Nom / Prénom : KUSARI Sae Sexe : Féminin Age : 16 ans Village : Kumo Taille : 163 cm Poids : la cinquantaine. -DÉTAIL DU SHINOBI- Affinité de Base : Suiton Spécialités de Base : Ninjutsu Capacité Spéciale : Kekkei genkai :
Ranton (L’art de l’Orage donne naissance à des rayons d’énergie approchant l’état de laser. Constituée de la capacité énergétique du Raiton et de la fluidité du Suiton, la Tempête est l'affinité la plus rapide du Monde Shinobi. L’assimilation du Ranton des Kusari est pour le moins utile, puisqu’elle leur permet de diriger la direction du Jutsu lancé, ce qui leur donne l’aspect de véritables missiles téléguidés. Capable de diriger sans aucun autre mouvement la direction de leur Ranton, l'esquive est souvent très difficile.)
Généralité: Comme beaucoup d'habitants de Kumo, elle a la peau sombre, en contraste total avec ses yeux bleu clairs, qu'elle tient de sa mère non originaire de Kumo. Ses cheveux sont longs et frisés , c'est aussi pour ça qu'elle se les enroule et emmêle en dreads noires pétrole. Elle a hérité de la beauté brutale de sa mère, mélangé à ses gènes blacks, au final, le résultat n'est pas si mal que ça. Ses paupières foncés abritent deux pupilles incendiaires et froides. Très expressive du regard, quand elle est en pétard , en général , c'est inutile de demander, ça se voit direct, même à l'évidence, il faut abuser pour que ce soit le cas. Son front se met alors à ses froncer, ses doigts à se crisper, et ses longs ongles vernis se révèlent soudainement être des armes douteuses, qui font juste un "petit peu" peur. Taille fine, entretenu par des corsets depuis gosse, on voit ses cotes en doux rebonds, son ventre est plat et sa poitrine présente, mais même si elle ose se montrer, c'est pas pour autant qu'elle accepte d'être toucher. Sélective et fermée, elle a tendance à faire de son corps un bijou mais intouchable...Appâter pour mieux exploser. Après tout, pourquoi il y aurait-il que par les jutsu que l'on puisse arriver à ses fins.
Des jambes néanmoins solides, des aplombs stables, elle a un équilibre surprenant et une souplesse qui pourrait faire des jaloux. Ses mains sont fines, effilées et adroites, même si elle se surprend à être bien maladroite quand quelque chose la perturbe. Un visage fin , des lèvres généreuses, des yeux creusées par une vie pas spécialement agréable, elle porte pas mal de bijou, et des tenues souvent jolies mais sombres, ou carrément blanches. Les couleurs très peu pour elle. Bottes aux pieds, corset au buste, collant sombres, jupe courte droite et solide, gants fins, elle a toujours cette chose que tout le monde juge douteux sur elle, une cravache métallique recouverte de cuir, sauf à chaque bout. Elle ne quitte que rarement son manteau mi long sans manteau au col noir hérissé, qui lui donne des airs de corbeau ou d'animal étrange. Et son comportement n'arrange rien à l'impression visuelle qu'elle donne. Peu manièreuse, elle n'emmerde personne si elle ne doit pas se laver lors d'une mission , mais elle n'en reste pas moins une femme et ne se cache pas aimer les moments pour s'occuper un peu d'elle, histoire de pas ressembler à un vieux chien des montagnes qui sent de bouquetin.
De part l'éducation de sa famille et de ce qu'elle a vu jusque là, elle a depuis longtemps compris que la plupart des hommes de son village sont bien frappés du bocal, et que si elle voulait s'engager dans cette danse avec eux, elle allait devoir développer un genre de sixième sens inverse, histoire de canaliser leurs extravagances et leur brutalité. D'un tempérament relativement pacifiste, et généreux sans portant montrer de clair marque d'affection, c'est une jeune femme droite, qui a un code d'honneur. les mots loyauté et dévotion sont ses maitres mots, et là où on penserait qu'elle s'en fout, tant elle vous montre avec désarroi que vous êtes catégoriquement un cas désespéré, c'est la première à venir se mettre entre le danger et vous, si vous êtes dans un état critique. Elle a une conception du sacrifice assez choquante, et son intransigeance vis à vis d'elle même lui vaut bien des douleurs physiques et mentales parfois.
Elle n'abandonne jamais, et refuse de se soumettre s'il n'y a pas mort d'hommes. Prête à perdre gros pour le bien de l'autre, elle n'a de limite que quand elle le décide dans la mesure de ses possibilités et si jamais vous la contrariez, elle ne pleurera pas, vous prendrez juste un bon doigt levé et elle tourna les talons avec une petit nom d'oiseau ou une phrase peu gratifiante. Elle n'est d'ailleurs pas très bavarde mais ne cache rien pour autant. Elle n'a pas de tabou, et s'inquiète indirectement pour les autres. Souvent blasé par le comportement puérile des hommes, elle ne leur en tient pour autant rigueur, et ce n'est pas une grande rancunière. Elle dit ce qu'elle pense sans détour, et ne se surestime, mais ne sous estime d'ailleurs jamais l'adversaire. Elle préfère penser au pire et finalement être rassurée d'avoir eu moins pire.
Assez solitaire dans l'âme de par la nature de son caractère, elle sort peu , et vous serez obligé de la forcer à sortir. Elle n'a pas franchement eu de jeunesse, son clan étant très militaire dans l'éducation, ils l'ont rendu responsable très tôt , de même que son père a insisté pour qu'elle apprenne trés tôt à s'occuper d'un homme. Mais dans sa tête, c'est clair, ils peuvent se rhabiller tous ces trous du culs de misogynes , elle est ninja pas conchita, et ça n'est pas prés de changer. Elle n'a aucune notion sur le sujet du couple, et ne l'envisage même pas de toute façon. Comme on dit , ne jamais dire jamais, sa mère lui a tellement répété, mais c'est une des choses dont elle se fout royalement. Elle préfère les soirées au calme, au milieu du bruit du vent , des nuages, des oiseaux et des voix lointaines, à jouer de la flûte de Pan, ou à médite, lire, ou juste regarder le ciel , que de se prendre une cuite. Elle ne connait pas ce monde de la fête non plus. C'est assez embarrassant dans un sens. Elle a tout à fait conscience d'être renfermée, et autoritaire, ou bien froide et impénétrable, mais elle ne peut pas passer outre sa nature. C'est dans ses gênes.
Elle a tendance à chercher le compromis, réfléchir aux choses avant de foncer dans le tas. A tout problème une solution , mais pas forcément en radiant la moitié du monde de la carte, comme aime tant le faire les Yotsuki! Tempérance et contrôle de soi sont les maitres mots des Kusari, en revanche, il ne faut pas pousser mémé dans les orties. Si ça pète, ça pète costaud. Assez susceptibles, et relativement sombre aux blagues graveleuses, elle peut vous later d'un coup de cravache sur le flanc parce que vous avez osé lui dire qu'elle était coincée. Elle prend énormément sur elle, et a tendance à s'adapter, mais a toujours autant de mal à montrer ce qu'elle ressent. Catégorique, quand elle dit non , c'est non , à moins que vous apportiez un argument solide.
En combat , vous ne l'entendez pas parler. Ses sourires sont rares, et si elle vous en esquisse un alors que vous vous battez contre elle... il est temps de courir. Et pourtant , il lui arrive parfois de rire, et d'accepter à une invitation avec des collègues ou autour du feu. A vous de trouver la parades. Un truc qu'elle ne sait pas faire les blagues. C'est un peu comme le père de Nemo... A la base c'était une blaque, mais elle a tellement un humour absent quand il s'agit de raconter ce genre de trucs que... c'est ... purement ... désastreux, et au final, on ne rit pas de sa blague, mais de son blocage à se laisser aller. Et pourtant malgré tout ça, elle ne déprime jamais, relativise toujours, et c'est la première qui est là pour remonter le moral des troupes, même si elle l'agrémente d'un "on est dans la merde " assez contradictoire.
-HISTOIRE DU PERSONNAGE- ______________________________________________________________
Les Kusari. Un passé auprés des grands des plus grands Raikage, dans une utilité de tempérance des plus violents, des plus puissants, des plus dangereux. Deux familles liés inconsciemment depuis des générations entières et qui continuent leur collaboration. C'est un des rares villages à pratiquer le leg de poste de Raikage de père en fils, les Yotsuki. Alors chez les Kusari, on continue de tempérer aussi, en gardant cette place d'immense confiance prisée. On les voit à toutes les réunions, où puissances des leaders de Kumo, et ordre et maturité diplomatique des conseillers se mélangent pour former une alliance détonante pour Kumo. La quatrième les a affaibli , comme pour tout village, mais ils se sont reconstruits et dans le cœur des Kusari , cette ferveur admirative pour les Yotsuki n'a pas disparu. Le père de Sae, sert d'ailleurs toujours avec une dévotion sans pareil le Raikage actuel, comme pas mal d'hommes et de femmes du clan.
A la seule différence, c'est que Makeo Kusari, l'actuel dirigeant du clan Kusari, âgé à l'heure actuel de 47 ans , s'est épris il y a de cela une vingtaine d'années, d'une femme d'un autre pays, et l'a ramené avec lui. Il a du faire des pieds et des mains pour que le clan l'accepte, mais quand elle montra sa manière stricte et bien dirigée de voir les choses , ne serait-ce que dans son propre foyer, ils finirent par lui laisser le bénéfice du doute. Le résultat fut là, elle ne les trahit jamais. Kumo avait déjà tellement subi. Même si le village se reconstruisait, dans le cœur des Kusari, ils n'oublieront jamais qu'ils ont été obligé de fuir pendant l'attaque des villages mineurs dans la quatrième guerre. Ils n'oublieront jamais que malgré toute leur dévotion et leur puissance, ils n'ont pas pu protéger le Raikage contre le massacre...De retour dans ce nouveau Kumo encore frêle mais néanmoins en montée constante, ils sont devenus encore plus stricts et demandeurs à l'égard de leur propre clan. Les enfants seraient éduqués pour être les meilleurs, militairement embarqué vers le haut, pour des résultats meilleurs. Ils ne devaient pas recommencer les erreurs d'antan.
Et Sae naquit dans cette atmosphère stricte et sans aucun droit à l'erreur. Réputé pour être diplomates et calmes, les Kusari ne le sont pourtant pas avec leur progéniture. Cela doit aller dans leur sens, et si ce n'est pas le cas, alors, punition. Sae s'en souviendra toute sa vie. Elle se demande encore si les autres ont été éduqué comme elle. Loin d'être jalouse, ou bien de se plaindre, elle a quand même conscience que quelque chose cloche, que c'est étrange et que si tous les mômes sont élevés comme elle, alors pourquoi sont-ils en majorité complètement différents d'elle. On a beau raconté ce qu'on veut à un enfant , il arrive un jour, où l'enfant n'est plus crédule, où il voit , où il entend les autres, où on lui reproche d'être autrement, et l’argument "mais non , c'est pas toi qui est bizarre, ce sont eux qui ont un problème" ne marche plus. C'est à ce moment qu'on se dit que rien n'est simple. Alors soit on capitule, soit on se bat et on accepte ce qu'on est. Sae a choisi la première chose. Cela dépend probablement du caractère de base, mais , de nature solitaire, elle n'a jamais éprouvé le besoin d'aller vers les autres par peur de l'échec. Sa famille a fait en sorte qu'elle est un sérieux soucis avec l'échec, et c'est toujours le cas aujourd'hui. Rongé de l'intérieur par un conflit récurent , suivre les autres, et son bushido familial , elle n'arrivera probablement jamais à s'en sortir à ce niveau là. Du moins pas toute seule.
Naissance banal, petit enfance déjà très stricte, on lui a appris à craindre en premier lieu ses parents. Les coups furent rares, mais la menace de les prendre suffirent à la renforcer en profondeur , malgré son jeune âge. Elle apprit à lire autour de six sept ans , et on lui rentra des concepts et des devises patriotiques dans la tête, comme un programmation. Elle était avec d'autres petits de sa famille. Ils répétait tout, alors elle faisait pareil, mais elle s'identifia très vite , comme n'étant pas du petit troupeau. Et puis elle n'aimait pas les garçons. Peu importe le clan d'où ils étaient . Entre école et cors particuliers, son cerveau avait du mal , mais elle tient bon et accepta d'être gavé de connaissance en ignorants les bêtises de ces garçons qu'elle considérait déjà petite comme arriéré, mais sa mère lui avait aussi entré dans la tête que hormis les garçons du clan Yotsuki, elle ne devait pas s'en approcher. Mais ... la logique dans sa tête à elle, était que les Yotsuki était les pires des bandes. Sa mère cherchait-elle à la rendre masochiste? Ils étaient massifs, brutaux, un peu taré du bocal. Non , non jamais elle ne s'approcherait à ça! C'était incompatibles. Et bien sûr pour le moment , elle était la plus vieille des filles du clan , alors oui les autres Kusari y arrivaient mais c'était des mecs!! Entêtée et un tantinet féministe en grandissant , sans pour autant être méchante et imbue d'elle même, elle avait ressenti le besoin de clairement faire comprendre à ses parents qu'elle ne voulait pas vouer allégeance à ce clan de brutes épaisses, et qu'elle n'avait pas envie de servir un de ces tas de muscles vicieux.
Mais son père l'entendit d'une autre oreille. Elle fut enfermée un mois dans sa chambre en hauteur des terrasses pour lui faire comprendre l'ampleur de ce refus. Étant la fille de l'actuel dirigeant du clan Kusari , il était évident qu'il n'avait pas le droit de faire d'erreur, et encore moins de favoritisme. Elle fut encore plus durement traité et quand elle revint en cours à l'académie pour commencer son début d'apprentissage, ce fut avec le bras en bandage. Son argument : "je me suis entrainé avec mon grand frère aux techniques Suiton... Et j'suis tombée. " On ne balance pas sa famille malheureusement et puis elle savait très bien qu'elle avait mérité ce traitement , mais dans son cas, elle ne changea pas d'avis. Elle accepterait de vouer allégeance au village avec une dévotion peu commune, mais tant qu'on ne lui aurait pas prouvé que les Yotsuki ne sont pas que de grosses brutes sans cervelle, elle aura du mal à se faire à l'idée de devoir les servir ad vitam eternam. Poussée par ses parents, elle fut une des meilleurs élèves de son cursus, et eut haut la main l'examen genin. Mais seuls ses parents furent heureux.
Cela ne lui fit rien , et maintenant il allait se passer quoi? Pour la récompenser son père lui donna une chambre à l’écart de la maison familiale, et au fond, elle s'était demandé si c'était pour lui donner une récompense ou pour l'éloigner de la famille et qu'elle ne massacre pas le cerveau des aspirants prochains? Elle n'était pas si sournoise. Ils avaient réussi leur coup, elle avait été en quelque sorte formaté , et aliéné, et aujourd'hui , elle en arrivait à ne pas comprendre le fonctionnement des autres, vu l'éducation archaïque qu'elle avait reçu. C'était un réel problème au fond pour elle , mais elle s'en gardait bien d'en parler. Et puis , qui ça pouvait intéresser un truc pareil... Et le cercle vicieux de l’isolement commença.
Sujet: Kusari Sae 
