Ah lala, on dirait bien que les affaires de Suna devenaient de plus en plus importante. Tous les ninjas étaient conviés à enchainer les missions pour relancer l’économie du pays. Même ceux qui étaient en « vacance » ou s’entrainaient dans des contrés reculés devaient revenir pour effectuer la dizaine de missions qu’il fallait accomplir. Evidemment même moi, jeune genin, je devais faire de mon mieux pour enchainer les missions et peut-être réussir à me faire remarquer par le nouveau Kazekage qui était très secret. On savait juste qu’il avait organisé une sorte de sommet des kages, les raisons sont pour l’instant inconnu enfin sont inconnus surtout pour nous simple genin mais j’imagine que les junins sont parfaitement au courant des agissements de leur kage. Enfin bref passons, comme la dernière fois j’allais chercher le parchemin de ma mission dans le bureau de la secrétaire du Kazekage. J’espérais réellement que cette mission ne serait comme celle de la dernière fois même si elle se passa relativement bien, j’avais été trainé dans toutes les rues de Suna no kuni par trois chiens totalement fou. Mes vêtements étaient au mieux salis et au pire déchiré, heureusement ma mère était en plus d’être une marchande de bonbon une couturière hors pair. En déroulant le parchemin de la mission de rang D, je ne pus maitriser l’ardeur de ma joie et je poussais en plein milieu de la rue principal de Suna un « YEAH » qui fit s’arrêter tous les habitants de Suna pendant quelques secondes avant qu’ils recommencèrent leur « train-train » quotidien.

Ma mission se passait dans l’usine de chocolat de Suna, oui vous avez bien entendu, il y a une usine de chocolat à Suna. Cela faisait quelques années que certains jardiniers du village décidèrent de faire pousser des cacaoyers dans les immenses serres du village. C’était une source financière non négligeable car le chocolat était aimé presque de tous. Visiblement, l’usine vient d’avoir une commande importante pour la fin de la semaine et la fin de la semaine c’est demain…Donc il fallait que j’aille les aider au plus vite. L’usine de chocolat était un peu éloigné du centre de la ville mais n’étant qu’à une dizaine de minutes. Lorsque j’arrivais à l’emplacement de l’usine l’odeur exquise du chocolat me charma immédiatement, je fus comme emporter par un nuage de chocolat. Ce nuage m’emporta si loin que je ne fis même pas attention à l’homme qui était devant moi.

- Que faites-vous ici ?! Ici est une usine pas un endroit pour jouer , fillette.

L’homme avait visiblement une quarantaine d’année, il portait une tenue d’ouvrier classique sauf qu’il avait une sorte de badge sur le col où il était marqué « manager » donc ce n’était pas un simple « ouvrier ». Il était imposant par sa taille et son poids surtout comparé à moi mais je n’allais en aucun cas laissé cet homme me parler ainsi.

- Je suis le ninja qui doit vous aidez pour la commande de demain.

Je montrais alors à l’homme le parchemin de mission, il me regarda quelques instants et m’invita à le suivre. Il me fit alors un rapide tour de l’usine en m’expliquant bien chaque étape pour faire du chocolat. On dirait qu’il faisait une visite guidé pour des touristes même si visiblement il n’avait pas d’installation pour cela alors que cela est en soi une très bonne idée. Malheureusement pour lui, je savais déjà comment on faisait le chocolat mais je n’avais jamais vu sa fabrication à une si grande échelle. La première étape était la réception de la cabosse par les ouvriers qu’ils ouvraient et lâchaient sur un tapis roulant les fèves de cacao. Ses fèves étaient visiblement enfermées dans des caisses en bois où elles allaient fermentés pour quelques jours. Elles étaient alors torréfiés, c’est-à-dire qu’ils vont dans un immense four à une très haute température. On les refroidit et on les envois dans d’autre machines qui les broient pour retirer leur coque et l’amande qui si trouve on l’écrase pour faire la pâte. Grosso modo voila comment on fait du chocolat et bien évidemment pour retirer l’amertume du chocolat on y ajoute le sucre et le beurre de cacao. L’homme m’amena à la dernière étape, celle qui est surement la plus intéressante : le moulage. Je me retrouvais donc avec une vingtaine d’individus, des femmes et des hommes qui étaient devant un grand nombre de moule et avec une sorte de tuyau on devait verser la quantité exacte de chocolat qu’il fallait tout en respectant les différentes couches. Visiblement cette commande était très importante car lors que j’arrivais à l’emplacement de mon travail avec ma tenue d’ouvrière, il venait tout juste d’installé de nouveaux moules en forme de coquillage et également de nouveaux tuyaux qui seraient alimentés par un chocolat blanc et au lait..

L’ambiance de travaille semblait maussade et même si généralement ce genre de travail même si l’on est au contact du chocolat n’a rien de bien enthousiasmant. Ils avaient tous l’air presque mort. Il fallait que je réussisse à redonner un peu de joie au cœur de ses ouvriers. Enfin aujourd’hui je ne pourrais pas vu la quantité de travail qu’il me reste à faire mais demain je pourrais. Les chocolats avaient une forme singulière comme des roulés. Après ma petite enquête , j’appris que cette commande était pour le Damyo du vent qui organisait une immense fête en l’honneur de sa jeune fille qui avait à peine sept ans mais qui comme la plupart des enfants adoraient le chocolat et donc la fête aurait le chocolat comme thème et il en fallait donc une généreuse quantité pour tous les invités du Damyo. Le lendemain, je n’arrivais pas seul à l’usine, j’avais avec moi une petite troupe, il y avait 3 musiciens et 3 chanteurs. C’était un petit groupe de musique du clan Nami qui jouait certaine fois lors des grandes fêtes du village. Je les avais demandés à venir redonner de la joie aux employés.

Et à jouer durant toute la matinée. Ils se placèrent donc à un endroit où tout le monde pouvait les entendre et commencèrent leur chanson. Au début, personne ne fit guère attention à la musique puis après quelques minutes on pouvait en voir certains qui chantaient avec la musique et on voyait petit à petit que toute l’usine chantait. L’intégralité de la matinée se passa en chanson, les employés étaient ravie et nous avons même finit la commande un peu plus tôt que ce que le manager avait prévu, il fut donc évidemment ravie et donna l’après midi à tous les employés. Je fus moi-même ravie par cette fin de journée et également par le fait que j’ai pu ramener avec un carton plein de ses chocolats à la maison.