Naruto no Sousaku
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 C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.

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MessageSujet: C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.    C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  EmptyMar 26 Juin - 4:10

† Enflure de nouvelle génération. †

La journée avait été entamée. Enfin disons que l'après midi allait pratiquement s'achever quand j'ouvrais enfin mes yeux. J'avais pas mal fais d'efforts ces derniers temps, et j'avais bien rattrapé mon sommeil en cette journée où je n'étais pas consulter pour une aide ou autre mission ennuyeuse. Mes yeux ouverts, en pleine forme, je ne prenais pas la peine de me laver ni rien, sortant juste faire un tour dans Suna. Je n'étais pas sale hein, je sentais juste encore le sommeil. Tel un zombie je vaguais dans la rues de la ville, fumant ma cigarette, ayant presque la flemme de la retirer de ma bouche. Les bras ballants, je titubais donc. Les gens vivaient leurs vies, je passais à travers eux, sans que personne ne fasse attention à chaque âme parsemant la rue. Je regardais tout autour de moi, il avait tout type de personne. Les jeunes ratés de Suna, ces jeunes que les gens qualifient de délinquants, ceux qui n'ont rien à faire et qui fume leurs drogues en troupes, regardant tout le monde avec méfiance comme s'ils voulaient frapper n'importe quel passant pour montrer leur haine du système. Le malheur était de constater que notre système ne les avait pas exclus, devenez des ninjas comme moi vous aurez des choses à faire. Je ne faisais rien comme eux avant, gagnant quelques sous en faisant descendre les chats des arbres. Nostalgique de cette vieille époque crasseuse, je souriais et posais mes yeux ailleurs. Je tombais sur cette femme, assez jolie, les cheveux courts, promenant sûrement sa grand mère. A Suna, les cheveux courts étaient assez courant, la chaleur était un inconvénient pour ces gentes dames avec tout leurs cheveux tombant sur leur cou. Touché par son geste gentil d'aider ses vieilles personnes, je gardais mon sourire. Ce dernier s'effaça lorsque je vis cette petite famille récoltant les dernières pierres de leur habitat. La tristesse de leurs visages était presque aussi touchante que la scène d'avant. Beaucoup de famille avait souffert de la dernière offensive qu'avait subit le village. Soufflait, je continuais de siroter mon jus de pomme, laissant le temps défiler.

J'aimais ces moments là, posé sur un banc, sirotant un jus de pomme bien frais et fumant ces tubes dangereux pour ma santé. J'étais tranquille, tellement que je n'entends même plus le brouhaha de foule. Je voyais diverses personnes, certaines étranges, d'autres tristes. Je me souvenais de ma jeunesse, la joyeuse époque où les gens souriaient. Cela pouvait être le seul intérêt que je trouvais à me battre, rendre le sourire à ces pauvres citoyens n'ayant rien fait d'autres que de naître. Des gamins jouaient, insouciants. Quelle mauvaise époque pour être un gosse, vivre le sourire aux lèvres, ne s'inquiétant seulement du fait que notre avion en bois se soit pas brisé lors de ses atterrissages. La chance qu'ils avaient, mon enfance était moins heureuse, mais je m'y étais fais. Alors que justement un de leur avion tomba à mes pieds, je leur rendais sourire aux lèvres. Le gamin, yeux écarquillés et innocent, me fixait. Un peu surpris, je soutenais son regard. Sa tête se pencha légèrement lorsqu'il fit porter sa voix à mes oreilles.


« Tes cheveux sont bizarres, Oji-san. »

Si je m'attendais à ça. Gentil et attentionné je lui rendais son avion, et c'était la seule chose qu'il avait à me dire. Les gens n'avaient que ça à remarquer, mes cheveux. Je n'y étais pour rien, la couleur argent reflétant le Soleil de Suna était sûrement un cadeau de ma mère. Et puis quoi encore, vieil homme ? J'avais toute ma vie devant moi, mes cheveux n'étaient pas vraiment ce qui jouait sur mon âge. A cet instant, j'aurais pu devenir violent. Enfin, j'étais quelqu'un de sensé, mais totalement immature.

« Mes cheveux sont bien plus..Oh ! Un avion ! » dis-je en montrant le ciel.

La naïveté de l'enfant le fit regarder en l'air, je pouvais baisser ma main pour faire tomber son avion et le voir se briser sur le sol par la violence du coup. Quel imbécile, se faire avoir aussi facilement. Un sourire machiavélique se dessinait sur mon visage. Lorsque le gamin se rendit compte de sa bêtise, il hurla. Explosant mes tympans, j'essayais en vain de le calmer. A force de crier et de pleurer, les gens se sentaient obligatoirement intéressés par la scène. Je finis par même lui proposer mon jus de pomme. Mauvais timing, lorsque je lui tendais ce sucre liquide, son père arriva. Le côté pédophile de la scène ne lui échappa pas, et je ne vous raconte pas non plus le scandale qu'il m'aurait fait en plus en voyant ma cigarette fumante à quelques mètres de son enfant. Son père était le genre d'homme intimidant, une armoire de glace qui n'avait pas fondu sous la chaleur de Suna. Criant au pédophile j'étais obligé de fuir. Détalant à toute vitesse, le père me pourchassait dans les ruelles de Suna.

Il eut au moins un quart d'heure de course poursuite avant que je ne le sème et que je me retrouve dans une autre rue, presque vide, elle. Reprenant mon souffle, j'étais irrité d'avoir été obligé de courir alors que c'était une journée de repos. Ayant perdu mon jus de pomme je fumais ma clope, me rasseyant sur un banc, lorsqu'un autre jeunot s'approcha de moi. Que me voulait-il ? Il avait le bandeau de Suna, c'était un ninja, je priais pour qu'il ne me dise pas de l'aider dans une mission diverse...
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MessageSujet: Re: C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.    C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  EmptyMar 26 Juin - 13:44

♥♠♦♣ Mon Alice... ♣♦♠♥

C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  Alice-11

♫ Music ♫

« Mon Alice, ma douce et merveilleuse Alice. Nous y sommes finalement parvenu. Nous sommes entrés dans ce village maudit. Je ne doutai pas de toi. Je savais que tu pouvais y arriver Alice. Il me reste encore tant de choses à accomplir pour que nous puissions vivre ensemble dans un monde meilleur. Patience mon amour, nous nous retrouverons bientôt. En attendant, je serai toujours là, à veiller sur toi dans l’ombre. Ton bonheur est ce qu’il y a de plus précieux pour moi et je ne laisserai pas de vulgaire pleutre te faire du mal. »

Non, je ne comptais pas l’abandonner. Avant que débute mon entreprise, je devais m’assurer de son bien-être. S’il le fallait j’irai jusqu’à punir en personne ceux osant faire du mal à mon Alice. Je n’avais eu de cesse de l’observer depuis son arrivée à Suna. Un homme était rapidement venu à son secours à mon grand soulagement. Cependant, quelque chose semblait étrange. Alice n’était plus comme avant. Elle paraissait changée, plus brutale… Mais je ne pouvais pas lui en vouloir. Ma pauvre Alice ; tous ces évènements l’avaient également traumatisé. Si seulement nous pouvions oublier, malheureusement cela ne pouvait être aussi simple. Les mensonges avaient finit par s’effacer, mais la vérité, elle, resterait à jamais gravée dans nos cœurs. Les pécheurs avaient été puni et le mal purifié par le feu, mais je ne pourrai jamais oublier. La noblesse, l’inconstance mondaine, la voix des dieux, toutes ces conneries, je les avais bu tout au long de mon enfance, sans me rendre compte que je ne faisais que du surplace. Désormais, il était temps d’avancer. Je vivais pour nous et tout particulièrement pour elle. Nos corps misérables restaient mortels, mais notre amour, lui, serait éternel...

Cette journée avait été semblable à toutes les autres aux pays du vent. Où que mon regard se posait, il ne croisait qu’étendues stériles et désertique. Ici, l’astre diurne vivait de son apogée, brûlant de milles feux ardents tous ce qui touchait ses rays. Cependant, lorsque que le crépuscule entamait son déclin sur le monde, un tout nouveau spectacle s’offrait au peuple du désert. Sur l’horizon l’astre de feu se sertissait de milles éclats chauds et chatoyants dont les nuances colorées variaient au fil de sa chute. Il s’agissait probablement de la seule chose que j’appréciai dans ce pays. Je m’étalai dans sa contemplation depuis le toit d’un bâtiment. Me tenant face à cet horizon qui explosait dans une infinité d’éclats, j’attendais patiemment la venue de mon invité. Ce dernier allait rejoindre l’équipe de mon tendre amour et je tenais à le prévenir des risques qu’il encourrait s’il venait à trop s’approcher d’elle et que tout serait dans son intérêt de veiller sur elle. Mon Alice ne connaissait rien de ce monde là, il fallait que je la protège…

Des bruits de pas venant d’en dessous me signalèrent l’arrivée de mon compatriote. Je l’avais suivi durant une partie de sa fuite et était parvenu en ce lieu avant lui en empruntant la voie des airs. Ce pauvre chien ne m’avait pas encore remarqué. Littéralement affalé sur un banc, il fumait avec flegme une cigarette déjà bien entamée. Je compris qu’il était temps d’entrer en scène. J’espérai régler cette histoire rapidement. J’avais de nombreuses choses à accomplir et je ne tenais pas à perdre mon temps avec ce genre de déchet. Néanmoins, je ne pouvais nier le fait d’éprouver un certain plaisir malsain à me jouer de sa personne. Le tuer ne pouvait m’apporter que du tort, mais il m’était toujours possible de lui faire parfaitement comprendre le fondement de mes pensées. Je réajustai soigneusement ma cravate puis saisissait la poignée du cercueil de Zamriel. Je le traînais sans sommation et avec une aisance déconcertante malgré la taille de ce dernier. Je l’avais travaillé de sorte à ce qu’il soit facilement transportable. Le sourire aux lèvres, je pris assez d’élan pour m’élancer depuis le toit, tenant toujours l’imposante armature de bois dans la main. Parvenu au dessus de la ruelle où se trouvait ma cible, j’envoyai le cercueil au pied de cette dernière. Il s’écrasa à l’horizontal tandis que j’atterrissais dessus afin de surplomber les environs.

-Yoh boy !

C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  4410

Mon sourire s’élargit un peu plus tandis que je le toisai d’un regard amusé. Il était beaucoup plus âgé que moi, mais cela ne m’impressionnait guère. Bien au contraire cela n’en était que plus distrayant. Il ne m’avait pas l’air bien dangereux, néanmoins, je préférai m’assurer qu’Alice n’aurait rien à craindre de lui. Nous, nous trouvions dans une petite ruelle dont les bâtiments qui la composaient cachaient en grande partie le soleil couchant. De ce fait, nous, nous trouvions entourés en grande partie par les ombres. Et tout particulièrement, nous étions seul. Au fond de moi j’espérai qu’il se montrerait peu coopératif de sorte à pouvoir déverser sur lui le cauchemar qui sommeillait dans ce cercueil. Je n’avais pas encore eux l’occasion de l’utiliser et l’idée de voir Zamriel découper sa chair se révélait particulièrement jouissive. Néanmoins, je ne pouvais m’adonner à un tel passe-temps tant que je résiderai dans ce village. Cela ne m’empêchait pas pour autant de lui en faire voir de toutes les couleurs et une en particulière…

-Ecoute moi bien mon grand ! Tu n’as pas besoin de savoir qui je suis. Je viens simplement t’avertir que si mon Alice venait à souffrir tu en seras tenu pour en unique responsable et je te le ferai payer de ta vie. Tu n’as le droit qu’à une seule chance.

Ce faisant je délogeai une partie du couvercle du cercueil avec mon pied laissant une étrange brume opaque s'en échapper.

-J’espère que c’est bien clair…


Dernière édition par Eien Mangegami le Mer 27 Juin - 19:43, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.    C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  EmptyMar 26 Juin - 23:03

♦ Ne creusons pas nos tombes, commençons par celle de notre voisin. ♦


Ce gamin étrange marqua l'effet de surprise. Il était macabre, s'il ne parlait pas je l'aurais facilement pris pour une sorte de mort vivant déjanté. Il était bien plus jeune, et faisait peur. Ce n'était pas le genre d'effroi à vous faire sursauter, non, ni de la crainte, c'était plus le genre de gars qui faisait peur dans sa façon d'être. Enfin, tout ça pour dire qu'il trimbalait un cercueil avec lui, déjà, si ça ce n'était effrayant déjà ! Il fixait ma personne avec ses yeux de psychopathe, je ne bronchais pas, il avait à peine l'âge de la puberté, je lui proposais une cigarette et son pantalon frétillait à dépasser la limite du légal dans le pays. Le laissant faire son cinéma, je remarquais donc que c'était un Ninja, je ne l'avais jamais vu auparavant, croyez le ou pas, je suis sûr de me souvenir si j'ai croisé un mec traînant un cercueil ou non. Debout, appuyé sur son objet fétiche et carrément décalé, il continuait de me fixer, sourire aux lèvres. L'environnement était parfait pour quelque chose comme un meurtre, enfin même pas, on avait dépassé ce stade là. En effet, le moment était propice pour un viol nécrophile ou encore du cannibalisme, et je pèse mes mots.

L'atmosphère se refroidit dès son apparition, déjà que l'horizon grignotait la lumière restante, les ombres parsemaient les alentours. Je restais de marbre, l'aura pratiquement palpable et maléfique s'émanant de cette personne ne m'intimidait pas. A vrai dire, gamin déjà je rêvais de pouvoir arracher un bras à un zombie ou une connerie dans le genre. Et oui, imaginez le trophée un peu ! C'était la cool attitude assurée pendant trois années, minimum ! Les autres enfants auraient été dingues, tous voulant le toucher, certains auraient essayer de le voler, d'autres de l'acheter, la notoriété grimpant à son paroxysme. J'en souriais également, continuant de fumer ma clope je laissais la scène se dérouler comme un bon public, je n'interrompis pas ces mots..

Tout comme ce qu'il représentait, je ne comprenais rien à ses dires. Il me parlait d'une Alice, se la jouant Don Juan sans même se présenter. Quel gars arrogant ! Il poursuivait sans que je ne capte rien, à vrai dire je n'écoutais que d'une oreille, je trouvais beaucoup plus de choses intéressantes autour de moi. Comme ces puces de sables sautant toute les deux minutes, pour eux un grain devait être une montagne, l'avantage qu'elles avaient c'est que dès qu'elles sautaient elles vivaient un moment d'adrénaline pure, quoique, elles devaient en avoir marre. Si j'étais une puce je serais sans aucun doute une de ces bestioles sautant criant « Youhou.. » ironiquement à cause du côté rébarbatif. Le pied que ce sera la première fois. Rigolant comme un gamin tout bas, je posais mes yeux sur ce caillou inexpressif, puis sur mon interlocuteur, et ainsi de suite pendant quelques aller retours de la tête. Ce gars serait sûrement le genre d'insecte ne bougeant pas pour être différent, et il aurait finit fossile. Ne retenant moins mon rire, je reprenais un peu de sérieux écoutant la fin de ses mots. Il ponctua sa dernière phrase en ouvrant son cercueil, une fumée en sortit. Son air menaçant ne m'inspirait aucune confiance, me contentant de me boucher le nez avec mes doigts, je me levais, m'éloignant et lui criait ma réponse.


« Cette fumée ressemble de trop près à celle qui sort de mon micro onde la fois où j'ai voulu cuire des raisons, pas confiance. »

Je ne savais pas vraiment ce qu'il me voulait, il n'avait fait que de parler d'une certaine Alice ? De la défendre et d'autres trucs trop niais pour que je perde mon temps à écouter. Remettant mes mains dans mes poches je m'en allais tranquillement. Il avait un regard menaçant, comme s'il comptait me proposer un duel. Je n'étais pas facile à convaincre, se battre, je n'en voyais pas l'utilité. Je me retournais vers lui, voulant vérifier un truc, le regardant, j'exposais une nouvelle fois ma voix.

« Dis, Alice, ce n'est pas le gamin qui pleurait pour son jouet tout à l'heure ? Si c'est ça, je te laisse jouer avec, personnellement ni les morts ni les enfants m'intéressent. Mais bon, toi, tu fais comme tu veux, gamin. »

Décidément, si j'avais raison, il collectionnait les tares le pauvre. Je ne m'excusais pas, j'étais dans mon droit, et encore, il avait été chanceux, j'étais à deux doigts de giflé ce gosse, bien qu'il ressemblait plus à garçon en y repensant. Il devait lui donner des surnoms le brigand, il allait au bout de sa comédie, je vous jure, les pervers qu'on ne trouve pas de nos jours..

Je finissais par « gamin » car je n'avais pas son nom, j'espérais qu'il ne soit pas contrarié. Attendait-il de moi que je m'énerve ? Il serait déçu. Posant tout de même mon avant bras sur mon katana, je préparais un contre s'il arrivait en traître. Ce genre de détraqué sexuel morbide était une menace pour les bons citoyens comme moi. Quel ennui ces personnes là...
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MessageSujet: Re: C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.    C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  EmptyMer 27 Juin - 21:27

Je ne suis pas fou, ma réalité et juste différente de la votre !

C'est rassurant de se dire que l'âge n'a pas d'importance.  Cheshi10

Merveilleux, ce type se révélait encore plus stupide que ce que j’avais imaginé. En effet, il ne semblait pas jouir d’une grande intelligence, mais davantage d’une mémoire unique basée sur le court terme. Cet idiot ne se souvenait nullement de sa rencontre avec Alice. Il ne lui chercherait donc pas des ennuis cependant, mes menaces tenaient toujours et je comptai bien lui faire comprendre ce qu’il encourait. Ce pauvre demeuré ne semblait pas réaliser ce qu’il l’attendait. Son âme misérable ne faisait que se nourrir de songes tout en fuyant désespérément la réalité. Et le plus étonnant était qu’il paraissait se complaire dans son ignorance. Je ne pus retenir un petit rire à cette pensée. Heureux étaient les sots et les ignorants. Le doux nectar du mensonge était tellement savoureux compars à l’amertume de la vérité. Jamais encore il n’avait ouvert ses yeux sur ce monde. Il se donnait des airs d’homme, mais il n’était rien de plus qu’un enfant. Soit, cela serait amusant de les lui écarter. Je voulais lui faire connaître la douleur de la réalité de sorte que plus jamais ses yeux ne se ferment.

En fin de conte tout me ramenait à cet instant précis. Dans cette intempérance excessive. Faisais-je tout cela pour mon Alice ou tout simplement par pur égoïsme. Voulais-je la protéger ou bien faire souffrir cet homme ? Non. C’était pour ma fleur, ma princesse, ma muse que je faisais cela. C’était pour son bonheur qu’il allait souffrir. Les ombres de la nuit prenaient peu à peu ses droits sur le désert. Aussi les ténèbres nous entourant ne cessaient de gagner en opacité tandis que la tension présente dans l’atmosphère devenait presque palpable. Jusqu’à présent ma proie avait feint d’ignorer ma présence, ne prenant point la peine de rester sur ses gardes. Pourtant, à cet instant, son avant bras venait de se poser sur le manche de son katana, m’indiquant qu’il s’apprêtait à réagir en cas d’attaque. Cela ne fit qu’accentuer mon amusement comme mon envie de l’anéantir, de le détruire, de le briser… Distrait, mon sourire s’élargie un peu plus. Depuis toujours l’on m’avait enseigné que le meurtre était un pêché, que les criminels expireraient leurs fautes en étant jeté par Zamriel dans les flammes du pandémonium. Alors mon destin serait-il de brûler éternellement tandis que les biens nés, eux, iraient se pavoiser aux côtés des dieux ? Sottise, il n’existait nul paradis, nul absolution. Seul le désespoir et l’enfer attendaient les misérables mortels que nous étions. Pour me soustraire à cette malédiction j’avais fait de Zamriel mon serviteur, mon instrument, ma marionnette. Il serait à la fois mon rédempteur et le bourreau de mes ennemis. Cet homme serait sa première victime.

-Cela fait plaisir à voir. Tu es encore plus stupide que ce que j’imaginai. Tu ne sembles pas te souvenir de mon Alice, alors laisses moi donc te rafraîchir la mémoire…

Disant cela sur un ton amusé, j’agitai mes doigts de façon à déployer mes fils de chakra. Ceux-ci se posèrent sur le cercueil et notamment sur les deux imposantes chaînes qui le scellaient en partie. Celles-ci glissèrent le long de sa surface de bois comme animées par une force inconnue. Elles finirent par tomber lourdement sur le sol. Je délogeai un peu plus le couvercle du cercueil avec mon pied afin de dévoiler l’immuable qui y sommeillait. Au lieu de cela la brume sombre s’en échappa un peu plus pour se répandre dans la ruelle devenue sinistre. A demi ouvert, il était encore impossible de voir se qui se dissimulait dans le cercueil. Que pourrait donc faire son frêle katana contre un tel monstre ? Cela revenait à affronter lion en étant armé d’une aiguille. Pauvre sot qu’il était. Il aurait mieux fait de s’enfuir tant qu’il le pouvait. Désormais, il était trop tard…

-De longs et beaux cheveux châtains, une peau diaphane d’une douceur sans égale, des yeux d’améthystes plus envoûtants que n’importes quelles pierres précieuses, un visage à la fois fort et innocent, un parfum vanillé d’une délicatesse sans précédent, tel est mon rêve, telle est mon Alice… Mais un pleutre dans ton genre ne peut comprendre. Je vais donc employer des termes plus à ta convenance.

Je glissai un de mes fil de chakra dans le cercueil qui continuait de déverser son infortune et saisi l’un des fléaux qui sommeillait aux côtés de Zamriel. Caché dans l’ombre de ces habitations il serait difficile à cet homme lymphatique de déceler la nature de ce qui l’assaillait. Il ne verrait sans doute pas le danger venir, ce qui causerait indubitablement sa perte. Au fond de moi j’espérai qu’il serait assez valeureux et adroit pour me tenir tête. Ou du moins pour me distraire l’espace d’un temps. Hélas son attitude ne témoignait pas en faveur de sa vivacité naturelle. Tirant mon index vers le haut, une ombre de la taille d’une balle sortie du cercueil dans un silence troublant pour venir se pauser sur mon doigt. Elle ne dégageait aucun son, ce qui facilitait en rien son identification. Je voulais jouer avec lui et j’étais curieux de découvrir sa réaction lorsqu’il comprendrait…

-J’espère que cela sera à ton niveau auquel cas tu m’en verras navré. A présent que le spectacle commence. Tu vas danser pour moi…

D’un geste vif j’envoyai la petite marionnette fuser droit vers ce comédien en herbe. Forte de son allure, elle ne tarda pas à engloutir la distance qui la séparait de sa proie. Même s'il parvenait à esquiver, ma petite Nosferatu continuerait de le poursuivre, pour l’assaillir de plus belle.



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