Naruto no Sousaku
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 Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]

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MessageSujet: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyDim 24 Juin - 11:55





Aucune épreuve n’a jamais été surmontée en versant des larmes...

J’arpentais avec peine la distance qui me restait à parcourir pour franchir les portes de ce village qui commençait à me sembler comme l’un des nombreux mirages que l’on pouvait rencontrer dans le désert. L’astre diurne tapait sans retenu et avec violence mon corps meurtri et assoiffé.
Chacun de mes pas me paraissait plus lourd que le précédent. Je commençais à perdre pied et je me demandais si j’arriverais un jour à parvenir jusqu’à la citée providentielle… Je me répétais sans cesse que j’avais de la chance dans mon malheur d’avoir atterri ou d’avoir été déposé si près d’un village… a croire que la personne qui m’avait laissé ici souhaitait tout de même que je m’en sorte et croyez moi je n’avais aucune envie de croupir dans cette étendue désertique…
Mon estomac criait famine alors que je m’interrogeais sur quand j’avais bien pu manger la dernière fois… Pas même ce détail anecdotique ne me revenait à la mémoire… On aurait dit que j’avais subi une lobotomisation… Mais pourquoi ? Pourquoi effacer mes pensées et mes souvenirs ? Avais-je vu quelque chose que je n’aurais pas dû voir ? Etais-je l’une des victimes d’un accident m’ayant rendu amnésique ? Je ne possédais pas les réponses à ces questions et je pestais intérieurement tout en donnant un coup de pied dans le sable par la rage.
Songer à cela ne faisait qu’accentuer ma colère c’est pourquoi je m’évertuais à faire l’impasse sur le problème. L’heure n’était pas aux ruminations mais aux actions ! Si je voulais des informations sur moi-même j’allais devoir me bouger le derrière !
Mes réflexions se taisaient rapidement alors qu’un autre problème pointait le bout de son nez : la faim… Mon estomac était si vide que j’en avais des crampes.
Bon Dieu ! Pourquoi fallait-il que j’atterrisse dans le désert et pas dans une forêt garnie de fruits ! Pendus à leurs branches ils ne demanderaient qu’à être cueillis ! Bah ! Voilà que j’étais de nouveau en rogne ! Je n’étais rien ni personne et il fallait qu’en plus de ce néant je fasse abstraction de mes moindres pensées !
Non ! Je n’étais pas personne ! J’étais Alice !
Je sortais le bout de papier chiffonné que j’avais fourré dans ma poche. Celui on j’avais pu lire mon nom et le fait que ce soit seulement un rêve… Un songe ? Tu parles ! Si c’était le cas je souhaitais bientôt pouvoir me réveiller car toute cette chaleur, cette faim et ces questions qui me tiraillaient me tapaient sur le système ! Puis, comme instinctivement, je sortais la montre à gousset dorée sertie d’une chaîne en or et l’ouvrit pour constater l’heure et surtout entendre la mélodie qu’elle laissait révéler…
Je soupirais puis continuais ma route, montre en main ouverte pour me sentir moins seule en présence de cette musique apaisante.

Je devais bien avoir marché un kilomètre ou deux quand je vis au loin une silhouette qui semblait être… un homme ?! Je pensais tout d’abord qu’il s’agissait du fruit de mon imagination et que le soleil tonitruant avait dû taper un peu trop fort sur ma tête mais plus j’avançais et plus je remarquais qu’il était bel et bien là. Mon sauveur peut-être ? Oui ça c’était bon pour les princesses ou les demoiselles en détresse mais je n’avais rien de ces dernières ! Je comptais simplement demander à ce pecnot où je me trouvais et si il savait des choses sur un évènement récent qui aurait pu faire atterrir une gamine telle que moi au beau milieu du désert !
L’homme en question semblait lui aussi m’avoir vu et j’espérais qu’il serait de mon côté car je n’avais pas la force de me battre vu mon état. Il était blond aux yeux d’azur quand j’étais quasiment brune aux prunelles améthyste. Je n’arrivais presque plus à formuler un mot tant j’avais la bouche sèche :

« Sa…Salut ! »

Je me sentais fébrile sur mes jambes et j’avais l’impression que celles-ci allaient flancher d’une minute à l’autre. Je ne savais pas ce que je voulais dans l’immédiat… Une bonne douche ? A boire ? A manger ? Non je voulais avant tout des réponses…

« M’avez-vous déjà vu ? Savez vous quelque chose sur moi ? »

Cela paraissait sûrement brutal et à rien n’y comprendre pour l’homme mais je ne pouvais pas perdre de temps. Je voulais des réponses avant de basculer dans les ténèbres une nouvelle fois, avant de faire un malaise qui laisserait le sablier de mon horloge en suspend, une fois de plus…




Dernière édition par Yume no Alice le Mar 26 Juin - 15:05, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyDim 24 Juin - 23:20



Bienvenue à Suna, bienvenue chez toi


Les étendues désertiques du pays du vent, l'immense océan de sable jaune chauffé par le soleil brûlant du désert. Des dunes immenses de sable fin, balayées par les puissants vents du désert qui donnent naissance aux légendaires tempêtes de sable du grand désert de Suna. Un paysage aussi magnifique que dangereux, un paysage qui surprend par sa beauté presque infinie et celle de ses mirages mortelles, mais qui surprend aussi par la facilité avec laquelle il engloutit les Hommes qui si aventures faisant disparaître toute trace de leur existence, ensevelissant les corps, les vies, les passés et les souvenirs des égarés à jamais. Ce désert était mortel pour ceux qui ne le connaisse pas, mais un véritable sunajin, un fils du village du sable et du désert, connaît cette immensité désertique et est capable de la traverser sans encombres. Le jeune Datenshi marchait dans le désert, laissant dans le sable les traces de ses pieds, traces qui venaient s'ajouter à celles de ceux qui avaient foulé le sable chaud du désert de Suna. Il revenait d'une mission, une mission stupide ordonnée par son clan et approuvé par le bureau du Kazekage, une mission inutile de récupération d'information détenues par une tribu nomade qui arpentent le désert.

Le jeune Garçon ne se laissait pas atteindre par les conditions extrêmes du milieu qu'il traversait, ni la chaleur, ni le vent, ni les sable brûlant qui volait, rien ne pouvait l'extraire de ses pensées. Il ne sortit de ses pensée que quand un groupe de ninja vint lui tomber dessus, rien de bien exceptionnel, un simple groupe d'anciens shinobis qui utilisent leurs capacités pour détrousser les voyageurs de leur bien et laissant au désert le soin de faire disparaître les cadavres. Le combat fut rapide, le métal traversa les chairs et le sang coula, inondant le sable fin du désert de ce liquide vital, offrant au sable une teinte écarlate des plus belles. Le jeune garçon fit une légère pause après cette petite bataille et se remit en route quand la voix d'une jeune fille vint attirer son intention. C'était une jeune fille qui avait le même âge que lui, elle n'était pas à sa place, elle n'avait rien à faire seule dans ce désert meurtrier. Elle ne tenait même pas debout, après quelques mots que le jeune garçon ne comprit même pas, elle s’effondrât dans le sable et perdit conscience. Le jeune garçon n'en avait rien à faire de la jeune fille, rien ne l’empêchait de la laisser mourir dans le désert, cependant il n'avait pas non plus de raison de la laisser mourir, de plus un étrange sentiment lui laissait croire qu'il devait sauver la jeune fille. Il sortit une gourde de son sac et la perça juste au dessus du visage de la jeune demoiselle ce qui ne manqua pas de la ramener parmi les vivants. Il pose juste à coter d'elle une flasque remplie d'eau et une partie de ses vivres pour qu'elle puisse reprendre des forces, il la mit également à l’abri du soleil en forgeant grâce à sa maîtrise du Kinton un imposant parassole.

''Mange et boit, je suis déjà en retard et je ne veut pas me farcir un rapport expliquant mon retard. Si dans 5 minutes tu n’est pas prêtes je te laisse ici et j'enverrait une unité médical une fois à Suna, si j'y pense''

Gaashu en voulait pas perdre de temps, mais il ne pouvait pas abandonner une personne aussi faible dans le désert, il resta donc à ses cotés le temps qu'elle reprenne des forces. Allait-elle briser la glace et prendre la parole ? Ou allait-elle restait silencieuse ? Maintenant c'était à elle de décider de ce qui allait se passer.




Dernière édition par Datenshi Gaashu le Mar 26 Juin - 17:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyLun 25 Juin - 16:26







Bien le bonjour miss Alice
De tes yeux améthyste, quelle sorte de rêve vois-tu?


I’m not crazy. My reality is just different than yours…

Je ne savais pas vraiment ce qu’il s’était passé pendant un bref instant, toujours était-il que je m’étais réveillée sous l’action de la fraîcheur de l’eau que l’ont m’avait balancée au visage. Y’avait pas a dire cela faisait un bien fou ! Ma respiration s’accéléra alors que je reprenais petit à petit conscience. Une parcelle d’ombre me recouvrait moi et l’homme qui était à mes côtés. Cette mince zone de ténèbres avait été créée grâce à un immense parasol de métal qui nous empêchaient de chopper une insolation du tonnerre ! Toutefois, cet abri improvisé ne nous servirait pas longtemps si nous nous y attardions car déjà la chaleur maudite et incandescente tapait sur la plaque métallique pour en attiser son brasier…
L’homme me demandait de manger et de boire et je devais dire que je n’aimais pas beaucoup recevoir des ordres exceptés ceux de ce genre là… A peine avais-je entendu ces mots que je m’étais déjà ruée à porter les victuailles à ma bouche comme si je n’avais pas manger depuis des lustres, ce qui au final, était peut-être le cas… De ce fait, ne m’était parvenu que des bribes de paroles concernant un rapport et du retard qu’il avait cité - enfin rien d’important pour moi, en somme… -
Le retard ? Le temps ? Instinctivement, j’ouvrais les yeux de stupeur en la cherchant dans ma poche pour voir si ce démon du désert ne m’avait pas dépouillé au passage. Non… elle était bien là : cette montre à gousset dorée. Je l’ouvrais pour en constater la mélodie alors que je pouvais sentir le regard tout juste interloqué de mon veilleur.
Je rangeais cette dernière en vitesse tout en engloutissant mon repas et de l’eau à la même allure.
La nourriture, il n’y avait que cela de vrai !
Je prenais une grande goulée d’air, puis m’étirais alors que je pouvais constater du retour de mes forces progressivement, avant d’engager la conversation…

« Dommage qu’il n’y a pas de viande mais que des onigiri ! J’adore la viande ! »

A voir la tête déconfite de mon interlocuteur je pensais avoir dit quelque chose de travers… Ou peut-être bien qu’il ne s’attendait pas à se genre de réflexion au moment où j’allais ouvrir la bouche… Bref !

« Dis moi ! Il faut que je trouve des indices sur qui je suis et sur ce que je fiche ici ! C’est où ici d’ailleurs ? Nous sommes où là ? »

Mes pensées semblèrent troublées, mélangées, depuis que j’avais perdu connaissance. J’avais l’impression que ma mémoire ne contenait que les instants que j’avais emmagasiné depuis que je m’étais éveillée dans ce désert aride et mortel… Non… Il ne s’agissait pas d’une impression, je ne me souvenais vraiment plus de rien… Quel mal avait pu m’atteindre pour en être arrivée ainsi ? Je pestais intérieurement alors que j’attendais les réponses de mon comparse.
Celui-ci avait l’air pressé c’est pourquoi je me redressais sur mes deux jambes et m’étirais de tout mon long tel un chat tout juste tiré du sommeil, avant de lui emboîter le pas :

« C’est quoi ton nom ? Pas que je m’en soucie ne t’emballe pas mais c’est plus facile quand je tente de me faire une idée de la personne qui se trouve en face de moi. Bien que, pour le coup tu sois la première que j’ai l’impression de rencontrer de toute ma vie… »

Sur ces paroles, que je gratifierais d'un large sourire des plus arrogants comme-ci je n'avais jamais eu un seul moment de faiblesse, je marchais avec lui en direction du village qui ne se situait plus qu’à quelques mètres devant nous. Tout ce dont je rêvais en cet instant était une bonne douche bien fraîche ! Mais j’imaginais que trouver de l’eau de cet acabit c’était comme espérer tomber sur un oasis dans le désert : un véritable mirage…

Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] 46582810

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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyMar 26 Juin - 20:01



.....
...


La jeune fille reprit doucement conscience, elle était à l'abri des rayons meurtriers du soleil et pouvait enfin lutter contre la sécheresse et la faim avec l'eau fraîche et des onigiris, bien que cela ne représente pas grand-chose, il ne semblait pas lui en falloir plus pour reprendre ses forces. Bien qu'en apparence elle est l'air d'une jeune fille fragile, la jeune victime du désert était en réalité bien plus forte que certains shinobi. Son séjour dans le désert n'allait pas lui être fatale, c'était une bonne nouvelle, cependant plein d'autres choses semblaient la préoccuper, faisant malgré lui attention aux faits et gestes de sa nouvelle amie et à ce qu'elle disait, Gaashu comprit rapidement qu'elle n'avait pas choisi de se rendre dans le désert. Si les conclusions du jeune homme était exactes, elle n'avait aucune idée du lieu où elle était, de comment elle avait fait pour atterrir ici, ni même de qui elle était, en somme la jeune fille ne savait rien, absolument rien de son existence. Bien qu'elle reprenait doucement ses forces et qu'elle semblait parvenir à rassembler ses idées de façon plus claires, elle ne semblait posséder aucun souvenir de son passé, rien mis à part une montre à gousset à laquelle elle semble tenir énormément et un petit bout de papier avec un nom dessus.

'' Alice ? …. jolie nom, j'aime bien. Gaashu laissa passer quelques secondes avant de reprendre. Nous somme ici dans le désert qui entoure le village caché de Suna, pour être précis tu est à une petite heure du village, si on ne traîne pas trop on pourra arriver pour le dîner. Sinnon, moi c'est Gaashu. Puis se rendant compte qu'il commençait à ressembler à une personne gentille, il changea rapidement d'expression. Bon, j'en est marre de ce soleil, tu te dépêche ou je te laisse derrière.''

Gaashu lui avait donner toutes les réponses qu'il possédait aux questions qu'elle se posait, il ne pouvait rien lui apprendre sur son passé et il s'en moquait, à ses yeux le plus important était de rentrer au village le plus vite pour ne pas arriver en retard au dîner au restaurant avec sa petite sœur. Il ne voulait pas parler plus et ne chercher pas à comprendre ce qui était arriver à Alice, cependant il était prêt à lui venir en aide. C'était un peu étrange, d'un certain coté il n'avait rien à faire de la jeune fille, mais d'un autre coté il ne pouvait s'empeché de faire attention à elle. Cela commençait à l’énerver, il ne voulait pas s'attacher à d'autre pour ne pas revivre une certaine expérience qui l'avait profondément blessée il y a quelques temps. Les deux comparses avançaient doucement se rapprochant petit à petit du village et du moment ou enfin Gaashu allait pouvoir se débarrasser du fardeau qu'il devait se trainer à travers le désert.


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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyMar 26 Juin - 23:03





I will be found my lost memories...


L’homme qui m’avait trouvé s’appelait donc Gaashu ? Et cet individu c’était permis de lire le message froissé, sur lequel mon nom était inscrit, que j’avais regardé une fois de plus un cours instant ? Quel mal élevé ! Mon patronyme semblait bien mystérieux lorsqu’une tierce personne le proférait. « Alice »… Oui c’était comme cela que je m’appelais, j’en étais convaincue… Comme ci cet homme venait de violer la seule information que je possédais sur moi-même, je me sentais sacrément frustrée et quelque peu énervée.
Ce nom m’appartenait, il était à moi…
Bien que cette action m’horripilait, une autre, plus encore, attisait ma curiosité : Suna, voilà l’identité du village que je pouvais apercevoir en face de moi… Ce nom ne m’évoqua pas grand-chose pourtant quelque chose n’allait pas… J’avais comme le sentiment d’en avoir déjà entendu parler… Je n’arrivais pas réellement à comprendre pourquoi ni comment mais c’était comme ci le vent du désert me portait vers ce village inéluctablement… L’alizé porteur de milliers de grains de sable qui commençait peu à peu à se soulever, égratignait mon visage dans une douleur agaçante et incandescente. J’avais la réelle sensation d’entendre un souffle me murmurer des douces paroles pour me diriger vers la citadelle perdue afin de trouver des réponses sur mon passé disparu…
Un pur moment de nostalgie s’empara de moi alors que je formulais des questions sans réponses dans mon esprit tout en continuant la route sinueuse et bouillonnante vers le village. Qui était-je ? Pourquoi je m’étais réveillée ainsi dans ce paysage aride et désertique ? Y avais-je déjà mis les pieds auparavant ? Pourquoi le néant emplissait ma tête ? Pourquoi avais-je avec moi cette montre, ce bout de papier et que signifiait mon collier rehaussé d’une clé à mon coup ? Quelqu’un m’avait-il laissé ici ou bien m’étais-je rendue ici par mes propres moyens ? Où étaient les personnes qui m’avaient côtoyé toutes ces années, désormais ? Pourquoi me retrouvais-je toute seule ici ainsi perdue ? Avais-je perdu la mémoire par accident ? Ou bien suite à une intervention volontaire ? Mais par qui ? Quelqu’un d’extérieur ou bien… par moi-même… Avais-je subi ou vu des choses telles que je m’étais moi-même efforcée de m’effacer la mémoire ? Mais alors la recherche de ses derniers n’étaient peut être pas une bonnes idées ?!
Je me moquais bien de cette dernière alternative. Le fait de ne pas savoir rongeait mon être comme de l’acide. Il fallait que je le sache, que je le découvre, tant pis si j’en souffrais au moins j’en serais fixée…
Toutes ces questions me faisaient mal à la tête si bien que je grimaçais et plaquais mes deux mains sur celle-ci tout en fermant les yeux dans l’espoir que ce supplice s’arrête, tout comme le temps…
Avant même que je ne puisse m’en rendre compte, une larme roula sur ma joue et se dissipa presque aussitôt sous l’action de la chaleur ambiante mais je l’avais bien sentie. Pourquoi avais-je pleuré ? Quel était ce sentiment de vide, de doute et d’incertitude qui m’assaillait ? Je me sentais totalement perdue et j’avais besoin de réponses au plus vite avant de ne devenir totalement folle…

Des perles de sueurs suintaient de mon visage endolori par le sable qui tourbillonnait avec de plus en plus d’ardeur alors que j’assistais au prélude d’une future tempête de sable. Je ne me souciais guère de Gaashu qui adoptait un comportement réciproque. Nous nous contentions de marcher et espérer arriver au plus vite au sein du village. Je ne savais toujours pas ce que j’y trouverais ou ce que j’y ferais mais je n’en avais pas le choix de toute façon puisqu’il s’agissait d’intégrer le village ou mourir dessécher dans l’immensité de l’étendue désertique…
La longueur de mes longs cheveux m’arrivant un peu plus qu’au bas du dos ne m’aidait en rien pour le climat auquel j’étais confronté et cette remarque stupide me fit songer que je ne devais sûrement pas être originaire de Suna car j’aurais eu les cheveux bien plus court ou attaché pour dégager ma nuque et ainsi ne pas trop souffrir de la chaleur…
Je soupirais. Tenter de mettre de l’ordre dans tout ça ne faisait au contraire qu’accentuer le bazar environnant en rajoutant de nouvelles interrogations dans ma tête qui allait bientôt finir par exploser…

Je n’avais pas pipé mot depuis les dernières questions que j’avais posé à mon guide qui semblait concentré sur l’horizon. Après près d’une heure de calvaire intense, nous parvînmes enfin aux portes de Suna. Bien entendu, celles-ci étaient sous surveillance et les gardes ne manquèrent pas de me dévisager tour à tour alors qu’ils ne semblaient guère se préoccuper de Gaashu qu’ils connaissaient déjà. C’est à cet instant que je me disais que peut-être eux aussi avaient relevé la longueur de mes cheveux anormalement imposante et donc ma non appartenance à leur cher village...
Vive la paranoïa ma chère Alice ! Le soleil t’a sûrement un peu trop cogné sur la caboche !
Après quelques mots de mon accompagnateur Sunajin clamant le fait que j’étais avec lui et qu’il n’y avait donc aucun problème, les armoires à glaces nous laissèrent franchir les portes de la cité oubliée non sans un regard en coin. Les habitants donnaient vie à la citadelle morte de leurs simples présences. Les hauts bâtiments des petites ruelles donnaient des parcelles d’ombre importantes qui permettaient de créer quelques zones ombragées non négligeables qui se révélaient comme une bénédiction divine. Le zéphyr s’engouffrait avec véhémence dans ces passages escarpés, rafraîchissant ma peau meurtrie dans un bien fou : je revivais. J’inspirais une goulée d’air à pleins poumons alors que je commençais à savourer ma résurrection.
Les dédales du village étaient très escarpés si bien que dans certaines nous passions tout juste lui et moi côté à côte en traversant celles-ci. Je continuais de le suivre sans avoir la force de poser nulle question. Je m’attendais à ce qu’il me demande de déguerpir d’un moment à un autre mais il n’en faisait rien. Après plusieurs minutes de marche, et une idée derrière la tête, mon comparse s’arrêta devant le portail d’une grande et charmante bâtisse : humble mais non moins charmante. Etait-ce chez lui ? Je me demandais réellement ce que Gaashu concoctait dans sa ptite cervelle de moineau néanmoins je le laissais agir tout en guettant la moindre de ses paroles spontanées...


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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyJeu 28 Juin - 18:12



Bienvenue à Suna, bienvenue chez toi


Doucement les deux comparses marchaient dans le désert, s'approchant à chacun de leurs pas du village caché de Suna. La traversée du désert se fit dans le calme et le silence le plus totale, aucun d'eux ne vint briser le silence qui s'était calmement instaurer entre eux. Alors qu'ils marchaient tout deux sans faire attention à l'autre, Gaashu se retourna quand il remarqua qu'Alice n'était plus derrière lui, étant plonger dans ses pensées elle avait finit par ralentir et à ce laisser distancer. Regardant attentivement sa nouvelle amie, Gaashu comprit rapidement qu'elle était plongée dans ses pensées et il était presque certain qu'elle se posait de nombreuses questions, elle devait certainement se posait des questions sur son identité ou sur ce qui avait pu la conduire dans ce désert. D'un certain coté le jeune garçon ne pouvait s’empêche de se poser les même question et d'avoir une certaine sympathie pour la jeune fille du désert, mais d'un autre coté il ne voulait pas le montré et il fit attention de se retourner avant qu'elle ne puisse remarquer qu'il faisait attention à elle. Il remarqua également du coin de l’œil qu'elle laissa perler une larme sur sa joue, mais il ne fit aucune remarque et ne chercha pas à poser la moindre question, il choisit donc de ne plus se soucier d'elle et de la quitter une fois arriver à Suna.
Après cette longue traversé les portes de Suna se dressaient devant les voyageurs, enfin ils avaient réussis à atteindre le village, mais avant qu'ils ne puisses entrer dans ce dernier ils se firent arrêter par les gardes qui prétendaient vouloir vérifier les identités des deux jeunes avant de leur laisser le droit d'accéder au village. Chacun des gardes semblaient prêter une attention toute particulière à la jeune Alice, il est vrai qu'elle n'avait pas vraiment l'apparence d'une sunajin, cependant Gaashu ne s'était pas trainait un boulet à travers le désert juste pour qu'elle soit recalée à l'entré du village, il décida donc de l'aider à entrer et à passer le contrôle des gardes. Il ne lui suffit que de quelques mots bien placés et quelques remarques très ciblées pour que l’accès au village leur soit accordé, il est probable que le fait que tous étaient des connaissances du clan lui soit une aide précieuse, mais l'important n'est pas la méthode mais le fait qu'il est ainsi réussit à passer. Après avoir permit à Alice d'entrer dans le village il prit la direction de sa maison, il était en retard et ne pouvait se permettre d'être encore en retard à un dîner avec sa petite sœur, depuis le début du mois, il lui avait déjà poser trop de lapins. Marchant rapidement dans les grandes rues et passant comme un fantôme dans ls petites ruelles obscures, prenant au passage une pomme sur un étalage et une petite poupée de lapin pour sa sœur sur un autre, bien qu'elle était grande elle adorait les peluches, chacun ses délire après tout. Doucement la maison du clan s'approchait, cependant plus il s'approchait de sa maison plus il avait l'impression étrange d'avoir oublié une chose importante, il était certain d'avoir penser à un cadeau pour se faire pardonne, il était certain de l'avoir prit dans un magasin d'un membre du clan, il était certains d'avoir oublier une chose mais ne savait pas quoi.
Après seulement quelques minutes de marches, le jeune Datenshi arriva chez lui, alors qu'il était sur le poins d'ouvrir la porte pour rentrer chez lui, cette dernière s'ouvrir violemment. Rapidement Akiko sortit pour aller dans les bras de son frère, elle semblait tout aussi énervée qu'heureuse. En la voyant le visage de Gaashu changea pour devenir celui d'un grand-frère aimant et souriant, avait-il adopter ce masque car sa sœur était devant lui ou était-ce son véritable visage et la présence de sa sœur lui faisait tomber le masque qu'il avait l'habitude de porter ? C'était peut-être encore plus complexe que cela, mais personne ne le sait vraiment.

''Vient dans mes bras ma belle, …. excuse moi de mon retard mais je t'ai acheté un truc. Sur ces mots il lui offrit la peluche qu'il avait prit pour elle. Excuse moi de mon retard mais pour une fois j'ai une bonne raison''

''Bien sur que je te pardonne, mais j’aimerai bien savoir ce qu'est cette bonne excuse, en plus je me suis inquiétée pour toi car on à apprit que des briguant on reçut l'ordre d'éliminer un membre du clan et en plus tu était dehors seul.'' Akiko prit la peluche dans ses bras et tourna sur elle même comme l'enfant qu'elle était, puis s’arrêta en remarquant la présence d'Alice.

''Heu … Je croit qu'ils avaient réussit à me trouver enfaîte, par contre fallait pas t'en faire pour si peu. Pour une fois tu à raison, j'ai une bonne raison et avant que tu demande oui elle a un nom mais non c'est pas ma copine. Elle était seule dans le désert et était bien trop faible pour rentrer au village, de plus si j'ai bien comprit elle n'a personne à Suna donc personne n'aurait pu l'aider à passer le contrôle à l'entré du village. Enfin je l'ai raccompagné à l'entré du village, et …...'' Sa sœur ne le laissa pas vraiment finir sa phrase et lui coupa la parole.

''Tu aurait pas par hasard oublié de lui dire d’arrêter de te suivre par hasard ? Car si je ne me trompe pas ta mystérieuse copine du désert est juste ici, enfin bon, comme tu ne le fera jamais et qu'on ne va tout de même pas la laisser à la rue ….....'' Puis elle se tourna vers Alice '' Tu veut venir à la maison pour la nuit ? Père est absent et mère aime bien recevoir de la visite, de plus je doute que tu est d'autre choix que celui ci. En plus sa te permettra de ne pas être qu'avec des inconnus.''

Sur ces mots Gaashu et sa sœur passèrent la porte. Bien que Gaashu gagna rapidement sa chambre et son lit qu'il n'avait pas eu le loisir de voir depuis plusieurs jour pour s'allonger dessus et se reposer un peu, Akiko elle fit entrer la jeune invité et attendait de savoir si elle voulait quelque chose de particulier, que se soit pour prendre une douche ou manger un morceau de viande, elle avait cuisiner pour son frère mais rien n’empêchait qu'elle le partage avec Alice.


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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyVen 29 Juin - 16:25






Alors que le silence perdurait entre nous et que je patientais jusqu’à ce qu’il daigne dire quelque chose, la porte de la demeure s’ouvrait avec fracas sur une fillette blonde d’environ huit ou neuf ans. Celle-ci se précipita dans les bras de Gaashu. Etait-ce sa petite sœur ? Cela ne pouvait être que ça ! D’autant plus que la ressemblance de leurs traits étaient frappant !
Je me demandais si j’avais également un frère ou une sœur… Oh et puis je m’en moquais ! Ce n’était pas ma priorité pour le moment ! Il fallait que je prenne une bonne douche bien fraîche !
Cependant, mon regard se rivait sur cette scène attachante. Le blond avait littéralement changé d’attitude auprès de sa jeune sœur. D’un faciès froid et inexpressif, il était passé à un visage épanoui, respirant la bonne humeur. Ce changement d’attitude me perturbait quelque peu. Comment pouvait-il agir aussi différemment simplement en fonction de la personne qu’il côtoyait ? Etait-ce cela l’amour familial ? L’avais-je connu moi aussi ? M’étais-je comportée ainsi autrefois ? Comment étaient mes parents ? Les aimaient-je ou les détestaient-je ?
Alors que je me perdais dans les méandres de mon inconscient, Gaashu offrait une peluche de lapin à sa petite sœur tout en s’excusant d’être en retard. Celle-ci s’inquiétait pour lui visiblement à cause de soit disant brigands qui voulaient la peau d’un Datenshi. Ce dernier expliquait ensuite à sa sœur mon cas et la raison de ma présence en ce lieu. Akiko, c’était son nom, me proposait de passer la nuit chez eux, ce que, bien évidemment je n’étais pas prête de refuser. L’idée de la bonne douche me revenait en mémoire et j’étais impatiente de pénétrer dans la demeure pour vivre cet instant !

A peine la porte était franchie et Gaashu retrouvait son attitude qui consistait à m’ignorer totalement. Il se dirigeait à l’étage, probablement dans ses apparte… dans sa chambre. Je me moquais bien de ce qu’il pouvait faire. Alors que Akiko me proposait diverses activités, à savoir : manger, boire et prendre une douche, je ne savais quoi faire en premier. Tant pis ! La relaxation suprême que j’attendais avec impatience attendrait un peu ! Je me devais de boire et de manger avant de songer à cette dernière possibilité.

Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] Resize10

Je franchissais le seuil de la cuisine et me dirigeait instinctivement vers le plat posé sur la table d’où je sortais une cuisse de poulet qui je dévorais avidement, sous les yeux ébahis de la fillette. J’alternais successivement eau et nourriture comme une sauvage qui n’avait pas déguster depuis plusieurs jours jusqu’à n’avoir plus aucune place dans mon estomac. Ainsi repue, je soupirais et demandais où se trouvait la salle de bain que l’on m’indiqua rapidement.

Expressément, j’ôtais mes vêtements et faisait couler l’eau sur ma peau. Les gouttes ruisselants ainsi sur ma chair meurtrie m’apaisait et me faisait un bien fou. Je me sentais débarrassée de tout ce mal qui me consumait depuis plusieurs heures, tentant, grâce à cette bénédiction inespérée, d’effacer de ma mémoire le souvenir de cette épopée à travers le désert infini…
J’observais mon corps nu sous la douche pour m’imprégner de la vision de celui-ci afin de tâcher de me connaître moi-même…
Je rejetais la tête en arrière, laissant les gouttes d’eau perler en avalanche sur mon visage, trempant mes cheveux dans un espoir de fraîcheur. Je m’entourais de mes bras comme ci cela allait m’apporter une quelconque réponse sur mon passé ou tout simplement sur celle que j’étais.
Alice… Etait-ce ne serait-ce que mon prénom ? J’avais été laissé seule dans le désert sans une explication, sans la moindre information sur ce que je faisais ici ou sur le vide qui emplissait ma tête… J’étais perdue, une fois de plus… Je soupirais face à cette fatalité. Que pourrais-je bien faire ? Quelqu’un à Suna était-il, ne serait-ce que capable de me fournir des éléments de réponses sur toutes ces réflexions qui torturaient mon esprit ?
Je sortais enfin de la douche, m’enveloppant dans une douce serviette pour me sécher. Je n’avais pas tout oublié car les gestes ou les noms de la vie quotidienne ne m’étaient guère inconnus alors tout n’était pas perdue… Peut-être que ma mémoire était simplement scellée au fond de moi et qu’elle n’attendait que de s’ouvrir pour délivrer ses secrets… Mais comment procéder ?
Reprend toi Alice ! Je ne pouvais décemment pas me laisser aller ! Ruminer ainsi ne servirait à rien mis à part assouvir mes maux. Je devais avancer désormais car rien ne m’attendait en arrière. C’était déterminé que je quittais la salle de bain, affublée d’une simple serviette autour de la taille, portant mes affaires à bras le corps. Il fallait que je retrouve Gaashu pour lui demander où je devais dormir. Je me retrouvais donc dans sa chambre, qui ne fut pas difficile à trouver, plongée dans le noir complet.
Je m’approchais de son lit sur lequel je montais pour me diriger vers lui à quatre pattes et chuchoter :

« Gaashu ? Je dois dormir où ?! »

Alors qu’il se réveillait en sursaut et ne manquait pas de remarquer ma tenue alors que je n’en avais strictement rien à faire, il me hurlait de quitter sa chambre et de prendre celle d’à côté ou celle que je voulais et de lui foutre la paix. Si cela n’avait pas le mérite d’être clair…
Je me congédiais donc dans la chambre voisine. Une chambre d’ami qui comportait bon nombre de peluches qui me passionnaient. J’avais le sentiment d’en avoir eu de nombreuses également et de les avoir adorées… Je m’approchais de la fenêtre pour en fermer le volet mais pris soin d’admirer le magnifique couché de soleil qui mutait en crépuscule ténébreux. La palette de couleurs du ciel se mélangeait pour former de nouveaux contrastes dans un ballet enchanté. Je scrutais le ciel tout en posant mes bras sur le rebord de l’ouverture. Quelle vue splendide… Cette beauté me faisait songer à la montre à gousset que je prenais immédiatement pour l’ouvrir sur la nuit de Suna.


Où se trouvaient les personnes qui me connaissaient désormais ? Les reverrais-je un jour ? Songer à tout cela ne faisait que me rendre malade… Je continuais d'observer la voûte céleste en espérant trouver le repos de mes pensées a défaut de trouver le mien...
Soudainement, je vis quelque chose s'approcher de moi avec grâce et fluidité : une rose. Une rose lévitait en direction de la fenêtre ! Je croyais devenir dingue et j'avais eu mon lot de faits étranges pour la journée... La rose rouge se posa dans mes mains dont les paumes étaient déjà tendues vers le ciel pour l'accueillir. Abasourdie, je levais les yeux en direction de la place initiale de la fleur. Qui me l'avait fait parvenir ? Un message était entouré autour de celle-ci que je n'osais pas ouvrir...




Dernière édition par Yume no Alice le Ven 29 Juin - 23:26, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyVen 29 Juin - 23:02

♥♠♦♣ Mon Alice... ♣♦♠♥

Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] Alice-11

♫ Music ♫

« Mon Alice, ma douce Alice te voilà enfin en sécurité… »

Je voyais sa silhouette harmonieuse et délicate se dessiner au travers des portes du village. J’aurais tant voulu l’accueillir, mais ce n’était pas possible, pas pour l’instant. Aux yeux du monde nous devions rester de parfaits étrangers. Elle était à portée de mains, mais demeurait tellement inaccessible que cela m’en déchirait le cœur. Comme elle, je devais faire preuve de patience jusqu’à nos retrouvailles. Avant cela je devais délier les mystères qui entouraient notre histoire. Il me fallait comprendre pourquoi, savoir qui se cachait derrière tout cela. Une fois que je les aurais anéanti je pourrai enfin bâtir notre avenir. Pour l’heure, je profitai de l’instant présent tout comme de la joie que m’apportait sa vue.
J’ignorai l’identité de celui qui allait la recueillir, j’espérai seulement dans son intérêt qu’il prenne correctement soin d’elle. Je ne pourrai tolérer que l’on fasse du mal à ma tendre dulcinée. Désormais, nous faisions partis du village du sable. Cependant, mon cœur comme mon âme appartiendrait à jamais à Alice... L’histoire de nos premières vies s’était achevée à partir de l’instant où nous avions franchi ces imposantes portes. A présent, une nouvelle allait pouvoir commencer... N’était-ce pas excitant d’ignorer ce que la vie nous réservait ? De ne plus être préconisé à une destiné que l’on nous imposait ? Les ponts de la noblesse s’étaient effondrés sous le poids de leur propre orgueil. Il nous fallait prendre une autre voie dont le choix serait uniquement le fruit de nos envies. J’avais déjà fait le mien..
Alors que le crépuscule s’effondrait sur le désert du vent, je décidai de tout faire pour accorder une meilleure nouvelle vie à ma bien aimée.

Un bourrasque aride balaya le village secouant mes cheveux et faisant virevolté ma cravate, mais je restai stoïque à contempler mon Alice. Elle était parvenue à franchir les portes sans encombre, comme je m’y attendais de sa part. Elle était tellement forte, mais aussi tellement fragile, il me fallait prendre soin d’elle… Accompagnée de cet inconnu, elle entreprit la traversée du marché. Je devais me renseigner sur ce dernier afin d’être sûr qu’il ne lui ferait pas de torts. Déjà, j’envisageai de les suivre jusqu’à leur destination. Avec un peu de chance je pourrai connaître le lieu de son domicile. Se faisant je m’élançai entre les battisses tel un fantôme pour rejoindre à mon tour le marché. Je pris soin de faire un détour avant de m’immiscer parmi la foule. L’œil vif, je ne perdis par leur trace tout en continuant de me dissimuler grâce à l’animation ambiante. Je ne cherchai pas à me presser, me déplaçant à une allure posée pour profiter pleinement du spectacle que m’offrait sa présence. Sa longue chevelure, si douce, si merveilleuse… Je ne prêtai aucune attention à ce qui m’entourait malgré l’étonnant étalage de marchandise qu’offrait le marché. Toute mon âme convergeait autour d’elle. Néanmoins j’y trouvai par le plus pur des hasards l’article qui lui correspondait parfaitement. Non, ce ne pouvait être un hasard, c’était tout simplement le destin. La beauté naturelle de mon Alice s’y associerait parfaitement. Je marquai un bref arrêt afin d’acheter cet article qui valait son pesant d’or au pays du vent, mais rien n’était trop beau pour ma chère et tendre. Sans perdre davantage de temps, je me remis à les suivre, mais cette fois-ci en empruntant les toits. Pour notre bien nous ne devions pas être vus ensemble. Je tenais cependant à lui offrir ce cadeau afin qu’elle sache que je ne l’avais pas abandonné, que j’étais toujours là et que je l’aimais comme jamais...

A mon grand étonnement, la demeure de l’inconnu qui escortait Alice se trouvait dans un quartier résidentiel assez chic. En plus de cela, il semblait particulièrement bien surveillé. Il aurait été difficile voir impossible pour moi de transmettre mon message si je n’avais pas été ce que j’étais. Au lieu de cela, je ne fis que m’en amuser. Cela ajouterai un peu de poésie, un peu plus de romantisme à la valeur de mes actes. Je fis en sorte de garder mes distances et m’arrêtait sur le toit du plus haut bâtiment des environs. Je pus de la sorte la voir entrer dans une habitation pour le moins élégante. Visiblement la famille à laquelle appartenait cet inconnu était importante. Il me serait d’autant plus aisé d’obtenir son identité. Je savais désormais où Alice résidait, mais je ne voulais pas m’en aller avant de lui avoir délivré mon message. Je restai une bonne heure, rêveur, à espérer que ma douce réapparaisse jusqu’à ce qu’enfin mon vœu se réalise. Telle une fleur elle apparut à une fenêtre pour admirer le soleil couchant. Je le trouvai également magnifique, mais il n’était rien comparé à sa beauté. Et puis cette musique, cette douce mélodie. Je pouvais la reconnaître entre mille. Il s’agissait de celle de notre enfance, celle qui se trouvait dans la montre à gousset que je lui avais offert. Je ne pus réfréner un sourire comblé.

« Elle te plait n’est-ce pas Alice ? »

Savoir que ce cadeau lui plaisait emplit mon cœur de joie. J’humai avec affection la rose que je tenais dans ma main et y déposai délicatement un baisé sur l’un de ses pétales. Je la plaçai ensuite sur ma paume, la présentant aux cieux avant qu’une bourrasque ne la fasse s’envoler. Guidée par mes fils de chakra elle voleta dans les airs jusqu’à la fenêtre d’où elle se posa en toute délicatesse sous les yeux d'améthyste de ma muse. J’y avais accroché un papier enroulé contenant un message qui lui était destiné.

« Naît crainte mon amour, je serai toujours là pour veiller sur toi »
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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyLun 2 Juil - 15:45



Tu est ici chez toi


Le silence qui avait prit place entre les deux jeunes ninja n'avait pas pour destin d'être brisé, aucun des deux ne le voulait ou ne le pouvait. Le premier se plaisait à ignorer sa camarade alors que cette dernière ne semblait pas avoir la moindre envie de lui adresser la parole. C'est donc sans prononcer le moindre mot que le Datenshi pénétra dans la demeure de son clan et prit la décision de disparaître dans ses appartements, laissant ainsi aux jeune demoiselles le plaisir d'un repas entre filles. Il ne tarda pas à quitter le monde réelle pour rejoindre le pays des merveilles, le pays des songes, celui ou chacun est libre de rêver, là ou les rêves sont tout ce qui existe, il s'était endormit laissant à sa sœur la charge de la jeune Alice. La jeune fille offrit à son invitée de prendre part à ses cotés pour partager avec elle le repas qu'elle avait préparé, un peu plus tôt dans la journée. La jeune Akiko resta ébahis devant le spectacle qu'Alice lui offrait, abandonnant tout comportement convenable, elle se précipita instinctivement vers la table ou elle se saisit d'une cuisse de poulet qu'elle dévora avidement. Elle avalait successivement nourriture et boisson, dévorant tout ce qui était à sa disposition comme une sauvage qui n'avait jamais eu le plaisir de manger, et bien que cela aurait vexé beaucoup de jeune cuisinière cela fit rire Akiko. Cependant elle choisit de ce garder de faire le moindre commentaire pour ne pas déranger Alice, car après tout elle venait de se réveiller dans le désert en n'ayant eu pour seule compagnie son grand-frère.

Après son délicieux repas la jeune Alice réalisa ce qui s'approchait le plus d'un rêve à ses yeux, elle eu enfin l'occasion de prendre une douche très relaxante. Elle laissa l'eau coulée sur son corps durant un long moment, apaisant sa chaire meurtries et profitant de l''un des rares moments de fraîcheurs qu'il est possible de vivre dans ce pays brûlant. Profitant le plus longuement possible de ce cadeau que lui avait fait le destin, elle ne sortit qu'après de longues minutes, vêtue d'une sable serviette et portant ses habits à bras le corps cherchant le jeune garçon qui l'avait sortie du désert pour qu'il lui indique la chambre qui allait être la sienne. Elle n'eu aucun mal à trouver la chambre de Gaashu, seule pièce de la demeure qui était plongée dans l'obscurité la plus complète. Doucement le jeune demoiselle prit place sur le lit du jeune homme, vêtue d'une simple serviette et approchant à quatre pattes pour lui demander dans qu'elle pièce elle pouvait s'installer.

« Gaashu ? Je dois dormir où ?! »

Cette question sortit Gaashu de son sommeil, se relevant rapidement et se retrouvant nez à … nez avec Alice, il n'avait pas la force de réfléchir et n'avait pas envie que sa jeune amie reste dans sa chambre plus longtemps, surtout dans cette tenue.

''J'en sait rien moi, tu croit que c'est mon problème ? Tu va ou tu veut mais tu sort de ma chambre …. Dehors'' Suite à ses mots Alice s’exécuta et sortit.

Prenant la chambre voisine, Alice s'installa tranquillement, profitant de la fraîcheur de la nuit pour observer le ciel de Suna avant de recevoir un mystérieux cadeau. Une rose qui avait traversaient le ciel pour se déposer délicatement dans les mains de la jeune fille.


Quelques instants après avoir reçut la rose alors qu'elle était à la fenêtre, Alice reçut la visite de la petite Akiko. Entrant doucement dans la pièce en demandant si elle ne dérangeait pas et si elle pouvait déranger Alice quelques minutes avant de la laisser dormir. La jeune fille prit une grande respiration avant de faire quelques pas en avant pour s'approcher d'Alice et lui tendre sa petite peluche de lapin qu'elle venait de recevoir, lui expliquant que ça lui ferait plaisir que se soit elle qui l'ai. Faisant un beau discours pour lui dire qu'elle veut absolument lui faire ce cadeau et qu'ainsi elle pouvait commencer une nouvelle vie et avoir une chose qui était à coup sur à elle. La jeune fille sortit ensuite très rapidement car elle ne parvenait pas à trouver ses mots, espérant avoir réussit à faire passer le message qu'elle désirait transmettre à Alice, ce cadeau était aussi à ses yeux un moyen de lui faire comprendre qu'elle n'était plus seule et que même si elle ne se souvient pas de son passé elle pourrait toujours comptée sur elle et son frère. Il était impossible de s'assurer qu'Alice avait comprit l'étendue du message que caché le cadeau de la jeune fille, cependant il n'était pas bien dur de le comprendre.

Après être sortie de sa chambre, chambre qu'elle acceptait de laisser à Alice pour une nuit, elle marcha quelques minutes avant de rejoindre la chambre de son frère. Elle le réveilla pour discuter avec lui, se gardant de parler trop fort pour ne pas que l'occupante de la chambre voisine puisse entendre. Les deux jeunes eurent une longue discutions à propos de cette dernière, ils étaient tout deux d'accord sur le fait qu'ils étaient obligés de l’accueillir dans la maison et de plaider sa cause devant leurs parents et les chefs du clan afin qu'elle puisse vivre dans un endroit ou elle sera à l’abri, jusqu'à ce qu'elle trouve mieux ou qu'elle retrouve tout ses souvenirs. Akiko fit preuve d'une très grande maturité en obligeant son frère à faire preuve d'une grande gentillesse envers leur invitée et de veiller sur Alice comme si elle était sa sœur ou sa copine, bien qu'il fit mine d'être retissant à cette idée il finit par accepté et à le promettre à sa sœur. Puis leur discutions continua durant de nombreuses minutes ou chacun d'eux partagea avec l'autre ses impressions et ses sentiments envers Alice, espérant qu'elle ne pouvait entendre le moindre mot à travers le mur séparant les deux chambres. Suite à cela ils se quittèrent pour rejoindre leur lits respectifs et enfin profiter de la nuit.

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Le lendemain matin, profitant des premières lueurs du soleil pour réveiller ses enfants avant de partir en mission, la mère des deux jeunes Datenshi vint les réveiller pour les saluer et le souhaiter une bonne journée. Alice n'étant pas encore réveiller, Akiko convint son frère de l'aider à préparer un déjeuner pour cette dernière, elle voulait qu'elle se sente à son aise et qu'elle est l'impression d'être à sa place.


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MessageSujet: Re: Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ]   Un éveil difficile... [PV Datenshi Gaashu ] EmptyLun 2 Juil - 17:50





Je retais abasourdie… Sous le choc…
Akiko entrait dans la pièce qui était bercée par les ténèbres avec pour seule lueur celle de l’astre nocturne. Celle-ci me demandait si elle pouvait rester un instant. Je serrais mes nouveaux présents tout en hochant la tête, incapable de laisser sortir le moindre son de ma bouche. J’étais ailleurs. Comme dans une bulle coupée du monde je ne parvenais qu’avec peine à discerner les propos de la petite fille. Je l’entendais prendre une grande respiration quand je sentais la mienne se serrer et haleter rapidement. La peur, l’incompréhension… Voilà ce qui me tiraillait… Je ne parvenais pas à comprendre ce cadeau… Pourquoi ? Qui ?
Alors que la fillette tentait de se faire entendre et ainsi me ramener brusquement à la réalité, elle me tendit le petit lapin noir en peluche qui lui avait été offert par Gaashu. Akiko prononçait des mots qui me semblaient lointains… Elle me parlait de me donner cette peluche pour que je puisse enfin avoir quelque chose qui soit vraiment à moi… Ce lapin serait le seul présent dont je me souviendrais de la provenance, l’origine… La montre, les messages et la rose restaient des éléments trop abstraits pour en comprendre quoi que ce soit…
J’acceptai le cadeau de Akiko en la gratifiant d’un sourire quelque peu perdu mais néanmoins sincère. Cette marque d’affection que la petite me portait me mettait du baume au cœur et me faisait savoir que je n’étais pas seule. Elle et son frère étaient là pour moi désormais… J’étais certaine que c’est ce qu’elle cherchait à me dire à travers ce geste… Cela et aussi le fait qu’il fallait que j’aille désormais de l’avant.
Cette dernière quittait la pièce, contente d’avoir transmis son offrande. Je me retournais vers la fenêtre et cherchait du coin de l’œil le porteur de ce message mais je ne voyais rien… Aucune trace de cette personne…
Il me restait maintenant le plus difficile à faire : lire le contenu du message qui accompagnait la rose. Ce message pourrait bien se montrer décisif… La rose avait-elle une signification particulière ? Car si non je pouvais assurer sans pouvoir me tromper que mon destinataire était un homme… Quelle femme offrirait ce genre de présent à une autre ? Une demoiselle fanatique ou bien voulant semer d’autant plus la confusion dans mon esprit en m’orientant vers une piste erronée ? Non… Il s’agissait d’un homme… Mais qui était-il pour moi ? Pourquoi ne se manifestait-il pas à moi au lieu de susciter autant de mystère ?

Je soupirais alors que je me décidais à fermer la fenêtre et de me poser sur le lit pour prendre connaissance du contenu du message :

« Naît crainte mon amour, je serai toujours là pour veiller sur toi »

Ecrit dans une calligraphie quasiment parfaite qui laissait penser à une personnalité importante, j’écarquillais les yeux de stupeur. « Mon amour » ? Avais-je un fiancé dont j’ignorais l’existence ? Avais-je moi-même des sentiments pour cette personne dans le passé ou bien n’était-ce qu’un fanatique obsessionnel ? Je nageais dans la plus grande confusion alors que je prenais conscience des enjeux que comportait ce mot… En effet, si cet homme m’aimait et si j’éprouvais des sentiments réciproque pour lui autrefois j’allais irrémédiablement le blesser lorsqu’il apprendrait que je n’avais aucun souvenir de lui… Mais je ne pouvais tout de même pas me forcer à tomber amoureuse d’un être simplement parce que je l’étais autrefois… Et puis qui était-il d’abord ?
Je n’avais de cesse que de contempler la rose puis le message successivement et cette action fit de nouveau rouler une larme sur ma joue. Je recueillais cette goutte sur mon doigt en ne comprenant pas sa présence… Pourquoi ? Pourquoi pleurais-je ? Pourquoi mon corps réagissait à ces présents quand ma tête n’en avait aucun souvenir ?! J’en avais assez de cette souffrance gratuite ! Je gardais en main mes nouveaux dû tout en me rhabillant de mon short noir et d’un débardeur sans prendre le soin de remettre ma tunique, puis je me dirigeais dans la cuisine pour boire un grand verre d’eau pour me rafraîchir les idées..
Alors que je remontais les escaliers, je percevais des murmures en provenance de la chambre de mon ami du désert. Akiko discutait avec son grand frère. M’approchant a pas de loup vers la porte, j’écoutais à travers celle-ci, légèrement entrouverte. Tous deux parlaient de moi et du fait de me protéger, de m’accueillir et tout ce qui s’en suivait. La fillette demandait même à Gaashu de prendre soin de moi autant qu’il prendrait soin de sa sœur ou bien de sa… copine ?! Ce simple mot me fit retourner en direction de la chambre voisine, dans laquelle je me précipitais sur le lit. Remontant la couverture a hauteur de mes oreilles, l’obscurité m’empêchait de voir quoi que ce soit. Je tenais toujours fermement contre moi la rose, le message et le lapin en peluche. Je portais la fleur à mon nez pour en sentir son délicat parfum. Une nouvelle perle salée fit son apparition puis une autre et encore une pour finir par couler à flot devant cette incompréhension totale…
Le sommeil n’avait pas l’air de venir et je décidais de poser la rose sur l’oreiller à côté de moi pour ne pas trop l’abîmer. Cette fleur, bien qu’incompréhensible n’en était pas pour autant insignifiante au contraire ! J’avais envie d’en prendre aussi soin que la prunelle de mes yeux… Malheureusement… Les fleurs n’étaient pas éternelles et finissaient par se faner… Aussi rayonnante pouvait-elle être par le passé…

♥♠♦♣♥♠♦♣♥♠♦♣♥♠♦♣♥♠♦♣♥♠♦♣♥♠♦♣

Je fus réveillée par les abondants rayons de l’astre diurne qui réchauffait avec avidité mon corps déjà meurtri par la chaleur ambiante. La rose était toujours à mes côtés, intacte. Je soupirais de nouveau puis relisait le mystérieux message pour finalement le glisser dans ma poche avec le précédent.
Je rangeais également la rose ainsi que la peluche dans mon petit sac à dos que je prenais soin d’emporter tout en m’habillant entièrement. J’allais me passer un coup d’eau sur le visage alors que je constatais mon reflet dans le miroir… Je n’avais même pas pris la peine de regarder à quoi je ressemblais la veille, trop occupée à me restaurer et me délasser.
Alors voilà à quoi ressemblait Alice… Je touchais ma peau comme pour vérifier que le miroir ne me transmettait pas une quelconque illusion mais il s’agissait bel et bien de moi. J’avais plutôt fière allure…
Bref ! Je me doutais que je devrais passer par le bureau du Chef de leur village pour me faire recenser ou je ne sais quoi c’est pourquoi je m’attelais en direction de la cuisine où la bonne odeur de nourriture se répandait depuis le haut des escaliers. Quelle ne fut pas ma surprise de constater de la présence de Gaashu et Akiko qui finissait tout juste de dresser la table.
Des mets se tenaient en abondance devant moi si bien que je ne savais que prendre… Mes yeux admiratifs se posèrent sur le frère et la sœur :

« C’est vous qui avez préparé tout ça ?! »

Alors qu’ils hochèrent la tête en cœur, Gaashu se mettait à me parler de notre fameux périple vers le bureau du Kazekage. J’étais heureuse qu’il m’accompagnait car cela aurait été laborieux dans le cas contraire… J’avais décidé de ne pas évoquer le sujet de mes précédents cadeaux de suite au blondin. Je lui en parlerais seul à seul, alors que nous marcherions vers les appartements du Kage…




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