Naruto no Sousaku
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 Chambre de Saya (souvenirs) [Privé]

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Invité
MessageSujet: Chambre de Saya (souvenirs) [Privé]   Chambre de Saya (souvenirs) [Privé] EmptySam 23 Juin - 22:10


Chambre de Saya (souvenirs) [Privé] 873294imgrp3


Le Parfum du Sang




Le ciel était toujours plus obscur tandis que le combat faisait rage des milliers d'homme et de femmes s'affrontaient dans un combat tout aussi violent que sanglant, les cadavres s’allongeaient les uns après les autres, à tel point que le sol avait disparu sous cet amoncellement de chaire encore fraîche et tendre. Dans cet manifestation de violence, l'innocence restait statufiée devant un tel spectacle, le nom de cette innocence est Saya, cinq ans à peine et déjà plongée dans le vrai monde, celui du pouvoir et de la puissance, peu importe le coût en vies humaines.

La gamine n'avait pas d'autre choix que de rester tapie dans son abri, deux ou trois cadavre semblait être une bonne épaisseur car elle ne fut atteinte par aucune arme ni jutsu, sûrement une chance que cette bataille oppose des combattants de faible expérience. La jeune fille ferma les yeux et se boucha les oreilles aussi fort quelle le put, un seul de ses sens était encore en fonction, son odorat qui semblait analyser sans aucun souci les milliers d'odeurs de sang différents qui imprégnait la terre. Au delà de l'odeur de la mort, Saya semblait apaisée de sentir tantôt le parfum sucré, salé ou acide de chaque liquide, c'était comme si elle répertoriait des espèces animales. La gamine se délectait de chaque nouvelle effluve qui lui parvenait et s'endormit peu de temps après.

Le réveil fut brutal malgré un silence total, ce fut un rayon de soleil qui extirpa Saya de son état, elle se hissa tant bien que mal de sous les corps qui lui avaient servi d'abri et ce n'est qu'au bout de cinq minutes qu'elle put prendre une bonne inspiration d'air frais, les cheveux aux vent, narines gonflées à bloc. La jeune fille regarda autour d'elle et la vision fut horrifique, même les enfers ne devaient pas compter un nombre de cadavre aussi impressionnant, cela semblait être sorti tout droit d'un cauchemars. Saya ferma les yeux et se laissa envahir de nouveau par le doux parfum de mort qui lui avait été offert, elle se mit à marcher inconsciemment afin de trouver l'abri le plus proche.




Le goût de la chair.



Saya, miraculée de guerre était désormais seule, livrée à elle même, les yeux rouges, irrités et l'estomac vide. La nature avait fuit tout le chaos causé par le massacre, les animaux avaient eu peur et les plantes avaient péri. Pour survivre à la faim la jeune fille dû très vite s'adapter à la situation, hélas trop faible pour faire de la route, elle se rabattit sur un autre projet. Dans un premier temps elle fouilla l’immense champ de bataille à la recherche de matériel, les cadavres pourrissant jonchaient le sol, mais cela ne rebuta pas Saya qui fouilla consciencieusement chaque corps, briquets, couteaux, gourdes encore pleines, cet enfer avait désormais une certaines allure de paradis, offrant de nouvelles chose à chaque arrêt. Hélas dans tous ce fourbis, la seule nourriture présente était bel et bien les corps inanimés qui se succédaient sans fin. La jeune fille se saisit du couteau le plus aiguisé qu'elle possédait et commença à couper des morceaux humains, tranchant directement dans le muscle, parfois celui d'un bras et puis celui d'une jambe, elle n'aimait pas ça, mais la fin justifie les moyens et son instinct de survie forcé par une faim insidieuse la poussait à le faire. Saya remplit une sacoche de cinq ou six beaux morceaux, environ un kilo de barbaque bien fraîche et encore saignante.

Sur le chemin du retour vers son abri, la jeune fille ramassa de quoi faire un petit feu et quelques pierres et une fois arrivée elle s’attela à préparer son repas. Saya alluma un feu et attendit quelques minutes qu'il ne reste que des braises brûlantes, disposa les pierres les plus plates par dessus avant d'y déposer les pièces de viande, cette méthode lui permettrai de cuir doucement afin d'avoir la viande la plus tendre possible. Durant la cuisson la gamine pris les temps de se poser, laissant le doux parfum de la viande parvenir jusqu'à elle, la faisant saliver. C'est dix minutes plus tard que Saya saisit le premier morceau de viande, elle ferma les yeux et arracha un gros morceau de toute ses dents, le bout de muscle était d'une tendresse sans égale, réveillant les papilles de la jeune fille, ce n'était pas plus mauvais que ce qu'elle avait goûté auparavant voire meilleur et c'est sans broncher qu'elle avala tout le reste de sa préparation. Les instincts d'une personne peuvent la pousser à la pire des choses, comme le cannibalisme, mais c'est parfois une nécessite. Que restera t-il de la jeune fille innocente de cinq ans dans quelques années ?




Triste bonheur de la solitude



Beaucoup de personnes se construisent pour, par et en fonction des autres, ceci entraînant une dépendance, comme si l'on enlève le pied d'une chaise, mais d'autres personnes n'ont pas ces préoccupations la. L'histoire de cette jeune fille, revenu de la plus violente souffrance, qui a côtoyé la mort de si près qu'elle a pu la palper et en sentir la puanteur, commence comme ça, le vide et la solitude. Depuis cette année la, personne ne s'est présenté à Saya, une enfant seule au monde, dont l'unique loisir est de manger, ce qu'elle trouve au hasard d'une rivière ou d'une orée. La gamine ne cherchait pas pour autant à remédier à la situation, sûrement par peur de l'inconnu, mais ce n'était pas plus mal, au moins personne ne pouvait l'accabler de taches plus ennuyeuse les unes que les autres, mais elle ne pouvait pas compter sur quelqu'un en retour malgré que cette situation provoque un manque, car l’être humain n'est en aucun formaté à vivre seul.

Les jours passaient et se ressemblaient, la solitude créa vite chez Saya une certaine lassitude, il était sûr qu'elle eut vécu avec d'autres gens dans le passé, hélas aucun souvenir ne semblait vouloir faire surface et pourtant le besoin de contact et de chaleur se faisait ressentir au plus profond mais un seul regard estompait ce sentiment, la vision de l'épitaphe en bois qu'elle avait fabriqué au nom de tous les soldats qui furent tués ici lui rappelait que perdre quelqu'un de cher est assurément ce qu'il y a de plus douloureux en ce monde.

Plus le temps passait et moins les sentiments ne se faisaient sentir, il ne lui manquait plus qu'une meute pour enfin devenir un vulgaire animal, il y avait la soif perpétuelle de sang, comme si manger des êtres humains avait créé en elle une dépendance et même si elle nourrissait de viande animal, cela n'étanchait pas sa soif de sang humain. C'est dans ces conditions que Saya développa ses plus sombres instincts, bien qu'elle gardait une partie humaine, car une fois le coté animal écarté, la petite fille innocente refaisait surface, sanglotant aux pensées malsaines qui envahissait son esprit, c'est donc à l'état de songe qu'elle vivait son activité sociale et se complaisait la dedans, c'était la le triste bonheur de sa solitude.



La bête ne tremble pas de peur, elle frémit de plaisir.



La vie seule dans la nature continuait pour Saya, gamine livrée à elle même. La jeune fille ou du moins ce qu'il en restait suivait depuis quelques années déjà un régime bien particulier, chassant les plus petits animaux et se nourrissant des divers plantes. L'enfant ne prenait pas le risque de s'attaquer à du gros gibier capable de se défendre, car les plus gros animaux pouvaient la hacher menue en un seul coup de griffe. Le temps passait, la gamine de cinq ans avait grandi, elle avait largement dépassé les un mètre quarante et sa musculature avait pris de la masse. Les déplacements se faisaient plus vifs, plus long et moins fatigants, de ce fait Saya possédait un champ d'action bien plus grand, lui permettant de faire varier ses menus.


C'est lors d'une longue excursion que la nature la mit au défi, la fillette serait bientôt confrontée à la bête la plus féroce de la région. Le soleil était à son zénith quoi qu'un peut sur le déclin, le butin de la journée était très bien fourni, deux ou trois lapereaux, six bonnes poignées de baies en tout genre et surtout un beau poisson, qui changerai un peu de toute cette viande rouge, le tout aurait pu permettre a Saya de tenir au moins trois jours, mais le sort en décida autrement. L'adversaire de la gamine surgit de nulle part, la bête mesurait bien deux mètres cinquante pour deux cents kilos, des poils bruns et un peu sales recouvraient tout son corps, il agitait de façon violente ses deux pattes surmontées de griffes aussi grosses qu’affûtées. Ce fut sûrement l'odeur du butin de la fillette qui attira le monstre et dans un geste d'espoir, Saya jeta tout ce qu'elle possédait de nourrissant sur l'énorme animal mais en vain, le grizzli se mit en chasse. L'enfant courra de toutes ses forces, malheureusement la grande taille de l'animal lui donnait un certain avantage de vitesse et l'affrontement en était inévitable.


La course frénétique se termina à quelques mètres de la lisière d'un bois donnant sur une plaine interminable, totalement plate et entièrement recouverte d'une fine herbe bien verte et mûre. Saya tâtonna sa taille et posa enfin la main sur ce qu'elle cherchait, la gamine exhibait maintenant une lame, soixante dix centimètres d'acier sans aucune usure, le ninjato qu'elle avait conservé allait maintenant servir. Le mammifère qui faisait face à la frêle enfant se décida rapidement à passer à l'offensive et se mit à courir de toute sa longueur, faisant vibrer le sol pendant que Saya tremblait légèrement. La dizaine de mètres qui séparait les deux adversaire furent rapidement avalés par l'animal enragé mais quelques secondes avant l'impact, la fillette se baissa, ramassa une poignée de terre qui finit instantanément au visage de l'animal, réduisant sa vision au néant et dans un geste d'une parfaite maîtrise, Saya usa du ninjato. La bête qui avait pris position sur ses pattes postérieures avait exposé son énorme ventre, qui fut vite ouvert en deux, d'une entaille d'un mètre, provoquant une grande giclée de sang et laissant les organes de l'animal s'échapper de son bide. La gamine resta de marbre pendant que l'animal agonisant se vidait de son sang, le souffle léger, entièrement recouverte de sang épais, elle avait réussi à affronter ce qui pouvait lui nuire le plus dans son univers actuel et c'est à ce moment la que Saya se rendit compte qu'elle ne tremblait pas de peur, mais qu'elle frémissait à l'avance d'un combat d'une sanglante violence hors du commun.



Les chapitres : Le parfum du sang et Le gout de la chair étaient dans ma présentation, attention à ne pas noter 2 fois.

Edit 24/26 : ajout de : La bête ne tremble pas de peur, elle frémit de plaisir.
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Invité
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MessageSujet: Re: Chambre de Saya (souvenirs) [Privé]   Chambre de Saya (souvenirs) [Privé] EmptyJeu 28 Juin - 23:20

Un peu Hrp mais bon :



Danse avec la mort




La vie passe, chaque seconde qui s'écoule nous rapproche un peu plus de la fin et tout ce qui s'est passé sera définitivement effacé pour celui ou celle qui part, que la mort soit choisie ou bien même indépendante de sa propre volonté, seuls ce qui voient l’être aimé partir pleurent et assument ce départ. Personne ne sait vraiment quand ni comment, mais pourquoi ? Parce qu'il en est ainsi, ce qui vit doit mourir, laissant un héritage différent pour chacun et lorsque la faucheuse ose venir défier la vie elle même, le combat est déjà fini et c'est en acceptant de partir, en laissant son dernier souffle s'envoler qu'on part le cœur léger.

Alors toi, qui viens pour m’ôter la vie, pas par plaisir, mais par devoir et logique des choses, prends donc ma main et aide moi à me relever, la tête haute, les yeux rieurs, le sourire aux lèvres, fais moi tourbillonner pour faire sécher mes larmes, laisse moi regarder tout ceux qui m'aiment et qui ne sont pas encore prêt à me laisser quitter mon enveloppe charnelle. Ma dame, enveloppe moi de tes grands bras, seulement après m'avoir laissé contempler toute cette vie, laisse échapper tout cet amour de mon corps encore chaud, quelle que soit ma condition et la distance qui me sépare des gens que j'aime, laisses moi prendre une dernière inspiration, sentir le parfum de printemps qui bourgeonne, voir un dernier sourire, permet moi de dire un dernier je t'aime, cette formule qui panse bien des blessures.

Mon requiem ne paraît pas aussi triste qu'il en à l'air, regardes les, ils pleurent ensemble un départ, car si la vie peut séparer, la mort a elle le pouvoir de réunir malgré les circonstances, alors tu peux y aller, plonges moi dans les ténèbres éternelles, réduis à néant tous mes sentiments, mais laisses moi faire rejaillir tout ce que j'ai de bon sur mes proches et je serai fin prêt, prêt à danser pour toi, qui ma autrefois tant pris et qui prendra à d'autre et si les vivants te détestent, qu'ils prennent une seconde de réflexion. Ma dame, tu es désormais ma maîtresse, alors pourquoi es tu si triste, toute de noir vêtu, laisses moi donc profiter de ce dernier instant, cette dernière danse, pour l'éternité avec toi.


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