Naruto no Sousaku
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 M.mille patte et la vile araignée, un souvenir?

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MessageSujet: M.mille patte et la vile araignée, un souvenir?   M.mille patte et la vile araignée, un souvenir? EmptyMar 28 Aoû - 5:52

La mémoire du scorpion
Le contraste saisissant entre treize années...


Dans l'après-midi de ce jour de fin de semaine, Oni se rendait sur le lieu de sa mission du jour, la chaleur était écrasante, malgré son épais manteau blanc l’albinos avait l'impression de sentir les rayons du soleil se poser sur sa peau pale. Une goutte de sueur parcourait son front sous sa capuche, elle se mit a pressé ses pas longeant les murs pour rester à l'ombre, une fois passait les portes de sa destination, elle se hâta de se débarrasser pour prendre un peu d'air, en posant ses mains sur son visage elle sentait ses joues brûlantes. Après en avoir posé une petite quantité dans sa main, elle aspergea un peu d'eau de sa gourde sur ces dernières pour se rafraîchir, « Quel plaie... » , Marmonna-t-elle, le plus bas qu'elle pouvait. Décidément, ce maudis soleil n'était pas tendre avec elle, il lui arrivait de regretter de ne pas avoir était assez attentive aux leçons de son aîné, c'était décidé quand elle aurait fini sa mission elle réapprendrait avec ténacité les conseils que ce dernier lui avait donné, avoir oublié ses bases même lui rendait la vie aussi compliqué qu’à l’époque. Ce retour en arrière lui plaisait de moins en moins, au final, ce nouveau corps avait tout sauf des avantages, qu’importe, à la longue son utilité primaire lui reviendrait, pour l’heure, elle se connaissait juste ses pulsions meurtrières...

En entrant dans la pièce du rendez-vous, elle avait aperçu un homme au moins tout autant emmitouflé qu'elle, la kunoichi esquissa un sourire amusé puis le salua. Il ne semblait pas surpris de son apparence atypique, le marchand qu'il était, avait pour projet de récupérer du venin d'un scorpion vivant au désert, pas n'importe lequel il avait sélectionné une race précise. Oni fut tenté de demander pourquoi, mais elle sent abstenu après tout cela ne la regarde pas vraiment, d’autant qu’elle avait en mémoire à quel point tout ceci était sa spécialité. Elle restait en pleine réflexion pendant qu'il lui donnait les détails de la mission, quand son mandataire eu fini et proposa de partir, elle souleva un point important, ces bêtes-là n’avait pas de secret pour elle. « Monsieur, les scorpions en général sont nocturnes... En plein jour il va nous être difficile d'en trouver, ne devrions-nous pas patienter jusqu'au coucher du soleil ? Ca nous évitera de cramer bêtement dans la mer de sable... »… « Proie ? » L'homme après mure réflexion il approuva puisque cela l'arranger au final il ne perdait pas sa journée, donnant rendez-vous à son acolyte aux portes de Suna avant le coucher du soleil il était déjà reparti vaqué à ses affaires.

La kunoichi ne pouvait pas se retenir plus longtemps, un léger sourire la gagnait pour cause, le désert, la nuit, tout cela lui rappelait tellement de bons souvenirs et surtout l'avantager, sa peau ne craignait pas la lueur de la lune de un, puis de deux, c’était l’occasion de refaire en douce son stock de poison. Elle tirait la langue dans une mimique sous cette dernière pensée des plus plaisantes, puisqu'il lui restait au moins quatre bonnes heures, Aya se dit qu'il serait judicieux de prendre un stock d’antidote. Le problème se posa alors pour elle qui n’était plus rien censé connaitre de l’art irou, il serait trop flagrant que le dit antidote lui tombe du ciel, réfléchissant un instant, elle eut une idée pour cacher sa fourberie plus longtemps. Pour ça, l’idée de base lui semblait la meilleur, c’était d’ailleurs une des premières de sa vie en y repensant un fait similaire la percuta, elle fut nostalgique sous l’effet d’un flash back de sa jeunesse…

-13 ans plus tôt –

« Monsieur, les scorpions en général sont nocturnes... En plein jour il va nous être difficile d'en trouver, ne devrions-nous pas patienté jusqu'au coucher du soleil ? Je pourrais mettre ce temps a profit pour me renseigner sur notre proie. » … « Proie ? » L'homme ria, « Rendez-vous ce soir donc ! »

Une mission en main pour retrouver des bestioles précises pour leur venin, Oni se disait qu'il serait judicieux de demander où et comment trouver ce fameux scorpion, elle qui commençait à peine dans l’art shinobi se sentait un peu perdu. Pour sa première idée elle se rendit à la bibliothèque, pendant un long lape de temps elle éplucha plusieurs ouvrages relatant des insectes du désert de Suna. Confirmation était faite que l'animal était nocturne, mais elle le savait déjà, elle avait aussi lu comment il chassait, ce qu'il mangeait, son terrier, rien n'indiquer des zones précises où il vivait ni comment le trouver. Il restait un paragraphe dans le livre, sans trop d'espoirs, elle poursuivait sa lecture, l'info qu'elle y découvrit l'intéressa au plus haut point, ce venin était utilisé aussi à des fins médicales. « Eurêka !!! », Laissant tout en vrac, elle se précipitait vers l'hôpital, là-bas elle trouverait sûrement un ninja médecin capable de lui dire comment il se procure le venin, au pire des cas il serait capable de la rediriger vers quelqu'un qui pourrait l'aider.

Sur place, la shinobi s'adressa directement à l'accueil, elle demanda à voir un médecin, quand l'hôtesse demanda quel en était la raison, bêtement elle répondit, « Pour un venin de scorpion ! » Sans plus de précision. Inquiète l'infirmière l'attrapa par la main pour l'emmener directement voir un docteur, Oni qui n'avait pas compris la situation souriait béatement, sourire qu'elle perdait bien vite en voyant l'énorme seringue que son accompagnatrice préparait. « Attendez !! Qu'est-ce que vous faites ?? » La femme lui lança un regard d'incompréhension, « Tu as été piqué par un scorpion non ? » La shinobi sentait que ça aller chauffé pour elle, mais elle n'arrivait pas à trouver quoi dire pour expliquer ce malentendu, elle ouvrait sa bouche qui restait muette, aucun sons semblait vouloir en sortir. « Je suis désolée ! » Fini-t-elle par dire en se courbant pour s'excuser. Tout deux a ça plus grande surprise ne lui firent pas la morale, ils demandèrent néanmoins une explication, quand elle eut fini de s'expliquer le médecin décida de lui confier deux doses d'anti-venin, au cas où...

Malheureusement ni l'un ni l'autre n'avaient pu l'éclairer, mais elle ne partait pas bredouille puisque même si elle n'y avait pas pensé il était terriblement imprudent de tenter de capturer un animal venimeux sans sérum de secours en cas de piqûre. Se dirigeant vers la sortir en observant les deux fioles dans ses mains, elle arriva à une conclusion, l'anti-venin était fait à base du venin initial, elle interpella une femme en blouse blanche qui passait. « S'il vous plaît ! Docteur, qui produit les anti-venin ? », la femme lui indiqua les pharmaciens. Le soleil maintenant très bas, annonçait qu'il serai bientôt l'heure de son rendez-vous, après s'être rendu dans une pharmacie, elle harcela littéralement l'employée pour obtenir sa réponse. Une demi-heure de débats plus tard, la pharmacienne qui lui avait expliqué tout ce qu'elle pouvait lui confia même de petits pièges en échange d'une récolte de venin supplémentaire. D'après ce qu'elle disait, il lui faudrait beaucoup de ces bestioles pour remplir une fiole, alors maintenant qu'elle en avait deux...

Ayant tout en main, il était tant de commencer sa mission, le marchand était lui aussi prêt, après un commun accord ils partirent tout deux pour le désert, sur la route Oni expliquait ce qu'elle avait prévu pour la capture, l'homme fatigué de sa journée n'écoutait qu'à moitié, la demoiselle qui s'en était aperçu n'insista pas. « Il va falloir s'armer de patience et faire plusieurs aller-retour avant d'en attraper, mais avant tout il faut trouver des appâts pour les pièges... J'ai récupéré du miel pour en attirer... » Sur cette dernière explication, elle commença à poser le premier piège. Celui-ci ressemblait à une sorte de cage comme celles des attrapes-rongeurs, dans le fond elle laissa un peu de miel pour attirer un appât pour le scorpion, encore fallait-il tombé sur le bon et attiré un insecte assez longtemps pour la proie principale.

Le soleil avait totalement disparu, Oni qui était habitué à l'obscurité se sentait plus à l'aise, le marchand demanda une pause, la jeune shinobi s'amusait, elle n'avait pas vu le temps passé, le sable chaud était devenu tiède, bientôt il serait même frais, elle avait déjà posé une dizaine de pièges et tout deux étaient maintenant bien loin de Suna. L'homme déroula une sorte de petit tapis qui était accroché à son dos, il le posa par terre avant de s'accroupir pour s'asseoir, Oni l’observa dans sa manœuvre, il avait un certain âge, les traits tirés, il était évident qu'il était fatigué. La kunoichi prit la décision d'allumer un feu pour établir un camp avant de faire une suggestion, elle proposa au marchand de l'attendre ici et d'entretenir le feu comme repère, elle avait ressemblé autant de branches et autres combustibles que possible, des herbes séchées entre autres. Le marchand ravit accepta, bien qu'il hésitait à la laisser seule dans le désert, le laissant ici elle repartit poser ses pièges, il n'en restait plus que cinq. Une centaine de mètres plus loin elle en posa un, le désert était calme, le seul bruit qui résonnait était celui du vent frais caressant son visage découvert. Elle restait immobile un moment pour profiter de l'instant trop rare à son goût, un léger claquement troubla sa passivité, elle retourna sur ses pas vérifié le piège. Un énorme mille-pattes était coincé à l'intérieur, il avait le camouflage parfait, couleur sable, Oni savait que sans ce piège elle ne l'aurait probablement jamais vu, accroupi elle l'observait en éprouvant un remord à le laisser se faire dévorer sans même une chance par un scorpion.

L'insecte tournait en rond tentant de trouver une sortie en vain, son agitation avait attiré l'attention du prédateur qu'elle recherchait, elle se figea pour le laisser s'approcher, tout en douceur elle attrapa une pince dans sa sacoche, quand l'animal arriva à la hauteur de sa proie, elle l'attrapa en délicatesse du bout de ses dernières. « Tu fais moins le malin là ! » Lança-t-elle joyeuse, tout en le tenant elle avait sorti une grande boite en bois au couvercle légèrement percé pour le placer à l'intérieur, avant de prendre son venin il fallait avoir confirma qu'il s'agissait du bon. Ravie de sa première prise elle complimenta le mille-pattes de son excellent travail puis ramassa la cage, « Tout travail mérite salaire, n'est-ce pas ? »en s'adressant au prisonnier, elle rajouta du miel à travers les fins barreaux, mais plutôt que reposer le piège elle le rangea dans sa bandoulière. Poursuivant sa pose de piège, elle avait choisi un itinéraire circulaire afin de pouvoir rapidement vérifier les premiers qu'elle avait posé une fois les derniers placés, ainsi il lui suffirait de faire sa ronde.

Le premier piège avait porté ses fruits, elle avait sorti à nouveau la boite en bois pour faire glisser son capturé à l'intérieur, elle répéta la manœuvre six fois sur les neuf qui restaient avant d'arriver au camp, le marchand lui fit un accueil souriant. « Alors fillette la chasse est bonne ? » Lui dit-il d'un ton taquin, « Huit pour le moment, je supposes que c'est assez pour vous ? Cependant... je dois aussi en ramener pour le prêt des pièges... » Oni était même légèrement gêné de le faire patienter d'avantage, « Va, va, je m'occupe de vérifier s'ils sont bons et d'ôter leurs venins à ceux-là... » il semblait satisfait de la prise et sur ce, Oni retourna ramasser les pièges, cette fois se serait son dernier passage et elle les laisserait à l'intérieur pour les transporter, mais avant de partir brusquement elle se retourna pour tendre une dose d'anti-venin à l'homme, on ne sait jamais...

L'air s'était rafraîchi, il commençait même à faire un peu froid, il était temps de se hâter pour rentrer, elle refit le tour pour tout récupérer, seul six pièges avaient fonctionné, mais l'un d'eux en avait capturé un énorme. Oni plaça celui-ci avec prudence elle ne l'avait jamais vu avant, mais qui sait, il intéresserait peut-être la pharmacienne. De retour auprès du marchand, elle étouffa le feu et demanda ce qu'était devenu les scorpions une fois leurs venins ôter. « Je les ai relâchés, ces bêtes-là sont trop contraignante pour être gardé... », Curieuse elle posait des tonnes de questions sur le chemin du retour, comment l'ôter sans les tuer entre autre. L'homme très patient se lança dans une longue explication, avec précision il détailla qu'il fallait tenir le scorpion avec des pinces puis l'obliger en l'agitant a piqué le verre intérieur du flacon, une fois cela de fait il fallait appuyer puis insisté à nouveau, un travail de patience en somme.

Au portes de Suna, les ninjas de garde grognaient mécontent de l'heure tardive à laquelle ils rentraient, Oni eu le droit à la morale de l'un d'entre eux alors que le marchand pas inquiété l'avait salué et prenait le chemin pour rentrer chez lui. C'est donc encore plus tard qu'elle arrivait chez elle... « Pour peu, j'ai cru que tu passais la nuit dehors ! » Lança son grand-père teigneux, qui cachait dans l'ombre l'attendait à l'entrée. « J'étais en mission Oba ! J'ai fait aussi vite que possible... » avait tenté Oni pour se défendre, « Et cela t'aurait tué de nous prévenir que tu partais ? Tant que tu vivras sous mon toit je te rappelle que tu me devras des comptes. Tâche de ne plus l'oublier et disparais de ma vue...». Sa petite fille consciente de sa faute n'osait pas répondre, le vieillard visiblement très fâché s'enfonça dans la maison, la fautive mordait ses lèvres en se rendant dans sa chambre.

Hum.... j'étais en mission après tout... et si elle était confidentiel par exemple... il y a pensé lui peut-être à cette éventualité? Elle cherchait une excuse par mauvaise foi ni plus ni moins, ôtant sa sacoche pour la poser sur son bureau, celui-ci était placé devant la fenêtre, un large store coupait toute lumière, Oni releva quelques lames pour observer la cour. Il n'y avait aucune lueur, cela lui paraissait étrange habituer à ce que ceux de sa famille vivent plutôt la nuit, le doyen devait vraiment être contrarié au point que tout le monde disparaissent.

Toujours pas fatigué de sa journée, elle essayait de se faire la plus distraite possible pour ne pas s'attirer d'éventuelles foudres, dans l'obscurité de sa pièce, elle avait sorti toutes les cages de peur que les animaux manquent d'air enfermer jusqu'au lendemain. En posant la dernière elle retrouva le mille-pattes décidément trop mignon pour se faire dévorer, avec son doigt elle lui offrit un peu plus de miel. Bien décider à le garder elle observa de bout en bout chaque coin pour trouver son futur habitat, son choix se porta sur un vase en verre transparent plus large que long où elle rangeait tous ses accessoires de cheveux. Elle l'avait choisi pour son côté pratique à la base pour ranger son bric à brac, une fois de plus il lui serait bien utile. Celui-ci débarrassé de son contenu, elle y déposa en douceur son petit compagnon avec un soupçon de miel supplémentaire, pour qu'il puisse se cacher elle retourna tous ses tiroirs pour trouver une chaussette « confortable », pour finir dans un angle elle lui versa un peu d'eau qui formait une petite flaque. Le tout régler elle s'allongea sur son lit en réfléchissant à un nom, au bout de quelques instants elle s'assoupit toute habillée, la moitié de son corps seulement sur son lit…

C'est une douloureuse sensation de piqûre qui la réveilla, en redressant, elle observa sa cheville gonflée à vue d'oeil. Parcourant le sol avec ses yeux pour en trouver la source, une cage était tombée au sol et s'était ouverte, la demoiselle prise de panique se tourna directement vers son bureau observer les scorpions voir lequel manquer, elle se sentait vacillé en constatant que le plus gros d'entre eux manquait, en un hurlement strident elle appela son grand-père instinctivement, « Grand-Pa !!!!! Un scorpion m'a piqué !!! » Hurlait-elle à plusieurs reprises jusqu'à ce qu'il arrive.

L'aîné qui avait entendu lui demanda à travers la porte où l'animal était, histoire de ne pas se faire piquer aussi, Oni avait beau cherché elle ne le trouvait pas, l'homme se contenta de lui demander de lui indiquer s'il était près de la porte. Il entra après confirmation de son absence, tout suite il referma la porte et s'approcha de sa petite-fille, prit sa jambe pour observer la piqûre en cherchant du regard le fautif, au bout de quelques secondes il la reposa un air exaspéré en regardant le bureau. « Qu'est-ce qu'ils font là ceux-là ! Tu dors avec une armée de scorpion et c'est normal ? Quelle fille stupide que j'ai hérité ! Hum...Tu as utilisé des pièges à appâts... » Conclu l'homme en attirant son attention sur autre chose. Fille stupide… elle pourrait peut-être mourir empoisonnée par un énorme scorpion et c'est tout ce qu'il trouvait à dire, avec le même air exaspérer que son grand-père elle le fixa avant de hurler à son tour, « ]C'est tout ce que tu trouves à dire ! Je vais peut-être mourir ! Homme sans coeur ! ... » Elle continuait les larmes montant à ses yeux quand ce dernier lui cloua le bec en riant.

« On ne meurt pas d'une piqûre d'araignée... idiote... Quelle idée stupide d'en ramener une et puis tu aurais pu au moins lui mettre un couvercle si tu ne voulais pas qu'elle s'échappe... » Lui dit-il en pointant du doigt le vase de son mille-pattes. Une araignée ??? J'ai pas ramené d'araignée....Un couvercle ??? De quoi il me parle...? Elle tourna sa tête dans la direction qu'il pointait, soudain en un bon elle se précipita vers le vase, en un élan attrapa son bourreau pour sauver son mille-pattes, l'araignée riposta à nouveau lui infligeant une morsure dans la main, en poussant un cri elle la jeta au sol. Son grand-père qui lui entre temps avait remis le scorpion dans sa cage, ne savait plus vraiment s'il devait rire du comique ou pleurait pour la bêtise de sa descendante. C'est finalement en riant de bon coeur qu'il captura la tortionnaire avec des pinces et toujours dans le même état il quitta la pièce avec elle pour la libérer à l'extérieur.

Oni, elle s'agitait parcourant de long en large sa chambre en se mordant un doigt pour oublier la douleur de sa main, quand son aïeul revenu enfin il se contenta de lui préciser l'heure déjà tardive du matin. « Tu vas être en retard... Baka ! » Esquissa-t-il d'un ton moqueur avant de disparaître à nouveau. « Quel homme sans coeur ! » Râla Oni. « Toute cette agitation pour une toute petite araignée... Et tu veux être Shinobi toi ? » Se moquait le concerner qui avait l'oreille fine.

Sur ce dernier point cruellement vrai, elle se dirigea vers la salle de bain pour se préparer, une fois prête les yeux encore plus rouge qu'à l'origine, elle replaça tous les pièges dans son sac et se rendit chez la pharmacienne. Elle n'omit pas de lui raconter ces petites misères du matin, cette dernière bien qu'amusé resta sérieuse et lui offrit un baume contre les piqûres d'araignées, la main et la cheville de Oni étaient moins douloureuse maintenant. Bavardage fini, les deux firent le point sur la récolte, le gros scorpion qui avait tant effrayé Oni était en fait le moins dangereux, il était même il paraît de nature très peureux, voilà pourquoi il était si rare, elle le garda tout de même, car son venin servait à quelques recettes. Au final le butin était bon, tous servaient, la prêteuse des pièges ne fut pas mécontente de son marché, elle proposa même à la demoiselle d'en garder quelques-uns où cas elle aurait le temps quand elle allait au désert d'en capturer, Oni ne fit pas prier, elle adorait ça, enfin à condition qu'il n'y est pas d'araignée...

Curieusement, depuis lors, elle avait adoré les petites bêtes, enfin, elle restait méfiante avec les araignées…
____________________________

Tout le long de sa marche dans le désert, elle ne pouvait s’empêcher d’y penser, plaçant ses pièges comme à l’époque, elle restait avec une point au cœur, combien même il est cette foutue araignée de nouveau, elle pourrait hurler des heures, Oba ne viendrait plus et cela grâce à elle. C’est aujourd’hui au milieu de nulle part qu’elle se rendait compte mieux que jamais de ce qu’elle n’avait plus et cela grâce à elle seule. Ses gestes étaient experts désormais, les nids elle les connaissait par cœur, quant aux insectes, leur simple vision et par habitude elle retrouvait leur nom et fonction de leur venin ou autre, finalement la joie de sa nostalgie la rattrapa pour une certaine mélancolie, mais avec un bon point dans tout ça. Oui au moins son savoir sur le poison était de retour…
Fiole en main, il ne lui restait plus qu’à rapporter le venin de la commande que l’on lui avait fait, le retour aux bases avait ses utilités, notamment cette fois lui rappelait ce qu’un jour elle avait été, cet être maladroite qui hurlait pour une simple piqûre d’araignée et qui désormais sourcillé à peine une épée plantée dans le ventre. A quel point moment avait-elle changé à ce point ? Le temps avec monsieur mille pattes était bien loin, comme celui du bonheur à Suna...

Concernant son antidote? Elle avait dû le plus simplement du monde se résoudre à le demander à Lucrécia, journée de merde jusqu'au bout quoi....


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