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Pour une fois le contexte ne se déroule pas lors d'une matinée, nous nous retrouvons là en pleine après-midi, mais notre héros est toujours dans les bras de Morphée. Dommage pour lui, bientôt il allait se réveiller et se rendre compte de son retard, il fallait juste qu'un bruit vienne le réveiller. Surement celui du voisin du dessus qui venait d'engueuler sa femme, pourquoi? Peu importe la raison, la seule chose à savoir c'était qu'il venait de réveiller Shûya, qui d'ailleurs n'appréciait pas un tel réveil brutal et comptait bien le faire savoir, ce n'était pas du genre à se laisser faire.

La tête embrouillée il passa la main sur son visage, baillant la bouche ouverte sans aucune gênes, ouvrant les yeux ceux-ci lui piquaient, une fois de plus il n'avait pas assez dormis et un tel réveil ne lui plaisait pas. Il prit d'un geste brusque son sabre et le planta dans le pauvre mur en plâtre qui le séparait de son voisinage, il leur faisait comprendre qu'ils ne pourraient jamais continuer leur discussion s'ils ne se taisaient pas. La réaction fut immédiate, plus de bruits, juste de la stupéfaction et cela fit sourire notre homme qui comme à son habitude se levait déjà la clope au bec.

Mais très vite il perdit son sourire, la raison? La vue de l'heure actuelle, il envie de crier, de tout arracher chez lui, il était dès plus en retard. S'habillant à l'arrache, il ne prit même pas le temps d'avaler un petit déjeuner, il devait faire extrêmement vite, du moins pour Shûya. Ce qui correspondait à une vitesse de croisière pour les êtres normaux. Ainsi dans la rue, il avait certes augmenté la cadence, mais il marchait toujours à une allure un peu plus rapide seulement, pas de quoi s'affoler. C'était le genre du Kuroraï, pas pressé, dont le principal plaisir était de prendre son temps.

Au bout de longues minutes notre homme arriva enfin à destination, à son lieu de mission précisément. En effet aujourd'hui il avait été affecté à l'académie du village. Il allait devoir calmer des écoliers qui chahutaient un peu trop au goût des professeurs, Shûya se disait qu'il n'avait vraiment pas que ça à faire, mais bon tant que cela lui ramenait de l'argent et le faisait monter en grade il n'allait pas s'en plaindre. Jetant sa cigarette au sol, il se disait qu'il ne valait mieux pas montrer aux jeunes qu'il fumait, du moins il verrait si l'envie lui prendrait il ne pourrait résister.

Pénétrant ainsi dans l'enceinte du bâtiment, on le conduisit au professeur, qui était en pause et d'ailleurs les enfants prenaient leur repas. Il expliqua à notre protagoniste comment se passait les cours et le bordel qui y régnait. Shûya devait maintenant trouver une idée pour y faire régner un calme total, il eut une idée. Cela ne lui prit que quelques secondes, mais c'était surement la plus efficace. Il se décida alors à prendre l'apparence du professeur, il allait donner un cours aux élèves à la place du vrai instituteur, dans le pire des cas cela lui donnerait une idée de la situation.

Ainsi il se rendait dans la salle de classe, les élèves étaient tous debout et chahutaient entre eux, ils faisaient semblant de ne pas voir le professeur, pensant avoir à faire aux vrais. Le Kuroraï les trouvait si naïf pour leur âge, il fallait qu'il se prépare à devenir des soldats, Kumo ne pouvait pas devenir un village paisible, il devait garder son caractère dur et ferme. Sourire aux lèvres il savait qu'il allait devoir passer à l'action et les enfants allaient tous être surpris, au moins cela avait le don de faire rire notre héros, contrairement aux écoliers dans quelques secondes.

Fonçant sur deux écoliers à une vitesse folle voir immédiate, notre héros avait dégainer un katana et un shuriken tout en reprenant sa véritable apparence. Ses deux armes allèrent tout droit sur la gorge des deux enfants, stupéfait. Il n'y avait plus un bruit, plus un, la situation était sous tension, plus personne ne parlait et les deux victimes étaient sous le choc, pas un mot ne sortait de leur bouche, ils étaient paralysés, complètement abattu par ce qu'il venait de se passer. Il allait désormais leur expliquer ce qu'il venait de se passer tout en se présentant et en leur donnant une sacrée morale:

- Vous voyez les mioches si cela avait été un ennemi votre sang coulerait sur le sol actuellement et les autres vous n'auriez même pas eut le temps de crier que vous auriez rejoins vos partenaires. Comment éviter ça? Si vous suiviez les enseignements de votre maître vous m'auriez reconnus tout de suite et auraient compris qu'il ne s'agissait seulement que d'un Henge. Maintenant vous avez plutôt intérêt à ce suivre ce foutu cours sinon je reviendrai et cette fois pas en tant que simple professeur. *Bien sûr il ne l'aurait jamais fait.*