Le soleil s'était levé et ses rayons passaient à travers ma petite fenêtre, c'était l'heure pour moi d'aller à l'académie. J'avais onze-ans, mes parents étaient morts l'année précédente et pour cacher cette tristesse, je faisais souvent l'arrogant et le pitre quelquefois, il fallait souvent qu'une personne vienne, pour me remonter les bretelles. Je sentais alors, la douce chaleur des rayons sur mes yeux, peu à peu, je les ouvrais, fixant le plafond durant plusieurs minutes, avant de finir par me lever, complètement épuiser. Je m'étais mis debout, me dirigeant dans ma cuisine pour y prendre un petit-déjeuner afin d'avoir des forces pour la journée -c'est très important-, tartines, lait, jus d'orange, bref, ce qui était essentiel, sans pour autant trop manger, afin d'éviter de prendre un petit-déjeuner copier et risquer de le vomir durant un exercice physique.

Une fois tout cela terminait, je m'étais préparé, j'avais pris ma douche et enfiler mes vêtements après m'être brosser les dents. Et comme d'habitude, j'étais en retard, mais bon je n'allais pas me presser, après tout, j'avais le temps... j'étais sorti de mon appartement, fermant la porte à clef derrière moi. J'avais pris la direction des escaliers afin de les descendre et rejoindre la grande rue, qui menait à l'académie. Ni une, ni deux, j'étais arrivé dans l'allée, que j'étais en train de déambuler, regardant les gens autour de moi. Il faut dire, que j'aimais bien regarder ce qu'il y avait autour de moi, c'était une habitude. J'étais dans un quartier commerçant, on pouvait le voir avec toute l'agitation qu'il y avait, je n'étais pas encore bien réveillé, mais les cris des artisans c'étaient occupés de ce petit problème.

J'avais tourné à gauche et là, j'étais tombé devant le bâtiment où je devais me rendre. Une grande bâtisse rouge, portant fièrement le signe de Konoha, une feuille. Cela dit, j'avais toujours trouvé bizarre la façon dont ils avaient dessiné cette feuille, ça y ressemble pas tellement tout compte fait. Bref, j'avais pénétré dans l'académie, marchant dans les couloirs. Les cours avaient déjà commencé et comme à mon habitude, j'étais en retard, dans ce temps-là, il faut dire que j'aimais être la star sous les projecteurs, même si je devais me faire tirer les oreilles juste après, ce n'est pas grave. Mains dans les poches, habillaient d'un bermuda beige, ainsi que d'un t-shirt blanc et bleu, avec des sandales du même coloris précédemment cité. J'avais déjà cette cicatrice sur le visage, qui me donnait un air froid et méchant.

Arrivé devant la porte de ma classe, la 2-C, je pris une grande bouffée d'air frais, je fis craquer mon coup à deux reprises, me raclant la gorge pour échauffer ma voix et dans un élan de fureur j'ouvris la porte, TADAAAAM il y avait seulement un grand monsieur devant moi, inconnu au bataillon, avec une tenue bizarre, j'avais d'abord pensé que c'était le carnaval, mais non. Je le regardais fixement... pas un bruit, on se serait cru dans un western. Je regardais une dernière fois le panneau indiquant le nom de la classe. Pas de doute, je ne m'étais pas trompé de salle. J'avançais alors, en refermant la porte derrière moi, prenant un regard de tueur, me positionnant face à l'homme à capuche. Je pris alors, un air... bizarre avant de poser la question fatidique, sans avoir remarqué, qu'une fille aux cheveux roses, était déjà dans la salle.

" Vous êtes qui, vous ? "

Je ne m’attendais pas à ce que le Hokage m’impose une jeune équipe de Genin afin que moi, le shinobi le plus asocial et le plus solitaire du village, puisse leur servir de senseï. Je me trouvai dans les couloirs de l’académie que je quittai à l’âge de huit ans, diplômé Genin. A ce jour, je fus l’un des plus jeunes talents ayant réussi un tel exploit. Selon mes proches, ce fut à ce moment précis que je devins arrogant et méprisant. Mais que voulez-vous : nous ne sommes pas tous des génies. J’entrai dans une salle de classe indiquant la 2-C, se trouvant à l’étage de l’aile gauche du bâtiment. J’entrai, et je vis une pièce vide.

J’allai me placer devant le bureau où ce tenais les professeurs, non sans une certaine désinvolture, attendant patiemment l’arrivée de mes…élèves… Ce fut une jeune fille à la chevelure rosâtre, qui fut la première à faire son apparition. Cette dernière, me saluant d’un signe quelconque alla s’assoir en face de ma position. Peu de temps après, ce fut au tour d’un phénomène de foire d’entrer dans la salle, et non sans se faire remarquer. Ce jeune garçon n’ayant pas plus d’une dizaine d’année fut le premier à prendre la parole, me questionnant sur mon identité. Ce qui était légitime. Mais avant que je ne puisse dire quoi que ce soit, un autre jeune homme aux yeux blancs entra à son tour.

Il me paraissait moins stupide et plus calme que le blondinet qui selon moi allait me poser bien des problèmes. Je fis signe à l’Hyûga d’aller rejoindre ses camarades d’un geste de la main. Regardant tour à tour ces enfants, je n’eus qu’une seule envie : quitter la salle de classe et retourner à mes préoccupations. Mais risquer de me faire sermonner par le Hokage, et manquer à mon devoir n’était pas non plus la meilleure des solutions. Je soupirai légèrement, et me redressai.

« Je suis Takashi, du clan Cho… à partir d’aujourd’hui, je serai votre Senseï. Sans doute avez-vous conscience de ce que cela implique, mais au risque de devoir répondre à une question stupide, je préfère vous rafraîchir la mémoire : vous serez sous ma gouverne jusqu’à ce que je vous juge apte à évoluer de votre propre chef, ce qui systématiquement vous fera prétendre au titre de Chunin… si vous en avez les caractéristiques. Je vous aiderez à vous perfectionner, à agir, et à penser comme un shinobi digne de ce nom ; mais sachez que je tolère aucunement la médiocrité. Faites preuve de faiblesse, ou d’inconstance : je vous revois de suite de l’équipe. Aucune absence ne sera excusée, que vous soyez mourants ou retardés par un imprévu. » Je marquai un temps de pause, laissant méditer ces mots à l’ensemble des élèves. Ils savaient à quoi s’attendre de ma part, et je n’allais aucunement faire l’impasse sur l’une des conditions que j’imposé plus haut.

« Aujourd’hui je vais vous tester : chacun de vous devra m’affronter, afin que je puisse savoir si oui u non l’appellation shinobi n’est ou non mériter. Je vous attends dans deux heures dans la salle d’entrainements. Soyez à l’heure. » Je me dirigeai vers la porte, sans plus attendre, me rendant au lieu de rendez-vous.

J'étais donc enfin arrivée dans la salle où j'avais rendez-vous, je ne savais même pas pourquoi j'y suis allé d'ailleurs. J'avais souvent l'habitude d'arriver en retard où ne pas venir du tout, il faut dire que mes notes n'étaient pas les plus bonnes, bien au contraire, sans doute les plus mauvaises. J'étais dans l'académie, dans la pièce où un type des plus suspects, se tenait devant moi, évidemment, je lui avais posé une bonne question, avec une grimace en prime, histoire de le taquiner un peu et de chauffer ses nerfs, en effet, j'avais l'étrange particularité de savoir vite énerver les personnes, surtout avec le regard que j'étais en train de lui lancer. L'homme était prêt à répondre, je m'attendais très franchement, à une punition de sa part, rien de plus normal vu le manque de respect dont j'avais fait preuve, mais il faut dire que testé ses Sensei étaient un bon moyen de voir leurs limites ! Mais soudainement, la porte coulissante fut ouverte par un individu. Un jeune garçon de mon âge, aux yeux blancs, un aveugle sans doute. D'un long soupire, j'avais abandonné l'idée de faire le pitre et j'avais pris place à côté de la charmante jeune fille aux cheveux roses. Étalé sur la table, je ne semblais pas, mais alors pas du tout, faire preuve de motivation, loin de là.



Bref, l'homme pris alors la parole, du peu de choses que j'avais comprise, il semblait se présenter. Il se nommait Cho Takashi, un membre du clan Cho de notre village. Il allait devenir notre sensei et semblait être un homme très sévère et croyant à ses convictions et ses principes. Hum, moi qui n'aimais pas le sérieux à l'époque, je me disais que je n'allais sans doute, pas rigolé très souvent avec ces trois-là. Pourquoi ne suis-je donc pas qu'un misérable nuage ? Eux au moins, ils sont libres, ils n'ont qu'à se laisser pousser par le vent, ils n'ont pas de choix ni de décisions importantes à prendre. Et pour finir on allait passer un test ! Il allait nous aider, moi et sans doute mes futurs compagnons qui se tenaient assis à mes côtés, à prendre les bons choix, réfléchir et agir comme un vrai Shinobi. Il allait nous attendre dans la salle d'entraînement et je savais déjà ce que j'avais à faire : arriver en dernier pour avoir une classe énorme. J'allais donc arriver style... deux minutes avant que l'heure ne soit passée

L'heure était bientôt écoulée. J'étais près du lieu de rendez-vous, planqué dans un buisson afin d'éviter les regards indiscrets, attendant le moment propice pour faire mon entrée. Comptant impatiemment les minutes, je regardais alors, le Hyuuga entré en premier, grâce à une fenêtre de part laquelle je pouvais voir l'intérieur de la pièce. C'était l'heure. Je m'étais levé avec détermination, marchant vers l'entrée de la salle d'entraînement, prêt à combattre et a ridiculisé le Sensei ! Pour moi il avait juste l'air d'un vieil ivrogne et clochard, il ne lui manquait plus que la grosse barbe pour complétait le tout. Surtout son costume m'intriguait... sérieusement, ce n'est pas une tenue des plus discrètes, s'il veut passer inaperçu il doit s'habiller normalement ! Je fis alors mon entrée...

" C'est l'heure du Duel ! "