Suna ... Tard dans la nuit, bien installé dans son lit Oni jetait un oeil à la sélection de rapport tout frais d'aujourd'hui, un joli tas de douze dossiers bien pleins de feuilles qui pour la plupart lui semblaient inutile. A sa droite, un autre sujet de réflexion jouer sagement a dessiné sur les rapport que posait sa mère sans prêter attention, autant dire, qu'elle pourrait dire adieu à tout son travail de la nuit quand elle s'en apercevrait. Plonger dans son boulot administratif, Oni n'avait malheureusement pas remarqué le petit monstre qui était réveillé et à nouveau était en train de sévir. Le plus dur boulot de la terre est de loin celui d'être une mère, dire qu'elle le laissait dormir avec elle pour qu'il reste sage, c'était réussi tient! Aussi alors qu'elle finissait sa pile pour s'attarder sur la dernière qui avait une note accroché, elle jeta un regard affectueux vers sa progéniture qui se transforma vite en regard assassin constatant les méfaits. Du haut de ces quatre ans, Seizo n'en ratait pas une, il était trop tard pour hurler de toute façon et puis vu l'effet que ça avait sur lui de toute façon... ஐ Oni ஐ "Seizo... Tu es l'assistant de Shin toi aussi maintenant? Tu sais la plaie que c'est au moins..." Disait-elle en commentaire. ஐ Seizo ஐ "Mieux que toi!" Il souriait face à l'assassin regard de sa génitrice et se rattrapait malicieusement. " C'est parrain qui l'a dit, moi je sais ce qui veut : des zolies filles, des zolies filles et des zolies filles! Toi tu lui donnes des papiers, t'es nulle Oma, t'as rien compris..." Bien sérieux en plus. Sa mère ne relevait même pas, pas dur de deviner d'où il sortait ça, son maudis parrain de Kage en prime, tu parles d'un exemple pour Seizo, elle fixait le morveux se disant que si son père avait été là, il n'aurait pas fait le malin comme maintenant, gardant sa pensée pour elle, Oni coupait la lumière. Le petit grognait et tenter bien de négocier face au refus catégorique de sa mère, il se blottissait contre elle en râlant, jamais content celui-là, il savait de qui tenir. Bien sûr, cela aurait été trop simple si ça avait suffit à l'endormir, monsieur essaya tous les moyens possible de s'esquiver de la corvée du dodo, il faut dire qu'il était doué en négociation, aussi avec talent il aborda un sujet qui savait payant, Opa bien sûr. Si bien, qu'il pu écouter sa mère pendant deux bonnes heures lui comptait ses histoires avant qu'il ne daigne dormir suite à une batterie de questions où il voulait des réponses de plus en plus précise. Alors qu'il fut enfin dans le pays des songes pour longtemps, il était l'heure pour sa mère de partir, un dernier baiser sur le front scella leur au revoir, elle n'avait pas vraiment le choix de le laisser ici pendant ses missions, c'était bien de loin son plus grand regret, d'autant que Seizo, pas coopératif ne la laissait jamais partir sans larmes apitoyantes. Heureusement, cette fois il dormait et c'était tant mieux, le laissant aux soins de son arrière grand-père, la Kitsune partait accomplir son rôle de shinobi... Nuit blanche et une longue route pour compléter, son fils n'en avait pas conscience, mais des fois il se faisait maudire par sa mère avec ses caprices qui la tueraient un jour. Regrettant ainsi son manque d'autorité pour lequel il n'y avait rien à faire, elle prenait la route vers les frontières sud de Suna, son ordre était d'aller jetait un oeil à ce nouveau village qui commençait à rassembler des shinobis près du pays du vent. Le tout, histoire de voir si celui-ci se placerait en allié ou ennemi, bien pour le coup Shin avait été intelligent d'un certain point de vu dira-t-on, mais qu'est ce qu'elle faisait là seule dans le désert, il se rappelait qu'elle était maman au moins... Il faisait nuit quand elle arrivait à la frontière, pas un garde sunajins se tenait là, ça s'annoncer mal, pourtant Oni poursuivait sa route sans once d’hésitation, cela avait pourtant tout d'un piège à première vue. Aussitôt les portes passés comme la Kitsune si attendait, un joli regroupement de shinobis l'accueillaient, elle esquissa un sourire gracieux tout en autant sa capuche, visiblement son blancheur choqua. Ayant avec succès réveillait leur curiosité, elle s'adressa à eux du voix calme et maternelle, habitude qu'un petit monstre lui avait donné. ஐ Oni ஐ "Ohayo, du calme, je suis ici comme émissaire de mon Kazekage, l'on m'y a envoyé en paix, il est évident que ma seule présence ici n'est pas un hasard..." Un sourire mesquin, elle poursuivra. " Mon non retour sera la marque de votre position pour Suna, bien mieux que n'importe quel message de guerre, à l'inverse, je peux rentrer avec des accords de points d'intérêts communs. Vous êtes prêt depuis votre position à prendre pareil décision?" Elle fixa les regards qui se posaient tous sur le même homme, lui voilà le chef ciblé désormais. Un long silence s'en suivait, non le Datenshi n'était pas fou, il savait pourquoi il l'envoyait ici, elle avait ce don de se frayer un chemin diplomatique. Oni en profita pour regarder mieux autours fixant un des shinobis, son expression devenait perplexe, l'homme gêné tournait la tête, la Kitsune en était sure, c'était un sunajin, pas un ne parlaient, surement de peur qu'elle reconnaisse leur accent du pays... ஐ Oni ஐ " Bien, puisque nous sommes tous de la même mère, nous pouvons parler en frères... Pourquoi quitter Suna? " ஐ Un des ninjas ஐ " Non, nous avons juste le même père, peut-on parler de frères? " Oni esquissa un sourire, probablement des shinobis nées dans ce village et contraint de rejoindre Suna par le précédant Kage, bien, sa mort les arranger ici aussi, alors les éliminer n'était pas nécessaire, bien au contraire. Des alliés sous-terrains, voilà qui serait parfait, convenir d'un arrangement avec eux, aider leur économie à se formait, une éventuelle collaboration, voilà qui serait un bel atout dans la manche de Shin au pouvoir. Il restait encore à mettre tout cela en place, Oni avait de sérieux doute quant à la présence du grand manitou ici même, lui fallait encore trouver un moyen d'être conduite à lui, des belles paroles, ils aivaient dû en entendre des tonnes, sa blabla ne serait pas très percutant. Restait la ruse ou bien faire preuve de franchise et tenter le tout pour le tout, Oni décidait de la jouer franc jeu, elle voulait le chef pour lui soumettre une offre vis à vis du pouvoir actuel. La Kitsune avait compris bien vite que la frustration était tenace, malicieuse, elle exposait une idée de passage de pouvoir sur un nouveau Kage allié par leur biais, voilà qui les ferait se sentir reconnu et important, qui les rendrait confiant et elle ne s'était pas trompé. Une heure de marche plus tard, elle se retrouva dans un village caché directement fondé dans la montagne elle-même, les habitations creusés dans cette dernière, un spectacle des plus magnifiques, une vraie oeuvre d'art. Passant sur un pont qui survolait une rivière de lave qui parfumait l'endroit d'une odeur de sulfure familière de son labo, elle se retrouvait avec ses accompagnateurs devant deux immenses portes qui quand elles furent ouverte, dévoilé un bureau où siégeaient plusieurs individus. Alors qu'elle attendait calme et silencieuse se faisant dévisager sur le pas des portes, un des shinobis qui l'avait escorté rejoignait le groupe pour glisser quelque mots bas, tous se firent des signes avant d'enfin autorisé Oni à les rejoindre. Ne passant pas par quatre chemin, elle se répétait, elle était l'envoyé officielle de Suna, celle du futur Kage qui prendrait le pouvoir, elle qui représentait celui qui les voulait pour alliés, qui leur donnerait en plus de leur revanche, la considération, la preuve de leur valeur. Comme l'homme peut être parfois bien faible, des beaux mots bien placés, des points sensibles bien abordé et le voilà aveuglé par la sirène qui lui compte un avenir glorieux qui purement tisser par les soins de la diseuses ne sera qu'une illusion efficace grâce à l'orgueil de ses victimes. Bien heureux chanceux qu'ils étaient, elle ne leur voulait pas de mal, juste leur jeter un os pour les tenir tranquille, pour la mise en scène de la future arrivée de Shin qui prendrait officiellement ses fonctions pour sortir de cette ombre de plusieurs mois, années. Car il serait un jour temps que celui-ci devient le Kazekage officiel, bien sûr, ces détails, elle allait leur épargner, autant que quoi qu'il arrive le Datenshi serait au pouvoir ou même qu'il y était déjà, elle ne dévoilerait pas le stratagème dans lequel ils faisaient passer leur assassinat de l'ancien Kazekage par celui d'un nukenin. Non cette histoire connu tuerait la place que le Datenshi pourrait occuper, il fallait une image brillante sans tâche quitte à manipuler Suna ou le monde tout entier, le pouvoir est une question d'image et le rôle d'Oni était de protéger celle de son Kage par tous les moyens. Par chance, cette femme n'avait aucun scrupule, pas d'état d'âme ou d'éthique, sa philosophie de vie se résumait à ceux qui pouvait l'arranger elle, un point c'est tout, égoïste tout simplement. Si la Kitsune était l'allié de Shin, c'était en suite de l'oeuvre de son amour mort pour cela, la défaite, voilà un mot qu'elle ne connaissait pas, qu'Oni ne supportait tout simplement pas. Jamais sa frustration ne serait fini sans une victoire parfaite de leur part, le Kazekage était mort, Suna respirait à nouveau, la prochaine étape élimer les traces qui restaient de ce maudis Kage, supprimer tous ceux qui pourraient gêner, puis enfin placer le nouveau, le vrai Kage. Ce dernier n'avait pas le droit à la moindre erreur, de lui la Kitsune exigeait le sans faute, sans quoi c'est elle même qui le tuerait, il y a peu de chance que ce pauvre Shin est conscience de l'épée de damocles sur sa tête. Une extrémiste, ni plus, ni moins, avec ces avantages et inconvénients, pour l'heure ces méthodes dans la négociation se révélaient des plus efficaces, rapidement exposant un point de vu fictif, elle faisait la proposition de sa mascarade. L'accord était simple, eux soutenaient le Datenshi qui allait tenté de monter au pouvoir dans la version du monde, ceux-là, en partisans fidèles, agiraient avec lui dans la suppression des partisans du Kage défunt, se vengeant ainsi pour ce qu'ils avaient subi, à ça elle rajoutait même un bonus non négligeable. Oui, qui mieux que elle et Shin pourraient leur fournir sur un plateau les noms et appartenances de chacun, d'une pierre deux coups, non seulement elle venait de récupérer de nouveaux alliés, mais en plus, ils se chargeaient de leur boulot à leurs places sans le savoir, le pire, ils étaient heureux et s'en sentaient redevable. La politique, pure scène de théâtre après tout, on lui avait appris tout sa vie, sa famille est politicienne et diplomate après tout, normal qu'elle est une facilité avec cela, la relève au service de Shin et le chanceux pouvait compter sur une assistante très douée pour endormir les gens. Au petit matin, l'accord était fait et la sunajin rentrait chez elle avec de bonnes nouvelles, un fier succès, à nouveau on l'escorta jusqu'à la frontière, mais avant qu'elle les quitte, elle se retourna vers le ninja de veille avec des derniers mots et un sourire. ஐ Oni ஐ " Bien, puisque nous sommes pas tous de la même mère, mais que nous nous rassemblons autour d'un père, qui soit le notre de sang ou celui qui nous considère en fils, nous pouvons parler en frères... " Le groupe riait un instant, dire qu'hier, quasi la même phrase les avait fâché, comme quoi les mots sont des armes tout aussi redoutable que n'importe quel ninjutsu, parler en deviendrait un art du choix des mots. ஐ Un des ninjas ஐ " Voilà qui est plus vrai, rentre bien, ton futur accueil sera bien meilleur... " Voilà qui concluait la mission de la Kitsune qui se hâtait de retrouver Suna, les bras de son fils et le confort de son chez soit.