| InvitéInvité |  Sujet: Seringue, quand tu nous piques !  Mer 3 Oct - 23:44 | |
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« Dribble ! Oula infirmière en vue, cross over et on contourne, lay up et c'est le .. » « Les ballons sont interdis dans l'hôpital monsieur, veuillez le garder en main. » Tristement interrompu par un médecin avant le grand, le fameux, le magnifique, subliminale dunk « d'Aoooomiiiiineee ! » « Je me répèterai pas. »
Balle à la main, notre héros se trouvait actuellement dans l'établissement de soin du village, de nombreuses personnes y séjourner pour guérir de blessures suite à diverses missions ou bien tout simplement des maladies. Ce n'était vraiment pas un endroit très fréquenté par celui-ci, lui qui avait une carrière sportive seine, équilibrée et très rigide, il serait assez infligeant dans sa fierté de finir dans un tel endroit ; et pourtant il s'y trouvait. Pas pour les raisons citées ci-dessus, ni même pour une visite de courtoisie, car ne serait-ce que de voir des seringues ou perfusions, cela lui donne d'abominables vertiges, mais tout simplement parce qu'il avait été assigné à une mission au sein de l'hôpital. D'après les explications qu'on lui a fourni, une sorte de virus se serait répandu dans le bâtiment, contaminant de nombreuses personnes, qui siègent actuellement dans un lit bien douillé au calme et dans le plus grand repos. De nombreux congés et arrêt maladie ont été signalé, réduisant ainsi grandement l'effectif de soin, non seulement les victimes augmentaient mais les médecins diminuaient, une situation peu commode et peu avantageuse. L'homme se dirigea vers l'accueil du hall, afin de trouver son itinéraire dans cette enceinte qui semblait particulièrement grande, de nombreux étages ainsi que couloirs, de quoi y faire perdre un géant lui même.
La seule réponse qu'il eu droit est un signe de main pour indiquer la position des escaliers, la demoiselle semblait débordée par les événements, les téléphones sonnaient sans cesse, se demandant bien comment celle-ci n'attrapait pas mal au crâne avec ce raffut. L'ascenseur était interdis d'accès visiblement, ne se posant pas plus de questions, il poussa la portière pour arriver face aux marches. Aomine, à l'esprit sportif si grand et puissant, ne put s'empêcher de faire quelques échauffements et étirement face à ceux-ci, puis courant sur place, il lui prit de faire un petit footing pour monter petit à petit les escaliers, inspirant, expirant, inspirant, expirant. Arrivant à l'étage où on l'avez convoqué, il poussa une nouvelle fois les portes coupe-feu qui lui faisaient face et stoppa sa démarche pour reprendre un air plus posé et calme, les lieux n'étaient pas fait pour après tout.. Notre homme avait tendance à s'égarer un peu lorsqu'il s'agissait de défi ou bien de sport. S'attendant au pire dans ce qui l'attendait, il inspira un grand coup et un masque vint à lui être plaquer en pleine mâchoire aussitôt. « Masque obligatoire ici. » lui fit un infirmier qui patientait à sa venue. « Vous en avez mis du temps. »
Un peu perplexe à la rapidité de ce fabuleux guerrier-médecin qui vint lui embourber le souffle aussi rapidement, d'un morceau de plastique étouffant et au goût bizarroïde. On lui laissa même pas le temps de poser une question qu'on le lui attacha par le biais de ficelles dans la nuque, camouflant le bas de son visage de cette chose que portait tout les infirmiers. On aurait pu croire le fameux Kakashi de Konoha dans cet accoutrement, sûrement dû à des mesures d'hygiènes et de sécurité à cause de la maladie qui s'était répandue. Tandis que parallèlement, on vint lui confisquer sa balle qu'il maintenait depuis tout ce temps entre sa hanche et son coude, pour la placer au creux d'un casier en toute sécurité, jugeant qu'Aomine aurait plutôt besoin de ses mains pour aider plutôt que jouer. « Mon.. ballon... T.T » Un homme un peu plus au fond du couloir l'appela pour venir porter un brancard et transporter un patient à une autre chambre, ce que fit le ninja sans plus attendre, il était venu pour ce fameux coup de main après tout !
Et ceci dura pendant toute la journée, des allés retour incessant, porter des malades, aider les aides-soignantes dans leurs travaux, même jusqu'à laver certaines personnes, ce qui n'était pas toujours de bonne foie.. Vacillant des visions cauchemardesques à des plus somptueuses, cela dépendait de la catégorie sportif de celle dont il devait faire le brin de toilette : allant de poids plume à de véritables poids lourds. Ne parlons même pas des hommes, tous étaient hors catégorie par le simple fait que notre héros n'était pas du tout de ce bord là. La soirée qui approchait à petit pas signalait également petit à petit la fin de sa mission pittoresque, complètement lessiver et fatiguer non pas physiquement mais mentalement, ayant subis quelques traumatismes qu'il risquerait pas d'oublier de sitôt. C'est lorsqu'une seringue vint se planter malencontreusement sur son pied par mégarde, qu'il tomba illico presto dans les vapes, la cerise sur le gâteau qui l'achèvera d'une manière véloce et radicale ; l'emmenant délicatement dans les bras de Morphée. Bien que là où l'emmena réellement était loin d'être son lit bien confortable, mais plutôt dans la même chambre qu'une poignée d'hommes dont il avait fait la toilette précédemment.. Mais laissons donc cela à son réveil, cette belle surprise n'attendra que lui et le mettra d'aplombs - à courir pour s'enfuir de ce lieu - dès l'ouverture de ses paupières !
Mission D |
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