« Duriburu ! » … « C'est le terrain de l'académie.. »

Grâce à ses nombreuses aides pour le village, Aomine eu obtenu très vite une grande place dans le cœur des habitants ainsi que la bonne humeur des shinobis. On pouvait toujours l'admirer courir au travers des rues, le ballon de basket à la main et le sourire au visage, une personne emplie de bien être et débordant d'énergie. Le sportif était comme un second soleil à Suna, motivant les personnes qu'il côtoyait, d'un grand enthousiasme, ils en témoigneront eux même. Mais où courrait-il comme ça, chaque jours ? L'homme à la chevelure bleuâtre accourait chaque matinée dans un simple jogging pour rejoindre son endroit favoris qu'on lui avait autorisé par delà ses multiples coups de mains. Il s'agissait d'un large terrain de Basket, vous le cherchiez ? C'est là-bas que vous le trouverez à coup sûr. Il s'entrainait sans cesse, maintenant son physique sportif mais également son moral, cela était d'une grande importance pour lui de garder un rythme sein et ordonnée dans sa vie. Le shinobi tentait à de maintes reprises de perfectionner son art aussi bien par son adresse que sa fabuleuse vélocité. Il ne fallut pas bien longtemps pour qu'on remarque le talent innée de taijutsu de cet homme, peut-être était-ce cela qui lui valut le droit de venir s'entrainer à la cour de l'académie, le seul lieu où se trouvait un terrain et des paniers de Basket potables.

Lorsque la sonnerie retentissait, notre ami avait pour ordre de quitter la cour pour laisser place aux enfants, déambulant parmi celle-ci pour s'amuser entre leurs études, des sortes de pauses distinctes et précises dans ses tranches horaires. Elles n'étaient pas bien longues et importantes pour ceux-ci, c'était les seuls moments de détente dans ce cycle scolaire infernal. Il était vrai que les cours pouvaient être parfois lassant voir ennuyant, mais ils étaient malheureusement indispensable pour tout ceux qui souhaitaient faire un avenir parmi les ninjas. Aomine siégeait sur un sommet d'une paroi, servant à délimiter certainement le contour du bâtiment ainsi que de sa juridiction, admirant les garnements s'amuser et souffler leurs lassitudes. Ballon contre les cuisses, avants bras croisé et déposés contre l'objet, il reposait sa tête sur le tout, un air enfantin se dessinait sur son visage, lui rappelant sa propre jeunesse. Voir certains d'entre eux jouer au football ou le basket ball l'enjoliver, malheureusement ici ce n'était pas vraiment un sport mais plus un loisir ou une détente entre ami, on pouvait le voir comme ça pour ceux qui n'avait jamais voulu en faire leur vie, un métier.

C'est sur la bousculade et le bizutage d'un membre de leur équipe ayant raté un tir, qu'Aomine sauta de son perchoir pour atterrir parmi eux, laissant dans sa réception, une nuée de poussière qui étouffa les gamins et le camoufla à leurs vues. Petit à petit, le nuage poussiéreux retombait, laissant paraître la silhouette de ce fier sportif faisant tournoyer la balle sur le bout de son index, un air de vantardise ? Bien sûr que non, celui-ci s'était simplement accaparé le ballon des mômes afin d'attirer leur plus grande attention, ce genre de caractère l'insupportait au plus haut point, que diable punissait on un équipier et le bizutait ainsi parce qu'il ratait un tir et faire perdre son équipe ? « Le plus important c'est de s'être battu jusqu'à la fin, sans se relâcher. Vous n'allez pas punir quelqu'un qui s'est battu jusqu'au bout pour votre équipe ? Tout ce que vous gagnerez c'est la rancœur en retour, cette personne ne voudra plus combattre en votre nom en vue des remerciements qu'elle reçoit ou pire, jouera dans la peur de se faire gronder. La peur, l'égoïsme et le manque de confiance, sont trois facteurs qui vous empêcheront de gagner. Aussi bien sur le terrain que lors d'un combat où votre vie sera en jeu. Si vous ne voulez plus perdre, si vous ne souhaitez pas mourir, alors devenait plus fort, la peur doit devenir du courage, le travail d'équipe doit primé et surtout, ayez toujours foie en vous et votre entourage. Nous sommes toujours plus fort lorsque nous sommes unis, c'est ça être ninja. »

Soupirant de le voir faire un monologue à des gamins qui auraient peut-être compris la moitié ou recommenceront de plus belle du lendemain, il laissa la sonnerie faire le reste de son acte, les emmenant en salle de classe pour étudier tout ceci, aussi bien s'entrainer pour avoir le physique d'un combattant mais également le mentale d'un gagnant. Suna n'était malheureusement pas le village le plus puissant ni le plus aisé, mais il restait le plus conviviale où la chaleur qui régnait faisait notre force. Tel le soleil, ils brillaient de mille feu, dévoilant leur grandeur au monde. Dans sa vision de la chose, Aomine fut interrompu par la même professeur que la vieille, le remerciant une nouvelle fois. Mais de quoi ? Il semblerait que les élèves impertinent de sa classe se soit tous calmer et devenu subitement studieux, témoignant qu'un homme leur a fait réaliser la valeur des ninjas. Un peu perplexe d'avoir engendrer une telle conséquence, il ne put s'empêcher de mettre la main derrière sa tête « Euh. Héhé.. Hé.. De.. De rien.. » complètement gêné par la situation, histoire de ne pas changer. Cela ne surprendrait guère nos lecteurs de les voir à la même table un de ses jours, dégustant de bon sushi les yeux dans les yeux. Enfin, nous nous égarons, contentons nous de simplement acquiescer le fait qu'Aomine fut parvenu à résoudre un problème sans avoir eu l'écho, une fois de plus. Peut-être un instinct sur-développé ? Dans tout les cas, il ne perdrait pas de temps sur la situation, bien content qu'il pu servir d'exemple, il repris aussitôt son quotidien sportif.