« Dring !!! Dring !!! Dring !!! »

Sous une épaisse couette blanche, on pouvait distinguer une petite silhouette en boule qui s'agitait, dont une seule une petite mèche blonde avait osé prendre la lumière du jour. Un bruit résonna à nouveau...

« Dring !!! Dring !!! Dring !!! »

Une fine main qui paraissait celle d'une enfant se dirigeait vers l'auteur du bruit, le son se répétait un nouvelle fois, péniblement, à l'aveugle, elle attrapa ce maudis réveil et l'entraina sous l'amas qui la cacher il y a quelques minutes encore, « Tais-toi donc... » Marmonnait une voix féminine là-dessous, mais le réveil sonna à nouveau... En un élan une jeune femme se dressa accroupi sur son lit hors de ce qui la couvrait, visiblement fâchée, le réveil en main, elle le jeta violement vers la fenêtre qui émettait la seule lumière de la pièce. Un brisement de glace retenti alors quand le son du réveil semblait de plus en plus faible jusqu'à ne plus émettre de son, la mal réveillé se laissa tomber en arrière, puis fit une rotation pour cacher sa tête sous son cousin. Sous ce dernier ces yeux grisé s'ouvrirent subitement, elle n'osa pas se relever espérant qu'elle avait rêvé, puis réalisa qu'elle était bien réveillé, en un sursaut elle se précipita vers la fenêtre, où elle put constater la vitre totalement brisé. Un frisson parcouru son corps, le vent point frais pourtant sous la chaleur de Suna, elle sera les genoux et croisa ces bras avant de soupirer, subtilement elle jeta un rapide coup d'oeil vers le bas... Il faut dire que la demoiselle qui n’était autre que la Kitsune, avait pris ses quartiers dans un bâtiment de Suna où les chambres se situaient à l’étage, autant dire donc, que l’objet chutait de haut.. Personne... tant mieux… Elle ferma les volets rapidement, puis à nouveau la fenêtre, qu'elle fixa quelques minutes en réfléchissant avant de faire les cents pas. Trop mal réveillé pour trouver une solution... elle retourna s'assoir sur son lit complètement fané, en attrapant son cousin, elle vit sa montre indiqué huit heures moins quart, « C'est pas vrai ! Je .. je suis en retard… ».

Agacé, elle ouvrit son coffre pour attraper les premiers vêtements de la pile, en deux mouvements elle fit tomber sa nuisette le long de son corps, puis enfila rapidement sa tenue, bien que sa robe lui fit perdre encore plus de temps sa fermeture étant coincé. Jour de poisse, c’était tout désigné… Dans la salle de bain, elle passa rapidement un coup d'eau sur son visage, le sécha puis brossa ses cheveux pour les démêler sans prendre la peine de les coiffer, ils retombaient jusque sur ses hanches en longue ondulations. Avant de quitter la pièce elle enfila un petit gilet blanc assortie à sa robe strict et rassembla sa pile de livres et de notes, pour enfin arpenter rapidement les couloirs jusque dans sa salle de classe. La cloche raisonna. Oui, oui, c’était bien à l’académie qu’elle se retrouvait, assignée à jouer le professeur pour une jeune classe de terroristes comme les qualifiés le directeur. Pour cause, il avait envoyé à l’hôpital leur dernier professeur avec une sale farce et ce n’était apparemment pas le pire qu’il eut fait…

Pile à temps... quel soulagement! Elle poussa un soupir en ouvrant la porte, puis eu une surprise en la passant, tous ses élèves, enfin surement tous, étaient déjà installer derrière leurs bureaux, elle afficha alors un large sourire à l'assemblée en se dirigeant vers le tableau et posa ses affaires sur la table, avant de prendre une craie pour écrire son nom sur ce dernier, en un rotation un peu enfantine elle leur refit face tout en serrant de ses petits doigt son pauvres outils d'écriture. Déjà contrarié ? « Bonjour ! Je suis Melle Aya, votre nouvelle professeur, enchanté!», Et toujours avec un sourire, elle observa distraitement tout ce petit monde en se présentant, ils n'en avaient rien à faire, pas un bonjour, rien, elle se retenu d'en tuer un, puis farfouilla dans ses affaires pour distribuer des feuilles contenant le programme de ces prochains jours avec elle, en confiant un tas à chaque ligne d'élèves. « Faite passez s'il vous plait. Voici le programme de notre temps passé ensemble, tous les thèmes que nous étudierons ensemble, je suis certaine que pour la plus part d'entre vous l'étude historique semble ennuyeuse... C'est assez normal parce qu'il y a un temps où cela m'ennuyé aussi…» Oni ne put s'empêcher de rire légèrement en y repensant, avec un sourire elle reprit, « Je pense que selon la façon dont nous la traiterons, vous changerez d'avis... Mais je vous laisserez découvrir tout cela, cette heure de cour servira seulement aux présentation et éventuelle question, quand dites-vous ? » En reculant doucement elle s'appuya sur son bureau, on pouvait alors parfaitement distinguer sa petite taille, la hauteur de ce dernier arriver quasiment au niveau de son ventre malgré ses petits talons, elle ne s'en soucia pas vraiment, ne le remarqua même pas en fait. Alors, elle était où ces foutus terreurs ?


Un grand silence suivit sa dernière question... « Quoi... ? Personne n'a de questions? », elle examina la salle où tous semblait s'être afféré à préparer leur présentation, certes elle distinguait quelque mot tout bas, mais aucun ne lui semblait adresser. Elle put clairement remarquer aussi que personne ne s’intéresser au programme de l'année, son sourcil droit se mit alors à se relever nerveusement, elle observa chacun d'entre eux. Un bienvenue professeur vous aurez t'il tuer ? Franchement... Dire que j'ai passé des heures à vous préparer votre programme... Pendant qu'elle ruminait dans son fond intérieur, elle arriva au niveau d'une très jolie jeune fille, elle semblait totalement absorber par .. ? Sa voisine, ou c’était un voisin...? Oni fixa attentivement ce dernier à la recherche d'une réponse, il ne lui rendait pas la tâche facile pencher sur sa feuille, elle ne pouvait qu’apercevoir de long cheveux noir et un tout petit morceau de visage. Au bout de quelque minute le protagoniste se redressa subitement, elle put constater ce visage très fin au yeux étranges, c'est quand qu'il se retourna vers sa camarade qu'elle eut réponse à sa question, mais alors qu'un sourire commencer à revenir sur son visage elle vu ses lèvres bouger, en se concentrant un peu, par pur curiosité, elle crut à peine distinguer : "Franchement ? je trouve ça petit comme premier cours..."

Elle se retourna rapidement pour éviter de lui lancer un regard assassin... Petit... petit... comment ça petit, j'en suis à peine à mon premier quart d'heure... Oni se consola sur une thèse de mal entendu, pourtant elle ne put s’empêcher de retourner son attention sur son critique, et là, stupeur, elle le vit placer ses écouteurs totalement désintéressé de son cour. Son regard poser sur lui, ses grands yeux se rétrécirent alors, un petit sourire mesquin, elle s'approcha de sa cible, les élèves autours de ce dernier semblant avoir compris qu'elle allait l'interpellé la regarder avec de grand yeux comme pour lui conseiller de ne pas le faire. La jeune fille à côté retenu un petit rire, elle était arrivée à leur niveau de bureau. « Mademoiselle, vous permettez ? », Lui avait-elle dit sans trop lui donner le choix, elle la sortie de sa place en un élan, « Ramassez les copies de vos camarades, s'il vous plait... Merci. » Fit-elle de ce dernier mot un ton très affirmatif qui était ni plus ni moins un ordre. La jeune demoiselle s'exécuta amuser en gardant un œil près de sa place, la Kitsune prit alors cette dernière, assise, elle se tourna vers le jeune homme avant d'attraper la copie et de la lire. « M. Jär , mon cour manque de fond sonore pour vous ? » Lança-t-elle avec un sourire, « Vous permettez ? », Sans attendre de réponse de sa part, elle emprunta un écouteur pour le glisser dans son oreille, écouta quelque seconde puis le remit à sa place, elle se releva et resta près du bureau. « Je ne pensais pas commencer si tôt… »… « Monsieur je vous félicite, puisque vous avez été le premier à vous faire remarquer, vous serez le premier interroger à notre prochain cour, en revanche je préfères vous prévenir... Ma méthode d'enseignement et d'évaluation est quelques peu différents de la norme traditionnel... D'autres volontaires ? » Esquissa-t-elle.


Le calme régna un instant, alors ainsi, c’était aussi simple que ça, c’était le stupide gamin qui les menait qu’elle avait attrapé, fort bien, elle savait d’avance quel jeu sournois ils allaient jouer, s’il s’attendait à ce qu’elle soit douce et s’en tienne au protocole, c’était foutu pour eux… Par pur provoc bien sûr, le morveux replaçait ses écouteurs sans prêtait attention à la Kitsune, mauvais plan pour lui, elle n’avait pas l’Âme d’un enseignant et c’est sans état d’âme qu’elle balançait deux kunais, l’un percutant l’autre qui venait aussitôt se plantait dans la main de l’effronté. Paniqué, la classe se leva tandis que le gamin qui faisait moins le fier tentait de se libérer de sa place, du moins délivrer sa main empalé à la table. Trop tard, sa tortionnaire était déjà à côté de lui et pour les impudents qui l’avaient traité de folle, elle avait réservé un lancer d’hari dans leur cou les figeant, autant dire que cela avait calmé tout le monde. La zone de morveux traumatisé en à peine vingt minute de cour, elle ôta elle-même le kunai de sa victime après avoir pris soin de le paralyser, « Leçon un, jeunes gens, le respect… Imagines-toi petit arrogant, que tu le crois ou non, mais ce genre d’attitude te coutera la vie, car déjà que tu n’es qu’un morveux tu te permets de prendre de haut ton aînée avec dix fois ton talent, qu’est-ce que sera si un crétin comme ça passe en grade… », Personne ne bronchait et donc elle poursuivait satisfaite, « Le shinobi qui sait rester humble et le meilleur, voilà ce que m’a enseigné mon sensei, mais ce que moi je veux vous enseigner et tout autre, c’est un principe simple et facile à retenir. L’échange équivalent, aussi curieux que cela puisse vous paraitre, vous aurez moins de chance de vous faire tuer et d’être pris au sérieux par vos adversaires, si vous vous présentez sous une forme pacifique, inoffensive… Provocation et vantardise ne mènes à rien si elles sont utilisés juste par orgueil, qui montre souvent les faibles d’esprits, mais enfin, ça c’est une autre histoire et l’art de la fourberie je pense n’est pas au programme pour vous…», elle se marra en observant M.Jär, son premier rebelle. « Maintenant nous sommes au clair être nous, vous savez à quoi vous attendre, assied et ouvrez vos livres, vous allez me rattraper tout votre retard comme des grands et en silence… »

Sur cette parole de sagesse, elle fit le tour de chacun d’entre eux pour récupérer ses haris et chaque fois d’un geste subtile, avec son irou faire disparaître la trace de leur piqure, les victimes, reprenaient leur place directement des yeux bien ronds, les voilà bien studieux et calme d’un coup. Quant au dernier, le petit malin, il ne put s’empêcher d’ouvrir sa grande bouche encore une fois, tandis que la Kitsune avec sa main sur sa plaie, « Je vais le dire à mon père, vous serez renvoyer et envoyer au cachot sale folle !! ». Elle souriait mesquine, comme-ci une shinobi de son niveau n’avait pas qu’un de ses élèves étaient parti en douce chercher le directeur surement, mais c’était déjà trop tard, elle avait soigné cette main et la piqûre plus rien ne laissait paraitre. Aussi, d’un timing, elle joua la provocation avec ce dernier, « Tu vas lui dire quoi ? Que tu es un morveux qui répond à son professeur et emmène toute la classe dans ses bêtises ? Tout cela pourquoi ? Parce que son niveau et si pitoyable que si le cour se déroulait vraiment, ses petits camarades auraient tôt fait de découvrir le feignant sans talent qu’il est en réalité. L’art du blabla ne suffit M.Jär pour être shinobi… », Trop facile à la limite, le voilà en rage la menaçant, mais pas au bon moment… « Je dirais à mon père et au directeur que vous m’avait planté avec un kunai, que vous êtes une sale folle ! », cette fois c’est elle qui le coupa, le moment était opportun pour cela, « Vous irez vous blessez avec un kunai et faire mentir toute la classe, juste pour ne pas avoir à suivre un cour ? Quel genre de capricieux êtes-vous ? », il tenta bien de la reprendre, mais leur invité déjà présent depuis le début du cinéma d’Oni le coupait. « Jär ! », sec et net, son nom retentissait dans la pièce, « Père ! Cette folle m’a planté avec un kunai ! », Septique et suspicieux à la fois il attrapa le gamin en demandant fermement où…

Là pour le coup, la Kitsune avait bien envie de rire, forcément, il n’y avait rien, à la tête du directeur, père du démon meneur de la classe, elle comprenait sa victoire écrasante quand ce dernier se mit à lui hurlait dessus de se tenir à carreau, lui grand Sabaku qui aujourd’hui faisait honte à son nom. D’ailleurs, il l’emporta avec lui en déclarant à celui qui avait été le chercher, complice de son fils donc qu’ils étaient tous deux puni, voir même peut être expulsé, après quoi bien sûr il ne manqua pas de s’excuser auprès de la Kitsune, qui fit mine d’être compressive. Enfin seuls, elle laissa un long moment s’écouler dans le silence complet, observant chacun d’entre eux un par un, avant de déclarer finalement, « Fin de la leçon un… Un autre volontaire que je vous remontre ? », Apparemment non, tous plongé dans leur livre, on pouvait entendre un mouche volé dans ce calme olympien. « Bien évidemment, nous avons commencé par la plus simple, j’ai hâte que vous nous fassiez passer à la suivante… », là encore aucun volontaire de toute la semaine et enfin, elle retrouvait sa tête de turc qui reprenait sa place en classe. La Kitsune fut assez déçu de voir la façon avec laquelle il s’était couché, la semaine passée encore et la leçon numéro deux ne pointait le bout de son nez, finalement, elle en attendait trop d’eux, car le professeur était de retour déjà et elle n’avait pas eu l’occasion de jouer plus que ça. Là encore, il eut le droit à une ovation de sa classe qui n’avait jamais été aussi contente de le revoir, tous aux petits soins d’un coup avec lui, c’est elle qui faisait cet effet-là. C’est avec un sourire en coin, elle partait de là en soufflant bien fort pour que le message s’imprégné, « Professeur, je serais de vous remplacer à nouveau, quelle bonne idée de m’avoir nommé votre remplaçante officielle ! », Bien sûr, elle salua la classe pour dire au revoir, avec un air limite sadique, pour sûr, eux ils ne voulaient pas la revoir…

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