"La famille, c'est sacré" (PV Tochi et Ji-Gun)

La mer... Aussi sauvage qu'imprévisible. J'essayais d'en faire un mode de vie. Malheureusement, cela ne plaisait pas forcément à tout le monde...

Ce jour là, je ne m'entraînais pas. Depuis quelque temps, mon corps n'arrivait plus à suivre, à cause de mon entraînement quotidien qui, petit à petit, devenait de plus en plus exténuant. La devise de mon père étant "Un esprit sain dans un corps sain", il m'avait forcé à me reposer, et c'est donc pensif que je rejoignais la plage de Kiri. Il y avait un gros rocher sur le sable. Je posa mon postérieur dessus, et je contempla l'horizon. Enfin, quand je dis horizon... Avec l'épaisse couche de Brouillard, on ne pouvait pas distinguer s'il y avait une île, plus loin. Presque automatiquement, je sortis de ma petite bourse mon paquet de cigarette, l'ouvrit, et observa avec horreur que j'allais fumer la dernière. J'eu un petit blocage et, plein de mélancolie, je décidais de me la faire. J'inspirais longuement, savourant chacune des bouffées qui me réchauffait de l'intérieur. Ça avait eu pour effet de me déstresser, et même de positiver. Après tout, un jour sans entraînement, ça ne pouvait pas me faire de mal ! Je n'allais pas atteindre mon but en une journée ! Je mis mes mains dans mes poches, la cigarette toujours dans ma bouche, et orienta ma tête vers le ciel. Un petit sourire se dessina sur mon visage et je ferma les yeux. Pas la peine de se presser. Si personne n'a réussi à trouver ces épées légendaires jusqu'à aujourd'hui, alors ce n'est pas demain la veille qu'un type va être illuminé et en trouver une. Non... Se précipiter n'est pas une bonne chose. J'ouvris les yeux. J'étais déjà arriver à la fin de ma cigarette. D'un mouvement lent, je la jeta au sol, et, toujours assis, je l'écrasa avec mon pied droit. Je recouvrais alors le mégot sous le sable, toujours d'un air nonchalant. Puis, je m'accroupis au sol, et commença à dessiner quelque chose sur le sable doux. C'était un croquis de Hirakemerai. Comment j'avais pu obtenir cette information ? J'avais tout simplement questionné mon grand-père, un ancien possesseur de cette lame (qui ne l'avait gardée que cinq jours) sur sa forme, son poids, sa taille, afin de la reconnaître du premier coup d'oeil. Je ne pensais pas que ça allait être si facile ! Il me montra tout simplement une peinture de lui, faîte par un peintre du clan, tenant l'épée de légende. Elle semblait pesante, et de nombreux bandages l'entourait, ou plutôt, la couvrait.
Ces informations, d'importance capitale, m'avait mis de bonne humeur. Je m'étais même aperçu en train de rêver de manier cette lame d'exception. Mon dessin était fini...

"Hirakemerai..."

C'était plutôt ressemblant. Soudain, j'entendis des bruits de pas, ou plutôt, senti quelque chose approcher. Je me leva brusquement, et effaça d'un mouvement brusque le gribouillis. Je me rassis sur le rocher et observe sur ma droite l'arrivée d'une personne. Elle semblait être légèrement plus grande que moi, et cette caractéristique était renforcée par sa corpulence frêle. L'individu était tout de noir vêtu, et en approchant, je pus observer qu'il était habillé d'un Kimono d'un noir profond. Il avait des cheveux gris clair, comme les miens. A part ses détails là, rien ne me choqua. Je repris mon débat intérieur, le regard à nouveau plongé dans l'horizon, sans me soucier de cette personne.

J'adorais marcher sur les plages de Kiri. J'étais comme attiré par cette immensité d'eau, les océans, les mers, cela m'apaisais. Je mis sentais bien, c'était un endroit agréable et plaisant, un endroit dans lequel je pouvais libérer mon âme et mon esprit, de toutes ces pensées, ces questions. Ce jour là, j'avais justement prévu de mis rendre, ce lieu me réconforterai après l'entrainement que je venait d'accomplir. J'avais toute la journée durant, répété de nombreuses série de coup au katana et j'avais, avec beaucoup de difficulté, tentais de parfaire les techniques du clan, sans grand succès je dois l'avouer. Il me restais encore énormément de travail avant de pouvoir toutes les maitrisées, ou bien même d'en créer. Il ne faisait pas encore nuit, il devait me rester une petite heure, avant qu'il ne fasse complètement noir. Il y avait d'ailleurs, un épais brouillard ce soir là. Mais cela ne n'empêcherais pas de me sentir à mon aise sur la plage, certes la vue de cette masse bleue était vitale , mais la ressentir me suffirai amplement. Il y avait un lieu que j'aimai particulièrement, une espèce de grand rocher au milieux du sable. Il était très agréables d'y contempler l'infini, du haut de se rocher on pouvait sentir des courants d'air frais vous fouetter le visage délicatement. Et cette odeur si particulière qui pénétrais mes narines, jusqu'à me faire frissonner de plaisir. Bref, cet endroit je l'aimais.

Mais à ma grande surprise quand j'arrivai sur les lieux, un jeune homme, que dit-je, un gamin était assis la sur mon réconfort, mon rocher. Je ne l'avais encore jamais vu auparavant, il était à penne plus petit que moi, certainement plus maigre. Ces cheveux argenté flottais légèrement au vent, il me fixa un court instant de ces yeux, comparable à deux émeraudes. Je l'avais vu jeter son mégot de cigarette au sol, le recouvrant de sable. Était-ce la sa vision d'une nature cohabitant paisiblement parmi les hommes ? Il serait bien sur, plus exact de dire que c'est nous humain qui vivons avec elle, mais vous savais les pensées ça fuse vite. Ce garçons semblait nonchalant, songeur, ailleurs...
Était il, comme moi hanté, brutalisé par un passé douloureux ? Non cela ne ressemblait pas à ça, il se sentais bien là ou il se trouvais. Serait-ce là le début d'une grande amitié ? D'une rivalité ? En tout cas nous aimions ce coin de paradis tout les deux. J'hésitais à lui parler, vous savez à l'accoutumé je suis généralement très peu ouvert aux gens, renfermé. Mais je ne sais pas se qui me poussa ce soir là, une espèce d'attraction naturel se faisait sentir. Mon sang s'agitait, serait-il possible qu'il soit... Non, je me faisait encore de fausses idées. Je pris tout de même mon courage en main lui adressant quelques mots, maladroitement :

« … 'Soir, euh... serait tu un... »

A ce moment je ne sais pas pourquoi j'ai bloqué un instant. Un tel manque de relation sociale aboutis à cela. Puis prenant une bouffé d'air, je recommençai par :

« 'Soir, je m'appelle Hôzuki Toshi tout fraichement promu genin, de Kiri. »

C'est alors qu'une troisième personne se fit entendre, mais je restais devant mon interlocuteur en attente de cette si précieuse réponse.

Un sifflement se faisant entendre à travers la mer. Cette bleusaille entourant tout ce beau pays dispersé en de multitudes iles, de celle-ci l'une abritait l'essentiel du pouvoir de ces terres, le village caché de la brume, Kiri. C'était ce village de ninja qui amenait cet homme marchant tranquillement à travers la mer, ses pas se faisait lentement, marchant sur cet espace liquide, d'une telle manière que sous d'autre circonstance on le considèrerait tel une divinité. Pourtant, il s'agissait de quelque chose des plus naturelles, ce qui marquait sa marche, comme s'il s'agissait là d'une routine, il allait même jusqu'à pousser la chansonnette. Ou plutôt un léger sifflement, une petite mélodie se répétant sans cesse, c'était comme s'il avertissait de sa présence à ceux à qui cela pourrait intéresser. Ennemi ou allier, peu importait, tant que celui-ci avait un moyen de le sortir de sa marche pour mieux faire. Se rapprochant bientôt de la berge, allant bientôt quitter l'élément naturel qu'il préférait le plus, là où il se sentait à son aise sans même à avoir à s'y forcer. Avant même cela, on pouvait constater que dans les environs la brume s'épaissit de plus en plus, alors qu'au large elle venait à présent de se dissiper afin de pouvoir garantir bonne vision aux bateaux commerciaux. Maintenant à moins d'une centaine de mètres de la surface, un sourire enjoué se marqua à son visage, un élément avait dû changer à ses yeux, se voyant à présent pouvoir espérer une chose de cette marche. Continuant l'éminence sonore de sa mélodie, celle-ci traversant l'épaisse brume pour se faire entendre des personnes aux alentours, une région pourtant déserte à l'habitude, aujourd'hui ça n'allait pourtant plus être le cas. Le zéro allait laisser place aux trois, plus que cela, le destin prévoyait d'amplifier l'importance de cette rencontre, à la surprise général des différentes personnes se présentant à cette réunion imprévu.

Une réunion de famille il fallait croire, encore fallait-il que ces trois personnes comprennent bien de quoi il s'agissait. La brume les isolaient du reste du monde, ne pouvant à peine voir à dix mètres devant soit, il pourrait agir comme il le souhaitait, que cela plaise au reste du monde ou pas. La silhouette du blond siffleur se faisait de plus en plus nette, faisant face à deux autres ninja. L'un sur un rocher, cigarette à la bouche, il semblait assez détaché, prit dans ses pensées. L'autre, d'une taille un peu plus grande, il restait pourtant tout aussi frêle que les deux autres, sa musculature devant se restreindre au minimum, n'entravant dès lors pas sur le visuel de son physique. Le dernier arrivant, voyant qu'il s'agissait bien évidemment de ninja de Kiri essaya de se souvenir de la moindre chose pouvant lui dire quelques choses sur eux. Pourtant rien, lui qui avait fait en sorte de s'intéresser aux hauts gradés pour voir lesquels pourraient bien le divertir un instant, pourtant eux ne lui disait rien. Alors, ils n'étaient que Genin voire Chuunin ? Pourtant les temps étaient encore durs, les sorties n'étaient que peu autorisés et encore moins pour des bas grades sans accompagnement, si ce n'est que cela était complètement interdit. Ils avaient donc surement réussi à s'échapper, pour un faible instant, préférant cela à l'enfermant. S'agissant a priori que d'une sortie sans réel objectif, ces deux-là avaient du cran et des moyens. C'était assez intéressant de voir cela, bien qu'ils avaient tous pratiquement le même âge, le blond lui étant plus gradé pouvait assez librement s'en aller de la sorte, bien qu'il était toujours questions de devoir se justifier. Malgré cela, lui aussi se plaisait à contourner l'autorité, qu'il en ait vraiment besoin ou non, c'était assez attractif d'agir de la sorte.

Se rapprochant alors des deux Kirijin lui faisant face, il ressentait une chose bizarre. Comme si un lien, avant même qu'ils n'aient à parler, se présentait entre eux trois. D'un point de vue physique, les deux en faces avait bien quelques ressemblances, ce qui n'était pas vraiment le cas du Juunin, lui qui rien que par sa couleur de cheveux se différentier. S'approchant alors encore plus, il laissait la possibilité à ses futurs interlocuteurs de pouvoir voir son épée accrochée à son dos, dont le manche dépassait derrière sa tête. Il s'agissait là d'une des sept épées légendaires, l'un des trésors du pays, dont les possesseurs avaient par le passer créer la gloire, ainsi que la peur à travers le monde. S'arrêtant alors à cinq mètres des deux hommes, il prit la parole d'un naturel peu convainquant. N'étant le genre à se la jouer supérieur, il n'était capable d'enlever son expression enjoué, dont certain réussiront certainement à remarquer la pointe de provocation qui s'en dégagé.

« Oye Oye, que faites-vous ici, en dehors du village ? »

Bien que je fus en pleine cogitation, la curiosité m'empêchait d'entrer dans cet état de pseudo "transe" que l'on a, lorsque l'on est pensif. La raison était l'inconnu qui, petit à petit, tranquillement, en prenant son temps, s'approchait. Je l'observais du coin de l'oeil. Il ne semblait pas errer, ou encore pressé par le temps : on aurait dit qu'il se promenait, qu'il appréciait sa petite ballade nocturne au bord de la Mer. Mais, son visage affichait autre chose. Ce n'était pas de la tristesse, ou du remord... On aurait pu penser qu'il cherchait quelque chose. Je remarquais aussi un fin bandage autour de son oeil droit. Borgne ? Dans tous les cas, plus il s'avançait, plus il attisait ma curiosité. Arrivé à ma hauteur, il s'arrêta net, et me contempla. Je le snobais, lorsqu'il balbutia quelque chose. Il avait à présent toute mon attention. J'allais lui demander de répéter ses dernières paroles, lorsqu'il prit son courage à deux mains, et se présenta :

"- 'Soir, je m'appelle Hôzuki Toshi tout fraichement promu genin, de Kiri."

Un Hôzuki ? Je ne l'avais jamais vu ! Je voulu me contrôler, mais je sentis mes yeux devenir de plus en plus grands. C'est vrai qu'il avait des cheveux gris semblable à de l'argent, mais je n'aurais jamais pensé que nous étions semblables. Le Clan était restreint : il était lui même divisé en plusieurs "familles". Bien que je ne m'intéressais pas à ces personnes, sa tête ne me disait rien. Mais, sa façon de parler m'avait renseigné sur sa façon d'être : si l'on écoutait attentivement l'intonation de sa voix à se moment là, il était aisé de qualifier notre soit disant Hôzuki de personne plutôt solitaire. Il venait de me dévoiler son identité presque instantanément, et à en juger par sa façon légèrement maladroite de le faire, ce n'était sans doutes pas une habitude. Enfin, ce n'était qu'une hypothèse, peut-être bien que je me trompais lourdement. Je quitta alors le rocher, que je n'avais pas quitté depuis l'arrivée de ce Tochi, et me dressa devant celui-ci, les mains dans le dos. J'approcha mon visage plus près du sien, de manière sérieuse, à la fois dans le but de l'observer et de l'intimider. Si c'était réellement un Hôzuki, son corps allait se liquéfier au premier contact, non ? Je voulais vérifier par moi-même qu'il ne s'agissait pas d'un usurpateur. C'est donc décidé, et un sourire charmeur aux lèvres, que je glissais ma main légèrement, tout doucement, dans ma bourse ninja. J'essayais, tant bien que mal, de retenir mon excitation. J'empoigna un Kunaï très doucement. Je ne pense pas qu'il avait remarqué mes intentions. En plus de cela, il venait de me dire qu'il était l'un de ses nouveaux Genin, à qui l'on venait de donner son diplôme. Il ne pouvait donc esquiver mon attaque surprise à cette distance, à moins de se liquéfier. J'allais passé à l'action, lorsqu'au loin, j'entendis un sifflement.
Ce n'était pas un sifflement pour nous interpeller, Tochi et moi, mais plutôt une chansonnette. C'était sans aucun doute un Kirijin qui s'approchait. Je lâcha prise sur mon Kunaï, toujours dans ma bourse, et me rassis donc sur mon rocher, les mains sur les hanches. Un Kirijin étant pris sur le fait en train d'attaquer un autre Kirijin, et peut-être un membre de sa famille, c'était pas terrible, au niveau de la réputation. J'étais irrité par l'entrée en scène qu'allait effectué du deuxième personnage. Le sifflement se rapprochait notre position. Lorsque l'on put voir une tête blonde, le bruit s'arrêta. Je ne pense pas qu'il s'attendait à nous voir. Mais, avec ce type, c'était différent : je l'avais déjà vu au village. Et je pouvais affirmer avec certitude que c'était lui aussi un Hôzuki : sa crinière dorée m'avait déjà interpellé par le passé : justement, contrairement aux autres membres du clan, il avait des cheveux différents. Ma famille m'en avait déjà parlé, vaguement. Et je savais que ce type était plus gradé que Tochi et moi. Pour ce qui est de son nom, aucune idée. En s'approchant, il nous lança :

"Oye Oye, que faites-vous ici, en dehors du village ?"

J'éclatais alors de rire. Une réunion improvisée des Hôzuki ? Laissez moi rire ! Ne considérant ni l'un, ni l'autre, je leva ma vers tête au ciel, les paumes elles aussi orientés vers la Lune, et dit d'un ton sarcastique :

"Hé là ! Qu'avons-nous là ? Le Clan Hôzuki au complet ? Shishishiiishiii !!"

Cette petite "moquerie" avait pour but d'aiguillé à la fois Tochi et le nouveau venu sur mon identité. Je me levais, une nouvelle fois, tout en observant le haut gradé : avec la brume, je n'avais pu le voir, mais un manche était présent, dans son dos. Je le contourna alors, et vit une magnifique épée, resplendissante.

"C'est une belle épée que t'as là, Hôzuki-kun ! J'aimerais bien l'essayé ! Pas toi, Tochi ?"

Mon but était simple : les titiller tous les deux, afin de mieux les analyser.

Le jeune homme ne répondit pas de suite à mes mots, ses grand yeux semblaient s'être illuminé. Il descendit de son rocher, s'approchant de moi un peu plus, ses deux émeraudes me fixaient. Cela me déstabilisa un instant, je n'aimais pas trop être fixé de la sorte. J'avais remarqué que ses mains n'étaient plus visible, en effet il les avaient soigneusement caché de ma vu, derrière son dos. Un grand sourire s'afficha sur son visage, avait-il quelque chose en tête ? Il me sous-estimait, son excitation était perceptible, il ne parvenait pas à la dissimuler. Si ce garçon comptais me surprendre avec un quelconque stratagème, il allait être surpris. Je me liquéfierais au moindre contact et c'est pour cela que je décidai de ne rien faire. Mais qu'est ce qui pouvait lui passé par la tête ? Comptait-il attaquer un membre de son propre village ? Ces accusations était peu probable, je pensai que son but était de me tester, je lui avais dit que je venais d'être promu et en plus, j'avais pus sortir du village sans me faire remarquer. D'ailleurs comment avait-il fait lui ? Ce shinobi devait avoir quelques atouts dans sa manche.
Je fis cependant, interrompu dans mes réflexions par une mélodieuse chansonnette qui ce faisait entendre depuis la mer. J'avoue, j'avais imaginé plusieurs situation possible, j'étais encore un rêveur au fond. Mais très vite, un second personnage faisait son apparition, décidément je ne connaissais encore personne. Une première chose m'interpela, la chevelure blonde du jeune homme, qui devait avoir environs le même âge que moi, illuminait l'océan, dissipant même le brouillard. Le deuxième garçons sembla ce raviser, s'asseyant de nouveau sur le rocher, il semblait connaître l'identité du « divin » shinobi. Le troisième inconnu se rapprochait de nous, il était lui aussi épéiste, on pouvait voir le manche de ce qui semblait être une épée, dans son dos. Le ninja s'exprima alors d'une voix presque provocante :

« Oye Oye, que faites-vous ici, en dehors du village ? »

Mince était-il un haut gradé ? Si oui, nous étions prit sur le faite en train de vagabondait hors du village. Lorsque l'autre gamin s'esclaffa de rire, levant son regard au ciel ainsi que ses bras et d'un ton sarcastique s'exprima :

« Hé là ! Qu'avons-nous là ? Le Clan Hôzuki au complet ? Shishishiiishiii !! »

L'homme qui arrivait était donc un Hôzuki. Et peut-être que lui aussi, cela expliquerait son comportement d'avant. Il voulait surement, juste vérifier ma réelle appartenance au clan. Je ne savais pas trop quoi penser de tout cela, voilà seulement quelques jours que j'étais devenu genin et je rencontrais déjà deux membres du clan .Une nouvelle fois il se releva, d'un aire intéressait et déclara :

« C'est une belle épée que t'as là, Hôzuki-kun ! J'aimerais bien l'essayé ! Pas toi, Toshi ? »

Il m'engrena alors dans son intérêt tout particuliers pour l'épée que portait le Hôzuki. Il contourna le jeune homme pour mieux contempler l'épée qu'il tenait et c'est sans un mot, aucun, que je fis de même. Pouvant ainsi apercevoir la célèbre Eikoutsurugi, l'épée de la gloire. Je connaissais chacune des sept épées légendaires, pour les avoir étudiaient longuement. Mais plus important qui était cette homme et quel était sa puissance ?

Hozuki, il s'agissait donc de ça. C'était le lien qui les réunissait aujourd'hui, ils faisaient partie de la même famille. Enfin "famille" était surement un grand mot pour les définir, bien qu'ayant ce réel lien, leur relation ne s'en tenait qu'à des rapports semblables à un clan et encore. En ce jour peu de membre s'était manifesté, il était difficile de savoir si tout simplement il n'en existait plus ou si le monde ninja qui par le passé avait fait disparaitre cette famille, avait obligé les derniers survivants de rester cacher. Pourtant aujourd'hui, trois Hozuki se retrouvait au même lieu, au même moment, sans s'être pour autant concerter avant cela. Le destin avait permis une telle chose, mais pour quelle raison ? ... Le plus haut gradé ne donnait que peu d'importance aux autres membres jusque là, ne trouvant pas que l'attache familiale avait de l'importance. S'imposant, il n'était pas question de mérite, une personne pouvait être aussi inutile qu'un cheveu parmi tant d'autre, que les autres membres devaient pour autant tout de même tout sacrifier pour lui. Ce n'était pas la vision qu'avait le blond, lui qui pouvait très bien avoir plus d'intérêt pour un ennemi qu'un allier si celui si se voyait plus intéressant. C'était la principale raison qui avait fait qu'il n'eut reconnu le lien en commun qu'il avait avec les deux autres, contrairement à celui s'étant positionné sur un rocher. C'était justement ce dernier qui pris la parole, le seul qui n'hésita pas à répondre au dernier arrivant ... Mais au lieu de simplement lui répondre, il préféra complètement ignorer les paroles de celui qui se voyait être son supérieur. Non pas que son grade soit important, il s'agissait là plutôt de la personne en lui-même. Il pourrait très bien le tuer sur place, qu'il soit un ninja de Kiri lui aussi, un Hozuki lui aussi, peu importait, si l'envie lui venait d'agir de la sorte, alors il le ferait tout simplement. La seule chose pouvant en ce moment sauver la grande gueule était justement ce qu'il allait dire. S'il venait d'ignorer les dires de son interlocuteur pour finir par simplement dire des choses sans importance, alors il n'avait plus qu'à espérer pouvoir ressortir de cet endroit en un seul morceau ...

Malgré l'envie meurtrier s'intensifiant en lui, à l'extérieur son expression faciale ne changea pas d'un pouce. Alors qu'il pourrait très bien dégainer son épée pour le finir tout en gardant son sourire habituelle, il s'avançait à présent quelque peu encore, répondant donc en même temps aux paroles du fumeur ... « C'est une belle épée que t'as là, Hôzuki-kun ! J'aimerais bien l'essayer ! Pas toi, Toshi ? ». Alors comme ça l'intérêt pour les épées avaient donc bien traversé les générations, il ne s'agissait pas que de Ji-gun. Avait-il remarqué qu'il s'agissait là d'une des lames légendaires, ou bien à la seule vue d'un beau sabre, il était capable d'y donner l'intérêt qu'il méritait ? Mais cela suffirait-il à le sortir de cette impasse, alors que lui-même ne devait réellement savoir ce qu'il se tramait dans la tête de l'épéiste. Après tout la pensée d'une catastrophe le réjouissait ... " Trois membres d'une même famille se réunissant pour la première fois s'entretue ! ". Cela laisserait certainement quelques rumeurs sur les Hozuki, faisant d'eux des maudits, sanguinaire ne pouvant vivre avec ses congénères. Cela ne serait en rien un problème, se voyant même plus proche de la bonne chose. A la simple prononciation de ce nom, l'effroi prendrait place dans le coeur des gens, seul la fuite aspirant au plus courageux. Après tout, à qui cela intéresse de devoir croiser un monstre ? Il ne s'agit pas d'en avoir peur, mais juste d'avoir envie de se retrouver face à face avec une telle abomination de la nature. Les seuls allant se prêter au jeu étant des fous ... Il s'agissait là d'une très belle manière de sélection, n'ayant dès lors plus besoin d'aller chercher ce pouvant l'intéressé, cette fois seul ceux pouvant avoir un minimum d'intérêt viendrait à sa rencontre.

Ayant envisagé un tel scénario, le pire d'un point de vue logique, il savait qu'il se satisfaisait finalement de tout. S'il allait jusqu'à devoir, en son nom, tuer ces deux compatriotes, alors cela ne ramènerait surement plus de bonnes choses que de mauvaises. Mais après tout, il n'aurait peut-être pas à aller jusque là, en eux coulait le même sang, certainement la même manière d'être. Le seul à parler, lui-même semblait pas si différent, prêt à la provocation, mais cela voulait-il dire qu'il était prêt à aller jusqu'au bout de sa démarche ? Il était temps de le savoir, le moment de savoir s'il valait mieux briser tout lien ou bien s'ils méritaient d'être conservé... pour un moment.

« Si tu l'as veux, il te suffit de me la prendre, non ? »

Pas un mot. Pas un mot ne sortit de la bouche du Genin. Il observait, tout simplement, la propriété du Haut-gradé, comme abasourdi, fasciné, attiré. Je l'avoue, cette lame était magnifique, et dégageait quelque chose de spécial. Je ne sais pas si c'était ma passion des épées, ou simplement parce-que c'était vraiment une lame d'exception, mais à sa simple vue, je pouvais sentir mon coeur battre si fort, que je crus qu'il voulait s'extirper de ma poitrine afin de se rapprocher lui-même de cette relique. J'avais toujours le même sourire moqueur, mais j'avais des questions plein la caboche : où l'avait-il trouvée ? Le forgeron du clan pouvait créer, certes, de magnifiques épées, mais il n'était pas capable de réaliser de telles prouesses ! Qui était ce ninja ? Dès que la "réunion de famille" allait être terminée, je savais que j'allais me ruer au sein du quartier des Hôzuki, afin d'en connaître plus au sujet de ce blondinet. Il fallait aussi que je me renseigne sur Tochi. Il était calme. Trop calme. Peut-être préparait-il quelque chose ? Un quelconque plan pour se sortir de cette situation ? Car nous avions été surpris en dehors du village, tout de même. Si le haut-gradé faisait un rapport sur notre infraction, je pouvais dire adieu à la petite réputation que je travaillais depuis un moment, et de ce fait, adieu sur les précieuses informations que pouvait me donner le Mizukage. Enfin, je ne m'inquiétais pas trop, en réalité : l'épéiste semblait serin. Au final, je ne pouvais savoir si cela l'importait ou non si nous étions en dehors du village, à cette heure si tardive. Tout ce que je savais, c'est que nous étions trois Hôzuki, observée par une lune, pleine, mais aussi par une mer agitée. Mon corps bouillait sur place, et je pouvais maintenant sentir que le sable, blanc et fin, sous nos pieds, était froid. Je devais me calmer. L'expression de mon visage changea : à la place d'un sourire moqueur, j'arborais maintenant un sourire simplet. Le même que l'on a lorsque l'on profite des petits moments de la vie : lorsque l'on est heureux. Oui, j'appréciais la scène qui se déroulait sous mes yeux : une rencontre, forcée par le destin, avec une querelle qui faisait son apparition, presque aussi inévitable que le lien invisible qui nous unissait, nous, les "rejetons du Démon". Peut-être que nous, membre du clan Hôzuki, sommes forcés à vivre en solitaire, et non en meute. J'eu l'impression que quelque chose me dérangeait, comme si c'était contre nature, d'être entouré de personnes, d'avoir des relations. Toujours de son air serin, le blond m'adressa directement la parole :

"- Si tu la veux, il te suffit de me la prendre, non ?

Elle ne m'était pas exclusivement adressée, je dois dire : cela s'appliquait également pour Tochi. Qu'allait faire ce dernier ?
La face de mon visage redevint d'abord neutre, et un autre sourire, énorme, apparu, et j'explosa de rire :

- Shishishiishiiiishiiiii !! S'affronter ? Alors que nous venons tout juste de nous rencontrer ? Shishishiiiishiiiiiiiiiishiiiiiiii !!"

Une larme roula sur ma joue droite, tellement je trouvais la situation trépidante. Je m'essuya l'oeil d'un geste de main, repris mon souffle, et continua :

- Malheureusement, mes mains sont "réservées" par un autre manche."

Je n'étais concentré -ou obsédé- que par Hiramekarei. Cela ne servait à rien de le combattre. Une fois l'épée en mains, je l'aurais sûrement laissée chez moi, jusqu'à la fin de mes jours. Et surtout, bien que provocateur, ou encore vantard, j'étais désireux de me faire quelques alliés, des Hôzuki, qui plus est. Dans un élan de gentillesse, je me présentais donc :

"- Je ne me suis pas présenté : je suis Yu, futur épéiste légendaire. J'appartiens également au clan Hôzuki."

Comme pour les convaincre, je fis une démonstration du pouvoir héréditaire, que l'on devait normalement tous posséder. Je liquéfia donc ma main, joua avec, et la rétablie sous sa forme originelle. Bien que le haut-gradé m’intéressait, je me tournais vers Tochi. Qui était-il ? Il était à la fois distant et observateur, et ne parlais que très rarement. Je voulais bien sûr, briser la glace, et, au fin fond de mon esprit, j'espérais qu'ils avaient également des renseignements sur Hiramekarei. J'allais demandé son identité au Genin, mais je me ravisa : il devait peut-être avoir compris où je voulais en venir, à moins qu'il ne veuille divulguer des informations sur lui. Du coin de l'oeil, j'observais une nouvelle fois le blond. Bien que toujours affichant son petit sourire à la fois faible et vantard, quelque chose de tournait pas rond. Je ne sais pas... Instinctivement, je trouvais ce garçon louche. L'affronter n'aurait peut-être pas été une bonne chose finalement...

« Si tu l'as veux, il te suffit de me la prendre, non ? »

Ces quelques mots me fis frémir. Je bouillonnais de l'intérieur, le possesseur d'une épée légendaire nous provoquer. Instinctivement ma main empoigna le manche de mon katana. Je ne sais pourquoi, mais j'étais comme excité. Combattre un tel adversaire, d'une tel ampleur et qui plus est détenait la célèbre Eikutsurugi . Testait-il nos réactions ? Malgré sont petit sourire, je pouvais sentir cette aura meurtrière. S'il voulait vraiment nous tuer il le ferait sans autre forme de procès. Cette sensation, ce sentiment, cela me rappelai le jour ou j'avais perdu mon œil. J'avais comme aujourd'hui, ressenti une pulsation étrange, folle. Je m'étais bêtement jeté sur mon assaillant, qui m'avait je dois dire immédiatement calmé. Je me ravisai donc de toute action, me rappelant ces faits passés. Le vantard qui avait jusque là affichait un visage sans expression, explosa de rire, comme pour calmer les ardeur de tout le monde. Il déclara alors

« Shishishiishiiiishiiiii !! S'affronter ? Alors que nous venons tout juste de nous rencontrer ? Shishishiiiishiiiiiiiiiishiiiiiiii !! »

Avait-il lui aussi ressenti la puissance du haut-gradé ? Peut-être qu'il ne prenait pas au sérieux la menace du jeune homme. En tout cas j'espérais que cela calme les envies de meurtre de l'épéiste. Le gamin s'essuyait l'œil avant de reprendre une nouvelle fois :

« Malheureusement, mes mains sont "réservées" par un autre manche. »

Voilà qui était très intéressent. Alors lui aussi recherchait l'une des sept, mais pourquoi une seul en particulier ? Moi je rêvais de toute les avoir en ma possession. Malheureusement je venais de me rendre compte que la tâche ne serait pas aisé. Il y avait en ce monde de puissant détenteur tel que le Hôzuki qui se tenait devant nous. Je n'étais pas encore prêt, pas encore suffisamment fort. Il me fallait être patient. J'espérais que le garçon provocateur et vantard, ne recherchait pas la « trancheuse de tête », l'incassable Kubikiri Houchou . Sinon nous serions amené à combattre pour savoir qui serait sont digne possesseur. Mais l'heure n'était pas aux menaces, plutôt aux présentations :

« Je ne me suis pas présenté : je suis Yu, futur épéiste légendaire. J'appartiens également au clan Hôzuki. »

Et comme pour nous prouver sa réelle appartenance au clan il liquéfia sa main. Puis il se tourna vers moi l'air intriguait. Voilà qui était intéressant, il m'avait testé, essayant de me cerner et c'est à présent lui qui se questionnait. Un léger sourire s'affichait enfin sur mon visage, enfin de compte nous n'étions tous les trois pas si différent. Je me présentais au gradé qui n'avait encore pas connaissance de mon identité et lâcha par la même occasion quelques mots au vantard :

« Moi c'est Toshi, enchanté. »

Je me tourna vers Yu.

« Tu daigne enfin te présenter convenablement, voilà qui est bien plus plaisant »

« Yu, Toshi, deux autres Hozuki, c'est peu commun cette réunion de famille ... »

La tension entretenue entre les trois compères venaient de tomber à plat. Mais rien ne garantissait que cela tiendrai encore longtemps, il allait certainement suffire d'une parole en trop d'un pour que les deux autres l'utilise comme prétexte afin d'agir à leurs guises. Ce n'était pas plus mal à vrai dire, ce genre de comportement était symptomatique de cette famille. Tel des lames aiguisés, il suffisait d'un mauvais pas pour que l'arme tranche tout ce qui se dressait devant elle, ennemi comme allier, tous pouvant trépasser. Justement ces adeptes du sabre venaient comme on pouvait s'attendre d'eux de reconnaitre à la simple vue la valeur de l'épée au dos de leur " sensei ". Il était assez difficile de savoir s'il s'agissait là d'une des sept épées légendaires, cette même légende s'étend quelque peu éteinte depuis un moment, certaine ayant complètement disparu et d'autres ayant alors fait surface des autres de légendes encore plus ancienne. Chacune d'elle était ancestrale, seul quelques tribus isolé du monde était capable d'émettre une histoire derrière l'origine de ces lames aux spécificités inhérentes, mais en réalité personne en cette terre pouvait réellement savoir ce qu'il en était. La seule chose qu'on puisse faire est de les manier, tout en respectant leurs valeurs, rejoindre leurs légendes, inscrire par la même occasion son nom dans l'histoire. Voilà donc ce qu'était de pouvoir posséder une de ces armes, mais il ne suffisait pas de simplement l'avoir en main, loin de là, seul ceux ayant une réel valeur pouvait en faire quelque chose.

C'était peut-être bien même une des raisons de la disparition de certaine de ces épées. Attendant juste dans leur coin que celui leur étant destiné puisse venir les prendre, les exposer au monde, leur faire redécouvrir les lumières du jour, pour qu'enfin elle révèle la force de son maitre, illuminant son environnement de sa puissance. Il s'agissait là d'une destiné pour ceux ayant déjà fait leur preuve, une récompense leur permettant d'atteindre les cieux ou alors de défier les tréfonds des ténèbres. Une destiné au sommet voulant dire par la même occasion qu'elle se voyait rapidement écourter. Un risque à prendre, consentit par les divers membres de cette fraternité. La concurrence était rude, beaucoup voulant leur prendre leurs biens, sans compter qu'avec une telle puissance, seul les adversaires de renom se dressait devant soit. Il était les cavaliers de l'apocalypse, pas aux nombres de quatre, non ils pouvaient facilement être sept, sept épéiste à la puissance divine, rependant le sang des infidèles, de ceux ayant osé s'élever contre le village de Kiri. Purger ce monde de ceux n'ayant plus le droit de fouler ce sol, le même que nous autres, ninja de la brume sanglante !

Levant sa main vers le ciel, il posait à présent cette dernière sur le manche de la dite épée de légende. La sortant doucement de son étui se résumant un deux bandelettes de cuir tendu, il jouait de ses doigts pour faire pivoter la lame. Tournoyant en faisant d'abord face aux cieux, elle finit vite par regarder le sol, avant d'enfin s'y planter. Le plat de la main de son possesseur s'étant à présent posé sur le haut du pommeau, l'autre main quant à elle se levait pour se pointer vers les deux ninja face à lui. Ils avaient créé un certain intérêt en le blond, peut-être que ce dernier ne se résumait qu'au fait qu'ils soient tout trois lié par le sang, ce sang bleu, ou bien cela venait du fait que leur destiné aux trois se portait vers les épées légendaires. Il était temps à présent pour lui de vérifier une chose, il s'agissait de l'essentiel, ce qui ferait certainement la différence. Sans aucune haine, ni envie meurtrière, mais de la plus grande sincérité qu'il soit, tout en gardant cette position de conquérant, les paroles qui suivirent allait surement changer le cours de cette rencontre.

« Notre famille est destinée à faire s'élever le village au sommet. Les épées légendaires nous appelles, clamant nos noms en espérant bientôt nous trouver. Mais avant même de penser à les récupérer, encore faut-il que je sache si vous méritez vraiment ce titre d'épéiste ... »

"- Tu daignes enfin te présenter convenablement, voilà qui est bien plus plaisant."

C'était ce que m'avait dit Tochi à l'instant même. Toujours de son air calme et passif, j'étais certains qu'il venait de me lancer des piques. Comme quoi, les Hôzuki étaient bien destinés à éprouver des difficultés avec les relations humaines. Je ne répondis pas. A quoi servaient mes efforts faits précédemment, si je lui rétorquais quelque chose ? Non... Garder son calme, c'était ce qu'il y avait de mieux à faire. Ce fut ensuite au tour du bretteur à l'épée si particulière de prendre la parole. Je venais de décliner son offre de défi, j'étais donc curieux. Curieux de ce qu'il allait en conclure. D'un ton serin, il nous dit :

"- Yu, Toshi, deux autres Hozuki, c'est peu commun cette réunion de famille ..."

J'étais d'accord avec lui. C'était quand même assez étrange, de se retrouver là, au même endroit, à la même heure... Sans que cela ne soit prévu. Mais bon, je n'y attachais pas trop d'importance : si nous devions tous les trois nous rencontrer en ce moment là, c'était tout simplement que c'était notre destin. A moins que ce ne soit qu'un pur hasard ? Dans tous les cas, ce débat intérieur n'allait pas vraiment m'aider. Je renonçais donc, et observais alors le haut-gradé : ce dernier saisissait doucement, tranquillement, le manche qui dépassait de son dos. Enfin, il dégaina son arme, avec le même mouvement lent. Qu'est-ce qu'il voulait faire ? Ce gars là... Il était vraiment déterminé pour se battre ce soir ? Les efforts que j'avais fait n'avaient donc servis à rien ? Tant pis pour l'amitié des Hôzuki alors... Je restais quand même déçu. Le sourire qui était présent sur mes lèvres depuis le début de la rencontre s'était petit à petit effacé. Ce n'est pas que je ne voulais pas me battre, mais j'aurais voulu que cela se passe autrement. Mais apparemment, je n'avais pas le choix. Avec ses petits doigts, il fit tournoyer son épée et, moi qui m'attendais à une remarque, ou à du sarcasme, j'eu le droit à ces paroles :

"- Notre famille est destinée à faire s'élever le village au sommet. Les épées légendaires nous appelles, clamant nos noms en espérant bientôt nous trouver. Mais avant même de penser à les récupérer, encore faut-il que je sache si vous méritez vraiment ce titre d'épéiste ...

Etrangement, il me sembla ne percevoir aucune once d'hostilité, mais plutôt de la sincérité. C'était difficile de le savoir, en réalité : l'homme n'avait ni changé de ton, ni d'expression du visage, depuis tout à l'heure. Mais je croyais que je commençais à cerner le personnage. C'est ce que je pensais. Enfin, nous partagions le même avis : notre famille se devait d'être puissante, et les épées nous étaient clairement destinées... Mais, ses derniers mots me firent frissonner : comment ça, il allait nous juger... ? Il connaissait donc le niveau d'un épéiste légendaire de Kiri ? Qui était-il réellement ? Soudainement, j'eu comme un déclic. Vous savez, ce moment où vous réfléchissez tellement que peu importe, du moment que votre raisonnement est poussé jusqu'à l'extrême. C'était ce qui était en train de m'arriver : la lame du blond, l'oeil grand ouvert de Tochi ainsi que son silence, ma passion pour l'épée et la puissance qui se dégageait du haut-gradé. Etait-il... ? Possible. Ma poitrine commençait à me faire mal : mon coeur ne tenait plus en place. Un énorme sourire, similaire aux précédents, était présent sur mon visage. Mais, mon regard disait autre chose. La situation m'amusait, certes, mais je prenais son défi très au sérieux. S'il était réellement un épéiste, ça n'allait pas être simple, je l'avoue, mais si la victoire était à portée de main, alors la lame Hiramekarei aussi. Je lui tournais le dos, et alla chercher mon katana qui, depuis le début, se trouvait derrière le petit rocher, où je me trouvais précédemment. Je mis le fourreau de côté, observa mon bout de ferraille, et le compara à la fabuleuse lame. Allait-il faire le poids et résister face à l'ennemi ? Il fallait que je ruse... Non ! Un épéiste n'a besoin que de son épée pour combattre. Pas de stratagèmes vicieux, ou autres. Je saisissais alors mon manche de mes deux mains, et me mit en garde. Si mon katana se brisait, j'avais perdu. Tochi allait-il, lui aussi, rentrer dans son jeu ? Peut-être était-il assez fou pour penser qu'il allait faire le poids contre nous deux... ? On allait le savoir très rapidement. Sans attendre le Genin, je me précipita vers le haut-gradé. Je sautais alors, la lame au-dessus de ma tête.

- Ton nom ?" lui demandais-je.

Je fis tomber ma lame verticalement, comme un bourreau, en visant le haut de son crâne. Mon action ne servait simplement qu'à me "présenter" : je faisais face à un Hôzuki. Si je le touchais, ça n'allait rien changer.

Yu Hôzuki ne répondit pas à ma petite provocation. Il était resté calme et j'aimais cette qualité. Le fait de pouvoir rester serein lors d'un combat, était primordial selon moi. On m'avais toujours appris à garder mon sang froid lors d'un affrontement. Faire abstraction de tout sentiment, ne pas se laisser distraire par une quelconque émotion. Cela me permettait de rester attentif au moindre changement, dans le déroulement d'un combat. Le gradé nous fit par de son ressenti, il trouvait cette petite réunion peu commune. Pour être franc, la raison d'une tel sauterie entre Hôzuki, m'importait que très peu. Le destin nous dirons certain. Quel blague, je n'y croyais pas un seul instant. La raison de tout ceci n'était autre qu'un pur hasard, une simple coïncidence. Je restais maitre de mon destin et capitaine de mon âme.
D'une main habille le blond empoigna son arme et d'un geste de grande classe il fit tournoyer son épée tel un simple bâton, d'une légèreté déconcertante. Puis la planta à ses pieds, posant la paume de sa main sur le manche de celle-ci. Il déclara ainsi, un bras pointé vers nous, plein de sincérité :

« Notre famille est destinée à faire s'élever le village au sommet. Les épées légendaires nous appelles, clamant nos noms en espérant bientôt nous trouver. Mais avant même de penser à les récupérer, encore faut-il que je sache si vous méritez vraiment ce titre d'épéiste ... »

Ce gars avait un don pour donner envi à ses adversaires de le combattre. C'était splendide, digne d'un grand film. Et d'ailleurs il semblait avoir attisé le désir du petit Yu. Il garda encore son sourire nonchalant, mais son regard nous montra clairement autre chose. Il nous montra là un regard plein d'avidité, je ressentis aisément son immense fascination. Le gamin alla chercher ce qui semblait être son katana, qu'il avait depuis le début laissé derrière la roche où il était assis auparavant. Laissant son fourreau de côté. Il s'élança après un petit instant de réflexion, sur son adversaire. Yu sauta visant la tête du blond, tout en lui demandant son nom. Pensait-il pouvoir affronter un adversaire tel que lui seul ? Peut-être bien qu'il me considérait moi aussi comme son ennemie dans ce combat. Si c'était véritablement le fond de sa pensée, alors il n'avait jusque là rien compris. C'est alors que je fis mon entré en scène. Je dégainai mon épée, insufflant du chakra à ma lame. D'un geste précis je lançai mon katana telle une flèche vers l'abdomen du haut-gradé. J'espérais ainsi donner suffisamment de temps à Yu pour qu'il puisse finaliser son coup. Je m'étais parfaitement aligné sur la trajectoire de course du genin. Ainsi mon adversaire ne verrai peut-être pas ma lame arrivait à vive allure, juste sous le gamin. Il avait fait l'appât idéal. Sans même savoir si j'avais atteint mon adversaire, je ramenais à moi mon arme à l'aide d'un fil de fer. Tout en tenant mon arme de la main droite, je glissais l'autre dans mon kimono préparant un petit quelque chose, au cas ou. [Action caché] Notre seul chance contre un ennemie d'une tel envergure, était de coopérer et je devais le faire savoir à mon acolyte :

« Il serait peut-être bon de s'associer pour cette fois, tu ne crois pas ? »

Techniques utilisées :
Spoiler:

[HRP]: Est-ce qu'il est nécessaire de faire valider mon action caché sur un simple échange de coup comme celui-ci ?

~ Oh Yeah ~

 
Que les Hozuki pouvaient-être intéressant, c'était comme s'ils partageaient tous la même façon d'être, pouvant aisément se comprendre, mais également se redouter. Plus une personne se voyait proche de soi, plus il fallait garder un œil sur elle, se connaissant assez pour savoir ce que cette personne est capable de faire. Devant le Juunin se posait deux ninja dont l'un comme l'autre, bien que différent, partageait quelques caractéristiques du blond. Le premier, celui qui à présent s'était retourné pour aller chercher son arme, se voyait être du genre joueur, allant jusqu'à provoquer ceux face à lui pour qu'ils puissent dévoiler leur personnalité. Le second, lui restait calme tout du long, analysant la situation en silence, attendant dès lors le moment opportun pour agir. Faisant de lui une personne à surveiller sans arrêt, car même si contrairement au premier on ne pouvait s'attendre à un changement brutal de comportement, il ne serait que peu étonnant qu'il soit celui qui te coupe la tête sans même que tu es le temps de te rendre compte qu'il était là. Un assassin de l'ombre, un ninja de la brume sanglante à part entière. On avait en réalité deux personnalités des plus intéressantes, dont la pureté vis-à-vis de l'image que portait les épéiste légendaire n'était surement pas à prouver. Une personne cachant sa personnalité en faisant perdre le contrôle de l'adversaire et une autre aussi silencieux que la mer l'entourant. Il ne manquait à présent plus que de savoir ce qu'il en était de leur capacité, s'ils n'étaient que de simples bretteurs, ou bien si leur destiné pouvait être plus grande. A peine son épée sortie de son fourreau, le provocateur voyait son visage complètement changé, son sourire laissant place à un sérieux déconcertant. Il était donc du genre à modifier son mental à souhait selon la situation ... Se détachant alors de plus en plus de ce qu'était Ji', lui qui ne pouvait laisser plus de quelques minutes son être joueur assoiffé de sang, et encore moins le faire disparaitre pour un combat. Dès lors que cela se présentait, la jouissance d'un tel l'acte prenait le dessus, ne laissant à l'adversaire la possibilité de savoir s'il sera ou non capable de se contrôler à l'instant fatidique. Abordant un regard aussi sombre que celui des ténèbres, une intimidation s'approchant plus de l'animal que de l'homme, pouvant faire rebrousser chemin à celui pouvant voir la mort sa cachant derrière cela. Alors que le fumeur d'un bond puissant s'approchait de son supérieur pour lui asséner un coup violent à la verticale, il en profita pour lui demander son nom. 
 
« Hozuki Ji-gun ... »  
 
Prononçant ses paroles lentement, sa main droite se détachait du haut du manche, pour laisser à la gauche toute la possession de ce dernier, l'empoignant pour la détacher du sol et dresser l'arme  entre lui et l'autre hozuki dans les air. Courbant sa jambe gauche par la même occasion en prolongeant l'étendu de sa jambe droite, cela allait lui permettre de prendre un meilleur appui pour le maintient de sa lame avec sa main gauche. Mais pas que, son invitation au combat s'étendant aux deux hommes, en se décalant quelque peu vers la droite dans sa manœuvre, le fait d'avoir par la même occasion baissé  son point de gravité lui permettait de voir sous celui l'attaquant par les airs. Il pouvait à présent voir l'homme silencieux, ou plutôt sa fine lame lui foncer dessus. S'étend déjà décalé avant cela, cela lui permettrait d'esquiver convenablement l'arme, mais pourtant ce ne fit pas son geste … Il comptait bien montrer de quoi était capable un épéiste, mais surtout un Hozuki. Il ne bougea donc pas. Lorsque l'épée légendaire s'entrechoqua avec l'épée du provocateur, le Juunin lui voyait son flan gauche se faire transpercer quelque peu, cela venant essentiellement du chackra l'entourant. Au lieu de le blesser, cela eut pour conséquence de faire éclabousser de l'eau, tendit que la main droite de Ji-gun prenait à présent le manche de cette épée le transperçant. Son bras droit était bien plus colossale qu'à la normal, ce qui lui permit d'arrêter l'arme dans sa course sans difficulté. Saisissant fortement l'arme, il la détourna vers le combattant en l'air bloqué par Eikoutsurugi, tout en voyant les reflets du fil la reliant à son possesseur, il alla profiter de cela pour d'un mouvement deforce amener le manche de la lame vers lui et donc déséquilibrer Toshi. Une fois cela fait, la pointe de l'épée, tel un dard d'abeille fonça sur le genin l'ayant attaqué en premier. Ce dernier ne pouvant utiliser son arme pour se défendre au risque de voir l'épée de la gloire le transpercer, il n'avait que peu de chance de pouvoir compter sur son coéquipier, sauf si ce dernier avait quelques choses sous la manche pouvant être utilisé convenablement dans une telle situation.

Resum : En clair je bloque l'arme de Yu avec la mienne, je me fait un peu transpercer par l'arme de Toshi et j'en profite pour la prendre, dans le mouvement  j'attire Toshi vers moi à l'aide du fil présent sur son arme et le liant à lui, et dirige l'arme vers Yu dont l'élan a bien baissé ( après les détails sont dans le rp ^^ ) 
Pour les actions cachés, non ca ira ne t'inquiète pas ^^

Mon katana tomba violemment en direction de mon ennemi. Comme je m'y attendais de sa part, il bloqua aisément mon attaque, avec l'aide de sa lame, aussi magnifique qu'étrange. Et, enfin, je pus connaître son identité. Ji-Gun, Hôzuki Ji-Gun. Cependant, la situation allait très rapidement être à son avantage : lorsque nos deux armes s'entrechoquèrent, je pus entendre quelque chose... Comme un son de "casse". C'était mon katana : il venait d'être fissuré. Et pourtant, le Junin n'avait fait que de bloquer mon attaque, et n'avait pas riposté. Si je forçais, j'allais être mal. Mes mains étaient également engourdies. Était-ce sa force ou simplement son épée... ? Mon sang bouillait sur place. Quand j'y repense, c'est dans ces situations là que je me sens en vie : l'adrénaline, le peu de hasard qu'il subsiste... Si je foire, je suis mort, mais si je gagne, je peux la repousser de quelques jours... Mais pas le temps de rêvasser, tout se passa en un éclair : un katana errafla le haut-gradé, qui part conséquent, laissa échapper un peu d'eau. Tochi ? Nous allions donc être alliés durant cette bataille, bien que les combats en un contre un étaient ce qu'il y avait de mieux. Mais Ji-Gun put saisir le manche et le tira. Il était relié par un très fin câble, et de ce fait, Tochi était dans l'obligation de le tenir. Normalement, il venait d'être déstabilisé. Mais l'action d'après ne me fit point plaisir : le blondinet se servit de son katana pour essayer d'attenter à ma vie. Par pur et simple réflexe, je fis un mouvement qui put me surprendre : mes pieds se posèrent sur le plat de sa lame, et je me servis de cette dernière comme point d'appui, afin d’exécuter une pirouette, en arrière. Malheureusement, je ne fus pas assez rapide, et la lame transperça mes deux chevilles. Etant devenues de l'eau, je perdis mon équilibre, et tomba aux côtés de Tochi. Je pus voir le même et petit sourire sur le visage de Ji-Gun. Satisfait ? Excité ? Ou tout simplement en train de se foutre de nous ? Non, Yu... Il ne fallait pas perdre ses moyens et foncer dans le tas. Je me leva, péniblement, et dit doucement à Tochi, de façon à ce que le Junin ne nous entende pas :

"- J'ai vu que tu maîtrisais le Hien. Ne relâche jamais cette technique, sous peine de voir ton katana dans le même état que le mien.

Je lui montra d'un geste discret ma lame. Je continuais :

- Bonne tentative tout à l'heure, mais il faut qu'on soit vraiment synchro' !

Et là, l'attaque continua de plus belle : je lança légèrement mon katana en l'air, et saisi un parchemin dans ma bourse ninja, je criais :

- On y va, Tochi ! Shoryu no Mai !"

Je dépliais mon parchemin presque instantanément, et de la même manière, une pluie de shuriken se rua en direction de notre ennemi commun. Je voulais que mon allié se glisse derrière mon attaque afin de créer un effet de surprise. Je jeta mon parchemin au sol, rattrapa mon katana, qui était vraiment dans un sale état, et utilisa le Hien. J'espérais qu'il allait encore tenir, le temps de mettre KO le petit blond. Je couru alors dans la direction de ce dernier, d'une manière assez précipitée, mais sans une once de colère. Il fallait que je reste lucide, pour réagir de façon intelligente et efficace.

________________________________________

HRP : En gros, je réussis légèrement à esquiver l'attaque, j'utilise le Shoryu no Mai et ensuite le Hien, pour me ruer sur Ji-Gun Very Happy

Si l'un de vous ne comprend pas, MP moi ! Smile

(Désolé du retard !)

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"La famille, c'est sacré" (PV Tochi et Ji-Gun)

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