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 Chiba And Yami

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MessageSujet: Chiba And Yami   Chiba And Yami EmptyJeu 12 Juil - 22:20

Prenant appui sur un torse fragile, le Raikage se rappelait avec peine des raisons ennuyeuses qui l’avaient mené ici. Il devait maitriser le Médical Ninpô pour soigner son bras, et empêcher que la gangrène ne se poursuive à un lieu qui était très délicat à maintenir en l’état en l’attente d’une greffe. Enflure de Sasuke. S’il n’était pas fuyard et soutenu par Madara, il serait déjà mort à l’heure qu’il est. Toutefois, rongeant son os paisiblement, le Kage faisait face à un mourant. Non, ce n’était pas ça qui allait lui mettre un coup de pied au cul trop sévère. Non, il restait impassible, comme si c’était lui qui avait mis l’homme dans cet état. Un médecin se pensa alors drôle et lança au Yotsuki :


« Hé bah voilà ! Ça vous fait une qualité de médecin maintenant : vous savez garder votre calme Yami-sama ! »


Quel idiot. Si le type sous ses bras n’était pas mourant, nul doute qu’Yami aurait lancé une feinte de coup de poing qui aurait provoqué un infarctus au pauv’ type tout droit sorti de son université de médecine. Diplôme coincé dans la raie, il devrait prendre le temps d’aller sur le champ de bataille avec les médics-nin affectés au terrain pour se rendre compte de la réalité, des combats. Ce type qui ne savait presque pas manier son chakra lui faisait des leçons constamment, et avaient don de le lasser.




Toutefois, la porte toque tandis que j’achève d’user de mon affinité pour créer des électrochocs au type malade. La porte s’entrebâille, et une sage-femme vient voir son chef de service en lui signalant qu’un Chuunin du village traine dans les couloirs. Il affiche son air mesquin et froid, susurrant qu’elle devait partir en étant là hors des périodes de visites aux patients. Porté par un élan altruiste, encore une fois, j’interromps l’idiot en lui proposant mon aide. J’irais la voir, et en profiterai ensuite pour fuir et pour me diriger vers la bibliothèque, accédant aux œuvres qui m’intéressaient vraiment.

Pourquoi pas, dirons-nous. Essuyant mes mains avec un soin tout particulier, effaçant par-là les traces de mon œuvre altruiste, je me dirige prestement vers la porte pour y trouver un visage familier. Oui, je l’avais déjà croisée lorsque je mis une rouste à un élève motivé pour me faire face, un certain… Denko. Il, son nom m’était tout à fait inconnue. De ravissants yeux, au jaune qui me fit brièvement penser à ceux de mon grand pere Bee, et une chevelure tout aussi particulière. La jeune homme n’était probablement donc pas le genre de nana qu’on croise partout, mais devait probablement avoir un intérêt à l’image de son aspect unique. M’approchant d’elle, je la salue en prenant garde à bien fermer ma veste de médical-nin empruntée pour l’occasion.

« Bonjour, tu cherches quelque chose ? Chuunin de Konoha ? »
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MessageSujet: Re: Chiba And Yami   Chiba And Yami EmptyJeu 12 Juil - 23:17

Enfin... ce dont j'avais toujours rêvé allait finalement arriver, j'allais devenir enfin un ninja puissant, c'était également l'occasion de découvrir un nouveau village, de nouvelles cultures, de nouveaux Shinobi sans aucun doute très talentueux. Oui, j'allais devenir l'élève de celui qui est aujourd'hui le Sandaime Raikage : Yotsuki Yami. C'était un type, aux allures légèrement bizarres, que m'avait présenté maître Hokage : Takashi Cho, qui était également mon maître dans un certain sens et d'après les dire du nouveau Raikage, tout était bon pour devenir son élève. J'avais d'ailleurs longuement voyagé afin de pouvoir rencontrer cet homme et commencer l'entraînement, parfaire mon Taijutsu au plus haut point. Je devais me rendre à Kumo, le village caché des nuages et j'en étais d'ailleurs plus très très loin, si ce n'est que j'étais déjà dans le village, à la recherche de mon futur sensei. Mais bon, il faut dire que je me perdais souvent dans ce village inconnu où les montagnes entourent ce magnifique paysage que je découvrais... tout était différent de Konoha. Les bâtiments, les bruits, la vivacité des personnes, le comportement, je me sentais comme étant inconnu et tout petit Parmi eux.

J'aspirais une grande bouffée de ce nouvel air frais que je respirais. Je levais alors la tête au ciel, tout nostalgique à l'idée de ce qui était en train de m'arriver, j'allais sans aucun doute devenir le Shinobi que je rêvais d'être, quelqu'un de physiquement surpuissant, reconnu comme étant talentueux et sans doute respecté. Oui c'est vrai... combien de personnes inconnues au village, peuvent devenir l'élève du Raikage ? Très peu je suppose. Je ne savais toujours pas ce qui le poussait à croire ainsi en moi dès notre première rencontre, mais je pouvais comprendre qu'il avait de l'estime pour moi et en attendait beaucoup à mon sujet. Je comptais montrer à ce dernier, que j'étais à la hauteur de ses espérances, que je suis déterminé à devenir l'élève le plus doué qu'il pourra jamais croiser et ainsi je mettrais mes talents à profit pour Konoha... et pour Kumo. Oui, même si j'étais un étranger, le fait de devenir l'élève de quelqu'un qui me ressemble un petit peu et qui a de l'espoir pour moi, faisait naître de bons liens, que je ne couperai jamais et que je m'efforcerai de préserver quoi qu'il arrive, car je ne suis pas le genre de personne à trahir un compagnon et encore moins à trahir quelqu'un qui m'a enseigné son savoir, je n'étais pas le genre de personne à retourner les choses apprises contre celui qui me les a légués.

Cependant, une chose était certaine. désormais j'allais devoir me comporter comme un vrai Shinobi et ne plus être un simple d'esprit sans aucune responsabilité. Non, j'en venais même à craindre le fait qu'une guerre éclate entre Kumo et Konoha... si cela arrivait un jour, je ne saurais même pas me positionner, être l'élève du Hokage. c'est faire partie du village... de sa famille. Être l'élève du Raikage c'est pareil, pour moi, peu importe où j'étais né et où j'ai vécu, je ne me fiais qu'aux liens humains et aux valeurs enseignées depuis des années à Konoha : ne jamais abandonner un compagnon. C'est avec cette pensée que j'étais arrivé à cette conclusion-là : je ferai les bons choix, les décisions pour lesquelles j'ai le plus de croyance. Oui, j'allais enfin comprendre qu'être un Shinobi, ce n'était pas simplement être fort et également reconnu non, mais c'était faire des choix et avoir des responsabilités tôt ou tard et qu'on devait faire les meilleurs choix. À partir de ce moment-là, je vis une jeune fille, loin de moi l'idée de la draguer hein, je voulais simplement un renseignement qu'elle pouvait sans doute me donner.

" Pardon, je suis un Chuunin de Konoha et je cherche le Raikage, Yotsuki Yami... saurais-tu où il se trouve par hasard ? " dis-je d'un ton brut et à la fois neutre.

La jeune femme me fit comprendre que je devais l'attendre ici et elle entra alors précipitamment dans le bâtiment qui se trouvait devant moi et que je venais à peine de remarquer. Je haussai un sourcil... c'était un hôpital... hum... que faisait le Raikage dans cette grande bâtisse, était-il blessé ? Non je ne pense pas, sinon elle ne serait pas partie le prévenir, ou alors elle a simplement fui et pris cet hôpital comme refuge. Le vent souffla d'un seul coup, faisant tomber le capuchon que je m'étais souvent sur la tête, oui, je portais une cape à capuchon beige comme d'habitude et je tenais dans ma main droite, appuyé sur mon épaule droite un sac de même couleur, que j'avais pris pour mon voyage. Quelques minutes plus tard, l'homme que je cherchais avait fait son apparition, bon il lui manquait un bras cependant, chose qu'il avait lors de notre première rencontre, je supposais donc qu'il avait livré un bon combat. Il avançait vers moi, s'arrêtant à ma hauteur, en me demandant qui j'étais... j'avoue que cette question avait mis un léger doute en moi. Il ne se rappelait pas de moi . Pourtant, il m'avait faits de belles paroles... c'est alors que je m'étais souvenu d'un signe de la main qui servait de salutation, mais aussi qui servait à autre chose. En effet, quand on tape dans le poing de l'autre on est comme capable de lire l'un en l'autre et donc se comprendre en seulement un geste. J'affichais alors un léger sourire sur mon visage et je tendis mon bras gauche, le poing fermé vers Yami.

" Vieil homme, la réponse que vous cherchez se trouve juste devant vous. "
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