Le matin même, Shirotsuki s'était levé de bonne heure afin de contempler le lever de soleil donnant sur Konoha. En dépit d'une capacité à veiller la nuit plutôt faible, il avait aussi acquis la faculté de se lever très tôt le matin. En effet, il trouvait que dormir le moins possible permettait de gagner du temps, même si sommeiller restait un de ses passes-temps favoris. Sautant de son lit, très énergique comme à son habitude, il avait commencé par prendre une douche avant de commencer sa journée. La veille, il avait reçu un ordre de mission : En effet, il lui fallait retrouver un portefeuille égaré quelque part dans les alentours d'une épicerie. S'équipant ensuite de sa sacoche, il partit au pas de course vers la zone qui lui avait été demandé d'analyser.

Ce fut alors les bras derrières la tête qu'il arriva très décontracté en face du commerce en question. Il rentra alors dans le magasin et s'adressa immédiatement à la caissière.

« Bonjour monsieur, que puis-je faire pour vous ?
- Bonjour ! Je viens pour accomplir une mission et j'aurai besoin de votre aide si cela ne vous dérange pas ! Dégainant alors un photo de sa poche, il la tendit à sa voisine. Cet homme est venu dernièrement et a égaré son porte-monnaie. L'auriez-vous par hasard retrouvé ?
- Hum .. laissez moi regarder. Non, nous n'avons aucun portefeuille ici, je suis désolé.
- Tant pis, merci quand même ! »


Adressant ses salutations à la gente dame, notre ninja sortit alors du magasin en sondant les alentours. Où un homme aurait-il pu perdre sa bourse ? Levant alors les yeux au ciel, Shirotsuki pu remarquer que le soleil était à son zénith. Déja midi ? Il fallait qu'il se dépêche. Farfouillant alors dans la zone, il le trouva tout simplement par hasard derrière un poteau des environs. Celui-ci n'était pas visible en journée car sa couleur noire le rendait enclin à être caché par l'ombre du poteau. Cette fois, la chance lui avait souri ! Ramassant alors l'objet en question, Shirotsuki se dépêcha de se rendre au domicile de son client, veillant à toquer à la porte avant que l'homme ne lui ouvre.

« Tenez monsieur, votre porte-monnaie !
- Oh, je vois dois un fier service ! Mais où l'avez-vous trouvé au juste ?
- Dans la ruelle de l'épicerie, derrière un poteau.
- En tout cas, je vous remercie beaucoup ! Passez une bonne journée ! »

Ce fut encore une fois d'un signe de la main que notre cher Shiro adressa ses salutations à son ex-client. Que demande de plus qu'une journée commencée de la sorte ?