C'était l'un de ces couchers de soleil à Konoha, l'une de ces douces soirées où le vent vous frôle doucement le visage, les quelques rayons restant du soleil vous réchauffent le visage. L'un des derniers battements de tambours de la boule jaune, son dernier salut avant de s'endormir, laissant place à sa fidèle amie de toujours la lune. Une ambiance si apaisante, si agréable, contrastant avec la journée agitée que venait d'avoir notre petit garçon. Sosuno avait eut un début de journée plutôt difficile, les enfants avaient repris leur moqueries, pointant du doigt notre protagoniste, comme une bête. Mais le pire était surement les regards des paternels qui ne disaient rien à leurs enfants, préférant faire semblant de ne rien voir et protégeant leur enfant dans tous les cas. Mais qui pouvais protéger notre petit garçon mis à part lui même? C'était ainsi le triste quotidien de notre garçon, mais aujourd'hui il avait décidé de changer son trajet habituel, il voulait faire un tour sur la vallée de la fin, où la statue d'un de ses ancêtres était représentée. Pris par sa curiosité infantile, il avait prit son courage à deux mains et s'était donc rendus en ce lieux sacré. Droit, debout, fier tel un soldat, il était sur la tête de la statue, le vent glissant le long de son visage, le regard perdus à l'horizon, regardant doucement le soleil jouer sa dernière pièce de la journée. C'était un moment de repos mérité, au calme, seul.

Mais que faisait-il exactement ici, pourquoi ce lieu en particulier? Que cherchait-il vraiment? Si ce n'est de retrouver ses origines, marcher sur les traces de ses prédécesseurs, mais étais-ce la bonne solution? Après tout quand le passé des Uchiha n'est composé que de criminels il est difficile de vouloir marcher sur les traces de ses anciens, si ce n'est pour faire pire. Et ce n'était pas ce que voulait notre homme, non il voulait bien plus que ça, il ne voulait plus de combat, ce n'était pas la bonne solution, il voulait que la paix se répande d'elle même dans ce monde, cela ne servait à rien de forcer le destin, comme l'avait fait un certain Madara par le passé. Non Sosuno ne voulait pas faire de telles actes, pour lui le combat était seulement utile en cas de survie, il ne devait pas avoir des fins odieuses et si il avait pus donné ses sharingans il l'aurait fait. Être comme un autre, voilà ce qui l'attirait, être banale, voilà son rêve, son utopie. Que pouvions-nous dire d'un homme qui courait après ses rêves? Si ce n'était qu'il finirait essouflé un jour où l'autre, ne pas se battre quant on porte le nom d'Uchiha est une honte, et notre jeune homme en avait conscience, cependant que pouvait-il faire façe à cela?

Désormais la lune commençait à prendre place dans le ciel, d'une couleur rosée, c'était le moment de l'échange, la boule grise et la boule jaune s'échangeait la protection des hommes. Ces deux astres avaient en main la surveillance de l'humanité, du moins c'était comme ça que le voyait notre jeune homme. Il se disait que si l'un de ces deux astres venaient à disparaître l'équilibre naturel de l'humanité serait menacée, comparant ce schéma d'une manière minime à la relation qu'il pouvait avoir avec Kuroko. Le jour et la nuit en personne, mais qui contrairement aux étoiles, n'échangeaient rien, pas un regard, l'un faisant semblant de ne pas voir l'autre. C'était surement la meilleure de toutes les solutions pour éviter tout débordement. Descendant alors peu à peu du lieu où il s'était perché, il avait décidé de retourner au village, retourner à ses occupations, notamment s'occuper des courses pour la fin de journée, ce qui n'allait pas êtrê une tâche facile vus qu'il allait devoir traverser tout Konoha, ainsi que les moqueries à son égard.

Passant ainsi travers les différents marchands du village il ne savait même pas ce qu'il désirait exactement, il espérait seulement trouver son bonheur, avec le peu d'argent qu'il lui restait. Il était vrai que ce mois-ci les temps étaient difficiles, néanmoins cela allai être bientôt terminé. En effet, dans quelques jours notre protagoniste pourra enfin réaliser sa première mission, avec appréhention certes, mais une énorme excitation somnolait en lui. Trouvant à peine de quoi se nourrir, il repartit dans son appartemment lugubre et sombre, contrastant parfaitement à sa mentalité jovial. Ainsi une journée s'achevait, pourquoi avoir décrit une journée si banale? Pour montrer à quel point un homme peut-être perdu sans aucunes traces de ses origines, il n'est plus que l'ombre de lui même...