« Oh ! Le nouveau « Yurukawa Musume wo Yaritai Houdai » est enfin sorti ! Dire que ça fait déjà trois mois que je l’attends ! »

Et ainsi commença cette journée éclatante dédiée à être passée en solitaire. Pour m’acheter ce magazine à 510 ryôs et le lire cette nuit avec le premier volume que je voulais justement relire, il me fallait tout de même accomplir une petite mission histoire de remplir mes poches, comme j’avais déjà tout dépensé la veille dans un maid café et un cabaret. Heureusement que c’était aujourd’hui le jour des convocations pour les missions, je n’aurai pas su comment attendre de m’acheter cette revue autrement. Enfin, il me fallait rapidement remplir ma mission dans tous les cas, étant impatient d’avoir entre les mains ce volume.
Donc dès que ma mission me fut attribuée, je courais chercher des informations à propos des chiens que je devais retrouver grâce à une photo d’eux, sans me préoccuper de ce qu’était que la brigade animale, ou bien de comment avait-elle pu laisser s’enfuir ses chiens avec un nom pareil. Très rapidement, je récoltais les informations. En effet, les cinq chiens s’étaient enfuis ensembles et évidemment, ça ne passait pas inaperçu ; cinq chiens identiques et effrayants qui obéissaient au doigt et à l’œil d’un homme excentrique… car apparemment, derrière tout ça, il y avait un homme, ce qui expliquerait comment des chiens de la fameuse brigade animale se seraient échappés. Mais il y avait encore une question en suspens, comment avait-il fait ? Enfin, ce n’était pas ma mission de connaître la réponse, mon travail, c’était de lire mes revues cochonnes ce soir retrouver ces chiens et de les ramener à la brigade animale, le plus rapidement possible ! Surtout que de toute façon, je ne me posais même pas la question, trop excité à l’idée de récupérer mon second volume. D’après les personnes ayant vu cet homme accompagné des chiens, il se dirigeait vers la falaise où les visages de nos deux Hokage avaient été sculptés, lieu où j’allais donc chercher à vitesse grand V.
Bien rapidement, j’entendais les aboiements des chiens, la personne qui les avait kidnappés n’avait pas l’intention d’être discret apparemment. Mais ce n’était pas pour me déplaire, plus vite je les retrouvais, plus vite je pourrais acheter mon magazine ! Je me dirigeais donc vers le lieu d’où l’on entendait les aboiements, et je vis quatre des cinq chiens en bas d’une falaise, le cinquième en haut de celle-ci. L’investigateur de ce kidnapping ne tarda pas à se montrer à côté du cinquième chien, sûrement en attendant les chiens aboyer après moi, m’ayant eux-mêmes repérer.

« Holà ! Nous avons un invité… tant mieux, je vais pouvoir observer mon nouveau groupe d’animaux en action. »
« Oye toi ! Si tu penses pouvoir me faire peur, tu te trompes. Je dois coûte que coûte récupérer ces chiens, il en va de mon achat du nouveau volume de « Yurukawa Musume wo Yaritai Houdai » sorti aujourd’hui ! »
« Ah, tu parles de ce magazine ? J’ai acheté le dernier à la librairie il y a une demi-heure ; toutes mes excuses. »
« Quoi ? Comment as-tu pu oser ?! Saleté, j’obtiens toujours ce que je veux, alors donne-moi ce magazine et si tu veux, je te laisserai partir avec les chiens sans que tu ne sois inquiété ! »
« Hm. Non, ça a l’air ennuyant. J’ai quelque chose de plus intéressant à te proposer comme défi. Si tu survis à l’attaque de ces cinq chiens réunis, je te remets ce magazine. Donc tu comprends ce que je veux que tu fasses, prépare-toi maintenant. Attaquez ! »

A son ordre, les chiens chargèrent vers moi ; j’eus juste le temps d’exécuter mon signe incantatoire avant que ceux-ci ne me mordent… ils y laissèrent leurs crocs, tentant en vain de mordre dans une peau de roche dont je m’étais recouvert grâce à ma technique Doton. Je posais alors mon regard vers l’homme auquel les chiens obéissaient et tendis ma main vers lui.

« Bien, maintenant que j’ai gagné ton défi, donne-moi mon magazine ! »
« Merde ! Le singe un, les intentions du village deux. Je prendrai ma revanche en tant que Shimura VIII ! Dōbutsu Genjutsu, rupture ! »

Les chiens relâchèrent alors l’étreinte de leur mâchoire et regardèrent autour d’eux, tout confus. L’homme s’autoproclamant Shimura VIII me jeta alors mon « Yurukawa Musume wo Yaritai Houdai » sur lequel je fonçais pour le rattraper avant qu’il ne touche le sol. Après m’être relevé, il avait disparu… Shimura, j’avais déjà entendu ce nom quelque part, mais où… on s’en fichait, j’avais récupéré ma revue cochonne après tout ! Je retournais alors avec les chiens à la tour du Hokage, devenus dociles d’un coup après la disparition de Shimura VIII. Je passais la nuit à lire mon magazine et en profitai pour en lire d’autres que je n’avais pas encore eu l’occasion de lire et qui étaient restés dans ma bibliothèque.