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Premières aurores à Kumo, peu de bruits, un doux silence et pour une fois de légères températures. Surement dû au fait que le soleil ne s'était pas encore levé et ne partageait pas encore ses forts rayons. Comme tout les matins Shûya était déjà debout, clope au bec, observant sa fenêtre, le regard loin sans un bruits, pas un mots, pas un son, seul lui et l'horizon. Il savait très bien que cette vue pouvait l'aider à lui redonner la mémoire et ce n'était que de très légers flashback qui revenaient dans mémoire, rien de bien exceptionnel.

Dehors il n'y avait personne, comme si le village était encore endormi paisiblement, le soleil très peu haut se levait doucement, chassant la douce nuit. C'était une sensation dès plus agréable, voir doucement le soleil se levé, voir le ciel perdre sa robe nacrée pour une robe bleutée. Notre protagoniste était déjà prêt,, il ne lui restait plus qu'à prendre son arme et s'en aller en direction de sa nouvelle mission, oui car il ne s'était réveiller par ses propres moyens. En effet un émissaire était venu lui apporté une mission et non des moindres.

En quoi consistait-elle? Reboucher un trou fait par des enfants voulant quitter le village en douce, cela faisait sourire notre homme. Non pas qu'il se souvienne de lui à cet âge, il ne le pouvait pas, mais il comprenait leurs désirs d'évasion. Lui même ne pouvait quitter ce village, il comprenait très bien cette sensation de manque, une envie de respirer l'oxygène extérieur, aller vers de nouveaux horizons. Le regard triste quelques larmes avaient envie de couler, mais il ne pouvait se le permettre, il ne savait plus comment faire, il voulait seulement pouvoir quitter ces lieux un jour.

Shûya sortait donc enfin de sa demeure, la température extérieure était dès plus agréable, ce qui lui permettrait de prendre son temps sur le chemin en direction de sa destination, un moment de plus pour observer ce fameux village qui l'avait recueilli. Même si il aimait ce village, il n'aimait pas son organisation, ses choix politiques, en fait il n'aimait pas la politique, il détestait la paperasse et crachait sur la justice. C'était comme si dans sa vie antérieure on l'avait traîné dans e bout et un seul goût amer en était resté. Ainsi notre héros se demandait ce qu'il avait bien pus être dans son passé, des questions sans réponses...

Observant le paysage qui s'offrait à lui notre homme se demandait si il était vraiment à sa place, entendants le cri des aigles il aurait aimé les rejoindre, voler, vivre sa liberté sans frontières, sans barrières, mais ce n'était pas possible. Qui le pouvait après tout? Personne. C'était pour ça que le Kuroraï devait monter en grade pour pouvoir acquérir de la liberté, vraiment quel système de merde, voilà ce que pensait notre protagoniste. Oui Shûya détestait devoir en donner plus pour acquérir toujours plus, c'était de l'esclavage camouflé, craché sur des hommes dans leur dos et leur fait de jolies sourires devant eux.

Arrivant bientôt sur les lieux, notre homme zieutait les environs, en effet il alla se cacher. Pourquoi me diriez-vous? Il voulait voir les enfants ayant commis ce délit. Oui, Shûya ne comptait pas reboucher le trou lui même, il avait des idées bien plus ingénieuses, il allait le faire reboucher à ceux qui l'avait creusé. Et il eut raison d'attendre, au bout de quelques minutes les malfrats précoces arrivèrent, ils n'avaient qu'une dizaines d'années et étaient remplis d'innocence. Cependant il en restait qu'ils avaient commis un délit et qu'ils allaient donc subir une punition, c'était de la logique, car notre héros ne frappait pas des enfants.

Attrapant alors les enfants par le col, au nombre de deux il les soulevait du sol, les laissant dans les airs, leurs pieds ne touchaient même pas le sol, c'était juste incroyable. Le Kuroraï regardait les deux gosses, le regard ferme, pendant que ces derniers essayaient de se défaire de leurs prises, mais en vain. Les projetant contre leur trou, l'homme de couleur de peau leur donna les pelles d'un geste vif, les enfants n'avaient plus le choix, ils devaient obéir. Doucement ils se mirent à la tâche et cela dura bien quelques heures, mais Shûya ne comptait pas en rester là, tout en allumant une clope et en toussant il prononça quelques mots:

- Vous savez les gamins, je comprends votre geste, vous voulez vivre hein, c'est vrai que l'homme est attiré par ce qui lui est interdit, ici sortir du village. Mais vous savez le monde n'est pas ce que vous croyez, oui il y aura toujours des beaux paysages en apparence, mais même dans un champ de fleurs vous trouverez toujours des mauvaises herbes. Retenez bien ce proverbe gamins... *Toussote*