C'était une journée comme les autres, toujours à fond pour vivre de folles aventures je me levai d'un pas rapide . Je déjeunai cette fois avec ma mère, elle n'était pas occupée à maintenir le clan en ordre, elle prenait donc du temps avec moi : J'ai entendu de bonnes choses sur toi, il paraît que tu te démènes pour faire le peu de mission que l'on te donne ; je vous passe les détails ennuyant, ce n'était pas vraiment une discussion intéressante, seulement une mère et un fils en train de se raconter les actualités du village . Je sortis de ma demeure, mettant proprement mon gilet noir, je regardai l'horizon, cette journée allait être formidable, enfin sauf si l'on se fait attaquer par une organisation secrète ou qu'une bande de shinobi fasse un coup d'état contre le Mizukage ; de toute façon je ne pouvais pas laisser de telles actions se passaient, en effet : le Sandaime Mizukage ne sera rien d'autre que moi . Je me baladais dans les rues de Kiri no Gakure, les enfants jouaient et les vieux râlaient envers ces derniers, c'était la chaine habituelle et personne ne pouvait déranger cette boucle . Finalement j'eus l'idée d'aller dans une petite taverne, j'entrai normalement, mais sans m'en rendre compte je dû faire un mouvement qui n'allait pas dans les codes des ivrognes : non ce n'était pas ça, ils me regardaient étrangement non pas parce que j'avais fait un geste déplacé, mais parce qu'ils savaient qui j'étais .

Chuushin, tu restes mon petit ange, ne fait pas attention aux remarques de certains envieux

Je ne me rappelais pas grandement de ma grand-mère je savais juste que c'était une personne courageuse prête à tout pour mettre sa vie en jeu . J'étais pensif, essayant de retrouver le peu de souvenir que j'avais d'elle . C'était elle qui m'avait enseigné l'art Ninja, elle était rude, mais à force de la connaître je commençai à deviner sa façon de penser . Ma famille n'était pas tout à fait d'accord de mon éducation, on vivait des temps difficiles, je devais être froid et calculateur, c'est ici que mes parents les plus proches s'interposèrent, ils ne voulaient pas d'un dirigeant comme ça, pour eux : je devais être chaleureux, souriant voir même joyeux . Alors que j'étais plongé dans mes souvenirs, un homme posa la main sur moi comme si nous étions des camarades shinobis, je l'observai, à vrais dire je n'aimais pas du tout ce genre de familiarité venant de personnes que je ne connaissais pas du tout, je poussai donc sa main de mon épaule lui répondant d'une voix agressive : A ce que je sache nous ne sommes pas amis ! Tu crois qu'on ignore ton identité ? Si je ne me trompe pas tu fais partie du clan Terumi, un hériter d'une ancienne Mizukage, ça doit valoir cher non ? Je ne réagissait pas, je ne voulais pas, en effet j'étais du genre à partir pour un rien, si je commençai une bagarre vous pouvez être sûr que je mettrais la taverne dans un bazar pas possible .

Bon …

Une seule seconde suffit pour voir un des ivrognes rentrer dans un meuble d'une façon peu douce, mon regard était aussi bouillant que mes boules de feu, un puis deux, ils tombaient tous sous mes coups comme de vulgaires mouches, ils avaient surement compris que je ne pliais pas le genoux devant de misérables insectes qui avaient perdu le fil de la vie du Shinobi . Je sortis du bar comme si de rien n'était, cette petite altercation m'avait sans doute bien aidé puisque je n'avais pas payé pour le petit verre que j'avais commandé, marchant à nouveau dans les rues, je réfléchissais à ce que je pouvais faire de cette journée déjà bien achevée . Montant sur les toits, je sautais de maisons en maisons sans prendre en compte le fait que j'abîmais les toitures, je me posai alors sur une petite place ou plusieurs personnes marchandaient et se promenaient . Après plusieurs heures d'achats, je me rendis à une rue qui menait à la demeure Terumi quand soudain ...

Une journée des plus banales, en effet je m'étais encore battu avec les débiles du coin qui tentaient de m'intimider à cause de mon nom de famille . Je marchais dans les rues en direction de ma demeure, alors que je ne calculai personne, quelqu'un s'adressa à moi, je m'arrêtai soudainement me retournant calmement vers la dite personne . Au départ je ne compris pas vraiment, le jeune homme tentait de m'aider à retrouver un objet que j'avais soit-disant fait tomber, le seul problème étant que je n'avais rien fait tombé . Je crus que c'était une plaisanterie, une sorte de blague totalement débile qu'on faisait à un passant pour se divertir : après tout ça devait bien faire rire quelques imbéciles de voir certaines personnes chercher pendant quelques heures des choses qu'ils n'ont, au final, jamais perdu . Puis je compris vite qu'il ne voulait que discuter avec moi, ce n'était pas très malin de démarrer sur une ânerie pareille, les gens pouvaient se vexer de voir qu'il se fichait d'eux, mais bref, j'étais clément et je n'étais surtout pas rancunier avec ce genre de maladresse, ce n'était qu'un être humain après tout : Peu importe... Moi c'est Kensei, Keiji Kensei. Tu es nouveau promu je suppose, je ne t'ai jamais vu auparavant. Je ne savais pas vraiment ce qu'il me voulait, c'était quand même bizarre d'interroger une personne de cette façon, mais d'un sourire chaleureux je répondis un truc dans le genre :

Hé bien … enchanté, je me nomme Chuushin Terumi, Genin de Kiri : si tu ne m'as pas vu c'est tout à fait normal, je ne suis pas le genre d'individu qui puisse sortir quand il le désir ...

Je n'avais pas eu une vie comme les autres gamins, mes parents ne me laissaient jamais sortir avec les autres enfants de peur que je me fasse kidnapper pour une rançon . Ma vie se passait essentiellement dans le Dojo ou le reste du clan tentait de m'entraîner aux arts ninjas : ce fut à cause ou grâce à ça que je ne restai que quelques jours dans l'académie ninja, le temps de passer les examens et de montrer mon talent . Après mon passage de grade, je n'avais plus donné vie, je me trouvais trop jeune pour commencer une carrière ninja, alors que les jeunes genin touchaient l'adolescence, moi j'atteignais à peine l'âge de neuf ans . J'étais doué, mais je ne supportais pas prendre de l'avance sur ma génération, je trouvais ça mal de forcer les choses au point de faire de moi un génie, au fond, je ne voulais pas qu'on me traite comme un génie, mais comme un jeune homme au réel talent . Après avoir pris la parole, je me raclai la gorge, marquant une petite pause de quelques secondes, je répondis une seconde fois : Hé bien, vu que c'est là fin de l'après-midi je t'invite chez moi




C'est ainsi que je commençai une marche vers la demeure Terumi, c'était un grand Dojo, enrichit par l'ancienne génération et par les cadeaux du pays pour avoir protégé les Seigneurs lors de la guerre . Aujourd'hui il y avait très peu de membres combattants, il y en avait encore moins qui sortaient vers le monde extérieur . Le clan était décontracté, nous n'étions pas du genre à se prendre la tête pour une question de pouvoir, non, notre famille n'avait plus aucune importance à Kiri, nous avions seulement le titre de héros de la nation . Ici, c'était comme un paradis, les gens discutaient convenablement, les enfants jouaient dans des conditions plus que modeste et il y avait peu d'histoire de familles : nous semblions déconnectés du village de Kiri . Dans la salle à manger, tout était déjà préparé, le repas et même le dessert, je m'installai avec mon nouvel invité, lui disant d'une voix tout à fait agréable : Vas y, fait comme chez toi ! Mais au fait, je ne te l'ai pas demandé, toi aussi tu es Genin ? On ne savait jamais, j'aurais pu tomber sur une légende du village sans m'en rendre compte, ainsi j'aurais pu le désorienter avec tant de familiarité .

Kensei Keiji, je n'avais pas vraiment entendu de rumeur sur ce type, dans les petits villages ce n'était pas ce qu'il manquait, mais étrangement certaines personnes restaient dans l'ombre, pour surprendre le jour même . Il devait donc en être ainsi, l'homme ne me répondit pas sur tous les détails, il devait peut-être cacher un secret de grandes importances . Personnellement je n'étais pas comme ça, je partageais tout, j'avais été éduqué d'une manière peu habituel, mes parents me bassinaient souvent sur des choses qui n'étaient pas de mon âge, j'avais donc besoin de tout échangeait avec les gens que je connaissais . Il trouvait l'endroit génial, comme j'y habitais, je ne voyais plus vraiment les détails du Dojo, mais pour un inconnu ça devait être un nouvel endroit sur ce continent, la demeure était bien entretenue, les gens s'occupaient du sol comme s'ils s'occupaient de leur propre vie . Le toit était fait d'un boit spécial, beaucoup plus solide que d'autres toits du village . Les fenêtres étaient nettoyées toutes les heures : tout, oui j'ai bien dit tout, était soigné pour les personnes externes au clan . Je buvais un verre d'un jus tout à fait inconnu à la culture de Kiri, il n'y avait rien à dire, j'avais tout de même une belle vie :




Au fait, tu peux m'appeler comme tu veux, ça ne me gêne pas du tout. Tu sembles plus jeune que moi quand même, t'as été rapidement promu non ? J'ai 17 ans et toujours Genin, je dois paraître un peu ringard à tes yeux tout de même. Il n'avait pas tort, j'étais bien jeune pour être promu en tant que Genin, mais c'était comme ça qu'était traité les apprentis dans le clan Terumi, je souriais à cette phrase, je n'étais pas du tout du genre à juger selon l'âge de la personne en face de moi . Il avait sans doute beaucoup plus d'expérience que moi, pauvre Genin n'ayant jamais eu  de missions biens palpitantes . Me levant alors soudainement et me tapant simultanément le torse je dis d'une voix rocailleuse Hoy hoy, désolés pour toi si tu comptes le devenir, mais je serais le Sandaime Mizukage, il faut bien qu'un jeune Terumi reprenne le flambeau non ?! Je m'assis lentement, reprenant un air un peu plus sérieux, je rétorquai d'un air beaucoup plus calme : Sinon oui, j'suis très jeunes pour un tel grade, mais il faut dire que je suis plutôt bien aidé avec ce clan, ils ne sont pas du genre à me laisser respirer .




Comme je l'avais dis précédemment, je n'étais pas du genre à cacher les choses, je le regardai, c'était un réel face à face . Les membres de la famille ne fit guère attention à ce débordement, ils avaient l'habitude de me gérer quand je commençais à déblatérer sur ce genre de choses . Je me raclai la gorge, reprenant ainsi ma foulée : Je ne compte pas redorer notre blason, vois - tu, le clan est déjà bien vu des shinobis du village, non, je veux juste honorer la mémoire de ma grand-mère . C'est sûr, un jour je maîtriserais parfaitement notre don ! Après ce long discours, j'arrêtai de prendre la parole, je ne devais pas trop parler : ça faisait assez crâneur quand on monopolisait l'attention d'une façon bruyante et agressif . Mon rêve était tracé, j'étais le prochain Kage de Kiri, j'avais la vivacité, la force et le don héréditaire . Mais qu'est-ce que je pouvais proposer aux gens de Kiri ? Je voulais d'un village plus convivial, d'un village plus souriant, plus confiant, enfin bref je ne voulais pas d'un village sauvage . Je l'observai à nouveau, lui demandant une dernière chose : Et toi ? Quels sont tes buts