« Duriburuuu ! » … « Non ton accent japonais n'est pas encore.. au point.. » … « Dribble ! » … « Tu abandonnes vite toi didonc.. » … « Un Sportif n'abandonne jamais avant la fin d'un match ! » … « Duriburuuu ! »

S'amusant à jongler avec sa balle et la faire virevolter dans tout les sens, Aomine se trouvait en pleine mission en la précieuse compagnie d'un tavernier. Ce dernier semblait venir d'une lointaine contrée et amener à notre destination, une cargaison plutôt dangereuse et convoitée de notes explosives. L'homme avait était escorté par quelques Jûunin pour son long trajet tandis que le basketteur avait été choisi en personne et seul pour l'accompagner des portes jusqu'à l'académie. Pourquoi cette décision ? Il n'en savait pas grand chose et ne s'y intéressait guère, une mission était une mission et il allait en faire une réussite !

Ainsi on pouvait admirer le ninja dribblant tout autour du convoi, une étrange charrette dont la marchandise était recouverte d'une toile assez épaisse afin de permettre d'éviter d'attirer tout regard curieux. Rien n'était fait au hasard avec notre ami, l'homme au cheveux bleuâtre au nom tâché de pauvreté s'échauffer petit à petit par cette gestuelles véloces tout en pouvant garder un œil dans tout ce qui les entouraient. Cela pouvait paraître agaçant pour le client de le voir sans cesse vaciller et jouer, mais porter une confiance au village, n'ayant jamais eu de quelconques problèmes bien que les autres ninjas étaient tout aussi farfelues. Yushi était son prénom, il avait pu croiser un grand nombre de shinobi au talent diversifié, plus rien ne pouvait vraiment le surprendre désormais, se contentant de pousser de petits soupirs tout en papotant avec lui, histoire de faire passer le temps jusqu'au centre ville, soit une petite trotte de 10 minutes.

« Tu m'as l'air plutôt vieux pour un Genin dis moi. » extirpa l'aubergiste lorsque son escorte, finissant son tour de chariot, repassait devant et ainsi l'interrompre avant qu'il ne reprenne. Bien loin de se laisser distraire, il continua de trottiner plus délicatement aux côtés du cheval et d'écouter ce que celui-ci avait à dire - pas le cheval hein.. - tout en gardant un œil en virevoltant son regard de droite à gauche, même le ciel, regardant dans toute les directions sauf vers son interlocuteur. « Je suis nouveau au village. » fit-il d'une intonation rapide et ferme, tellement préoccuper par les alentours, tout lui semblait suspect, se retenant de ne pas agresser les passants qui s'approchaient de trop près. « Ah m'sieur Kusho, je viendrais chercher mes sushi dans quelques minutes, fermait pas le magasin s'il vous plait ! » cria Aomine en apercevant son restaurant favori fermant ses portes, le grand malheur s'abattrait si il ne pouvait s'alimenter de cette délicate et tendre nourriture. Puis redirigea son attention contre la charrette, il reprit sa routine, restant à l'affut de toute suspicion.

La cargaison arrivait bientôt à destination, tandis que le basketteur du se reposer par un affreux mal de crâne à force de tournoyer autour du véhicule, le monde semblait continuer de tourner même en ne bougeant plus. Ayant atteint l'osmose avec la migraine, il ne pu s'empêcher de s'accrocher à la monture et de venir s'allonger sur elle tel un bagage pour reprendre de son mentale. Les secousses que le bidet causait avec son trot eu raison de son âme, vomissant une partie de son déjeuner en cours de route, la goutte semblait avoir fait déborder le vase déjà bien remplie.

Enfin, ils arrivèrent à l'académie, tout s'était déroulé pour le mieux si ce n'est que l'escorte était plus mal en point que le client lui même, ce dernier ne pu s'empêcher de rire à se remémorer la scène, une garde du corps pas si féroce mais qui semblait avoir de la chance, bien trop de chance, au point de la régurgiter. Le cheval avait d'ailleurs eu droit à un petit jet de la viscosité, il n'en semblait pas dérangé d'avoir encore une petite coulée mais soit, ne poussons pas le bouchon trop loin au point au risque qu'Aomine doive en plus lavé l'animal et rater par la même occasion son repas qui l'attendait de pied ferme. Et oui, malgré les petits égards de l'estomac, notre héros ne comptait pas en rester là : son appétit venait de s'ouvrir et même de s'agrandir suite à cette évacuation précoce, il n'avait plus rien dans le ventre. « Ce fut un plaisir de vous escorter, mais le devoir m'appelle, taiyo ! »