Les deux shinobis étaient déjà en mouvement, à peine prévenu de leur mission imminente. Les partenaires arpentaient les rues au hasard, cherchant la trace de trois petites frappes qui s’étaient échappés de leur convoi de prison vers l’hôpital.

« Ils ne sont pas loin. »

L’annonce de son équipier lui fit remonter sa motivation. Le ninja au bonnet apprécie la ponctualité et l’un de ces plus gros défauts est son impatience. Ainsi, toute cette traque n’intéresse pas le ninja qui attend, impatient que son coéquipier trouve la cible.
Son coéquipier était désormais agenouillé sur ce qu’il semblait être la dépouille d’un jeune genin inattentif. Derrière son partenaire, la seine n’était pas visible par Mito qui tentait de se décaler dans la petite ruelle pour avoir une vue sur le spectacle laissé par les trois malfrats.

« Ahhhhhh, c’est le meilleur amis de mon petit frère !!!!!
…
Enfin j’aurais pu dire ca si j’avais eu un petit frère »

Le ninja au bonnet possédait un humour qui lui était propre, se tordant de rire pour sa propre blague, irrespectueuse, lourde et non marrante. Au fond de lui, le ninja était convaincu que le genin n’était pas fait pour être ninja si il n’à pas pu résister à trois civiles. Pour lui la vie était ainsi, les faibles, les forts et les faibles qui tentent de faire les forts.
Les truands quant à eux devaient payer pour ce qu’ils avaient fait. Le village de Kiri possède un système juridique simple, le Mizukage, tel un roi absolu sur son royaume, distribue les peines et veille à leur bonne exécution. A Kiri, une fois évadé on ne revient pas en prison, soit on finit libre, caché dans la nature, soit étendu dans le local prévu à cet effet, la où sont apportés les victimes des missions.

Les portes du village, c’est l’endroit où ils se dirigeaient de toute évidence, ils voulaient quitter le village. Trop faible pour attaquer les gardes de la porte, il paraissait inévitables qu’ils attendent le moment opportun. Il suffisait de créer un appas. Le Impachi exposa alors son plan qui consistait à ce que l’un d’entre eux prenne la place des gardes pour créer la situation recherchée. Le Kanabushi se proposa immédiatement pour ce rôle, sa proposition fut accueillit par un regard neutre du ninja à la cagoule accompagné par un léger signe de la tête évoquant son opposition à cette requête.
En effet si la demande auprès des gardes actuels émanait du ninja au bonnet, elle serait immédiatement refusée, faute de sérieux du ninja. Celui-ci fut donc obligé de prendre la place de l’embuscade, plus loin, attendant la fuite des criminels anticipée. Il s’était donc placé sur une toiture légèrement plus loin, assis patiemment, attendant l’action.

Du haut de son perchoir, après plusieurs heures d’attentes il vit des individus arriver discrètement dans le dos de son coéquipier qui relâchait sa vessie. Confortablement installé, Mito se préparait à voire son coéquipier à l’action et à passer à l’offensive.
Leur plan n’avait pas raté, au loin, après avoir planté la permutation de son coéquipier, les trois hommes se séparaient, l’un d’entre eux, le plus fou surement voulu retenter sa chance contre le chunin. Les deux autres croyant être plus chanceux en s’enfuyant dans la ville, persuadés de n’avoir qu’un ennemi à semer.

« Suiton Mizuame Nabara no jutsu »

Dans leur course insouciante, les deux criminels furent emprisonnés, fixés au sol par la flaque crachée par le ninja. Celui-ci descendit alors auprès de ses captifs qui se mirent à le supplier de les laisser partir.

« Hehey bande de vilains, alors on tue moins les gents comme ca hein ? »

A l’aide de son fouet aqueux le shinobi emmena ses prisonniers plus loin, à l’abri des regards de la population Kirienne.

« Je vous propose un truc, un petit combat et vous êtes libre si vous gagnez »

Le petit terrain vague trouvé par Mito était parfait pour se faire un petit entrainement, les deux hommes acquiescèrent. Une fois libre, les deux hommes n’avaient aucune chance, leur visage fut roué de coups, plus fort les uns que les autres. Très vite, les deux guignols se couchèrent, tombant sous les coups, au point pour l’un d’entre eux d’en être méconnaissable.
Le premier mourus logiquement sous les coups tendis que le deuxième, plus résistant mourus en servant de cible mouvante pour l’entrainement de sa technique du crocodile aqueux.

Sa part de la mission était maintenant atteinte, il plaça les dépouilles sur ces épaules pour aller retrouver son coéquipier qui s’était battu de son coté.