-Au revoir Suna-

Un soleil au zénith dans un ciel bleu azur. Un vent d’est sec et brulant parcourait le village de suna, parsemant une légère couche de sable fin sur tout un village en liesse. Le beau jour, et la joie de vivre était enfin de retour chez ces gens vivant dans des conditions climatique hostile. Cela faisait près de deux semaines que le Shodaime Kazekage fut renversé par les efforts d’un groupe de shinobi valeureux et téméraires. Kitsune Oni et Shin Datenshi ainsi que groupe de ninja et de moi –même avions réussi à réaliser le rêve de notre ami en commun : Shiba Inajiro. Suna allait pouvoir prospérer et retrouver son statue de grand village. Mon travail était donc terminé. Moi Cho Takashi Chuunin de Konoha devais rentrer auprès des siens, et laisser ceux qui l’accueillir comme l’un des leurs pendant près de trois ans. Je me trouvai devant la porte de Suna, un sac à la main. La famille Kitsune représenté par la jeune femme aux yeux aux couleurs de rubis, ainsi que l’actuel Kage se tinrent devant moi. Je n’appréciais guère les au revoir.

Mais sachant à quel point la jeune femme au teint pâle pouvait être rancunière, je dû me plier à ces formalités afin d’éviter qu’elle n’attente à ma vie… Le Datenshi pour sa part se contenta de me serrer la main, avant de se tenir en retrait. Pour une fois, son aversion et son manque de sympathie à mon égard fut grandement apprécié. La Kitsune pour sa part me pris dans ses bras, et s’en suivit une long accolade. Je lui tandis un présent à l’égard de son fils, le rejeton du Shiba, et une lettre à l’égard des assassins présent dans Suna : elle allait maintenant devenir mon représentant et mon porte-parole au sein du groupe. Je posai mon sac dans la charrette qui allais m’amener à Konoha, avant de mis hisser. Me retournant une dernière fois, je contemplai Suna non sans un certain chagrin. Je fis un ultime signe de main en direction de mes camarades, et alla me poser près d’un des autres passager. Mon passage à Suna allait faire couler de l’encre, et le récit de nos exploit serait compter aux enfants comme celui de héros luttant pour la justice et la paix, aux détriments de pertes indénombrables. A nuls sacrifices, nulle victoire !

-Le retour du Prodige !-

Nous fîmes plusieurs haltes à maintes reprises, laissant descendre et monter les passagers entre les différents bourgs se trouvant entre Konoha et Suna. Je passai la plupart de mon temps à lire ce fameux livre dont les mérites me furent ventés par le Datenshi : Le paradis du Batifolage. Je ne m’attendais pas à ce qu’un homme de sa trempe, bien que légèrement pervers, puisse s’adonner à ce genre de lecture… surtout connaissant l’origine de l’écrivain, lui qui était hostile à tous ce qui ne provient pas de son cher désert. J’eus un sourire aux lèvres rien qu’à l’idée de voir Shin mettre en application les scénarios décrit dans ce livre… et Oni tentant de le corriger, comme à son habitude : ils me manquaient déjà.

La charrette s’arrêta une nouvelle fois. Je redressai la tête, et vit en face de moi les grandes portes du village de Konoha là devant moi. Enfin de retour. Je pris mon sac, et me laissa tomber, avant de me rediriger vers le centre du Village, en direction de la Tour du Hokage. Konoha n’avait que très peu changer en trois ans, mais on pouvait sentir que le village ne restât pas figer dans ses habitudes : le niveau de vie des habitant sembla améliorer ; seule la joie de vivre resta toujours de rigueur. Une bonne chose en somme. J’arrivai devant la tour du Hokage, surplombé par le visage des Kage de la première génération. Je ne mis pas longtemps à me retrouver en face du Shodaime : un vieil homme portant une longue barbe et en perte de ses moyens.

« Il faudra penser à un successeur vieil homme. » Pas très orthodoxe comme entrée en matière me direz-vous. Le vieillard me regarda droit dans les yeux et soupira.

« Tu n’as vraiment pas changé Takashi-san…. »

« c’est un plaisir de vous revoir aussi Hokage-sama. » je me dirigeai vers mon interlocuteur et lui donna l’accolade. Je fus assez surpris de mon geste… à croire qu’Oni fini par me rendre plus humain : ce qui me déplu fortement. Le Hokage agréablement surpris me tapota l’épaule, et alla s’assoir derrière son bureau, tandis que je m’installai sur le siège juste en face, tout en maudissant cette jeune femme à la chevelure blanche.

« J’ai entendu dire que tu as fais du bon travail à Suna. Et que tu n’étais pas sans compter l’une des pièces maitrise dans la chut du Kazekage… »

« vos ouie dire sont exact Sempei. » répondis-je.

« T’imagine ce que cela aurais donné si tu… »

« Je n’échoue jamais ! » Je ne laissai pas le Hokage finir sa phrase. Il devait le savoir depuis tous ce temps passé sous ses ordres que jusqu’à ce jour, la défaite, ou l’échec ne faisait aucunement parti de mes rendements. « Tu es toujours aussi arrogant jeune homme… bien que ton sang-froid et ton intelligence reste légendaire. Tes parents auraient été fier de toi : tu es devenu l’homme qu’ils auraient souhaité que tu deviennes.» Un temps de silence s’installa entre les deux hommes.

« Père est mort ? »

« Il y a deux jours… »

-Sadness and Sorrow…-

J’étais figé devant la tombe où fut enterrer mes parents, l’air pensif, et l’esprit embrumé par des pensées macabres, et d’une tristesse incommensurable. Je su que mon père n’en avait plus pour longtemps : avant mon départ, il me légua la charge de diriger le Clan à sa place, faisant ainsi de moi son héritier en tant que chef au sein des Cho : à la fois un Honneur et une responsabilité des plus prestigieux. Je n’aurais jamais pensé que le destin me priverais de mon mentor âgé d’à peine d’une soixantaine d’année. Je perdis le meilleur de mes senseï, et aussi un ami précieux. Bien que nous eûmes bon nombres de différents qui par le passé me poussèrent à l’exile, je ne pus m’empêcher de le voir comme l’homme respectueux et fier, à la fois calme et réfléchi… des traits de caractères qui firent de lui un shinobi d’exception, ainsi qu’un parent formidable. Je m’avancé vers le mémorial destiné à honorer la mémoire des miens. Il fallait maintenant que je me montre à la hauteur de ce qu’apporta cet homme au village et au clan. je déposai une rose sur la tombe.

« Repose en paix Vieillard… »

Je me relevai et me dirigea vers la porte. Il y avait l’ensemble des membres important de la famille, pleurant et se lamentant assis dehors, attendant mon retour. Un clan si fier, si noble ne pouvait pas échapper à la sinistre et tragique fin qui nous attendait tous… La mort… un fardeau porté depuis la naissance du quel nul échappatoire n’était envisageable. Jiro, mon Jeune frère vint vers moi, le regard larmoyant. Il me passa le sceau qu’abordait père à la ceinture : le sceau désignant le chef de famille. Un bout de tissu rouge, surmonté des armoiries de la famille. Je devais faire Honneur à cet homme... devenir un exemple pour tout une génération : m'ériger et m'élever, telle serait mon nindo désormais.