Le délai d'attente ne fut pas tellement long. Quelques secondes à peine plus tard, Saito vit le Kami arriver. En toute hâte, celui-ci se précipita face au Raiken qui, à ce moment là, n'exprimait aucun sourire. Qui était heureux en apprenant que son village risquait d'être attaqué ? Commençant par se confondre en excuses, excuses que Saito voulait bien sûr interrompre, il fut devancé par le bruit sourd que l'invocation venait de provoquer. Kami fut le premier à sauter sur les remparts de Kumo, suivit de près par le Raikage. Écoutant attentivement les constations de son coéquipier de mission, Saito ne put qu'admirer la réactivité de son partenaire qui se mit immédiatement en route pour arrêter son adversaire. N'avait-il pas peur de mourir ? Suivant de près le Chûnin, le Raiken posa une main sur son katana le plus haut. Après tout, n'était-ce pas le moment d'en apprendre plus sur les capacités de celui qui se rapprochait le plus du poste de Chef des Oi-nins ?

S'arrêtant alors, face à l'immense bête, l'aura de Saito battait son plein. Sa présence se faisait sentir sur un large rayon. La plaine qui s'étendait au loins contrastait avec les montagnes que venaient de traverser les deux ninjas de Kumo. L'immense Taureau qui, à présent, regardait son adversaire du moment, à savoir Saito, tapait du sabot sur le sol afin d'annoncer sa future charge. Juste le faite de frôler ainsi la terre projetait un amas de poussière derrière lui et créait un tremblement de terre des plus monstrueux. Comment une telle invocation pouvait-elle exister ? Et surtout pourquoi était-elle diriger sur Kumo ? Le Raikage se devait de le découvrir.

« Sainan, je te confie l'invocation, il faut que je me concentre. »

Ce fut ensuite avec une grande vitesse que Saito courut vers la bestiole. Passant alors à travers ses 4 fers en un temps record, celui-ci réapparu derrière elle et continua tout droit. Il savait pertinemment qu'un invocateur ne pouvait tenir son invocation de très loin, c'est pourquoi il avait décidé de se précipiter au milieu de la plaine afin d'identifier son agresseur. S'arrêtant soudainement de bouger, le katana frôlant le sol, il ferma les yeux et attendit.