| InvitéInvité |  Sujet: Le seul terrain ?  Mer 3 Oct - 18:11 | |
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« Dribble, Cross, Lay-up et DUNK ! »
C'est suspendu à un cerceau métallique qu'on pouvait admirer notre héros, dans sa bonne humeur actuelle. Il s'agissait d'une personne parfaitement aimable et pleine de volonté, jouant à sa plus grande passion : le basket-ball ; car comme vous l'aurez deviné, ce fameux cerceau était plus communément appelé le « panier » dans ce sport. Lâchant ainsi sa prise en hauteur, Aomine atterrit sur le macadam de tout son poids, pourfendant les lieux de l'écho de ses basket fracassant le sol. Un large sourire se dessina sur son visage dégoulinant de sueur, un éclat de joie qui faisant de lui un second soleil de gaité parmi ce village, une inspiration de volonté pour ses habitants. Partout où passait cet homme, la motivation s'embellissait et criait sa rage, un sportif né qu'on ne s'étonnait guère ayant eu le poste de capitaine au sein de son ancienne équipe, ayant tout pour la diriger dans son plus gros potentiel. S'amusant à faire rebondir son plus grand ami orangé sur le terrain, le ninja entama une seconde partie de dribble sur place, on reconnaissait là un style plutôt véloce comparable au street-basket, des mouvements aléatoires et totalement imprévisible, essayant d'aller de plus en plus vite, le ballon devenait à peine discernable à l'œil nue pour un simple être humain et cela ne faisait que s'empirer au fur et à mesure des secondes. Lorsque soudainement, la balle vint lui échapper des mains suite à une certaine vitesse, curieux d'apprendre ses limites, Aomine soupira à en voir encore le bout. Il ne souhaitait qu'une chose, progresser encore et encore, une limite dans son potentiel n'était qu'un gêne dans sa démarche, tentant bien de surpasser cet obstacle afin de devenir le plus fort.
Chassant l'objet qui semblait s'enfuir du terrain en roulant sur lui même, il déposa sa main contre la matière pour le récupérer jusqu'à être interrompu par une nouvelle arrivée, déposant quant à lui son pied. Un peu perplexe de voir une sandale écraser sa main, le basketteur releva ses iris pour dévisager l'inconnu, un regard perçant qui ne présager pas la bonne humeur de notre héros, le manque de respect était très mal vu de sa part. Fixant la silhouette de son interlocuteur, on pu admirer le visage d'un enfant, venant lui offrir une question anodine sur ce que l'homme faisait ici. Bien que sa gestuelle était quelque peu agressive et mal placée, il ne pouvait pas sermonner le premier enfant venu, à peine arrivé dans le village. « Ça se voit non, je joue au basket. » fit-il d'un air mesquin, cet enfant lui semblait plutôt louche, restant sur ses gardes au près de celui-ci. De là à ce que ceux-ci s'amusent à piétiner les inconnus, ils ne devaient pas bien être prudent ni même respectueux, encore des parents qui ne savent pas faire l'éducation de leurs enfants. Tsumaki bouscula la jambe du môme impertinent qui ne semblait pas vouloir arrêter son cirque, pour finalement lui tourner le dos et repartir vers le terrain, lorsque ce dernier l'interrompu une seconde fois. « Quoi ? » soufflant comme agacer que l'enfant ne lui lâche pas la grappe et pouvoir se concentrer sur son activité. « Tu es sur le terrain de l'école, c'est interdit au ninja. » Une expression plutôt fastidieuse et interrogative se dessina subitement sur son visage, scrutant les alentours ainsi que les bâtiments. Nul doute à avoir, il s'agissait effectivement de l'académie.. Le seul endroit où il avait enfin trouver un terrain pour sa passion depuis son arrivé, se trouvait dans une école pour enfant, ne l'ayant même pas remarquer.. « Je.. euh.. mmh.. moai.. J'avais pas vu..! »
Un peu mal à l'aise de ce quiproquo, il s'excusa et pris le ballon à ses côtés pour quitter les lieux, lorsqu'une troisième irruption de la part de l'enfant débuta, perforant la balle d'un projectile. N'ayant pas vu venir la chose, il dévisagea son ballon entrain de se dégonfler aux creux de ses paumes, une relique et souvenir de ses compétitions.. « Alors toi, tu vas.. » sans avoir eu le temps de finir sa phrase, une quatrième interruption en lui coupant la parole « Je vais quoi ? Tout ce qui appartient à l'école, reste dans l'école. Y compris ce ballon. ». Complètement sortis de l'axe terrestre, Aomine ne comprenait plus rien, un enfant arrivant aux grands airs, piétinant sa main, crevant son ballon, mais les gosses étaient tous comme ça dans ce village ?! « Ce ballon m'appartenait.. » Entré dans une férocité inimaginable, sa précieuse balle de championnat, exploser par un foutu.. môme. Il se rua aussitôt vers le garnement pris au dépourvu, et l'accrocha au mur en plantant son teeshirt par le col, grâce au récent kunai qu'il avait récupéré, le laissant suspendu à 5 mètres du sol. « Si il y a bien une chose que je supporte pas, c'est de crever un ballon.. Mon ballon. » Cet objet était pour lui bien plus que cela. Il s'agissait d'un coéquipier, faisant parti de son équipe, un véritable ami qui l'accompagnait partout ; le détruire revenait à tuer l'un de ses coéquipiers, une folle rage l'envahissait à se remémorer cette scène sans cesse, jaugeant la dépouille de ce qui en restait. Aomine regarda le garnement accroché en hauteur, ayant uriné dans son pantalon par la peur, une chose qu'il n'oublierait pas de sitôt, à croire qu'il devait lui même faire l'éducation des enfants.
Puis une question vient lui pourfendre l'esprit, que faisait un élève avec une arme ? Il était interdit pour eux de manipuler les ustensiles en dehors des cours. Bien intrigué par la situation, une professeur arriva en courant, comme affolée par les cris qu'orchestrait l'enfant. A la limite de se faire gronder voir porter en justice pour maltraitance des élèves, le même détail vint l'interpeler au sujet du kunai. Il y a quelques heures, le gestionnaire avait annoncé qu'un lot d'arme avait été dérobé par quelqu'un, faisant très vite la liaison avec le pendu. Une coïncidence qui épargna bien des misères à notre héros, qui avait failli se mettre dans une situation plutôt délicate, lui qui était pourtant si calme et plein de bonne foie que sa réaction en était devenu presque étrange, comme quoi que le ballon était vraiment quelque chose de précieux à ses yeux. La demoiselle remercia alors celui-ci en s'inclinant, un peu gêné il se contenta d'en faire de même « De.. De rien. » Décidément, une drôle de journée qui au final lui avait offert une récompense de mission mais coûté un souvenir.
Mission D |
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