Naruto no Sousaku
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 [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~

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MessageSujet: [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~   [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~ EmptyMar 24 Juil - 0:44

Ame, Temple del Carmi...

Voilà déjà plusieurs mois qu'une femme appeler Xiao hu était en « convalescence » au temple de la prêtresse Rosa, elle était, il y a déjà quelque années passées, l'enfant que la religieuse avait élevé, issus de famille noble de Suna, vers ses dix ans, elle avait été placé comme il est de coutume dans ces murs religieux qui à cette époque était établie à Suna. Leur lien était si fort que lorsque la demoiselle eu l’âge de rentrer se marier, elles gardèrent contact, Rosa dont les ans commençaient à peser, était rentré dans son Ame natale finir ces jours, qu'elle fut sa surprise à la lecture de la lettre envoyée par sa protéger. Elle fessait mention à un amour trouvé, une déception, des regrets et un fardeau porté, avec des mots elle suppliait celle qu'elle considérait comme mère de l'aider à préserver sa vie et dignité. Par trop grande affection sûrement, la femme à l’âge mure répondit favorablement à la demande, elle eu l'idée de l'invention d'une maladie et d'une cure ici, dans le village de la pluie, comme celle-ci se ferait dans un temple personne n'y rechigner, la voilà en cette nuit froide mettant au mode une petite fille, fruit d'un péché d'adultère. La mère l'a pris affectueusement dans ses bras épuisé, la bébé si petite était en parfaite santé, Diao pour prénom et Oha-hi en nom, qui était le nom de naissance de la génitrice, c'est ainsi qu'elle décidait de l’appeler.

Quatre mois plus tard, difficilement et avec beaucoup de tristesse Xiao reparti définitivement chez elle, sa complice lui promit de veiller sur sa fille comme elle avait veillé sur elle, ainsi que d'envoyer régulièrement des nouvelles...

Quatre ans ont passé jour pour jour, c'est aujourd'hui l'anniversaire d'une espiègle petite fille aux long cheveux châtains, c'est avec ses grand yeux gris tout rond et suppliant depuis le toit où elle avait grimpé, cette folle d’acrobate, qu'elle essayait de convaincre la jeune prêtresse Miyu de la laisser l'accompagner faire les courses en ville. Celle-ci refusait catégoriquement, mécontente de pas avoir obtenu gaine cause, elle prit un air résolu et reparti sagement visiblement jouait dans la cour, s'était bien mal la connaître et la pauvre Miyu allait en faire les frais. L’inconsciente ouvrit donc le portail en pensant pouvoir s'appliquer à sa tâche, elle était accompagnée d'une consœur Diao les interpella alors qu'elles avaient refermé le portail, elle tendit ses bras à travers les barreaux et insista une dernière fois mais se soumis bien vite à leur objection, un sourire qu'elle avait bien du mal a dissimulé affichait un air victorieux. Alors que les voix des deux religieuse s'éloigner la peste sorti les clés de ses manches, elle les avait dérobé en détachant l'attention de ses victimes, aussi les avait-elle tellement asialie qu'elles en ont oublié de fermer la sortie et récupéré les clés. Après avoir regardé autour, la garnement ouvrit le passage vers les lieux qu'elle n'avait jamais visité, s'était sa première sortie hors du temple, elle avança peu rassurer, au bout du chemin elle commença à entendre nombre de voix et chahut, de curieux personnages s'agitaient dans la rue, intimidé elle avança.

Cherchant des yeux celles qu'elle voulait suivre, elle découvrit la ville, au bout d'un certain temps il devenu évident qu'elle s'était perdu mais elle ne s'en soucia pas vraiment trop heureuse de ses découvertes, face à une étale, se tenait d'étranges femmes habillé de façon coloré, leurs visages semblait peint pour la jeune enfant. A leur droite les gardes semblaient tout agité en leur présence, elles affichaient toutes de magnifique sourire et semblaient contrairement à tous ceux qu'elle avait croisé amicale, admirative elle imita leurs façons de faire. En expiant sa favorite, elle surprit une manœuvre plutôt surprenante, la jeune femme dont les pas ressemblaient à une danse, s'était approchée d'un homme fort bien habillé, elle avait des gestes et un sourire gracieux, ce dernier qui semblait apprécier ne rendit pas même compte qu'elle le détroussa de sa bourse en un geste furtif et efficace. La petite amusé reconnu dans la technique de la professionnel un geste qui lui était familier, elle en avait usé plus tôt pour « emprunter » les clés du portail, elle décida de la suivre. Arriver dans une ruelle, la talentueuse artiste entra dans une belle demeure fleuri, la fugueuse eu tôt fait de la rejoindre, elle s'avança dans le hall principale désert de si bon matin, seule une femme de dos se tenait ici, l'intrus toussa légèrement avant de s'annoncer :

_ « Excusez-moi Madame... » Commença-t-elle, la femme surprise se retourna pour lui faire face.

_ « S'auriez-vous où est allé la fée qui est entrée ici, s'il vous plait ? »
La maîtresse des lieux ne retenu pas son rire avant de répondre.

_ « Allons mon enfant, les fées n'existe pas, voyons, et puis qu'est-ce qu'une enfant vient faire ici ? »


Elle examina alors la petite rigolote, elle était très propre et habillé sobrement de vêtement couleur bleu marine et noir, ses cheveux étaient bien coiffé et noué en tresse, son teint rosé montrait qu'elle était bien nourrit et en bonne santé, de plus sa façon de se tenir et de parler montrer une certaine éducation. La femme reprit alors d'un ton plus doux et chaleureux.

_ « D'où viens-tu mon enfant ? Où sont tes parents ? »

Diao qui n'avait plus osé souffler mot après sa première phrase se senti à nouveau en confiance, elle souriait avant de saluer avec élégance pour se présenter.

_ « Je suis Diao Oha-ni, je vis au temple du village, Madame, ma mère viendra un jour me chercher, elle s'appelle Xiao ! Et je vous assure avoir vu une fée entrée ici, je ne mens jamais ! »

Son interlocutrice souriait, ainsi c'est une orpheline, pensa-t-elle, en l'observant de plus près elle constata un potentiel de beauté, elle demanda alors à quoi ressemblait cette fameuse fée, la jeune demoiselle la décrivit avec beaucoup de détails, ses cheveux remontés, tous bouclés orner de plumes, ses vêtements de couleurs vives, cette robe qui semblait flotte avec le vent et ce beau visage peint. A nouveau un rire lui venu, cette fée était une de ces employées une courtisane des lieux, pourquoi l'appelait-elle fée ? Elle le lui demanda, la réponse fut simple c'est ainsi que dans ces histoires sa mère les lui décrivait, ses être magnifique et douce capable de toute sorte de passe-passe, elle ajouta connaître un tour de « fée ». Amuser la gardienne des lieux confirma que dans ce cas il s'agissait bien d'une fée ou que du moins on pouvait la nommer ainsi, curieuse elle questionna sur ce fameux talent qui s'avéra celui de dérobade, au final elle conclut par ceci :

_ « C'est le destin qui t’envoie à nous, comme ta vie serait triste enfermer dans cette prison de prêtresses et de mœurs, mon enfant, toi qui est admirative des fées ne pense tu pas que tu pourrais en être une toi aussi ? Avec un talent aussi inné tu dois être une fée cachée ! » L'embrouilla-t-elle de jolies paroles.

L'enfant flattait et émerveillée jubilait, elle hocha affirmative de la tête quand la jeune courtisane qu'elle avait suivi réapparu dans la salle, elle assista impuissante à l’enrôlement de la petite fille dans l’affaire de la marchande d’esclave. Diao pas même capable de s’imaginer ce qu'il l'attendait, s'agitait avec joie derrière la traîtresse qui l'avait fourbé, en haut de l'escalier elle pria à l'idole de les rejoindre, celle-ci s'exécuta.

_ « Prépare notre jeune nouvelle pour ce soir, elle va devenir une fée magique dès son premier jour, je m'en ravie déjà ! »

D'un rire de sorcière elle partit se coucher les lançant seules toutes les deux dans une chambre, l’aînée prit a parti la plus jeune, la sermonnant sur sa venue ici puis elle fit les cents pas dans la pièce, la petite riposta alors avoir son talent de « fée », agacer la mentor à peine nommé demanda plus d'explication. Perplexe elle exigea aussi une démonstration, elle entraîna alors l'enfant dans un autre chambre.

_ « Je veux le peigne en ivoire qui est dans ses cheveux, gare à toi si elle te surprend ! »

La démonstrative approcha avec assurance de sa victime, elle la salua avec panache et se mit à la flatter. Elle commença par « Mademoiselle » pour une femme d'âge mûr, la salua comme si elle était une grande dame avec révérence, complimenta le magnifique teint d'une peau fade avec des yeux pétillants, s'approcha délicatement pour effleurer la robe qu'elle nomma de magnifique, avant de glisser ses petits doigts dans les cheveux du sujet de ses flatteries, elle afficha alors un petit sourire mutin en ajoutant qu'elle espérait vraiment devenir aussi jolie. La concerné gloussa en disant qu'elle était une adorable enfant, Diao la salua à nouveau avant de s'éloigner, sorti de la pièce, devant les yeux admiratif de la courtisane elle tendit le peigne.

_ « Belle parleuse pour couronner déjà un bien grand vice ! Tu peux le garder en récompense...Mais quel gâchis que tu es atterrie ici...»
Amusée, elle frotta la joue de sa discipline en la ramenant dans leur chambre.


La journée passa bien vite, quand la nuit allait tomber, la fameuse fée envoya un message via un messager à sa fenêtre, elle habilla ensuite la petite à qui elle avait appris toute l'après-midi à se maquiller et coiffer, elles s'étaient toutes les deux bien amusé. La patronne entra les chercher, arriver en bas elles entrèrent dans un petit salon cocasse, toutes les femmes étaient vêtue de façon affriolante et certaine étaient même à demi-nu, Diao effrayée serra fort la main de sa collègue de chambré. Elles passèrent un rideau en voilage, des ombres d'hommes et de femmes se distinguaient derrière d'autres voiles de cette pièce semi-éclairé, la petite de plus en plus mal à l'aise lança un regard interrogatif à celle qu'elle tenait, celle-ci lui afficha un sourire tendre pour la rassurer. Un homme qui semblait être un étranger était assis à un fauteuil, il dégustait un breuvage dans un joli verre, il se tenait bien droit, élégant dans des habits propre et raffiné, totalement imperturbable, sa seule réaction survenu à l'arrivé de ces dernières devant lui où il les gracia d'un sourire malicieux. La maîtresse de maison avait dû recevoir une belle bourse, vu comme elle le traitait avec soin et tout ce petit monde partit à l'étage, exception faite de la mandataire. Une fois seuls la porte de la chambre fermée la femme montra son soulagement et enlaça l'homme avec affection, celui-ci ria légèrement en caressant son dos, puis lança un regard à l'enfant.

_ « C'est elle ? » Demanda-t-il.
La courtisane confirma, elle se baissa vers Kiléa des yeux pétillants.

_ « Crois-moi petite fille, cette endroit te donnera tout sauf ce qu'elle a pu te promettre, ici les fées sont esclaves de démons... Cet endroit n'est pas pour toi... Et puis ton don semble être tout autre ! » Elle lui pinça la joue sur ces mots en souriant.

L'homme s'approcha d'elle à son tour, puis s’accroupit à son niveau.

_ « J’espère vraiment pour toi mon enfant que tu es vraiment aussi talentueuse que mon amie l'a prétendu... » Dit-il d'une voix grave et imposante à l’accent étranger.
_ « Etes-vous étranger à ce pays ? » Demanda l'enfant dans sa langue.


L'interpellé étonné confirma, il fut curieux de savoir comment elle avait su et pourquoi elle parlait cette langue, la fillette le renseigna sur l'origine de cette dernière, la grande prêtresse Rosa avait pris soin de l'éduquer et lui enseigner la langue pour le jour où qui sait sa mère reviendrait la chercher et qu’il serait temps pour elle de prendre sa suite. Intéressé son futur mentor se montra très satisfait, il déposa une grosse bourse sur la coiffeuse et exigea de l'enfant qu'elle se change, pendant ce temps il s’exila vers la fond de la pièce avec l’aîné.

Diao ouvrit la bourse qui contenait des affaires de jeune garçon, elle regarda interrogative son donateur qui d'un seul regard se fit comprendre, elle s’exécuta. La femme recoiffa les cheveux de la demoiselle en une couette, les deux lui affirmèrent qu'il serait parfois plus simple pour elle de passer pour un homme, aussi devait-elle apprendra à la fois à être femme et homme dans ses comportements, elle s'était changé elle aussi entre temps. Les trois s'enfuirent durant cette nuit par la fenêtre, dehors des bras l’entraînèrent vers le toit, la courtisane suivit, puis l'homme, deux autres compères se tenaient là, ils redescendirent tous par la maison voisine qui avait une porte crocheté au toit. Aussitôt en bas ils montèrent dans une calèche qui roula longtemps au bout d'un certain temps Diao sentit ses paupières lourdes, elle finit par s'endormir. A son réveil il faissait jour elle était dans les bras de sa « fée », sentant toujours les secousses d'un transport, portant celui-ci avait changé la voilà qui était sur un bateau, avec curiosité elle défit des bras qui l'enlacer pour courir regarder la mer.

_ « Maru ! » Nomma l'homme de la veille en s'adressant à la courtisane.

_ « Yan ! » répondit-elle avec un ton jovial.


Mary ? Yan ? La fillette la regarda. Etait-ce leurs noms ? Elle supposa que oui et n'osa pas poser la question. Quelques jours passèrent avant leur arriver au port, durant ce lace de temps, Yan avait confirmé son statut de mentor, Diao était toujours déguisé en garçon, d'après la première règle du « chef » elle le resterait à partir de maintenant pour longtemps si elle voulait être sa disciple. En sortant du port ils découvrirent Suna pour certains ou rentrèrent à la maison pour d'autres, tous rejoignirent leur repére, Yan prit en main l'éducation de Diao, il enseigna tout ce qu'il savait en continua le travail qu'avait fait la prêtresse Rosa jusque-là, un peu plus tard se fut Maru qui enseigna à l'insu du mentor d'autres « règles et astuces » selon son dire, sur les hommes. Elle lui confia alors être aussi, une de ces prêtresses du temple d’où elle s’était enfuis, ainsi, leurs règles purent continuer d’être enseigné à l’enfant ...

Seulement, tout ne se passa pas comme prévu, Suna avait été la mauvaise terre, ils eurent tôt fait de se faire aborder par des shinobis, tous dépourvu de couleurs, des albinos à Suna ? Yan, pourtant sembla vite comprendre de quoi ou qui ils s’agissaient, sans résistance, ce déserteur de Kumo, abandonna l’enfant à ces gens sans scrupules…

~ L'aube de ma vie, était-elle vraiment ainsi ou pure rêve encore, qu'est ce qui est vrai ou non ...? ~

Spoiler:



Dernière édition par Diao Oha-ni le Mar 31 Juil - 4:48, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~   [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~ EmptyMar 31 Juil - 2:57

Douze ans plus tard...

Âgé maintenant de seize ans en ce jour même, Diao suivait son maître dans son travail, ils avaient été mandatés pour récupérer un manuscrit dans une riche demeure.

_ « Écoute moi bien dolì, si tu échoue aujourd'hui, tu ne devras plus prétendre a être ma partenaire et tu reprendras une vie de jeune fille de ton âge ! C'est bien clair ? Nous sommes d'accord ! »Lança teigneux son professeur avant de rejoindre les autres en sa compagnie, tous ignoraient qu'elle était de la gente féminine.

« Mais c'est qu'il espère! » Pensait cette dernière, elle lui souriait confiante, tous se penchèrent sur le plan pour l'étudier. Ce qu'elle et ses confrères apprentis ignoraient, c'est que cette mission était un faux contrat organisé pour faire leurs sélections, la consigne était simple, chacun avait quelque chose à récupérer, un objectif et surtout chacun pour soi cette fois. Le sablier écoula son dernier grain, tous prirent leurs sacs et suivirent leurs mentors jusqu'à leur point de départ, l’examen commença à leur insu. Diao qui avait enfilé les bottes que lui avait offert son premier salaire un peu plus tôt se réjouissait de redécouvrir une dernière fois avant de partir les petites lames bien cachées qu'elles abritaient dans la semelle ou les petits poignards dans leurs longueurs collé à ses mollets. Comme lui avait enseigné son maître les armes ne servent pas seulement a tué ou blesser, ils débloquent parfois les situations cocasses. Toute aisé elle avança vers la porte principale, Yan exaspérait lança à son confrère :

_ « Dis-moi je rêves, stupide à ce point... au moins je suis exaucé, elle me fatigue avec cette folie de marcher sur mes traces ! » Ils ricanèrent tout deux.
Habillé en jeune homme elle s'adressa directement et poliment au garde.

_ « Salutation, j'étais valet chez les Hu, comme vous le savez peut être mes maîtres quittent le pays pour Suna, mais ma famille est ici, aussi ils m'ont recommandé à votre maître de maison pour un emploi, voilà la recommandation ! » Elle tendit un papier marqué d'un sceau au garde.


Elle avait bien prévue son coup avant de venir, toujours à fouiner partout pour connaître les derniers potins elle pouvait grâce à cela usé de ruse, d'autant plus qu'elle savait que le vrai valet ne se présenterait pas avant plusieurs jours. Pour la lettre elle avait tout simplement « emprunter » le sceau de la chevalière du fils Agostino qui ivre avait suivi la belle demoiselle avant d'être laissé en plan.

Ce dernier examina le papier sans l'ouvrir, puis fit un signe vers l'intérieur avant d'ouvrir, un deuxième garde l'accompagna jusqu'à la gouvernante, celle-ci prit la lettre, l'ouvrit la lu un moment avant de souhaiter la bienvenue à sa nouvelle recrue. Diao fit une révérence en la remerciant poliment, le garde reparti à son poste faire son rapport, la chef des lieux l'a pria de la suivre jusqu'à son logement là elle donna ces instructions.

_ « Tu es capable de commencer tout de suite ? » Interrogea la dame.

La valet répondit favorablement, ravie la femme retourna à ses occupations après ces derniers ordres. Amusée l'infiltré enfila son uniforme avant d'arpenter les couloirs, elle commença sa première tâche en descendant au cuisine préparé un goûter puis remonta à l'étage plateau en main, elle se dirigea avec naturel vers la pièce de sa convoitise. Arrivé, elle entra un homme méfiant lui lança un regard mauvais, elle le salua poliment et dirigea le plateau vers une déserte, en même temps après l'avoir salué elle se justifia.

_ « Monsieur mes respects... enchanter, je suis le nouveau valet envoyé par votre ami Agostino, je prends mon service aujourd'hui voilà votre encas envoyé par madame la gouvernante... »

L'homme paru tout de suite soulager, il commença à débarrasser autour de lui, le manuscrit posé sur la table n’échappa pas à l'attention de Diao-chan, elle s'approcha avec la déserte, posa l’assiette de gourmandises, puis la tasse. Alors qu'elle servait l'infusion brûlante, elle écrasa volontairement les pieds du maître qui en réagissant heurta le coude de cette dernière qui en profita pour l'ébouillanté, la réaction ne fit pas attendre, le malheureux se redressa pour s'agiter en hurlant et écartant ses vêtements brûlant de son entre jambes. Rapidement elle glissa le parchemin dans l’étagère sous le plateau principale de la déserte ainsi qu'un joli poignard orné, l'homme ne vu rien se passé, elle fit la confuse et les gardes entrèrent, ils cachèrent leurs sourires devant leur maître et la scène qu’il offrait.

_ « Dehors, bon à rien !!!! » Hurla-t-il avec rage.

Sans se faire prier elle s'éloigna avec la déserte après avoir tout ramassé, au tournant du couloir elle ôta sa veste après l'avoir mouillé du liquide fautif, elle la plia en plaçant son butin dissimulé à l'intérieur. Alors qu'elle continuait son avancé la gouvernante l'interpella, elle demanda qu'elle était cette tenue, le valet s'expliqua, rageuse elle lui pria de quitter les lieux, Diao-chan fit mine de s’excuser, quémanda une seconde chance, celle-ci ne voulut rien savoir.

_ « Bien dans ce cas je prends mes affaires et je disparais... je suis vraiment désolé, c'est un accident si fâcheux... » D'un air innocent.

Sur ces belles paroles, en à peu près une heure de temps elle ressorti en plein jour par la grande porte sans être inquiétée, manuscrit en poche.

_ « Tu as fait fort le valet ! Pas même capable de viser une tasse ! »Se moqua le garde qui ne pensa même pas à la fouiller.

_ « C'est si fâcheux... quel malheur !!! Vous n'avez pas idée ! » Se plaignait-elle en s'éloignant.
Hors de sa vue elle accéléra le pas, vérifia qu'elle n'était pas suivi et disparu dans une ruelle pour rejoindre son mentor.

_ « Voici ! Et un bonus en souvenir pour toi !» clama-t-elle fièrement en présentant les objets.
C'est avec fierté et déception qu'il valida son passage parmi eux, après quoi il a annonça retourner à la maison, il posa alors un lourd dilemme.

_ « Reste tu ici ou rentre tu avec moi ? »
Elle se figea un instant pour réfléchir, puis fini par demander un service.

_ « Pourrais-tu amené une lettre à Ame pour Rosa au Temple ? »
L'homme ria avant d'accepter, sur quoi au lendemain il partit en bateau la lança seule ici à Kumo.


Trois ans passèrent...

Kiléa a maintenant dix-neuf ans, jour de son anniversaire elle espère encore le retour de son mentor qui n'a plus donné signe de vie depuis son départ, deux mois après ce dernier d'ailleurs, elle était admise genin de Komo. Désormais elle travaillait seule, la plupart du temps pour des mandataires, le plus souvent fourni par le bureau Kage.

~ Le passage Genin ~


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MessageSujet: Re: [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~   [fb] Les souvenirs reviendront un jour ~ EmptyMar 31 Juil - 6:53

Flou, très flou, le plus lointain de ses souvenirs de cette époque est le plus difficile d’accès, ses heures de méditation de calme absolue, ne l’on menait qu’à ce tout petit résultat…

Une barbe longue et blanche, soyeuse, Diao sentait son contact sur sa peau, alors que les bras de son propriétaire la portaient, de sa petite main enfantine, elle qui ne comprenait pas bien l’efflora, qui était ces gens dépourvu de couleur, qui était cette homme au blanc absolu et au regard rouge perçant terrifiant, un démon venu l’emporter. Les battements de son cœur s’accéléraient, la tétanie la prenait, pour une si jeune enfant ne sachant rien de la vie, seuls les contes qui avait bercé ses jeunes années prônait, ceux parlant de ces créatures mystiques. Sa naïveté l’abusait sans mal, elle restait figer, fixant ce visage qui l’emporte nul ne sait où, ses paupière lourdes sous le poids de cette chaleur inconnu la petite fille tomba de fatigue. La pluie, ce doux bruit familier et cette fraicheur humide, familière, un vieux homme, mais plus le même, il était souriant entretenant un feu au milieu de cette immense pièce qui semblait être creusé dans le roc. Toutes les étranges statues sculpté à même les murs l’intriguait, silencieuse un long moment, elle les parcouru toutes, perdu entre fascination et interrogation, pour finalement poser la question qui brûlait ses lèvres.

« Qui sont-ils ? » L’homme ria avant de répondre, citant chacun des anciens dieux de ce monde, eux qui oublié des hommes étaient disparu des croyances. « Pourquoi ? » Demanda l’’enfant, là encore, il expliquait, que les humains étaient ainsi, ce qui n’était plus utile était abandonné, c’était triste, mais la réalité. Dès lors, un étrange lien les lia, un sourire avait suffi pour qu’ils s’adoptent, une seule conversation, toute cette première nuit, le vieux sage lui conta les histoires de ses idoles et Diao n’en fut jamais rassasié, car huit passaient sans qu’elle ne soit lassée. Pourtant, désormais, elle les connaissait toutes par cœur, ainsi que les chants qui berçaient bien souvent ses danses, la jeune enfant aimait jouer autour du feu, pour danser avec les flammes suivant leur rythme, elles dans sa croyance représentait la vie avec leur sœur l’eau. Mais ses années d’un autre monde était bientôt bouleversé par une femme à la blancheur extrême, une « Oni » démon là encore d’un autre temps, beau, fascinant et terrifiant. Son mentor, lui qu’elle voyait comme le plus grand, n’avait pas tenu plus trois assaut de la vile créature au visage humain, le rouge de son sang tapissait le sol alors qu’il grognait. Ce liquide chaud qui parcourra ses petits pieds nus, allez savoir pourquoi, mais ce jour aussi elle fut épargné, emporté par cette chose qui finalement ne révéla pas aussi terrible que cela, elle qui se disait sa sœur déchue lui délivra le monde sur un plateau d’argent.

Chaque jours, elle lui faisait découvrir la vie, une loin de ce que l’on lui avait appris dans cette grotte, le premier nouveau contact avec le soleil était rude, mais le temps fini par la faire s’habitué à nouveau. Et le temps fila, le sable chaud, l’air humide, la mer, les senteurs de fleurs, Diao découvrit tellement de nouvelles choses qu’elle ne sut plus très bien lesquels retenir. Etrangement, le temps filait s’en qu’elle ne le comprenne, elle se refusait de dévoiler son secret à la démone pourtant si douce, c’était parfois, comme-ci elle avait dormi des jours entiers et la diablesse disait, que c’était car elle était fatigué, c’était normal de se reposer. Durant l’ultime voyage avec cette dernière, elles arrivèrent dans un village encore inconnu, on avait l’impression qu’il était au milieu des cieux, comme dans ces contes que le vieil homme racontait. L’Oni chantait avec elle, ces étranges mélodieux qu’elle avait dû apprendre à force de les entendre, c’était le voyage de loin, le plus fatiguant de Diao, le soir était tombé quand elles prenaient repos dans une auberge, le démon décida de rester ici un moment. Amusé, toutes deux se mirent en quête d’un endroit pour un curieux jeu, le but étant de cacher leurs trésor ici même, l’endroit qui fut choisis venu des mains blanches de l’ainée qui déboita le planché et cela pour y déposer une belle bourse. La petite séduite par l’idée y déposa son peigne en ivoire qui ne l’avait jamais quitté et le démon camoufla tout cela avec une facilité déconcertante, avant d’annoncer l’heure du repos. La belle la prit alors dans ses bras tendrement, plus que d’ordinaire, elle qui était plus distante, l’affection, voilà l’étrange relation qui les reliait maintenant, Diao fermait les yeux, son chant à ce maudis démon la berçait vers le pays des rêves, Morphée l’avait enlacé pour longtemps…

La pluie, ce doux bruit familier et cette fraicheur humide, familière, encore ? Elle ouvrit ses yeux, Diao était chez elle, dans une chambre semblable à celle du temple, un visage familier près d’elle, mais pas celle qu’elle attendait, non c’était celui de celle qui l’avait élevé, il y a longtemps, elle avait les traits tiré. Voulant bougeait son corps, la jeune fille s’aperçu qu’il ne lui répondait plus, paralysé alors, son anxiété lui venu, très vite cette femme, cette mère la rassura, larmoyante et caressant ses cheveux tendrement. Pourquoi une telle effusion de joie et que faisait-elle là, elle qu’elle n’avait plus vu depuis des années, elle avait presque oublié et pourtant c’est elle lui donnait la réponse bien vite à toutes ses soudaines questions.

« Diao, ça fait des années que t’es endormi après être tombé du toit, calmes toi mon enfant, tu n’as pas bougé depuis si longtemps. Je savais que tu reviendrais parmi nous… » La femme pleurait chaudement alors.

Un rêve ? Depuis tout ce temps avait-elle rêvé ? Diao voulu pousser la question, mais aucun son ne sortait, sa voix aussi ne lui obéissait plus, méfiante, que croire ou ne plus croire, quel était le vrai du faux, tout semblait si réel. Perdu, ni plus, ni moins, les jours se succédèrent dans cette confusion et il fallut des mois pour qu’elle bouge correctement à nouveau, son corps était frêle et maigre, sans aucune musculature. Cadavérique, c’était terrible, elle qui avait le souvenir de courir, de danser sur son cercle de prière jusqu’à ne plus sentir ses pieds, à peine pouvait-elle marcher, la chute était brutale, mais si tout cela avait un appel de ces dieux majestueux auxquels elle avait rêvé, un appel pour cet enfant terrible qui était mal partie. Petit à petit, Diao se mit à croire de plus en plus à cela, au point que cela eu fini par diriger sa vie, persuader que chacun de ses pas, chaque signe dans cette vie est la voie, celle vers eux qui l’ont adopté depuis longtemps. Malgré douze ans de sommeil, elle avait un esprit mature, ayant vécu, plutôt vu tous les vices de l’humanité, comment expliquer cela, jamais au grand jamais, Diao ne l’évoqua avec qui ce soit, son rêve de douze années, elle se le promit rien qu’à elle, ne le dévoilant à personne. Aussitôt le contrôle reprit de sa poupée de chair, car oui c’est ainsi qu’elle voyait son corps, une poupée pour abriter son âme, se fut la succession de son rêve, elle reprit son culte, ses pas de danse étrange et envoutants, bientôt, Diao faisait peur ici-bas…

Il se murmura alors, qu’elle était comme possédée et les érudits l’isolèrent, les prêtresses refusaient de l’approcher, comme attendu, Diao n’avait pas de désillusion, elle fut bientôt chassée. Par soucis de conscience, la vieille prêtresse lui confia une bourse pour survivre, c’était curieux, comme déjà écris, la jeune fille souriait, ni haine, ni dégout, ni rancœur, elle caressa la joue de la vieille femme avant de partir sans un mot, ramassant ici, le seul bien précieux qui eut aujourd’hui de la valeur à ses yeux, un pied de rosier. Peut-être ne se verrait-elle jamais plus, pourtant, elle ne se sentait pas tristre, dans les rues d’Âme, celles où elle n’était jamais être sorti, tout était pourtant comme dans son rêve, en plus usé, certes avec quelque différences, ses pas la conduisirent naturellement hors de ce village. Comme dans son faux souvenir, la pluie berçait son fond sonore, puis, le chant d’oiseaux et ses odeurs familières de fleurs, elle était à Kawa pour la première fois pourtant en théorie. Des jours durant, elle marchait, ne craignant ni fatigue, ni faim, tout ça lui était étrangement familier, au point d’en ignorer tout détail qu’elle jugeait superflu, elle suivait les fleuves, le fil de l’eau. Le dernier jour ici, elle se trouva devant un port, instinctivement, elle s’avança vers un premier navire marchand, il partait pour Suna, elle se figea devant cette scène familière, puis se laissa distraire par des matelots parlant de leur retour à Kumo. Kumo ? C’était là qu’elle se croyait juste avant son réveil, avec le démon Oni qui l’avait emporté, aussi comme cherchant une vérité, elle se laissa tenter.

Des jours encore, cette fois sur la mer, pour enfin arrivait au pays des nuages, encore une fois, rien ne la surprit, comme-ci elle connaissait tout ici, ses pas encore une fois la guidait à un point familier, un village, une auberge, celle où elle s’était endormi. L’aubergiste ne semblait pas la reconnaitre ou alors ne l’avait-il jamais connu, elle réclama la même chambre qui lui semblait être sienne, aucune surprise, tout était identique. Son premier souvenir, le jeu, le trésor caché, à nouveau rejouant la quête, elle retomba sur le fameux morceau de planché gardien de leurs biens précieux, le déboitant alors, elle y redécouvrait la bourse du démon et son peigne fétiche, coïncidence ou était-ce les dieux qui l’avaient trompé ou simplement porter là avec un faux rêve, difficile de comprendre la leçon ou le message qu’il y a avait là. Le regard perdu à l’horizon depuis la fenêtre de la pièce élevé, le doute à nouveau, vrai ou faux, présage, rêve divin ou vrai vécu, cette dame blanche existait-elle vraiment ou alors était-ce une invention de son esprit troublé par ce qu’il avait inventé, le peigne dans ses mains était lui pourtant bien réel, elle pouvait le sentir. Sa réflexion fut interrompue par la femme de chambre qui entrait, sa question, ce jour-là, voilà le signe qui lui donnait sa vie actuelle, curieux mélange, poursuite de ces derniers qui guidaient ses pas dans ce monde…

« Et pourquoi êtes-vous ici jeune fille ? L’examen genin du mois prochain ? »

Tout se résume parfois à un instant, une parole, un rêve ~

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