Naruto no Sousaku
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 Leur regard consilliant... [C]

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MessageSujet: Leur regard consilliant... [C]   Leur regard consilliant... [C] EmptyVen 29 Juin - 19:21

La force… Elle est la caractéristique principale des hommes et femmes de mon clan. Tous savent tirer profit de leurs muscles, plus que je ne serais un jour le faire. Pour cause, je n’aime m’afficher auprès d’eux, la différence flagrante tintant dans ma tête comme une profonde ironie. Leurs bras sont mon tronc, les miens leur cheville. Je ne dirais que j’ai honte, bien que cette dissemblance m’alarme. J’ai plus de mal à supporter les regards d’autrui, lorsque effaré à l’entendre, ils apprennent que je fais partie du clan Yotsuki.

Mais j’apprends à vivre de cette dissimilitude, elle est humaine, elle est mienne. Derrière les rirent qui obstruent ma route, j’avance, enchainé à mes principes, misant mon désarroi sur la plus totale des réussites. Alors j’apprends, je confronte mes connaissances aux leurs, avant d’apercevoir leurs doutes lorsque sans problème, je vaincs. Je découvre un avantage, infime certes, mais subsistant. Je l’entretien comme eux entretiennent leur puissance, agréant de ce fait mes connaissances, de toujours plus de fantaisies. Oui, elle est là ma force, celle de savoir réfléchir, prenant en compte quelle que situation qui soit. Et dans la limite du possible, je cogite à l’intention d’une stratégie, mettant en avant mon savoir croissant comme mes perceptions.

Aujourd’hui, je reprends confiance malgré les souffrances que mon corps fragile endure au contact de ces titans. Je sais que foncer tête baisser signerait la fin d’un combat, la moindre erreur face à l’acharnement de leurs assauts me serait fatale. Et si je ne peux que baisser la tête pour ne pas me perdre au milieu des nuages, ce n’est pas pour contempler le sol recouvert de mon sang, mais bien pour tirer profit de ses contrastes, ses bords, dans l’intime conviction qu’il puisse me venir en aide…

Dans le ciel azur, les oiseaux volaient, piaillaient, comme à leur habitude. Éparses, quelques nuages opalins dispersaient les cieux, offrant à l’aurore nouvelle un contraste de couleurs où chacun des battements d’ailes se faisaient plus téméraires, plus rigoureux… Le jour émergeait de l’ombre troublante de la nuit où comme épris de douleur et de crainte à l’idée de percer ce cycle cadencé, les bruits s’affaissaient pour laisser le silence, unique, gouverner les recoins du village. Habitude encrée et comprise, le matin en éveil apportait toujours son hâtive mélodie, porté par les percutions des étales qui lentement se formaient dans les ruelles étroites ou plus vastes, clairsement la nation de sa vie, loin devant la quiétude de la nuit. L’aube teintait son cour quotidien, là où hommes et femmes voguaient, placides, porté par le destin. Et quel fut-il en ce jour de soleil radieux, de percer parmi l’habitude, l’inaccoutumance qui nous privait de notre profonde monotonie.

La nuit déjà, le calme n’avait pu bercer mes rêves, réprimé par les hurles d’un corps affligé. Dans mon lit, à l’abri des regards et des assauts répétés de Morphée, je ne pouvais céder à mon besoin vital, dormir, troublé par l’éclat de cette souffrance, celle qui voulait que le courant de l’ombre s’efface dans notre sommeil. De là, les heures défilèrent durant lesquelles je ne bougeai, les yeux rivés sur l’horizon, à la recherche d’un minimum de réconfort. Nonobstant je ne pouvais y faire quoi que ce soit, ma récente humiliation en combat ne me permettant d’agir selon mes choix, mais bien forcé d’attendre au matin, le droit de proposer mon aide pour satisfaire ce vil besoin de témérité qui me surclassait. Alors j’attendais, pensant les blessures que le titan m’avait offerte en guise de salut, moquant ma faiblesse…

Ainsi, dès l’ouverture de ce que j’appelais grossièrement le stand à missions, je m’empressai d’attraper celle qui m’intéressait. « Contexte: Les apprentis de l'académie comptent trop sur leur force physique lors des entraînements, on veut que vous leur montriez l'exemple, qu'ils apprennent à se servir de leur tête. »

Parfait, cette mission semblait avoir été spécialement rédigée pour moi. En fait oui, j’en été sûr et je ne pouvais qu’en remercier son rédacteur. Après la défaite cuisante que j’avais dû endurer la veille, j’étais rentré chez moi, penaud, seul, dos au mur pour éviter de m’écrouler. J’avais honte de n’avoir su jouer le jeu, d’avoir prouver à quel point mes efforts étaient prometteurs. Puis dans un moment de solitude, je m’étais dis que cela n’en valait la peine, que mes souffrances ne me permettait d’idéaliser mon rêve : prouver ma valeur. Peut-être que l’éditeur de cette missive avait pris connaissance du déboire qui me fit défaut. Peut-être avait-il voulu m’offrir une chance de légitimer ma conception de ce qu’est la véritable force.
Marchant en direction de l’académie, je serrai étroitement l’ordre de mission dans ma main. Connaissant la mentalité des enfants de cet âge, je les imaginai déjà rire à mon arriver, lorsque mon nom parviendrai à leurs oreilles. Devant la porte, j’inspirai profondément avant de tourner la poignée quand soudain, je m’étonnai du calme qui régnait dans la salle. La main toujours sur le pommeau d’acier, j’exécutai quelques mouvements délicats avant de complètement ouvrir la porte. Prévisible… La délicatesse dont je venais de faire preuve me permis de comprendre le stratagème. En effet, ces gamins avaient dû attacher un fil de fer après la poignée pour activer une sorte de mécanisme que je déclencherai à mon entrée en classe. Préparé à être confronté à une boutade d’enfant, je poussai furtivement la porte avant de rugir :

- Juuha Reppushou

Ni une ni deux, le fil de fer qui était relié à un mécanisme de création artisanale provoqua une légère détonation qui fit voler un sace de farine en ma direction. Ayant analyser le stratagème avant même que celui-ci s’active, je fixai du coin de l’œil les rangs, scrutant un à un les visages de ceux qui me semblaient impliqués dans cette histoire. Rapidement, le sac de farine arriva jusqu’à moi, me laissant tout juste le temps de démasquer le coupable. Grâce l’allonge fournit par mon bras de chakra, je saisis le sac et l’écrasa par terre juste devant moi. Cela eut pour effet de créer un épais nuage blanchâtre afin de maquiller ma position. Puis celui-ci se dissipa. À la stupeur générale, je n’étais plus là, mais sur la table derrière celui qui avait jugé utile de me tester. Se retournant avec stupeur, son regard atterré me fit rire :

- Hé hé… Je m’appelle Hikui, et je fais parti du clan Yotsuki…

Bondissant jusqu’au tableau, je repris d’un ton plus calme et confiant.

- Oui, je n’en ai pas la carrure et c’est bien là la raison de ma venue aujourd’hui. Selon es dires, vous prêtez énormément d’importance à votre état physique. Je suis petit, j’ai des muscles à peine adaptés à mon état de ninja, et pourtant je viens de vous apprendre que tout ne tiens pas qu’à la force, mais la surprise que génère une bonne stratégie peut vous être fatale…

J’avais réussi à captiver mon auditoire. Silencieux, tous m’écoutaient plus attentifs que je n’aurai pu l’espérer. Les minutes passèrent, et j’arrivai toujours plus à me faire comprendre. De mauvaise foi je pensai que mon arrivée serait moquée de part ma carrure. Je n’imaginai pas que devant moi se tiendrai des élèves aussi conciliant, à l’écoute de mes propos et des actions que je retraçais dans l’ordre depuis mon arrivée en ces lieux. Puis comme une source réconfort, tous m’applaudirent, certains firent de moi leur rival, d’autres virent en moi un maitre. La défaite de la veille était bien loin à présent. Aujourd’hui j’avais su prouver ma valeur, montrer en seulement quelques coups, l’intérêt d’établir une stratégie décente, rapide, et efficace.
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Leur regard consilliant... [C]

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