Je m’y rendais finalement. Mon succès lors de ma mission à l’atelier n’était visiblement pas passé inaperçu et l’on souhaitait maintenant me faire travailler au département de recherches technologiques du village. Ce lieu particulièrement bien gardé se trouvait dans les profondeurs et était seulement accessible par l’intermédiaire d’un ascenseur. Bien entendu je n’étais autorisé à travailler qu’au premier sous-sol ce qui, en soit, se révélait un fait étonnant. Ce fut avec une intense satisfaction que je me rapprochai un peu plus de mon but. Les ninjas du sable qui avaient anéanti toute ma famille s’étaient emparés des recherches impies de cette dernière. Si le village les entreposait quelques parts, ce ne pouvait être qu’en ces lieux. Malgré mes aptitudes je savais que je ne pourrais forcer le système de sécurité de ces lieux. Il me serait par ailleurs impossible d’acquérir les informations que je recherchai par la force. Je devais donc trouver une autre solution en tentant d’accéder à mon dû en toute l’égalité.

Une chance s’offrait donc à moi et je ne comptai pas la laisser tomber. Ce fut donc sous étroite surveillance que l’on m’emmenait jusqu’au premier sous-sol. Delà, se trouvait de nombreux plans de travails principalement dédiés à l’armement et aux recherches sur les marionnettes. Les chercheurs tentaient de mettre au point toujours plus de technologies destinées à la guerre. Déjà, le secteur dédié aux marionnettes m’intéressait tout particulièrement. En effet, j’espérai pouvoir améliorer le système que j’avais mit au point sous la tutelle de San, le maître de l’atelier des marionnettes. Alors qu’on m’incitait déjà à travailler dans de divers travaux laborieux, je proposai de mettre en avant mon idée auprès de mon instructeur, nommé Yaken, aussi marionnettiste.

-N’avez-vous jamais rêvé de ce jour où les pantins jouiraient de leur propre volontés ? Il serait idiot de penser qu’il ne s’agit que d’une chimère. Certes, nous ne sommes que d’humble mortel, mais il est dans notre nature de vouloir nous rapprocher des dieux.

Cet idiot de Yaken parut troublé et prit mes propos sur le ton de la plaisanterie. Il ne semblait pas réaliser que mon idée était on ne peut plus sérieux. Il voulut m’expliquer que cela était impossible. Les recherches concernant les patins vivants avaient été abandonné depuis que Chiyo-sama les avait déclaré interdites. Je ne pus m’empêcher de rire. Il ne réalisait absolument pas où je désirai en venir. Je ne voulais certainement pas que l’on use de ses pratiques blasphématoires, mais que l’on pousse l’art du kugutsu à son paroxysme.

-Vous ne comprenez pas. Imaginez une armée de pantins reliés par des milliers de fils de chakra eux mêmes accordés à un condensateur central. Ce dernier serait programmé par l’intermédiaire de fuinjutsu afin de manipuler les fils pour que l’armée de pantin agisse en conséquence. Il s’agirait là d’un travail long et laborieux, mais imaginez le résultat. Une puissance sans limite. Une armée ne pouvant ressentir ni faim, ni fatigue, ni douleur, ni peur... S’il venait à être détruit, il nous suffirait de les remplacer. La force militaire du village se verrait considérablement décuplé. Et encore, ce ne serait qu’un début….