Naruto no Sousaku
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 Mission rang D | Détruire un vieux Building

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MessageSujet: Mission rang D | Détruire un vieux Building   Mission rang D | Détruire un vieux Building EmptyMar 5 Juin - 21:25




Le hasard c'est le purgatoire de la causalité

Mission rang D | Détruire un vieux Building 241136Sanstitre1

Le diable sait beaucoup, parce qu'il est vieux ...



Que ton nom soit sanctifié me dirent-ils – Connais-tu seulement ce qu’est la souffrance, ce qu’est la peine d’être embastillé, ce qu’est le tourment d’être encellulé, damné à la plus anodine des destinés. Non mon infortuné compère, tu n’en es point conscient, tu ne le seras peut-être jamais mais je suis une partie de toi, tu m’as toi-même crée, tu ne penses pas tout de même, que je suis le fruit du plus énigmatique des enchantements ? Prisonnier de ton âme, je suis, accepte-moi et partage ma peine et ma solitude. Partage la froidure de ma propre cellule qu’est ton esprit, celle qui me dessèche de la vie, qui m’en dépéri et qui ne me laisse que le brin d’un rêve, d’une espérance, d’une illusion, le bruit d’une cloche. Car dans cette illusion que j’ai conçue, je m’imagine encore maître de mon aventure, maître de moi-même et aussi bizarre que ça puisse le paraître, je meurs, quitte à céder mon âme aux abysses de l’enfer. Oui, dans cette rêverie qu’est la mienne, je mets un terme à ma vie, tellement exaspéré de ma souffrance, je suis. Cinq collisions entre le battant et la robe et pas une de plus, porteront atteinte à ma vie passée et m’ouvriront finalement la voie à ma potence. Je m’imagine cet homme de dieu, venu dans ma cellule, me lire mes derniers sacrements. Je perçois mon regard, mes yeux mortifiés, accablés, qui pour une toute dernière fois, jetteront honteusement un œil sur un monde, qui a été si injuste envers moi, si injuste. Postérieurement, à travers des barreaux qui ne m’étaient guère destinés, je me demanderai si est-ce possible que se soit une sorte d'erreur, un cauchemar dont les frontières ne sont qu’illusoire ; est-ce vraiment la fin, je me le demanderai bien. C'est dur d’arrêter la terreur qui m’habite ; quelqu'un, n’importe qui, dites-moi que je rêve, dîtes-moi que ce n’est qu’une méprisable hallucination, un fantasme dont je me réveillerai certainement, un jour. Ce n'est pas facile d’être ce que je suis, moi-même m’haïssant. Je n’arrive pas à arrêter de crier, de hurler, de beugler mais les mots m'échappent lorsque j'essaye de parler. Les larmes coulent, le cœur s’effondre mais pourquoi suis-je en train de pleurer, après tout, je n'ai pas peur de mourir, ma fin n’existe pas réellement, ma torture n’est qu’éternelle, j’en suis sûr. Les voilà-donc, mes bourreaux, mes gardes qui me feront avancer hors de la cours du tribunal, alors que mon regard pétrifié ne pourra que fixer le sol, dérisoirement, songeant à mon éphémère de vie. Seulement, quelqu'un criera depuis une autre cellule – Que dieu soit avec toi. S'il y a un dieu pourquoi m'a-t-il abandonné, pourquoi m’a-t-il voué à une telle destinée, ne me faîtes pas rire ! Je rebaisserai la tête et je songerai à ma vie, je la contemplerai, défilante sous mes yeux et quand la fin sera finalement proche, je ne serai plus attristé, j’ouvrirai la porte à mon âme car elle veut s'envoler. Je ne serai plus de ce monde, j’aurais excédé toutes les limites, au-delà de l’au-delà pour voir la vérité, car quand vous saurez que votre heure est proche, qu’elle est à portée de main, alors peut-être commenceras-tu à comprendre, que la vie ici-bas n'est qu'une étrange illusion.

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Douter de dieu, c’est y croire – Tu es un enfant de dieu, tu es beau à ses yeux, tu es peut-être en colère contre lui, il t’irrite, tu lui en veux pour de maintes raisons, mais est-ce suffisant pour le renier, pour rejeter celui qui t’a crée et faire comme-ci il n’existait guère ! Oui ça l’est assez et c’est pour cette raison même que je m’adresse à toi. Détrône-le, saisis son pouvoir et anéantit toutes ces traces, extermine ses créations. Trace les tiennes mon infortuné camarade et à tes côtés je serai. Ne me réprime pas, ne m’ignore pas, n’oublie que je suis-là, tu as goûté à ma peine bien qu’elle ne s’exprime qu’à travers de simples paroles, admet ma présence pour commencer et éternellement reconnaissant je te serai, je t’aiderai !

La voilà en train de m’adresser la parole de nouveau, le long d’un trait avec une légère pointe d’agacement dans la voix. Me reluquant perplexe depuis les profondeurs de mon âme, elle tentait de deviner ce qui allait suivre, ma réaction, les paroles qui ne tarderont pas à jaillir de ma bouche mais, comme je laissais le silence s’éterniser un peu, elle se décida enfin à se prononcer Parle-moi! Etait-ce vraiment nécessaire de lui répondre ? Plus encore, répondre à une voix qui n’orne que ma tête et que seul moi était capable de l’entendre, baroque. Pour la troisième fois, je l’ignorais de nouveau, je ne ressentais guère le besoin de m’expliquer ni l’envie d’ailleurs. Mes objectifs étaient clairs et le doute ne me comblait point. Quoique, si l'on bannit l'homme de dessus la surface de la terre, ce spectacle pathétique et sublime de la nature n'est plus qu'une scène triste et muette. L'univers se tait ; le silence et la nuit s'en emparent. Une terre démunie de tous ses habitants ne serait que gâchée et je ne comptais point annihiler toute l’espèce humaine, tout comme moi, il existe encore des personnes dépourvues ne serait-ce que d’une once déchéance et c’est bien avec eux que je ferai en sorte que les impurs soient purgés. Alors oui, je détrônerai ce dieu déchu, n’importe le temps que ça me prendra, je ne m’abaisserai guère à son ignorance, lui qui se limite qu’à la superficie des choses. Regardez moi donc ; admirez la plus belle de vos créations, s’hisser au-dessus de vous-même, vous vénérez mes faits, vous honorerez l’incarnation d’un nouveau créateur.

Quoique et pour l’immédiat, trêve de bavardage. Revenons-en au plus important, un nouvel ordre de mission a été assigné au jeune Genin, une tâche de rang D le paraissait-il, ou serait-ce peut-être plus judicieux de la nommer, une nouvelle obligation. Une forme de tyrannie, qui soumet les jeunes et talentueux shinobis, aux grands potentiels prometteurs, à des sottises fort exténuantes – Seigneur soit loué, ironiquement parlant bien évidemment. De surcroît, notons que le timing était des plus inappropriés, car non seulement notre protagoniste était assez désorienté par cette voix fatigante, mais il était et ce depuis peu, en manque d’un certain besoin de divertissement, qu’il n’eut guère depuis sa dernière mission avec l’Hozûki. D’ailleurs, en parlant du loup, ce serait une occasion idéale pour croiser sa route, disons, par le plus grand des hasards, le monde est petit et puis, il s‘était avéré comme une magnifique source de délassement. Sur ce, place à l’adynamie, qu’était-ce le contenu de cette nouvelle mission, une autre bague de perdue ? Un animal de compagnie qui a préféré la solitude à son benêt de maître ou bien, devrait-il peut-être se munir d’une patte de lapin et avec peu de chance, il aura la bénédiction de corriger un irrespectueux personnage ? ... Douce mère de dieu, ironiquement parlant encore une fois. L’ordre de mission était des plus magnifiques, des plus destructeurs, des plus .. Explosifs ! Finalement, il n’aura pas à se procurer une patte de lapin, la chance était déjà de son côté. N’est-ce pas charmant, une belle journée s’annonçait dans ce jour inaccoutumé aux bonnes nouvelles, c’était un lundi. L’ordre de mission, la raison de toute cette joie, consistait à démolir un vieux bâtiment dont le terrain servira à l’édifice d’une nouvelle construction, sûrement moderne. Raytokū aura finalement la chance de se décontracter les muscles et de se décrisper ne serait-ce que peu, la situation ne pouvait guère être plus parfaite.

Ne tardant guère à rejoindre les lieux, le shinobi était sans aucun doute, emplit de la plus grande des excitations, cela paraissait plus qu’évident à la vue de la vitesse à travers laquelle, il se mouvait, sa soif de divertissement ne demandait qu’à être exhiber. Ultérieurement, dans un moment des plus inopinés, alors que tous ceux qui étaient présents face aux fameux étaient bien usités dans leurs tâches, l’imprévu survint. Des rayures noirâtres apparurent brusquement de nul part et telles qu’une entité vivante, se mouvant de son propre-chef, elle suivit une trajectoire assez précise, qui au bout de quelques secondes, s’éteignit au beau milieu de la cour, marquant l’apparition de sa silhouette. Celle-ci plongée dans l’ombre du bâtiment, se dégaina petit à petit de sa position révélant de-ce-fait, son identité. Intéressant, voire, amusant, le ninja eut donc raison de se présenter sur les lieux, le divertissement était garanti. Resserrant dès lors le nœud de sa cravate, le protagoniste orienta son regard vers deux de ses dits collègues, aussi pathétique l’un comme l’autre, mais ne put s’empêcher d’ouïr leur conversation. Ils plaidaient pour un gouvernement récemment instauré, dont l’accès au pouvoir n’est même pas lucide, un nouveau Mizukage aurait donc été nommée, qu’elle ironie, mais que dire de plus, cela n’intéressait guère notre vedette. Détournant aussitôt son regard démuni du moindre son, le ninja focalisa toute son attention sur le panorama des évènements, sa curiosité fut satisfaite et désormais il connaissait la raison de sa convocation mais toutefois, comment allait-il procéder pour mettre à terre, ce vieux building qui ne demande qu’à être terrasser.

Ne s’attardant point énormément sur la question, la réponse était assez concrète, par la force, démoli il sera. Néanmoins, pour remplir un certain point théorique, une vue d’ensemble se devait d’être élaborée. D’un côté, le building s’élevait sur six étages, soit, une hauteur approximative de quatre-vingt-dix mètres tandis que d’un autre flanc, sa superficie totale, planait dans les environs de mile m². La suite s’avérait donc clair, pour térasser une construction de ce type, il était préférable de l’asséner de haut, c’est-à-dire du toit, avec une échelle de puissance assez importante qui aura pour répercussion, l’effondrement des piliers principaux du bâtiment et ainsi, sa totale destruction. Sur ce, place à l’action – N’attendant guère plus longtemps, Raytokū prêt à l’offensive, réorienta ses pupilles vers les cieux, pointant de son regard mélancolique sa prochaine cible, bientôt terrassée. En même temps, et proportionnellement à cette initiative, son corps sembla progressivement, entrain de se détacher du sol jusqu’à ce que au bout de quelques secondes, il le fit complètement. Se retrouvant dès lors en train de léviter dans les airs, la montée du shinobi ne s’estompa point et continua à croitre de plus en plus, jusqu’à qu’à un point donné, il fut à une hauteur idéale, supérieure à celle du Building, ayant de la sorte, une vision d’aigle sur son point d’attaque, parfait.

Un courant d’air, ce fut l’élément qui précéda l’action du protagoniste. En effet, bondissant de sa position vers l’avant, le corps de Raytokū se retrouva subitement en pleine rotation aérienne, qui le positionna parfaitement au-dessus du toit de l’immeuble, faisant parallèlement face à celui-ci. Aussitôt, les deux mains dirigés vers l’avant, les lèvres du shinobi s’écartèrent légèrement les unes des autres et sous une voix des plus calmes, une énonciation fit émise, Kami no te.

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La suite ne fut naturellement, qu’évidente. Depuis les cieux, et suite à ce léger mouvement qu’effectua le genin, une lumière des plus éclairâtes se manifesta le long d’un millième de seconde, éblouissant en conséquence les cieux, avec la plus majestueuse des détonations, ce fut magnifique. Un pur chef-d’œuvre qui non seulement produit un énorme épais de fumée grisâtre, mais à laquelle succomba le building qui d’un étage à l’autre, tomba en miettes. La fumée fit office du cercueil tandis que le son sur lequel s’effondra la construction, chanta ses propres funérailles, repose en paix, vieux bâtiment, tu fus en un temps ... Utile ! Sois en donc fier. Quant-à-moi, ne vous étonnez guère si je ne suis plus sur les lieux, je les ai déjà quitté et ce, depuis que l’attaque a été portée. Disons, que j’accorde une confiance aveugle à mes aptitudes. Où me trouvais-je donc ? Ah oui, bien que cela puisse paraître baroque, en assénant le building de cette hauteur, je remarquai quelque chose de plus fascinant, qui méritait toute mon attention. Un café dans lequel je n’ai point visité jusqu’ici .. Je sais, quelle imprudence de ma part, je m’y précipitai donc sans l’once d’une hésitation et naturellement, je m’y installai confortablement, les deux mains sereinement allongés, l’appétit, peu assouvie.


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(C) Kurisu ™.

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