-PRESENTATION-
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Yotsuki Hikui

-PRÉSENTATION GÉNÉRALE- Nom / Prénom : Yotsuki / Hikui Sexe : Masculin Age : 13 ans Village : Kumo Taille : 150 cm Poids : 33 kg -DÉTAIL DU SHINOBI- Affinité de Base : Fuuton Spécialités de Base : Ninjutsu Capacité Spéciale : Clan Yotsuki

-DESCRIPTION PHYSIQUE-
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Il est loin des critères de son clan, et ses différences taillent la distance qui le sépare de ses frères. Petit, chétif, il n’est que l’ombre de ceux qui se sont hâtés de le recueillir, acte héroïque, symbolique, mais en inadaptation avec ce que l’on tolère aujourd’hui. De son mètre cinquante, il se terre au milieu des géants, de ces trente-trois kilos, il se brise face à la robustesse de ceux de son âge. Non, rien ne va, non, il n’est celui qu’il aurait dû être, ou, s’il est l’héritier du destin, alors jamais il n’aurait dû être recueilli par cette puissante maison. Ses yeux azurs ont beau s’apparenter à la couleur des cieux comme à la teinte de ses cheveux qui s’y rapportant elle-même, il est et reste blême, à la tragique ressemblance de la hauteur qui lui fait défaut. Plus encore, sa pureté, cette fatalité idéalise son derme, faisant de cet enfant fragile, le blanc séjournant dans le noir. Et si le noir ne tolère sa présence, alors il s’efforce d’être l’image du renouveau. Son physique est entrave à son cheminement. Les coups marques son corps, les cicatrices ressortent pareillement à des traînées de rose, il est balafré au niveau de la bouche, loin de s’inquiéter cependant aux détails physiques, misant son adoption sur la hauteur et la force de ses convictions.

-DESCRIPTION MENTALE-
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Antithèses et oxymores se troublent, lui dont les paroles font la couleur de ses idéaux. Il n’est qu’un enfant, incompris et n’attendant de l’être. Conscient de sa différence, il cherche à en faire sa force... Et c’est dans la droiture et l’honnêteté qu’il puise toutes valeurs. Ridicule, incapable, tant de mots qu’il dut supporter et qu’il entretient encore à ce jour. Mal-aimé il est, mal-aimé il restera peut-être… Mais soit, il avance, d’abord penaud, perdu parmi les regards assassins de ceux qui l’entoure. Nonobstant, il discerne au loin le mérite, mérite d’avancer seul, « insoutenu », martelé de manière insoutenable par qui obstrue sa route. Mais tombant il se relève, son but est clair et distinct. S’il n’est à la perfection de ceux qu’il chérit sans retour, son âme elle, pourra veiller à les satisfaire. À son âge, les gosses se cherchent, rares sont ceux qui savent ce qu’ils veulent devenir, plus encore ceux qui deviennent ce qu’ils voulaient autrefois… Lui, il s’appelle Hikui, mais n’y porte aucune importance. Il est dans la phrase précédente la seule fois où je prononcerai son nom, car il préfère que je le taise. Il se moque de qui il est, de son nom comme de ses traits. Tout ce qui lui importe, c’est ce qu’il représente : la foi.

-HISTOIRE DU PERSONNAGE-
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Éparses, les nuages maquillent les cieux de leur douce présence. D’une blancheur opaline, ils offrent le contraste disparate que la pureté arbore subtilement. Les pas se pressent au milieu des arbres rigides, et au cœur de ces bois amplis de souvenirs s’évaporent les cris de celui qui vient de naitre. Sa pénible mélodie se meurt au milieu du sang, sang de sa mère, dans lequel il baigne sans y prendre conscience. Les sommets terrestres, eux, se rient d’une si tragique existence, qui d’ici quelques heures à peine, retrouvera l’état de poussière. Les oiseaux chantent lorsque ses pleures s’attellent à demander de l’aide. À l’ombre de la lumière masquée par les cimes verdoyantes, s’échappe toujours plus le rouge des pores de celle qui ne pu le serrer dans ses bras. Alors faible, il attend que sonne l’heure de sa mort, venant à peine d’ouvrir les yeux. Peut-être que ces quelques reflets astraux pourront réchauffer son départ, le portant comme il se doit là où l’attend dans le silence, sa chère.

Tintant mécaniquement les jougs de leur pas, un des voyageurs s’arrête, intrigué par les hurles qu’il perçoit au loin. Pourtant, lorsqu’il appelle à les réentendre, ceux-ci se dissipent lentement, épuisés, épuisant. Alors il court, au contraire de celui qui aimerait pouvoir se lever et vivre la vie qui de lui s’éloigne. Il se hâte, vif comme l’éclair, l’éclair qui arbore les pourtours de son corps solide mais svelte. Sa chevelure d’or est portée par le vent qui à ses bords se hisse. Sa foulée est puissante si bien que de sa bouche, la fatigue se file. Elle est belle, ses courbes le sont tout autant que la teinte ébène de son faciès. Pourtant, dans ses yeux se distingue l’inquiétude de ce qu’elle entend, couarde à l’idée que ses pensées s’avèrent exactes, ce qui en soit et malgré sa réticence, l’est.

Arrivant sur les lieux de cette rapide escale, elle contemple par dégout la scène qui se noie dans le rouge. L’enfant toujours relié au cadavre de sa génitrice, plus essoufflé que celle qui vient d’entreprendre un large détour, s’en va rejoindre les cieux qu’il fixe depuis prêt d’une heure. Toutefois, la belle demoiselle l’en empêche, coupe le cordon et s’en va rejoindre son village le bébé dans les bras. De retour chez elle, elle en fait son chez lui, lui apportant les soins dont il ne disposait jusqu’alors, le nourrissant, le berçant, en faisant son enfant.

Et les années passent durant lesquelles le petit grandit, légèrement cependant, trop peu à vrai dire. Il conserve ce physique délicat, loin des normes que la famille de la belle ne puisse tolérer. Alors se fraye l’écart, l’équivoque à l’idée de le voir accueillit au sein du groupe de titans. Faible, il est en plus de ça blanc, à l’exact opposé des membres de son clan. Qu’est-il si ce n’est un adopté ? L’adoption n’est proscrite, de talentueux ninjas ont été recueillit tel que l’ancien Jinchuuriki d’Hachibi. Mais lui… Jamais il ne possédera la puissance de ce valeureux ancêtre… Et la tragédie opéra à nouveau, enlevant la dame à l’enfant qu’elle seule chérissait. Néanmoins, elle implora sur son lit de mort qu’on lui garde son fils, que s’il devait être mis de côté, il ne fallait s’en séparer. Elle avait conscience que demander l’impossible l’était, mais la compassion et la raison de sa mort suffisait à entrevoir la justice. Emblème d’une famille soudée, on lui accorda cette dernière volonté.

Aujourd’hui l’enfant à 13 ans. Il est seul, rejeté par ses pères mais ne cesse de chérir le passé. Sa mère lui manque, mais il n’en veut point à ceux qui l’oubli, car dans le régime des âmes, il sait que pareillement à lui d’autres souffrent. Jamais il ne plaint de ce qu’il n’a : l’amour. Il n’est totalement rejeté, et cet infime espoir d’être accepté ne cesse de croître au plus profond de ses entrailles. Ainsi, il devint Genin à la stupeur générale. Nombreux étaient ceux qui virent en cet acte le plus grand des désespoirs, celui d’être un jour accueilli. Ils n’ont pas tort ceux qui le juge, mais le gamin ne sollicite pas la pitié. Il s’efforce de travailler son corps meurtri pour être accepté à sa juste valeur, et non pas pour la différence qu’il affiche impassiblement las.

-VOUS-
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Pseudo : Maal
Age : la vingtaine
Disponibilité : 4/7 jours