Les hommes suivent des enseignements depuis la nuit des temps, c'est un rituel se transmettant de génération en génération, se désire d'apprendre. Donc à chaque générations apportaient son senseï, où un homme se démarquant le plus des autres dans l'art de l'apprentissage. Aujourd'hui Shûya allait suivre un de ces hommes, oui en cette après-midi il allait rencontre son Senseï ainsi que ses coéquipiers. Autant dire que cela ne l'enjouait pas, la principale raison étant l'âge entre les élèves et lui, qui avait bien dépassé les trente balais. Se levant doucement notre héros n'avait pas tellement de se rendre à un tel rendez-vous, pour tout avouer il se demandait bien ce qu'on pouvait lui apprendre, si ce n'est ce qui est technique, ce qui ne l'intéresse pas. Se levant durement du lit notre homme se dirigeait alors vers la salle d'eau où il y prit une douche dès plus brûlante, l'occasion pour lui de réfléchir une fois de plus à cette rencontre, mais étrangement il ne ressentait pas de stress, ou même de peur du fait de rencontrer de nouvelles personnes. Non au contraire de ça il avait hâte de pouvoir les analyser, comprendre comment ils fonctionnaient, c'était un désir ainsi qu'un plaisir d'observer l'autre. Sortant doucement du torrent d'eau qui s’abattait sur lui notre homme s'habillait paisiblement en silence, rien que le cliquetis de l'eau dans la douche, juste quelques gouttes.

Se mettant sur le bord de sa fenêtre notre homme posait son arme sur le côté puis d'un geste rapide et bref attrapa comme à son habitude son paquet de cigarette. Allumant sa clope, il put sentir la fumée se déposer sur ses poumons, il aimait cette sensation, sentir le tabac pénétrer dans son corps puis l'expirer, c'était un réel plaisir pour notre protagoniste, il était ad-dicte, c'était impossible de lui faire arrêter. Et d’ailleurs personne n'avait déjà oser lui dire de ralentir le rythme, ils avaient tous trop peur de sa réaction. Une fois sa cigarette finie il l'a jetait chez e voisin comme à son habitude, c'était en quelques sortes son cendrier. Sortant de sa demeure Shûya allait donc se rendre au point de rendez-vous, sans aucune appréhension, sans aucune boule au ventre, juste l'impatience de découvrir ses "compagnons" ou plutôt bientôt "souffre douleur" cela le faisait même déjà sourire. Marchant dans les rues de Kumo il peut constater que les habitants se faisaient à sa présence, ils ne le regardaient plus comme avant, c'était donc une marque de progrès, cela voulait signifier qu'ils s'étaient fait à sa présence. Shûya s'en fichait mais au moins pour lui c'était déjà une victoire sur le village caché de la foudre ou plutôt de ses habitants, il menait la bataille pour me moment. Arrivant sur place au bout de quelques minutes, notre héros découvrit un homme sur place, qui devait surement avoir son âge ce qui le faisait légèrement sourire. Notre protagoniste décida tout de suite de se présenter brièvement:

- Shûya Kuroraï, enchanté. Tu es donc le "senseï" ?

Il est vrai que notre homme venait de dire ces paroles avec une pointe d'humour et de moqueries, après tout cela le faisait rire qu'il se retrouve avec un Senseï de son âge, c'était même triste pour notre protagoniste mais il s'en fichait totalement. Il ne savait rien de son passé, ce n'était pas de sa faute et il y avait tant de question qui n'avaient toujours pas de réponses, c'était comme si il était un autre homme sans réel identité. Ne disant rien, il se mit doucement sur le côté, attrapant une autre cigarette, observant l'homme qui était censé être son professeur, les cheveux châtains, les yeux de couleur miel, on voyait très vite que le soleil du village caché de la foudre était passé par là. Fumant sa clope d'une manière peu élégante notre homme attendait donc ses autres compagnons, du moins, les petits jeune du groupe. Il devait surement être e plus âgé parmi tout ce monde, mais cela ne le gênait pas, au moins il aurait un avantage en terme de réflexion sur eux, il avait de l'expérience dans es jambes, même s'il ne s'en souvenait plus, cela était naturel, ainsi désormais chaque secondes défilaient comme la cigarette qui se faisait de plus en plus petite. En espérant qu'ils ne tardent pas trop pensa notre homme avant de retirer un coup sur son addiction.