Retour aux sources ! Sunajins Shin est là

Shin commençait à prendre goût aux contrats qu'il effectuait pour le compte de ses employeurs. Libre d'accepter ou de refuser, il menait sa vie tranquillement en compagnie de Seizo depuis déjà trois ans. Ce dernier avait bien grandi, aujourd'hui âgé de 7 ans, sa formation de ninja fut supervisée par les soins de son parrain qui lui enseigna l'art de manipuler son chakra. Professeur strict, l'ancien Kazekage ne lésinait pas sur ses méthodes d'entrainement ce qui ne rendit pas l'enfance de son filleul des plus calme. Si Oni avait été là, Shin aurait sans doute connu la colère d'une mère un peu trop protectrice. Le Datenshi lui n'avait pas vraiment changer si ce n'était l'âge de la trentaine duquel il se rapprochait de plus en plus. Sa fougue d'antan lui paraissait bien loin, et à le voir mener sa vie d'ermite en compagnie de son filleul, on aurait pu croire que sa soif de gloire s'était estompée avec le temps. Loin de là, Shin ne se contentait que de réfréner sa quête contre l'entrainement du fils de son amie toujours sans nouvelles. Le contrat que le Yakigote reçu ce jour là le fit sourire. Il devait se charger de l'évasion d'un prisonnier de suna, où beaucoup d'homme perdirent la vie. Un défi qu'il accepta de relever avec joie afin de voir l'évolution de son ancien village tout comme celle de sa propre force.

Marchant dans le désert de Suna, Shin de sa chevelure verte, tout comme la couleur de sa tenue, contrasta avec l'océan de sable qui le séparait encore du village caché du pays du vent. Afin de montrer qu'il était revenu à Suna, le Datenshi décida de mettre le paquet sur son entrée. Sa dernière venue à Konoha beaucoup trop discrète à son goût, le convaincu de mettre le paquet dans son ancien village afin de se faire connaître dans le monde ninja comme faisant parti des plus grands. Aux portes, la silhouette du Yakigote apparue. La chaleur pesante le fit s'approcher comme un mirage venu du fin fond du désert. D'une démarche paisible et confiante, il passa les deux murailles des portes d'entrée avant de voir le village de Suna s'étendre devant lui. Le village était paisible et son visage bien que très peu connu pour avoir été le Nidaime Kazekage Il entama la composition d'une série de mudra avant de frapper ses deux mains sur le sol. Aujourd'hui le sable allait croiser le fer, et ceci dans l'unique but de se rendre populaire. Le village devrait ainsi reconnaître la valeur du clan Datenshi, tout autant que celle de l'homme seul qui osa défier la puissance du village du vent. Les premiers pics métalliques sortirent du sol depuis les mains de l'ancien Kazekage formant peu à peu ce qui aurait pu ressembler à une forêt métallique. Les branches s'élevaient dans le ciel à une hauteur dépassant la plupart des constructions du village, s'étendant sur tout le village. La technique pour être en mouvement nécessitait l'immobilité total de l'utilisateur, à la différence que cette fois ci le Datenshi se contenterait d'annoncer son arrivée et non pas de tuer pour le plaisir.

Kinton Bokoyu no Jutsu. Souffla-t-il lorsque sa technique se stabilisa. La couleur jaune acre du désert prit rapidement des allures de gris métallisés. Une fois cela fait, Shin marcha le long d'un pieux métallique pour gagner de la hauteur et ainsi rendre la menace visible aux habitants du village du sable. Apposant son bras sur son genou légèrement plus élevé, il cria pour se faire entendre. Amenez moi Kotoku Hakueï (Pour ma mission c'est un prisonnier ^^) ! Je tâcherai d'épargner la vie de ceux qui se montreront raisonnables. Un sourire en coin il regardait les premiers alertés se diriger vers lui, les ninjas de Suna prirent rapidement position après l'alerte déclenchée. Du haut de sa forteresse métallique les négociations allaient pouvoir commencées.

Spoiler:

Du haut de son pic métallique, le Datenshi fut sous le choc de voir Oni se mettre à crier et venir dans sa direction. La première question qui lui vint en tête fut de savoir pourquoi elle se trouvait là ? Elle qui ne donnait pas de nouvelle depuis maintenant trois ans, se trouvait être en réalité à Suna. Surpris au possible Shin se rappela presque immédiatement que Seizo n'était pas très loin et qu'il n'allait sans doute pas tarder à venir pour le rejoindre. Pour en revenir à la situation dans laquelle le Yakigote devait faire face, il se laissa glisser de son perchoir pour se retrouver la tête en bas les bras croisés face à Oni, suspendu par son kinton. La jeune femme paraissait être très nerveuses, pour être honnête le Datenshi ne se rappelait pas l'avoir déjà vu dans cet état là de confusion. Il se gratta le menton en fixant la Kitsune de son oeil encore valide. Elle venait de le traiter d'imbécile devant tout Suna après sa petite mise en scène. Ce fut cela qui le préoccupa le plus, songer à l'image que les ninjas de suna auraient de lui en voyant cette scène particulièrement humiliante. Qui tu traîtes de baka ?! La naine. Suite à l'accueil peu chaleureux de sa partenaire, le Datenshi hocha la tête en voyant tous ces ninjas se ruer vers Oni en hurlant ne pas savoir quoi faire. Pourquoi faisait-il ça ? N'était-elle pas elle aussi une déserteuse de ce village ?

Qu'est ce que tu fais là Oni ? Lui lança-t-il en relevant légèrement la tête pour se donner un air plus sérieux. Il enleva sa main de son menton pour la recroiser avec son bras. Une remarque alerte le Yakigote qui entendu la blague d'un des gardes des portes qui se trouvaient derrière le Datenshi. La subtilité de son humour ne parvint pas à toucher Shin qui se contenta de faire apparaître l'un de ses doubles métalliques depuis l'extrémités du pics le plus proche du garde. Sa silhouette se dessina dans le fer avant qu'un bras ne vienne frapper l'humoriste et son compère de deux coups de poings simultanés. Le regard du Datenshi se reporta alors vers Oni. J'aimerai que la réponse soit différente de ce à quoi je m'attend Oni. Le petit jeu de la Kitsune dans Suna était bien trop évident pour que Shin passe à côté. Alors qu'il décroisa lentement ses bras, les cris d'un enfant joyeux surgirent de derrière le Datenshi. Maman ! Maman ! Le petit garnement se faufila dans la forêt métallique du Datenshi comme si cela en était devenu une parfaite habitude. Très agile, il fit preuve d'une grande maniabilité pour se déplacer jusqu'à la position de Shin. Au dessus de lui, il adressa un sourire à son parrain avant de lancer l'air joyeux. On a trouver maman parrain ! Le Yakigote sourit en fermant les yeux. Le petit avait bien changé pendant ces trois ans, et le voilà qui se tenait aux côtés de son parrain pour faire une connerie plus grosse que lui. Pour être honnête, Shin avait essayer de le dissuader de l'accompagné. Mais ce petit garnement apprenait vite, et était sans doute parvenu à suivre son parrain jusqu'ici de son propre chef. Il sauta alors du pics métallique où se trouvait son parrain pour rejoindre sa mère et l'attrapé dans ses bras.

Ch... T'es cruelle Oni chan pour priver son gosse de sa mère pendant trois ans. Dit-il en souriant à la Kitsune.

Traîtresse, Nuke-Nin & Co

Du haut de mon perchoir j'étais le maître des cieux. Debout sur le point le plus élevé du dôme administratif je pouvais les voir à l'aide de ma paire de jumelle, je pouvais contempler toute la scène tandis que Kami, mon jumeau animal sous sa forme rétrécie qui parcourait mon corps me succurait les mots de la trahison.

C'était il y a environ trois minutes, un homme dont l'insigne de l'équipe du Kekkai flottait sur son dos vint m'avertir d'une intrusion dans Suna même. A ce moment là je ne savais pas que l'invité surprise n'était autre que son précédent Kage. Entendant les pas de la première dame de Suna qui s'était empressé d'aller à la rencontre de l'intrus je n'avais pas pris la peine de suivre ses pas, ce n'était pas la première fois qu'on essayer de s'introduire dans le village et ce ne sera pas la dernière, cependant cette attitude a valu quelques mauvais tours à Suna. Entendant l'alarme j'avais compris qu'aujourd'hui n'était pas un jour comme les autres et sentant mon cœur roulait sur lui-même, mon instinct me prévenus de la nocivité de ce jour.

Et me voilà donc sur le plus haut point de la capitale du pays du vent, contemplant une scène que j'aurais préféré ne pas voir. Kami lui se courbait de cesse et d'autre sur mon corps, parcourant mon échine, mes bras et mon cou avant de se tenir face à mon visage pour me récitait des mots qu'il avait toujours voulus dire mais dont les occasions s'étaient faites rares..

"Traîtresse, félonne, infidèle.. Tu peux la traiter de tout les noms maintenant que tu viens de voir sa vraie nature."

Il faisait allusion à cette femme qui était la personne à qui j'avais prêter le plus de ma confiance et qui se trouvait maintenant en train de déambuler dans notre village en compagnie de l'homme que j'avais ordonné de considérer comme un criminel de rang S. Mon coeur avait été fendu, je n'aurais jamais imaginé que la Kitsune puisse me jouer des tours comme celui-ci et me voilà maintenant confus. Quel était ce comportement Oni ? Que me fais-tu en ce moment même ? Est-ce que Kami a raison ? Il n'y avait rien à faire, elle avait même détourner les gardes de leurs devoirs en souhaitant se retrouver seule avec l'homme qui avait trahis le village sous ma tutelle et avec un enfant dont je ne connaissais pas l'identité.

"Tu es le Kazekage, ton devoir est de les appréhender, les trois à la fois et de leur faire goûter la punition de la Satsujinhannin.. Notre punition Hebi.." avait rétorqué mon sempaï serpentin de sa voix sifflante tandis que sa gueule mouvait autour de mon regard. Je ne pouvais répondre à ses mots qui étaient remplis d'une vérité crue et difficile à avaler. Cependant une part de moi ne pouvais se résigner à la traiter comme une ennemie, et même si je pouvais la considérer comme tel, je ne pourrais actuellement pas bouger le moindre doigt pour lui porter atteinte, je ne croyais que trop bien en elle pour cela.

"Allons-y.." Nous nous dirigeâmes dés lors vers la demeure des Kitsune, leur destination. Allant à la rencontre du Légendaire Yakigote et de la première dame de Suna. Kami avait repris sa forme originel, celle du serpent géant et c'est sous le sable que notre chemin se déroula tandis que les secousses de l'animal le plus puissant de son espèce que nous apparûmes devant les portes de la résidence à une vingtaine de mètres du groupe qui ne pu finir sa route. J'étais sur la tête de l'animal noir tandis que celui-ci se recroquivillait sous sa position de défense prenant toute la largeur de la large avenue d'une dizaine de mètres. Nous les contemplions, eux, ces gens qui n'avaient rien à faire ensemble. Mais malgré l'importance capitale du Nuke-Nin, mes yeux eux ne se posèrent que vers cette femme vers laquelle mes mots étaient destinés.

"Écarte toi Oni, le Datenshi n'a plus rien du Kazekage que tu as connus, et il est de mon devoir d'apporter sa rédemption au village du sable, de juger aujourd'hui même le crime de cet homme." Je croyais en sa fidélité envers le village, je voulais qu'elle m’obéisse et se délecte de cet individu qui ne lui apporterait que du malheur.

Ainsi donc fut décidé le choix de la Kitsune. Alors que tout les deux en compagnie de Seizô se dirigeait vers l'ancienne demeure familiale du clan d'Oni, leur course fut interrompue par l'arrivée improbable d'un homme à capuche sombre. Entouré d'un serpent plutôt imposant, Shin n'eut aucune difficulté à connaître l'identité de cet homme qu'il recherchait depuis maintenant trois ans déjà. Il était là, dans Suna même et le plus ironique était qu'il avait prit la place du Datenshi. Son poing se serra sous la rage qui ne cessait d'augmenter en lui. Seizô en pleur voyait sa mère s'éloigner d'eux en bafouillant des mots dont la stupidité agacèrent le Yakigote. Le serpent annonça que Shin était devenu différent et qu'il devrait se repentir de ses pêchers. Le rédempteur selon lui n'était autre qu'Hebi en personne, ce qui eut don de remplacer la bonne humeur du Datenshi. La silhouette d'une jeune femme arriva contre tout attente au milieu de ces trois fortes personnalités. Nerveuse elle tenta de persuader le Kazekage que Shin ne méritait pas un tel sort au vue de son entrée au village. L'ancien Kazekage du sable su reconnaître en cette jeune femme un courage des plus remarquables. Seizô qui s'apprêtait à rejoindre sa mère en larme fut interrompu par son parrain qui interposa sa main face à lui pour le bloquer. Contraint de ne pas bougé, Seizô se terra dans le silence aux côtés de son parrain les yeux baissés vers le sol.

Comment peux-tu oser leur faire ça à tous les deux Oni... Se contenta-t-il de dire sans même évoquer son propre cas. Son regard se reporta alors vers celui qui avait prit sa place à la tête du village de Suna, un être dont l'origine ne devrait même pas faire parti du village du sable, et encore moins le dirigé. Comment pouvez vous accepter de le considérer comme le nouveau Kazekage alors que ce serpent vient de Konoha... Décidément Suna est tombée bien bas dans mon estime. Son regard devint plus dur, la jeune femme qui venait d'arriver avec toutes ses bonnes intentions toujours courbé paraissait nerveuse à l'idée de s'être immiscer dans une conversation qui la dépassait totalement. Shin s'en approcha le plus simplement du monde avant de la faire se redresser en relevant son menton. Il plongea son regard dans le sien, avant de la remercier. Merci Ses mots aussi brefs soient-ils suffirent à exprimer sa gratitude face à la tentative de la jeune femme. Malheureusement pour elle, le Datenshi pensait tout au contraire que l'affrontement était devenu obligatoire après l'arrivé de cet homme au pouvoir. Le Yakigote ne paraissait porter plus aucune attention envers la Kitsune qui s'était réfugié du côté de son Kazekage.Ton arrogance me donne la nausée et ce serait une joie pour moi de te trancher la gorge aussi pitoyablement que le Konohajin que tu es. Ces mots furent durs, le ressenti qu'il avait de cet homme était tout d'une haine profonde. Même si Shin donnait l'impression de se foutre de la Kitsune, il amena la discussion à un tout autre sujet. Cela fait trois ans que je te cherche, et penser que depuis tout ce temps tu te trouvais ici sous les yeux de celles que je croyais mon amie me donne encore plus de raison de te tuer. Son oeil encore valide fixa en affichant clairement son envie de le tué. Froid, le Datenshi ne se souvenait même pas d'avoir été un jour dans cet état d'esprit.

Où est le corps du général Datenshi Shin ? Ces mots volèrent jusqu'aux oreilles d'Hebi, la raison en elle même qui le poussa à quitter Suna. Irritante humiliation que vivait le Datenshi face à ce jeune homme des plus agaçant. Il sentait toujours en lui cette colère monter, sa rage ne semblait avoir de limite, tout comme le contrôle de soit qu'il tentait de garder pour ne pas le tuer avant qu'il ne parle. Seizô se colla à son parrain en pleur, sa tristesse aussi profonde soit elle rappela la trahison que vécu Shin au même âge que lui de sa propre mère qui tenta de le laisser brûler dans un incendie. Toutes ces émotions se mélangeaient en lui, le rendant presque confus dans ses obligations. Shin posa une main dans le dos de son filleul tout en faisant face à ces individus aussi malsains soient-ils. La jeune femme qui était arrivé un peu plus tôt, silencieuse observait la scène sans en comprendre un traître mot. Cette femme allait être la témoin d'une vérité sur les dirigeants de son village qui Shin l'espérait en tout cas, changerait leur façon de voir ceux qui contrôlait leur village. Le Yakigote reporta finalement son attention sur la Kitsune, son petit jeu et le fait qu'elle abandonne son fils ne pouvait être qu'une seule et même raison. Où as-tu caché Ina pendant tout ce temps ?

Traîtresse, Nuke-Nin & Co

Je l'a voyais s'approcher sentant au fur et à mesure mon cœur se guérir, je pouvais sentir la présence qu'elle avait dans mon esprit, cette femme qui avait su pendant ses années être là à mes cotés m'apportant le seul réconfort que ce monde m'offrait. Elle l'avait aussi semble-t-il offert à cet homme qui se voilait la face. Cependant la venue du précédent Kage n'était pas le seul événement en ce jour, aujourd'hui je venais aussi d'apprendre que la Kitsune était une mère, et que son fils se trouvait droit devant moi, camoufler à moitié par la main d'un homme qui ne souhaitait pas rester seul. Ainsi Oni avait donc donner la vie, et son père était le célèbre Inajiro dont j'avais tant entendu parler mais pas de sa bouche. Elle a su tremper l'existence du môme dans un recoin de son esprit auquel je n'avais jamais eu accès. C'était bel et donc bien la vraie Oni que j'avais devant mes yeux, et je pouvais comprendre partiellement les raisons de ses actes. Ne prêtant qu'une attention minimale au dire du Yakigote je fis un bond depuis la tête du Python Géant répondant au nom de Kurokami avant de me retrouver au niveau de la première dame du village du sable. Mon épaule contre la sienne je ne lui adressa pas mon regard, préférant camoufler la triste expression que j'avais sur mon visage tandis que le silence tragique de la scène laissait nos esprits rentrer en cohésion. Le mutisme fut cependant bien court, et alors que je croyais que la menace venait de cet homme de fer c'est Kurokami qui se mis à déblatérer les mots de la mort :

"Tue la ! Tue la !" répétait-il sans cesse de son chant stridulé. Et voyant que la réponse que je lui apportais était ma passivité il décida lui-même d'agir lançant sa mâchoire sur la Kunoichi brisée. Et alors qu'il allait gober d'un trait sec celle-ci, une claque en revers dont la force défiait les plus puissants maîtres du Taijutsu vint lui causer du tort en envoyant son crâne s'exploser contre la muraille des Kitsune. Mon regard de sang se plongeant dans le sien, la bête écailleuse pouvait comprendre qu'aujourd'hui ce n'était pas lui qui était en position de force.

Le murmure comme réponse était simple et faisait effet, comme si de rien n'était le serpent sous son regard perfide se recroquevilla de plus bel reprenant sa position enroulé me baignant de son expression malsaine. Apposant ma main sur l'épaule d'Oni mon regard se tenu alors vers le groupe de deux qui se tenait au loin tandis qu'une silhouette familière vint nous accompagner. Suzume, pauvre fleur inoffensive qui pensait que notre village abriter une chose tel que le pardon. Elle ne comprenait en rien la tâche qui m'incombait et le crime de cet homme qui laissa son village à portée d'une attaque qui aurait pu le détruire en un instant. Lui décernant un fin regard mes yeux se rivèrent vers le Datenshi tandis que mes mots étaient adressés à cette Genin.

"Suzume, tu as beau posséder l'oreille absolue, ton ouïe ne peux entendre les cris des innocents qui auraient pu mourir par sa faute. J'ai envoyer des hommes à sa recherche, ca n'a jamais été fructueux et maintenant qu'il est devant moi je me dois d'agir pour Suna et de juger cet homme. Evacue tout le secteur, ce sera une mission de rang B. C'est ton Kazekage qui te le demande Ayame.. Vas."

Finalement toute mon attention était enfin porté sur celui tandis que ma main maintenait la pression sur l'épaule de la Juunin. Nous nous jaugions du regard, c'était comme si le temps avait arrêter son court pour laisser deux des ninjas les plus puissants qu'ai connu Suna se dévisager. Mon index gauche vint alors le pointer tandis que mes mots je continua :

"N'ose plus rallier Suna à ton nom. Konohajin que je suis si je n'étais pas là ce village aurait disparu de la carte." Mes deux bras se levèrent alors au ciel acclamant le village que je visais par ce geste.
"Contemple Suna ! Contemple le village du sable et ce qu'il est devenu après ton départ ! Contemple la puissance qu'il dégage depuis que le sable a trouver sa nouvelle ombre ! La sécurité a été augmenté, aucun shinobi n'a déserter et le monde plus à nous attaquer, les autres villages ne désirent qu'une seule chose maintenant : Pouvoir se protéger si un jour le courroux de la belle Suna s'abat sur eux !"

Mes bras se relâchèrent et une de mes main vint trouver refuge dans la masse de mes cheveux noirs. Après un rapide regard vers le sol mon regard repris son trajet initial et mes mots pouvaient atteindre de nouveaux le tympan des personnes ici présentes :

"Datenshi Shin, tu n'es plus rien.. Tu te voiles derrière ton ancien statut et tu expliques ton crime par la recherche du cadavre de ton ancêtre. Suna n'a que faire de l'estime que tu lui portes, Suna n'a que faire de ta personne. Tu es venus à la recherche de réponse, les voilà. Tu es venus à la recherche d'un cadavre, le seul qu'il y aura sera le tiens."

Un bref regard vers les habitations alentours me permis de constater que c'est la moitié des shinobis du village qui étaient maintenant présents, se tenant à l'écart de la zone tout en prenant soin de pouvoir assister à la scène. Du haut des toits sur lesquels ils étaient tapis, ils pouvaient contempler la fin d'un chapitre pour la belle Suna. Mes mains se joignirent sous la forme d'un mudra tandis que mes mots accompagnaient l'ultimatum que je lui adressais.

"Je suis Kurogiri no Hebi, jadis shinobi de la feuille et aujourd'hui Sandaime Kazekage. Rends toi où le sable t'emportera."

2 actions cachées

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Les mots du serpent donnèrent l'impression d'un sifflement dérangeant aux oreilles du Datenshi. Terré dans sa propre position, il comprit à cet instant que leurs opinions concernant l'avenir de Suna étaient totalement divergentes. Oni qui failli se faire gober tout rond par le serpent du Konohajin fut sauvé in-extrémiste par son maître qui frappa sa bête avec une force des plus remarquables. La seule phrase à laquelle le Yakigote par fierté, su répondre fut celle concernant son départ. L'homme prétendait que Shin avait placer son village dans une situation délicate face à laquelle Hebi su parfaitement tirer son profit. La traîtrise de tourner le dos à son village te connait aussi Kozo. Avant de me donner des leçons apprends à la fermer pour ne pas énerver tes aînés. L'homme ne répondit en rien à la provocation du Datenshi et se contenta de donner l'ordre à la jeune femme présente d'évacuer tous les civils proches de la zone. Tout ce que Shin avait à faire à présent était de gagner suffisamment de temps pour faire s'évader le ninja de la prison et prendre la poudre d'escampette. En attendant il aurait largement de quoi avoir l'occasion de remettre le serpent à sa place. Il parlait comme un illuminé apportant la force à Suna de s'élever parmi les grandes nations du mondes shinobi. Pourtant la seule personne à laquelle il accordait sa confiance semblait-être la Kitsune qui restait toujours dos tourné à la scène qui se présentait à elle. Se contenterait-elle simplement d'ignorer le danger que son fils pourrait endurer pendant l'affrontement ?

Seizo, restes près de moi et tout se passera bien. Lança son parrain en lui adressant un sourire profond. Le gamin les yeux larmoyants semblait peu à peu s'arrêter en comprenant la situation dans laquelle il se trouvait être. Shin joignit ses mains l'une contre l'autre après avoir répondu à la série de mudra qu'exécuta Hebi. Ce dernier semblait être entrain à vouloir se mesurer à son prédécesseur au plus grand plaisir du Datenshi qui se serait fait une joie de lui arracher l'endroit où se trouvait le corps du général Datenshi Shin dans un dernier souffle de vie. Seizo ne devait cependant pas être mêlé au combat, et malgré tout il ne pouvait se résoudre à l'abandonné à son sort alors que sa propre mère lui avait tourner le dos. A la moindre erreur Seizo pourrait perdre la vie, parfaitement conscient de cela Shin prévoyait déjà un plan de retraite une fois le prisonnier évadé de sa prison pour assurer la vie sauve au fils de la Kitsune. Très distinctement, le Yakigote prononça le nom de sa technique avant d'entourer son propre corps et celui de Seizo d'une sphère métallique qui s'éleva peu à peu dans le ciel. Parfaitement hermétique sa technique habituellement utilisée pour éliminer ses adversaires représenterait la défense qui leur permettrait de rester en vie le temps de l'affrontement. A l'extrémité d'une pointe métallique la sphère surplombait la zone de sa prestance. Le métal argenté resplendissait avec les rayons du soleil lui donnant un air divin.

Une fois à l'intérieur, Shin attrapa son filleul pour lui prononcer ces quelques mots : Tu n'as pas le temps de pleurer maintenant Seizo kun, nos vies sont en danger et j'ai besoin que tu gardes toute ta concentration afin que nous restions en vie. Le gamin répondit d'un "oui" timidement à son parrain qui ne pu s'empêcher d'éprouver de la culpabilité à s'être laissé piégé de cette façon ce jour là. Shin procéda à la composition d'une nouvelle série de mudras afin d'invoquer Supeedo l'un de ses scorpions afin qu'il parte immédiatement libérer le prisonnier. Tout ce que Shin aurait à faire serait de créer une diversion suffisante pour ouvrir le passage à Supeedo et ainsi accomplir sa mission malgré tout. Pendant ce temps Seizo serait parfaitement à l'abris dans cette sphère hermétique dont le seul défaut était la quantité d'oxygène insuffisante pour y rester le temps d'un combat entier. Le Datenshi apposa alors sa main sur l'épaule de son filleul le laissant seul dans la sphère alors que son propre corps qui fusionna avec son métal sorti le haut de son corps pour faire face à son adversaire. Le serpent en lui même serait une importante gêne durant le combat, Shin se contenta alors de reprendre le cour de sa technique précédemment utilisé afin de rendre plus dense la forêt métallique qui entourait la sphère. Créant ainsi une vraie forteresse mouvante dont il était le seul maître.

Approches Kozo ! Et contemple la différence de pouvoir qui nous sépare...

Pendant ce temps, Supeedo en compagnie de Seizo s'était laisser glisser le long du pic métallique discrètement afin de rejoindre la prison de Suna que Shin lui avait indiquée. Une fois là bas il profiterait de l'agitation et de la mobilisation des forces de Suna engendrée par le petit numéro du Datenshi afin de le faire s'évader. Les pics métalliques continuaient de se mouvoir créant ainsi une véritable forêt tout autour de la sphère toujours plus dense. Tout ce qu'avait à faire le Datenshi était maintenant de gagner suffisamment de temps pour que sa mission soit un succès et qu'ils puissent quitter les lieux dans l'attente d'une revanche. Car une chose était sûre, Suna n'en aura pas assez d'entendre parler de Shin Datenshi...

Hrp : J'utilise la technique pour enfermer Seizo et moi à l'intérieur et nous surplombé à l'extrémité d'un pic métallique présent sur le terrain.

Spoiler:

J'invoque un scorpion ( taille de Seizo environ soit d'un gamin de 7 ans pour ma mission)

Et je reprend le cour de ma première technique utilisée à mon arrivée à Suna pour entourer la sphère d'une forêt de lames mouvantes dont la densité à été renforcée pile à cet endroit pour nous protéger. Je me trouve au sommet de la sphère la moitié du corps en fusion avec la sphère et l'autre à l'extérieur te faisant face. Seizo est à l'intérieur et supeedo prend la direction de la prison en se faufilant discrètement à l'intérieur de la forêt de pics métalliques ^^
Autres: Peut être combinée à divers éléments voir description jutsu.

Serpent Noir

Une lune de fer blanc voilà à quoi j'allais avoir à faire. Voilà la puissance de l'homme qui s'était imposé comme étant mon prédécesseur au rôle de Kazekage. Bien des légendes urbaines typiquement Sunajin circulaient à son égard. Les adolescents criaient que c'était un homme qui était provenu d'une météorite. Les fillettes déblatéraient que son cœur était d'argent et les plus âgés disaient l'avoir déjà vu fusionner avec le métal lui-même. Un homme dont la puissance dépasse l'entendement de la race humaine, voilà ce qu'il était donc. Malgré son titre de héros déchu, le Nidaime avait su garder en lui la puissance nécessaire pour ses mises en scène prouvant dans quel métal il avait grandis, et ce métal était loin d'être rouillé. Cependant dans ce monde personne n'est immortelle, personne ne peut acclamer que la mort ne rôde pas autour de lui, personne ne peut se dire immunisé contre la faucheuse. Et même les plus grands héros ont leurs belligérants, même les plus grands des shinobis ont un monstre face auquel ils ne sont plus si invincible. J'étais son dragon, sa vouivre, son hydre, son diable, l'être tout droit sortis des ténèbres venant lui infliger la punition maudite auquel il était prédestiné. Tandis que sa foret grandissait de plus en plus la mienne fleurissait de même, des dizaines de vouivre prenant comme source le bas de mon haori et se dressant fièrement au-dessus de mes épaules tandis que leur Dieu Noir qui se trouvait derrière moi fit de même en se relevant et laisser la populace découvrir la beauté de ses sombres écailles ventrales. Mon mudra toujours enclenché j'étais prêt à montrer que même le plus résistant des métaux n'avait pas que le feu comme assassin.

Cependant l'adrénaline fut vite résorbé lorsque la Kitsune repris son activité, s'avançant vers le milieu de la scène, répliquant les mots qui sonnaient comme un effroi pour mes oreilles, des mots remplis de tristesse, la sienne qui baignait mon cœur dans une tourmente ineffable. A chacun de ses mots elle pouvait entendre le murmure d'un "non" que je répétais sans cesse de mon regard qui visait le sol. Le prince n'avait pas le droit de se montrer faible, et la princesse ne faisait rien pour lui. Ne lui lâchant que des mines sans cesse pour contrecarrer la mise en place de son devoir. Un prince se doit ne peut se laisser paraître inconstant, léger, irrésolu, toutes ses actions doivent être synonymes de grandeur, de courage, de fermeté.. Et face à la tâche que mon status de Kazekage m'incombait, il y a avait un ennemi face auquel je ne pouvais lutter, un ennemi qu'aucun de mes jutsus et qu'aucune de mes armes ne pouvait défaire, cet ennemi c'était elle. A ce moment là je pouvais comprendre une chose, c'était que ce pouvoir qui détruisait même les plus grands des dirigeants était celui de la reine. Et Oni n'était donc pas cette princesse, c'était bel et bien la reine.

"ONIIII !" Le cri retentissait dans tout Suna, c'était toute la populace du sable qui pouvait entendre le hurlement du Kazekage, le mien. Cependant il n'y avait pas de mots qui suivirent, rien, pas une seule syllabe ne pouvait sortir de ma bouche. Sous cette expression de colère et de rage j'étais comme bloqué intérieurement. Forcer de faire un choix entre le combat que je devais mener. Soit affronter cette dame, soit bousculer mes convictions et mes devoirs. Je l'a regardais elle qui plongeait son regard dans le mien et dans le vide, elle qui se laissait bercer par le doux mistral de ce pays. Elle qui osait tout et qui se foutait de moi. Je pouvais l'entendre même s'il ne me parlait pas, oui je pouvais entendre les pensées de Kurokami qui m'ordonnait de lui arracher ses cordes vocales, qui m'ordonnait d'agir en fonction de mon titre et non de mes sentiments. Je pouvais le sentir, se penchant vers ma nuque faisant fuir ses congénères qui se repentait dans mon habit. Je pouvais sentir son souffle qui balayait quelques unes de mes mèches, je pouvais sentir ses ordres qui remuaient encore plus l'océan de mon esprit déjà si tourment agité. Mon corps tremblait, mes dents se crispaient, le sang me montait à la tête comme lors des moments les plus intenses de ma vie.

Cependant ce n'était pas aujourd'hui que le sang allait coulé, et face à une ennemie inattendue je n'eus pas d'autre choix que de tourner le dos au combat, fuyant cette bataille qui était perdue d'avance pour moi. Elle avait usé d'une arme dont le fer était encore plus résistant que celui du Yakigote, et dont le tranchant était plus aiguisé que mes convictions les plus fermes. Et c'est donc sous les yeux des shinobis du sable, du Nidaime Kazekage déchu, de mon précepteur reptilien et de la reine des vents que je marcha à contre-sens du champ de bataille, relevant ma capuche et appuyant mes pas afin de ne pas laisser les larmes qui coulaient de mes yeux se faire entendre ou se faire voir. Mes murmures profonds laissaient entendre la crise que je venais d'endurer, les remords que j'avais, les reproches que je lui faisais, et la nouvelle promesse que j'instaura dans mon esprit. Je ne faillirais plus jamais devant qui que ce soit..

La scène qui suivit était des plus surprenante. Hebi non loin de se démonté face à son prédécesseur fit à son tour une démonstration du pouvoir qu'il avait en sa possession. Les ombres grandissaient derrière lui aussi rapidement que les lames qui composaient la forêt de fer du Datenshi. Le combat semblait inévitable, Shin comme Hebi avaient autant de raisons l'un que l'autre pour en attenter à la vie de leur adversaire. Seizô pour le Yakigote était à présent en sécurité, le combat débuterait au premier qui attaquerait l'autre et durant ce temps, tout semblait s'écouler au ralenti. Alors que Supeedo parvint à gagner le sol depuis la sphère, ce dernier se fit interrompre dans sa course par la Kitsune qui bloqua ses mouvements à l'aide d'une barrière de vent. Son geste aussi incompréhensible soit-il sur le coup, découla sur une toute autre voie. Elle parla du lieu du combat, il était vrai que Shin ne désirait en rien déclencher une guerre contre son pays dans lequel il avait grandi, mais les intentions d'Hebi suscitait en lui la légitime défense. Oni sous ses ordres, malgré tous les efforts du monde le Datenshi ne comprenait vraiment plus la Kitsune. Elle fit aussi référence à Inajiro afin que le combat cesse, du moins pour Shin qui immédiatement posa les armes. Il était vrai qu'après tous les efforts dont il avait fait preuve pour rendre à Suna sa gloire d'antan, la détruire n'aurait que foutu 5 années de sa vie en l'air. Hebi fit de même au final, après avoir hurler le prénom de la Kitsune à travers tout le village, il tourna les talons en prenant la direction du dôme du Kazekage sans dire un mot. Le Yakigote était dans une situation qui échappait totalement à son contrôle. Lui même ne savait plus quoi penser.

Il joignit ses mains l'une à l'autre afin de rompre sa technique. Le métal de la sphère se résorba dans son corps, lui redonnant son aspect précédent soit celui d'un homme tenant dans ses bras son filleul les yeux biens rouges. Se laissant glisser jusqu'au sol en absorbant la totalité du métal présent dans le village il posa ses deux pieds sur le sol une fois ceci fait dans un "toc" audible à cause du silence engendré par le Sandaime. Tout le village ne comprenait rien à la situation, chose parfaitement compréhensible ironiquement. Seizô quant à lui toujours collé aux jambes de son parrain après être descendu de ses bras, restait agrippé à sa jambe. Il se cachait pour ne pas avoir à regarder sa génitrice en face. Lui ne le supporterait certainement pas. Shin quant à lui après le départ d'Hebi s'approcha d'Oni encore présente pour la saisir au poignet et la stoppée dans sa course. Il la fixa quelques secondes dans les yeux avant de relâcher son étreinte. Il pensa une seconde pouvoir lire dans son regard qui lui révélerait tout afin de répondre à ses questions, mais rien de cela ne se produisit. Seizô quant à lui suivit son parrain alors qu'Oni demanda à la jeune femme présente depuis le début de la rencontre de prendre soin de son fils. Baka ! Laisses le venir avec nous qu'il voit quelle mère tu es. Tu crois que l'éloigné suffit à te discrédité ? Quelle genre de mère es-tu Oni, où est passé celle qui prit la décision de tuer un kunohajin en délaissant Suna pour sauver son fils ?! Tch... Ce serpent t'a-t-il à ce point détourné de la chose la plus importante à tes yeux ? Il se tut avant de prendre Seizô par la main et l'emmener vers la jeune femme restée légèrement en retrait. Shin semblait être énervé, sa façon de laisser Seizo en témoigna.Prends le avec toi et avises toi qu'il ne lui arrive rien. Je compte sur toi Suzume. Il s'accroupit en se mettant à la hauteur de Seizo. D'un revers du pouce il essuya les larmes de son filleul avant de lui donner un baisé sur le front. Décidément ces trois ans passés en sa compagnie rendirent le Datenshi un peu trop protecteur à son goût. Il le remarqua après avoir ressenti le besoin de veiller sur le petit comme si il s'agissait de son propre fils. La douleur qu'ils auront partagés dans leur vie aura été bien trop similaire pour que cela ne soit dû qu'au simple hasard du destin. Ne t'en fais pas Seizô, je viendrai te chercher après avoir remis les idées en place de ta mère. Essaies de ne pas y penser et va jouer avec Suzume chan en attendant. Le Yakigote lui sourit en lui frottant le haut du crâne. Le gamin bien trop chamboulée pour ses petites épaules de sept ans resta silencieux en mimant un oui de la tête.

Le Datenshi se redressa alors en fixant Oni qui continua de marcher dans la direction du dôme sans l'attendre. Shin sourit alors en espérant au moins pouvoir tenir cette promesse qu'il avait faite à son filleul. La difficulté de la tâche approuvait le dicton populaire "plus facile à dire qu'à faire". Il avait parfaitement conscience de la situation dangereuse dans laquelle il se retrouverait une fois à l'intérieur du dôme. Mais malgré cela il souhaitait croire en Oni et celle qu'il connaissait depuis tant d'années. Si la mort venait frapper à sa porte aujourd'hui, il l'accepterait dans l'espoir d'hanter ses traîtres. Quelle merde ... Les bras ballant le Datenshi prit à son tour la direction du dôme derrière Oni, la suivant de quelques mètres pour ne pas à avoir à la frapper jusqu'à ce qu'elle retrouve ses esprits. Pour être honnête lui même ne supporterait pas d'être confronté à cela, l'envie de croire qu'Oni resterait toujours la Oni qu'il connu, allait bien au delà de l'envie de la frapper qui le démangeait de l'extrémité de ses doigts.

Démonstration vous êtes sûr?...
~ Tu n'as pas ton mot dire, toi, ça au moins ça serait clair ~
Cette fois je pousse...

Spoiler:

Tout ce qui se passa par la suite rendit l'atmosphère sufficotante à l'intérieur du dôme du Kazekage. Une protection de terre se matérialisa tout autour de la structure du Kazekage, enfermant tout ceux qui se trouvaient à l'intérieur dans une nuit totale. La terre tremblante coupa par la même occasion le courant, laissant Shin, Oni, Hebi, Suzume et Seizo à l'intérieur du bureau dans le noir à leur tour. Un silence de cérémonie s'installa alors avant que le courant ne soit rétabli, brisé par la suite par la Kitsune qui entra dans le vif du sujet. Son désir de voir Shin et Seizo revenir à Suna ne plaisaient en rien au Datenshi qui depuis sa désertion n'émit jamais l'hypothèse de retourner dans son village. Hebi qui par la suite fit preuve d'une grande surprise proposa une place au Datenshi au sein du village caché du sable en tant que chef du clan Datenshi et conseiller du village. L'idée le fit halluciner, pensant même un instant que la drogue qu'Oni avait utiliser lui était monter à la tête et provoquait chez lui des hallucinations auditives. Pourtant le visage d'Hebi paraissait on ne peu plus sérieux dans sa proposition. Au moment où il allait partir Shin s'adressa à Oni tout comme à Hebi dans le même temps. Je ne suis pas une marionnette avec laquelle on joue impunément. Détrompez vous sur mes intentions je n'ai aucune envie d'être considéré comme un shinobi de Suna. Mon seul but est de retrouver le corps de mon ancêtre. Il marqua un temps de pause avant de reprendre.Votre offre me répugne tout comme l'idée de me retrouver ici. Le Datenshi n'en avait en rien fini avec cette histoire, et Oni où non il lui faudrait bien plus que le simple fait de ne plus être considéré comme étant un déserteur. Son choix se scella au moment même de son départ il y a trois ans, et rien ne le retiendrait contre son propre gré. Vu que la facilité de régler notre différent par un combat ne semble pas convenir à tout le monde, saches que je n'aurais de cesse que lorsque le corps de mon ancêtre sera entre mes mains, d'ici là comptez sur moi pour revenir et attendre des réponses. Le Kazekage quitta son bureau pour retourner à ses affaires, laissant Oni, Suzume et Seizo derrière lui. Shin qui jusque là fit preuve d'un grand sang froid sentait son métal bouillir au fond de lui. L'envie de déchaîner sa rancoeur perturbait son jugement le rendant presque antipathique. Il fit quelques pas à son tour en direction de la porte de sortie en invitant la Kitsune à le suivre afin de poursuivre cette discussion. Même si l'offre du Kazekage selon lui paraissait être la meilleure solution pour contenter la Kitsune, l'idée même de se tenir à ses côtés en tant que sbire lui donnait l'envie de vomir. Qu'il pense que je sois se qu'il veule, je me fiche éperdument de savoir quel titre il me donne pour apaiser son esprit. Le fait est que je n'abandonnerai pas l'idée de récupérer ce corps qui me revient en héritage.

Oni sortons du village avec mon prisonnier, cet endroit me donne la nausée. Je me sentirais mieux une fois dehors... Lui lança-t-il en sachant pertinemment quelle allait être sa réaction. Mais si elle se montrait capricieuse vis à vis de lui, Shin ne se gênerait pas d'en faire autant. Seizo quant à lui bien trop jeune pour prendre conscience de la situation était ravi à l'idée de retourner vivre aux côtés de sa mère. Les mains dans les poches, le Yakigote suivit d'Oni se dirigèrent vers la prison afin de récupérer le prisonnier. Sur tout le trajet tous les deux restèrent silencieux. L'ajout du prisonnier au duo le fit se sentir complètement perdu. Joyeux à l'idée de quitter ce taudis, et incertain face au fait que celle qui venait de lui rendre sa liberté n'était autre que le bras droit du Kazekage en personne. Il finirent leur marche silencieuse à l'entrée du village côté désert. Là bas Shin avant de partir croisa les bras prenant face à la Kitsune. Il la regardait avec peine même si cette femme qu'il avait en amie semblait elle aussi avoir fait ses propres choix. J'aurais aimer que tu me fasses plus confiance pour savoir ce qu'il y a dans ta ptite tête. Lui dit-il en plaçant une main contre le front de la jeune femme.Mais tant pis, si tu juges que je n'ai pas à le savoir je respecterai cela. Mais comment diables as tu pu avoir l'idée de retourner dans ce village je me le demande. Il l'a regarda en souriant, la Oni qui lui faisait face était tellement différente de celle qu'il connaissait. Cela le faisait rire de voir l'emprise qu'elle avait malgré elle sur les dirigeants de Suna, à croire que malgré le fait qu'elle ne désire pas officiellement diriger le village c'était plus fort qu'elle et tout se faisait spontanément.Je ne peux pas rester et vivre ici comme si rien ne s'était passé. C'est plus fort que moi, Hebi est l'homme qui connait l'endroit où se trouve le général Datenshi, vivre avec la tentation de le faire parler pour en apprendre plus serait un trop grand dilemme face même auquel toi Oni, malgré toute la considération que je te porte ne pourrait rien y changer. Saches cependant que je reviendrais, pour toi et Seizo de temps en temps veiller à votre sécurité. J'aurais au moins aimer être certain que tu sais ce que tu fais, pour m'apaiser et me dire que tous ces sacrifices que nous avons pu faire jusqu'à maintenant n'auront pas été vains. Est-ce trop te demander de me dire la vérité maintenant ?

Shin devant les portes écoutait avec attention le point de vue de la Kitsune. Cette dernière cru bon de lui répondre de la même façon en pretextant ne pas savoir ce qu'il y avait dans sa tête. Cependant, Oni en savait beaucoup plus sur le Datenshi que lui ne pourrait en savoir sur elle. Son objectif n'était pas si mirobolant qu'il le laissait croire, si ce n'était que l'importance qu'il lui accordait été tout simplement unique. Il ne désirait pas être compris, car il ne se sentait pas incompris. Le fait d'être devenu déserteur lui aura permis de se soustraire à toute responsabilité. Les guerres, les querelles entre villages, la Shikatsuki, sa vie était loin de tout ça car en égoïste qu'il agissait il ne pensait qu'à lui. Du moins jusqu'au jour où il considéra Oni et son fils comme sa nouvelle famille et qu'il s'y plu. Le fait qu'elle ait décider elle même de retourner à Suna obligerait le Datenshi à agir contre les principes qu'il avait instaurer dans sa vie durant ces trois dernières années. Être mercenaire n'était pas une tâche qui nécessitait d'être accomplie. Sa venue à Suna et son attitude à se faire remarquer faisaient parti de lui, et ce malgré les conséquences qu'elles auraient pu engendrer. Dans un sens Shin fut soulagé d'entendre qu'Oni ne portait aucun attachement au village du sable et la raison qui le poussa à ne pas entreprendre le combat dans le village fut sans doute dû au fait que sa propre mère adoptive y vivait encore aujourd'hui. Quel fils ingrat aurait-il fait en tuant la mère qui avait bien voulu de lui il y a maintenant tant d'années. Lui qui était déjà parti sans l'en avertir et qui n'avait pas donner signes de vies depuis toutes ces années.

Tu te méprend sur l'attache que j'ai envers ce village Oni. Nina y vit encore et je ne me serais pas pardonner si il lui était arriver le moindre mal. Pour ce qui concerne Hebi, ma fierté me refuse tout simplement de céder à ce qu'il me demande. Il aurait même pu me restituer le titre de Kage que je ne l'aurais pas fais pour ne pas aller dans son sens. Que veux-tu je suis jaloux de voir que tu as trouver en ce gamin, la raison de revenir à Suna alors qu'avec moi tu t'es enfuie. Il marqua une pause regardant Oni prendre Seizo dans ses bras avant de reprendre. Vous êtes ma famille à présent et comment voudrais-tu que je me sente en te sachant en danger avec tout ce qui se passe dans ce monde. La Shikatsuki, les guerres, toi et Seizo en seraient les premiers touchés si tout cela venait à se passer. Et pourtant tu persistes à croire que Hebi pourrait vous en protégez ? Il sourit sentant encore une fois son amour propre en prendre un coup. Oni n'avait même pas besoin de répondre à la question pour que Shin en devine la réponse.Mais nous aurions été bien trop différents d'autrefois si nous étions tomber d'accord. Shin fit alors quelques pas avec le prisonnier toujours silencieux qui les accompagnaient, en direction du désert. Levant sa main vers son filleul et la Kitsune il leur fit signe d'au revoir après avoir promis à Seizô qu'il reviendrait bientôt les voir. Tout ceci rendait fou le Datenshi qui ne concevait pas la possibilité de vivre en homme libre à l'intérieur de cette muraille. Qu'elle le veuille où non, il y avait en ce bas monde toujours quelqu'un de plus malin que soit. Son seul souhait était qu'Hebi sois le plus bête des deux et qu'Oni savait ce qu'elle faisait.

Après quelques minutes ils partirent dans le désert, Shin lâcha alors un soupir de soulagement avant de croiser les bras derrière la tête et de regarder vers le ciel bleu. Finalement cette mission aura été bien complexe. Peut être pourrait-il maintenant songer à prendre quelques vacances pour réfléchir à tout ça calmement. Après tout, Oni portait toujours son sceau tout comme Seizô alors si l'un d'eux courrait un danger, le Datenshi pourrait leur venir en aide et ainsi apporter le soutien qu'il pourrait le fournir. Oni serait sans doute étonnée de voir les progrès de son fils, l'entrainement fut épuisant pour lui comme le Yakigote qui approchait à présent de la trentaine. Lui aussi songerait un jour à fonder une famille, afin d'assurer sa descendance et de léguer à son fils tout ce savoir qui lui avait manquer toutes ces années. Il secoua la tête en s'imaginant avec une femme et un enfant. Cette vie là ne lui disait décidément vraiment rien. Ce fut en fin de soirée après quelques verres de saké en compagnie du prisonnier et de son employeur qu'il fêta son succès de missions. L'homme lui amena les plus belles filles de la régions en remerciement ce qui ne lui déplu pas. Le lendemain il se sentirait bien seul de toute façon, alors autant être en compagnie de charmantes jeunes femmes pour évacuer son stress et vider son esprit de tout ce qui le tourmentait.