| InvitéInvité |  Sujet: Bzzz... Bzzzz....  Mer 4 Juil - 17:17 | |
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Nouvelle mission à l’ordre du jour : déplacer des abeilles sans en tuer une seule ! On pouvait dire que mes nerfs allaient être à vifs lors de cette quête ! Bien qu’elles étaient précieuses pour tous, l’idée de ne pas en exterminer une seule si celle-ci venait à me piquer me renfrognait déjà ! C’est comme dire à un gamin de maternelle de ne pas riposter si un autre gosse lui flanque une gifle ! Non mais où va le monde ! Les shinobis connaissent parfaitement cela : la défense et la riposte ! On nous l’enseigne assez ! Et je ne laisserais pas ces foutues abeilles faire la loi ! C’est pourquoi, j’en me chargeais de la tâche non pas pour ces insectes mais pour les habitants qu’elles dérangeaient !
Le personnel délivrant les intitulés de missions me procurèrent également une tenue d’apiculteur de rigueur pour échapper au dard de ces vilaines bestioles !
« Soyez prudente Mademoiselle ! A vrai dire il est rare de voir les essaims s’éloigner autant de la serre de Suna ! Il n’y a aucune fleur mis à part à cet endroit, leur comportement et relativement étrange ! »
Voilà ce que m’avait dit le messager. Eh bien ces abeilles auraient mieux fait de rester où elles étaient puisque maintenant qu’Alice était là c’était désormais trop tard !
J’enfilais la combinaison à l’odeur âcre qui rendait la chaleur environnante que plus étouffante encore… Pourquoi m’étais-je échouée près de Suna ?! Ce climat n’était décemment pas fait pour moi…
Les essaims n’étaient pas bien difficile à trouver puisque autour d’attroupait une masse importante d’insectes bourdonnants qui s’afféraient au travail ! Eh bien mes jolies vous n’êtes pas les seules à travailler !
Je disposais d’une petite boîte à trou où je devais déposer les abeilles que j’endormirais par fumigène en faisant tout de fois attention à leur dard car même endormie celui-ci n’en était pas moi dangereux. Je commençais mon ouvrage en bombardant du fumigène spécial pour les assoupir. Certaines commencèrent à voler un peu trop prêt de moi alors qu’elles semblaient mécontentes que je les dérange dans leur ouvrage.
« Oui je sais mais que voulez vous ?! Vous n’aviez cas pas élire domicile ici et rester où vous étiez ! »
Voilà que je parlais à des abeilles maintenant… Y’a pas a dire le soleil cognait vraiment dur ici…
Une fois toutes endormies, je les posais dans une boîte et prenais soin de détacher leur ruche. J’avais l’impression d’avoir entre les mains une énorme pomme de pain trouée…
Je me dirigeais enfin vers la serre du village, éloignée et mise à l’écart des habitations, leur lieu de vie initial. Je glissais leur nid de façon a ce que celui-ci ne bouge pas, le temps que ces demoiselles le fixe de nouveau avec leur miel collant mais néanmoins délicieux et posais la boîte au sol que j’ouvrais pour laisser s’échapper certaines des bestioles qui s’étaient déjà réveillées. Elles avaient l’air déboussolées mais semblaient s’en remettre…
Je me remettais à la tâche pour les deux autres essaims que je connaissais et refaisais exactement les mêmes opérations. Une fois cela fait, je cherchais à travers les moindres recoins du village pour tenter d’en déceler un autre passé inaperçu mais en vain. Je retournais alors vers la serre, me demandant pourquoi elles avaient quitté ce lieu qui avait toujours été le leur.
Je comprenais enfin… Acheminé par de longs tuyaux ensevelis, une sorte de système d’arrosage automatique de la serre venait visiblement d’être installé il y a peu du fait de la terre encore fraîchement retournée autour de l’engin. Celui-ci, par petit laps de temps, propageait de l’eau a l’ensemble d’une zone circulaire autour de lui, zone qui comprenait les abeilles. Tout le monde sait que les insectes ne peuvent pas voler avec les ailes mouillées, c’est pourquoi, agacées elles avaient sans doute décidé de quitter leur ancien endroit de prédilection pour échapper aux gouttelettes ennuyantes !
Aussitôt, j’entrais dans la serre pour en prévenir l’un des travailleurs :
« Eh ! Monsieur ! Pouvez vous arrêter votre arroseur automatique ! »
L’homme interloqué me répondait d’un ton las :
« Euh… non je ne peux pas ! Les fleurs ont besoin d’eau pour survivre jeune fille ! »
Agacé je lui répondais d’un ton moins condescendant :
« Pour qui me prenez vous ? Bien sûr que je le sais ! Mais faites le a la main car votre fichu machine arrose les essaims d’abeilles a proximité et les font fuir vers le village ! »
« Oh… je vois ! Il faudrait sans doute déplacer leurs ruches un peu plus loin alors… »
« Là n’est pas le problème ! Vous êtes bouché ou quoi ? Si elles s’approchent des fleurs pour butiner et que votre fichu machin les arrosent vous allez les noyer bon sang ! Le jet d’eau au moins vous ne le passez que de temps en temps, il ne tourne pas aussi souvent que cet arroseur ! »
L’homme n’osait plus quoi dire et hochait simplement de la tête pour me signifier qu’il allait faire le nécessaire. Fière de moi, je ressortais de la ruche et m’approchais des abeilles, toujours sous la combinaison.
« Vous voyez mes jolies vous pouvez me remercier ! »
A peine eu-je dit cela qu'une guêpe qui passait par là se faufila dans ma combinaison dieu ne sait où et me piquait de son dard effilé, me laissant une douleur fulgurante !
« Garce ! »
Moralité : Il ne faut pas instaurer de nouvelles technologies qui nous facilitent la vie si celles-ci contraignent nos petits amis à déménager ! |
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