Naruto no Sousaku
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 Arrivée en famille [PV Nië]

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MessageSujet: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyVen 29 Juin - 11:48

Suivre la route menant au village caché de Kiri ne fut pas chose facile pour le Kaguya. Malgré la saison estivale, il dut braver les mers gelées de Yuki no kuni. Les adieux avec son Senseï furent bien plus courts que la traversée de cet océan de gel argenté qui régnait en surface sur l'onde. Le temps était certes clément pour la navigation en haute mer, mais peu favorable au départ du jeune homme au regard céladon. La borée balayait les côtes enneigés du pays septentrional. La bise arctique semblait ainsi refuser le départ de cet être qui avait gagné le surnom d'Enfant des Neiges. Une appellation à la hauteur de son physique, à travers sa chevelure blanche, héritée de sa famille disparue, et de sa personnalité, froide. Pourtant, bravant cet ersatz de blizzard capricieux, Hakkyō décida d'embarquer à bord du navire qui allait le ramener sur sa terre d'origine.

A travers les blocs de glace s'agitant sous la houle, les nuages de givre soulevés par les bourrasques impétueuses de l'océan, le bateau fila sur l'archipel du Pays de l'Eau. Un voyage presque spirituel pour le futur Kirijin: le froid le purgeait de toute pensée autre que l'impression qu'il se faisait de Kiri. Il y voyait des hommes austères, au caractère hostile à l'étranger. Kiri n'était pas connue pour son tourisme, et Hakkyō se doutait bien de la raison de cette réputation. La Brume Sanglante régnait encore dans les esprits de certains. Qu'importe, ce n'était pas le paraître le plus important; tout se jouait sur la personnalité. Lorsque le bateau fit escale au port de Kiri, cette impression fut nettement ressentie par le manipulateur d'os. La Brume était là pour donner le ton. Elle recouvrait tout, comme un voile opaque, un tissu vaporeux qui masquait la beauté de la cité. Hakkyō débarqua sur le quai, et avec lui emporta le peu d'affaires qu'il avait. Au sanatorium de Yuki no kuni, il n'avait jamais eu beaucoup d'effets personnels, seulement le strict minimum: affaires, armement, médicaments. Il remercia le capitaine de l'embarcation, salua brièvement de la dextre les quelques matelots qui avaient contribué à son arrivée. Puis il se retrouva seul. Seul face à un monde nouveau. Face à un univers qui lui était étranger, alors qu'il en était originaire. Son premier réflexe fut de quitter les quais, pour éviter de gêner le débarquement de marchandises, et de se hâter sur le sol froid du bitume. De là, il s'alluma une première cigarette. La fumée se confondait et se dissipait en disparaissant avec la Brume de Kiri. Il y avait quelque chose de mystique dans ce brouillard, quelque chose que le Kaguya ne parvenait pas à expliquer encore.

Savourant ainsi les plaisirs interdits du tabac, le manieur d'os fut soudain dérangé par une présence inconnue - assez normal pour quelqu'un débarquant en terre nouvelle. Histoire de ne pas faire mauvaise impression devant cette silhouette inédite, il acheva sa bouffée de fumée nocive, tapota du bout de sa phalange l’extrémité de son mégot avant de se tourner vers la présence. Adoptant un faciès plus amical que d'habitude, le quidam lança une première tirade vers cette donzelle:
— Bonjour, excusez-moi, je suis un peu perdu ici. Je viens tout juste de débarquer dans cette cité. Pourriez-vous m'aider ? Je m'appelle Hakkyō, du clan Kaguya.
C'était fait. Maintenant il ne pouvait plus reculer. Plus revenir en arrière, dans cet état de solitude et de tranquillité, face à l'océan. A présent sa plus grande crainte, c'était de se voir refuser sa demande suite à l'évocation de sa sombre origine. Anxieux, le shinobi tâcha de conserver son sang-froid et sa prestance pour ne pas effrayer la demoiselle. Il tenait à faire bonne impression pour sa première rencontre à Kiri.
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyVen 29 Juin - 14:21

En patrouille ou en balade, difficile de définir ça quand on vit à Kiri, le village étant à la fois aussi hostile que sécurisant dans son enceinte. Qui serait le fou osant s'aventurer ici en guise de trouble fait, la cité était crainte et voilà qui rendait son boulot facile aujourd'hui, il suffisait de se montrer, gronder les quatre bambins qui faisaient les fous ou encore, calmer la joie à quelque voleurs ou aux langues trop pendus. Rien de bien passionnant aujourd'hui encore si ce n'est un point lumineux qui perçait dans la brume épaisse bien familière ici, surtout en cette saison. Encore un moment banal, un probable fumeur qui exerçait son art d'aspiration-expiration près des cargaisons, le bout orangé se rapprochait vers le village, ses rues et par la même occasion Nië. Si c'était un visiteur, il fallait le mettre au parfum des règles de Kiri, autant dire que s'il était un ninja étranger, il allait rapidement pouvoir dire adieu à sa vie, mais cela n'était pas sa fonction, elle ne s'en soucia guère en venant à sa rencontre pour demander des comptes.

C'est donc vers son dos qu'elle se dirigeait, dans l'intention de tapoter ce dernier pour attirer l'attention, la kunoichi n'en avait eu le temps, le jeune homme se retourna avant, répondant à toutes ses questions sans qu'elle les pose. Il donna des réponses plus pertinentes qu'il n'aurait pu le croire à vrai dire, ce désignant comme étant un Kaguya, membre de ce clan, c'est avec un certain manque de réaction que Nië se figea sur lui, ne lui avait pas t'on dit que son clan avait disparu de Kiri, qu'ils étaient tous morts, on se demandait même comment elle était encore là, bref le sujet n'était pas facilement abordable ici. Ses origines n'étaient pas un problème pour elle, car elle profitait de l'avantage d'une ombre menaçante et protectrice derrière elle. Cette instant de réflexion passait, la Kaguya ne se rendait pas vraiment de la durée qu'avait pu avoir cette dernière. Cependant, elle aurait pu le croire aux mots, mais trop septique pour, Nië demandait sa preuve de façon assez inhabituel pour elle que tous connaissaient muette, c'est avec une voix basse, la seule façon qu'elle savait l'utiliser qu'elle s'exprima.

" Tu te dis Kaguya, tu peux le prouver? Sinon, bienvenue à Kiri, si on peut vraiment dire ça, ça dépendra finalement... Que viens-tu faire ici au juste..."

Examinant alors l'individu, elle ne se trouva pas beaucoup de point commun avec lui, elle qui avait la chevelure verte était loin de la blancheur de la sienne, ces yeux n’échappaient pas non plus à la constations, puis, elle se se senti un peu petite à côté. Pourtant d'instinct, elle savait qu'il disait vrai, s'engageant dans le rue, elle se tata pour finalement céder à son envie, c'était le premier de son clan qu'elle rencontrait après tout, elle ne savait rien d'eux mais peut-être que pour lui c'était différent, ainsi elle reprit timidement la suite de sa phrase.

" Je suis aussi une Kaguya, moi c'est Nië et que je sache, il n'y en a pas d'autre ici, je n'en ai du moins jamais trouvé... Que veux-tu savoir de Kiri au juste? "
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyVen 29 Juin - 20:34

Devant le brave guerrier à la capuche indigo se tint une drôle de demoiselle. Donzelle à la silhouette juvénile, elle inspirait une certaine élégance dans l'aura qu'elle dégageait. Perdue entre enfance et adolescence, la physionomie de la nymphe relevait d'une forme d'innocence agréable. Hakkyō avait presque l'air d'un pleutre à côté d'elle. Après tout, elle avait de quoi mériter le respect de par sa beauté. Un regard d'ambre ornait son faciès de chérubin. Deux orbites ornés d'un iris des plus rares. Le Kaguya n'en avait jamais vu de tels. En outre ses deux joyaux dorées étaient entourées d'une chevelure de jade. Digne d'une princesse, ses cheveux avaient des éclats émeraudes, valorisant encore une fois le caractère sacré de ce personnage extraordinaire. La taille presque lilliputienne, face à la stature de géant de Hakkyō, de cette demoiselle, mettait en valeur cette crinière d'un vert exotique. Quoiqu'il en soit, malgré ce physique d'enfant, la demoiselle n'avait pas le vocable d'un bambin. Elle savait utiliser les mots avec justesse, et pour preuve, mit un point sur l'origine héréditaire de l'étranger au regard de jade. Face à cette interrogation, suivie d'un bref bienvenue aux notes de doute, le quidam esquissa un discret souris. Une risette explicable par la réaction qu'eut la petite donzelle. Il était anxieux à l'idée que cette dernière rejette l'arrivant de par ses origines; au lieu de ça, elle sembla confusément troublée de l'appartenance à l'auguste famille Kaguya du combattant à la crinière opalescente.
— Je n'ai pas la prétention de m'affirmer être quelqu'un que je ne suis pas. Si cette affirmation ne convient pas à justifier mes dires, je pourrai te faire une brève démonstration de mes capacités héréditaires, sans toutefois chercher le duel.
Il se rappella par la suite de la seconde tirade de la fille aux cheveux de jade; ces deux maigres phrases, attestant d'une volonté d'aider son prochain, et d'une déclaration tout à fait particulière de l'identité de la belle. Elle aussi était une Kaguya. Un choc pour l'étranger, qui ne pensait pas faire une telle rencontre à peine arrivé sur le sol de la cité des brumes. Lui qui, malgré son lien fort et étroit avec son Senseï, se sentait orphelin, retrouvait désormais une chaleur perdue. La chaleur d'un foyer, d'une famille. L'ardeur de son clan ancien, l'espoir de retrouver les siens. Malgré cette nouvelle réjouissante, Hakkyō garda son naturel presque psychasthénique et tâcha de répondre encore à la dénommée Nië.
— Qui put penser que pour ma première rencontre au sein de Mizu no kuni, je puisse tomber sur une membre de mon clan… étrange coïncidence. Nië, je suis ravi de faire ta connaissance. J'espère qu'au cours de mon intégration à Kirigakure no satō, je puisse faire la rencontre de Kaguya. Je tâcherai de te faire part de mes rencontres de famille, si tu le souhaites !
Outre cette note positive, marquant le tissage lent mais certain d'un lien entre les deux jeunes gens, Hakkyō tâcha de paraître le plus cordial possible. Reniant sa cigarette, il jeta discrètement l'objet maudit d'un mouvement de doigts. Ses phalanges abandonnèrent un bien précieux et dangereux, pour laisser sa psyché se rapprocher d'un être rare et cher.
— Autrement, reprit plus sérieusement le Kaguya, pour l'heure je recherche de quoi me loger. Un appartement, une auberge, un lotissement destiné aux shinobis, un refuge pour voyageurs, qu'importe, tout me conviendra pour le moment. Je ne suis pas très difficile, en matière de confort. Le nécessaire me suffira. Et puis je n'aimerai pas t'incomber de la tâche presque pénible de me trouver un logement en cette paisible matinée.
Là encore, Hakkyō se montra conciliant. Il ne voulait pas déranger cette demoiselle, qui avait certainement mieux à faire que de côtoyer un prétendu Kaguya débarquant tout juste sur le territoire de Mizu no kuni. Enfin, pour ce détail, le garçon au regard céladon n'avait pas à s'en faire: il savait qu'avec ses capacités actuelles, il avait largement de quoi répondre aux attentes d'une Kaguya qui désirait confirmer l'existence d'un des siens en face d'elle. Il n'attendait plus - inconsciemment, car il n'aimait pas faire usage inutilement de ses dons de combat - que l'approbation de cette donzelle pour exécuter.
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyVen 29 Juin - 21:45

Il fallait l'avouer, le hasard faisait bien les choses ou alors le destin avait tracé l'histoire des Kaguya destiné à se retrouver un jour, qu'importe, ils étaient tout deux-là à présent autant en profiter. De plus, ils avaient apparemment un but commun, retrouver les leur semblables, alors qu'il jetait sa cigarette au loin, Nië lui confirmait qu'elle aimerait effectivement être tenue au courant. Tout cela annonçait qu'ils se verraient à nouveau. C'était étrange de penser qu'elle avait en face d'elle un membre de sa famille, un qui partageait le même sang, la même particularité. Dire qu'elle n'avait pas de famille était faux, toutes ces femmes qui avaient jusque là viellé sur elle en faisait parti et Maizake était sa mère malgré qu'elle se disait être son employeuse.

" Attends... Tu cherches où t'établir à kiri, mais ta venue est prévue au moins, tu es attendu ici?... Les ninjas étrangers ne sont pas toléré à Kiri, tu n'as pas intérêt de te faire attraper avant d'avoir vu Haizu et eu son aval..."
Lui fît-elle un air surpris.


Puis réfléchissant à sa demande, elle mettait en application la première idée saugrenu qui lui venait à l'esprit, pour elle, auberge, logement rimait avec Kage, l'institue où elle vit depuis sa tendre enfance, la même tenue par sa mère adoptive. Aussi, spontanément, elle allait l'invité à y rester, sachant qu'elle n'aurait pas de mal à endormir Maizake comme elle avait toujours fait. Pour preuve, son défunt et stupide sensei passait bien sa vie là-bas gratuitement sans être inquiété. Cependant, il fallait qu'elle le met au parfum d'un détail avant d'y aller, le seul qui lui paru important, après tout pour elle c'était naturel les services de cette maison...

" Pour ton soucis de logement, ne t'en inquiètes pas, je vis dans une auberge, ma mère adoptive en est la gérante, je te ferais une place une fois arriver. En revanche, je dois te confier un petit secret que je préférerais que tu gardes pour toi... Là-bas personne ne sait que je parle.. ça peut paraître ridicule, mais c'est mon mutisme lorsque j'étais enfant qui m'a offert une place confortable parmi elle. Aussi, j'ai préféré garder ça ainsi, enfin... C'est compliqué!"

C'est ainsi qu'elle se décidait à le traîner dans cette maison encore endormi de jour, les employées vivant plutôt la nuit dans cette bâtisse. Etant chargé de l'entretient, elle n'aurait aucun mal à trouvé une chambre dans le dernier étage des chambres privées, la question à laquelle elle n'avait pas pensé, était comment à peine arrivé à Kiri, il prendrait le fait de se retrouver dans une maison close. Et ça, il allait avoir tôt fait de s'en apercevoir aussitôt la nuit tombée ou les filles réveillées, Nië n'avait jamais eu l'art des détails...


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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyDim 1 Juil - 9:07

La chance souriait à Hakkyō. Si tôt eut-il quitté les pontons du port de Kiri qu'une occasion de trouver un toit pour la nuit s'offrait à lui. Une occasion double, puisque le passant ayant eu la bonté de se dévouer pour venir jusqu'au Kaguya ne fut autre qu'un autre membre du clan disparu. Une kunoïchi à la silhouette juvénile, impératrice radieuse de l'émeraude et plus minoritaire, de l'or, répondant au prénom peu commun de Nië. Outre sa physionomie de déité des chérubins contrastant avec l'image péjorative que se donnait ses ancêtres, de vaillants barbares assoiffés de violence et de sang, la demoiselle ne garda pas sa langue dans sa poche. Sous ses airs de jeune fille fragile, la donzelle savait maniait parfaitement ses cordes vocales, se mouvant sous le flux de sa pensée avec un air inquisiteur. Nië, à travers ses différentes tirades, fit nettement comprendre à son cousin - ou au moins confrère de clan - l'ambiance du village. Une nation qui au fil des ans, conserva son caractère patriotique, xénophobe, voire nationaliste. Malgré ce soupçon de dictature totalitaire, Kiri restait une grande puissance, qui marquait ainsi l'histoire depuis des décennies. Preuve évidente de cette puissance, la présence du Mizukage au Gokage, sorte de réunion des plus grandes forces militaires des grands pays ninjas. Quoiqu'il en soit, cité crainte des autres ou pas, l'invité n'était pas roi, et l'Enfant des Neiges l'avait bien compris.
— J'ai un laisser-passer, ne t'en fais pas Nië-san. Bien entendu, il en va de soi que j'irais à la rencontre du Mizukage. J'ai à m'entretenir au sujet de mon intégration, et à propos de certaines modalités. Je devais régler ça dès mon arrivée ici, c'est prévu.
Son regard, à moitié mutilé par une mèche de cheveux argentés, se posa sur le faciès plaisant de la Kaguya, inspirant confiance et assurance. On pouvait lire à travers l'immobilité de sa pupille, fenêtre faussement ouverte sur sa psyché, toute la franchise de ses propos. De par son éducation stricte mais efficace, le jeune homme savait user du mensonge quand il le fallait. Il en allait de soi que bien entendu, l'application de l'hypocrisie naturelle de l'humain ne s'affirmait que très rarement chez l'Enfant des Neiges. Rassurer un proche qui en avait besoin, tomber sous le joug de l'ennemi, ou d'un quelconque tyran hostile à la politique de Kiri, voilà les quelques situations où la tromperie était de mise. Mais pour l'heure, il n'y avait nul besoin de jouer du mensonge pour gagner sa liberté.

Au final, la donzelle de jade poursuivit son œuvre de charité matinale en proposant au néophyte de l'héberger sous son toit. Elle n'avait pas précisé pour combien de temps son homologue Kaguya bénéficierait-il de cette offre généreuse, en tout cas, son geste parut des plus honorables. Le guerrier aux os d'ivoire en signe de reconnaissance remercia donc chaleureusement sa comparse de clan. Elle non plus, avec du recul, n'adoptait guère les dogmes physiques du clan manipulateur du squelette. Un vent de nouveauté souffla ainsi sur le clan Kaguya, promettant une génération riche et variée, plus discrète et efficace que la précédente, il fallait l’espérer en tout cas pour leur survie. Outre cette proposition que Hakkyō accepta sans broncher, au contraire, la demoiselle fit remarquer un lourd secret, handicapant pour la suite des opérations. En somme, ce fut l'une des rares fois que la donzelle sortait de son mutisme habituel. En temps normal, elle restait coi avec son entourage, un réflexe qu'elle conserva depuis que l'absence de parole vint lui ouvrir les portes du privilège au sein de sa famille adoptive. Nië fit ainsi comprendre à son interlocuteur que ce secret devait rester entre eux.
— Aucun soucis, Nië-san, moi aussi j'ai mes petits secrets, tôt ou tard je t'en parlerai, mais là n'est pas le lieu adéquat pour. Considère que ton mutisme est entre de bonnes mains. Ça sera notre secret à nous deux, notre secret… de famille.
Il émit une maigre risette, peu expressive, mais qui en disait assez. Un brin d'humour avec une once de sous-entendu. Le tandem de Kaguya quitta par la suite les allées de la zone portuaire, pour aller dans la fameuse auberge de la tutrice de Nië. Emporté par un écran de brouillard, Hakkyō fit une brève visite de quelques quartiers, remarquant l'architecture typique de la contrée insulaire, ainsi que la maigre opulence des ruelles. La Brume à elle seule constituait une composante de la ville. Comme un monument mouvant, animé d'une volonté presque divine, lien aqueux et volatil entre les cieux et la terre. Quelques minutes plus tard, le duo de shinobis arrivèrent à destination. L'immeuble était empreint d'une atonie diurne que le Kaguya ne saurait expliquer pour l'heure. Lorsque le voile de jais de la nuit recouvrirait l'astre solaire, il comprendrait rapidement la fonction de ce bâtiment aux allures trompeuses. Guidé dans les étages supérieurs de l'établissement, le néophyte se retrouva dans une chambre, située au dernier étage des chambres privées. Une aubaine pour l'étranger, qui tâcha de découvrir la pièce avec lucidité. L'espace était suffisamment aménagé et meublé pour le guerrier, qui déposa ses quelques affaires sur le dessus de son futon. Une fois plus ou moins installé dans son domicile provisoire, une question vint tarauder le jeune homme. Assis sur son lit, il observa sa cousine, afin d'attirer son attention à travers son regard céladon se plongeant dans ses iris d'ambres, et lui questionna:
— Dis-moi, cela fait longtemps que tu es à Kiri ? Ou du moins dans cet endroit. Je me demande comment ton intégration ici s'est passée, ça m'intrigue.
Le guerrier aux os de platine écourta alors l'attente en sortant de sa poche quelques accessoires inutiles. A savoir, son zippo de fer blanc, luisant avec prestige sous les rais traversant la fenêtre de sa chambre, ainsi que son paquet de cigarettes, en provenance de Yuki no kuni. Il s'agissait là de ses deux seuls véritables effets personnels, bien que l'autre puisse n'avoir qu'une faible durée de vie…
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyDim 1 Juil - 9:59

Son homologue Kaguya s'avéra aussi curieux qu'elle sur son passé, les oreilles bien entendu pour écouter ce qui se passait dans le couloir, Nië avait tôt fait de comprendre qu'ils ne seraient pas dérangé, vu l'heure. Elle n'avait donc aucun soucis pour lui répondre, l'observant attraper la source d'une fumée de malheur, elle entama donc avec une confiance assez naïve pour une kunoichi de lui conter l'histoire.

" Eh bien, je ne me souviens pas depuis quand je suis ici, mes plus lointains souvenirs sont quand j'étais enfant, j'ai toujours vécu ici, dans cette maison, Maizake, la gérante des lieux m'a recueilli et prise sous son aile depuis toujours. Comme j'étais muette, elle m'avait donné le travail de faire passer les petits mots ou autre à leur client, jusqu'à ce que j'apprenne à écrire, longue histoire pas intéressante... C'est un de ses clients shinobi qui m'avait ramené d'une mission, personne n'en parle et le sujet n'est pas à ouvrir, puis je t'avoue ne pas avoir cherché à savoir non plus. Tu sais j'ai appris être une Kaguya que récemment, avec un certain Hebi qui m'a fait une visite surprise le nuit lors d'une mission... "fin Bref... Et toi, racontes moi, tu as une famille ?"
Elle soupira amère en y repensant.


Elle ouvra la fenêtre pour la fumée que la maudite herbe allait dégagé, attendant la réponse de son... cousin? Oui ils devaient bien être un truc dans ce genre. En y repensant, il était l'heure de bientôt dîner et la demoiselle pensait qu'elle devait bien mettre au parfum son invité des services des lieux, avant qu'il tombe dessus de lui même, d'ailleurs, il allait aussi falloir voir avec Maizake concernant sa présence ici. Se grattant par réflexe l'arrière du crâne, elle fixa une nouvelle fois Hakkyō pour l'expliquer deux ou trois choses, il le fallait bien...

" D'ailleurs... Tu sais ici c'est un peu spécial, les filles qui vivent ici sont des Geishas, mais pas que... "fin, tu verras notre clientèle est masculine, tu vas être traité en roi je ne m'inquiète pas trop pour ça... En revanche, ne contrarie jamais Maizake, c'est le pire des démons de Kiri, entre elle et le Mizu en colère, je préfère vingt fois avoir affaire au Mizu..."
Elle esquissa un petit rire après ça.

" Je vais la prévenir que tu es ici, ça ne posera aucun soucis ne t'inquiètes pas, tu es ici chez toi, ne te laisse pas embêter par ses dames, se sont de vraies pestes... Je reviens vite désolée, avec un plat à moins que tu as envie de manger en bas, l'ambiance est plutôt amusante, le soir je tiens le bar.."
Un dernier salut, elle quittait la pièce voir Maizake.


Dans le couloir d'ailleurs, cette dernière l'attendait un sourcil levé, son bloc note en main, Nië lui gribouilla quelque mots qui semblaient faire leur effet, elle ne broncha pas davantage en repartant au salon, rappelant à sa protégé qu'il était l'heure de manger.

~ Ca veut dire, pars cuisiner hein... uu" ~


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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyMar 3 Juil - 20:29

Une fois bien installé, les deux jeunes Kaguya discutèrent autour de leur passé, de leur vie à Kiri. Ce fut le garçon, originaire de Yuki no kuni, qui lança cette conversation, en interrogeant Nië au sujet de son intégration au sein de la cité. Une question qui lui permettrait d'en savoir un peu plus sur celle qui s'avérait être à priori sa cousine. Une cousine plutôt floue dans ses souvenirs, assez normal à vrai dire. Elle ne se rappelait plus en effet depuis combien de temps elle vivait à Kiri. Cela devait faire par conséquent un bon bout de temps. En outre la demoiselle manipulatrice d'os ajouta une petite anecdote par rapport à son mutisme et son travail au sein de cet établissement. Un établissement dont la fonction fut rapidement décrite par la Kaguya. Mais avant d'en venir à cet aspect de sa vie, Nië tâcha de demander à son homologue Kaguya si il avait lui aussi de la famille. Difficile de retourner la question à Hakkyō, qui n'eut connu que son Senseï comme tuteur. Qu'importe, le fumeur de Kiri resta calme et chaleureux en répondant à l'interrogation de la dame de jade.
— Je n'ai aucune famille. Pas de parents, pas de frère, ni de sœur. A vrai dire, il n'est pas question d'avoir, mais de savoir. Je n'ai jamais connu mes parents, ainsi que d'éventuels frère ou sœur. J'ai vécu dans un orphelinat au cours de mon enfance, sur le territoire de Mizu no kuni. Et de là j'ai été recueilli par un Kirijin, qui m'a pris sous son aile en tant que Senseï, dans un sanatorium de Yuki no kuni. Mais à présent tu es là, et je suis certain que d'autres Kaguya n'attendent que notre rencontre.
Encore une fois, il avait fait le rapprochement entre sa relation familiale qui le liait à Nië. A force de se répéter à ce sujet, Hakkyō se sentit un peu gêné. Après tout, il venait tout juste de rencontrer cette kunoïchi lors de son débarquement au port de Kiri. Voilà maintenant qu'il discutait avec elle, en famille, dans une chambre que sa cousine lui mettait à disposition. Les événements se succédaient rapidement, voire trop rapidement. Qu'importe, maintenant c'était fait, et désormais l'Enfant des Neiges allait vivre ici pour le moment. Un endroit spécial, comme tâcha de le préciser Nië. Il ne s'agissait ni plus ni moins d'une maison close. On ne pouvait pas parler de bordel, ce terme péjoratif contrastait avec celui de "Geishas" présentes au sein de l'établissement. En outre, le shinobi n'avait pas à se plaindre: selon sa cousine, l'invité serait traité comme un roi. Une aubaine, et un prestige un peu exagéré aux yeux du quidam. Mais il serait plutôt mal vu de se plaindre d'une telle situation. Sans pour autant chercher à en profiter, Hakkyō s’accommoda aux usages décrits par Nië. Une maîtresse de maison exigeante, tyrannique, des geishas aux allures de gamines et surtout, l'obligation pour la jeune demoiselle de travailler de soir, à faire la cuisine et à servir au bar.

En outre, la petite Kaguya proposa à son cousin de lui rapporter à manger. A moins qu'il ne préfère aller découvrir par lui-même la pièce à manger. Un acte généreux, mais au final logique, maintenant que le guerrier à la chevelure des neiges allait vivre ici. Du moins, de façon provisoire, il espérait. Quoiqu'il en soit, le shinobi n'avait pas trop faim, malgré son long et périlleux voyage de Yuki no kuni jusque dans les terres insulaires de Mizu no kuni. Il préférait se réserver pour ce soir, moment où il aspirait à voir sa cousine à l’œuvre au bar. Il tâcha donc de manifester poliment son refus de manger.
— Non merci, Nië-chan ! Je n'ai pas trop faim, ne prend pas la peine de venir m'apporter à manger, c'est gentil de ta part, mais ça ira. Je pense que je vais me reposer pour le moment, et éventuellement faire une petite virée en ville, avant de rentrer ce soir pour manger, si tu n'y vois pas d'inconvénients. Ce soir j'aimerai par ailleurs venir te tenir compagnie au bar !
Il se leva alors, et prépara un petit sac d'affaires pour sa virée de l'après-midi. Il resta souriant, le visage tourné vers la demoiselle guerrière. Comme il n'allait pas partir de suite, puisqu'il préférait auparavant faire une petite sieste, le Kaguya choisit de prendre de l'avance sur ses préparatifs pour patienter le temps que Nië lui réponde. Dans son petit sac, le néophyte de la cité des brumes embarqua ainsi une petite bourse de Ryôs, ainsi que son zippo et un paquet de cigarettes neuf. A partir de là, le guerrier commença à réfléchir sur les objets à emporter pour sa sortie de la journée.
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyMer 4 Juil - 9:55

Deux orphelins finalement, c’étaient retrouvé au grès d’un hasard chanceux, après une brève discussion il était temps de s’atteler à ses occupations pour elle, tout comme il fallait à son cousin prendre ses marques à Kiri. Un rapide retour sur ses pas, sa tête dépassa du pas de la porte pour un dernier salut, elle l’observa amusé récupérer quatre bricoles pour sortir, de là un rapide topo de la citée s’imposa.

« Le plus simple en arrivant est encore de se rendre au bureau Kage, non seulement tu trouveras toutes les infos sur Kiri là-bas, mais tu pourras aussi rapidement prendre des contrats et te poser au village de la brume. Je te laisse, à plus tard ! Sinon ça marche, je garde ta bouteille au frais ce soir !»

Son dernier mot dit, Nië retournait à sa routine pas sans quelque interrogations, la première qu’elle n’avait pas osé concernant leur Kekkei , mais elle n’osait pas vraiment l’aborder, avec le mauvais souvenir de son apparition. Le serpent dans sa poche d’ordinaire si sage semblait s’agiter, elle glissa sa main à son contact pour le calmer, la bête enroulé autour de cette dernière maintenait son emprise. Le temps avait fait qu’ils avaient fini par s’entendre au point qu’il semblait comprendre ou ressentir ses troubles, voilà qui était aussi curieux encore, quand on s’avait la façon dont elle l’avait obtenu. En tout cas, les questionnements devraient attendre, le boulot reprenait, sur le coup, elle envia le cousin chanceux qui n’aurait qu’à se reposé ou se promené aujourd’hui, qu’il en profite bien, ses jours dans le village allaient vite être animé, Nië n’en doutait pas…


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyMer 4 Juil - 16:16

Avant de se séparer, l'espace d'une journée, la jeune Kaguya mit au courant son cousin de la démarche administrative à adopter pour en savoir plus sur Kiri. Ainsi la façon la plus facile d'obtenir quelques informations sur la cité n'était autre que de se rendre au bureau du Mizukage, chef militaire et politique du village de Kiri, pour récupérer les données nécessaires à sa petite balade diurne. En outre, en plus d'obtenir quelques modestes renseignements, le guerrier pouvait facilement quémander plusieurs contrats de mission. Un conseil intéressant, permettant ainsi au combattant de pouvoir financer un éventuel projet d'achat d'appartement dans les environs. Mais en attendant d'être suffisamment aisé pour se permettre un tel projet, le Kaguya se contenta de profiter du beau temps dehors, et de manifester cette volonté médiocre à sa cousine.
— J'en prend bonne note Nië-chan, merci ! Mais je pense que j'irai en temps et en heure au bureau de Mizukage-sama lorsque j'aurai besoin de m'arranger avec lui sur certains points, comme j'en avais parlé auparavant. Sur ce, bonne journée à toi, et à ce soir !
Il laissa alors filer sa petite cousine, agitant sa dextre en guise de salutations. La jeune Kaguya disparut alors une fois le seuil de la porte dépassé. Dorénavant seul, Hakkyō finalisa ses préparatifs. Au final, il n'emporta pas grand chose, et ne rajouta pas énormément d'affaires à ce qu'il avait préparé auparavant. Sac porté sur une épaule, il quitta à son tour la petite pièce, refit le chemin de tout à l'heure en sens inverse, et sortit de la bâtisse. Tout en s'évadant de l'établissement, quelques geishas encore présentes dans les lieux jetaient leur regard plein de malices sur la silhouette de l'éphèbe. Difficile de lire clair dans leur jeu, avec leur maquillage faisant d'elle des femmes de "prestige" au teint séraphin. Malgré la beauté certes envoutante de ces belles créatures, Hakkyō n'était pas intéressé. Il les ignorait, ne leur prêtait aucune attention. D'une part il avait pris compte du conseil de sa cousine, faisant passer ces sirènes pour des harpies. Mais d'autre part, Hakkyō n'accordait aucune importance à ses femmes. Elles étaient trop superficielles, trop bourrées de défaut comme de maquillage pour mériter d'avoir l'intérêt du Kaguya. Sans être trop exigeant, l'Enfant des Neiges avait ses goûts bien à lui, et jouait davantage sur la personnalité et le naturel des femmes.

Une fois dehors, le fumeur à la crinière opalescente leva la tête en l'air. Son regard, mutilé d'une petite mèche de cheveux blancs observait les cieux brouillés de la Brume de Kiri. Entre les quelques nuages couvrant la voûte céleste, ainsi que le brouillard journalier de la cité, Hakkyō ajouta sa petite contribution. Il dégaina une cigarette parmi son paquet, sortit de sa poche son zippo et alluma l'extrémité de son cigare. La fumée opaque s'éleva dans les airs, telle une âme s'exhalant dans le Paradis. Au bout de quelques bouffées de tabac, le guerrier emboita le pas dans celui de la foule, toujours peu opulente. Sans pour autant s'aventurer profondément dans les quartiers de la ville, le guerrier fit son bout de chemin, et visita les différents lieux de Kiri. Tous avaient de nombreux points communs, outre l'architecture: cette Brume, omniprésente, qui les entourait. Et surtout, une atmosphère austère, froide, lourde et pesante sur quiconque posait son regard sur la construction.

Mais outre cette visite, ce fut l'attitude de la foule qui affecta le plus le Kaguya. Plus particulièrement leur regard. Sur un faciès peu chaleureux, le regard se noyait dans le mépris. On ne connaissait pas le néophyte, alors on le dévisageait, on s'en donnait une image négative. Toutes les hypothèses les plus sombres à propos de la condition du Genin se multipliaient et germaient dans le terreau de la haine. L'arrivant ne comprenait pas tout cela. Il ne voyait pas pourquoi la foule le maudissait sans le connaître. Il n'avait pourtant rien d'un monstre, malgré son fardeau mental et ses origines claniques. Même si ses cheveux blancs étaient un héritage de ses parents Kaguya, il était difficile de l'identifier comme tel. Il avait reçu à la place l'éducation d'un Kirijin, et donc par conséquent savait se distinguer comme un vrai ninja de son village. Rien n'y fit: l’œil inquisiteur de la foule avait le don de rendre pénible la virée du néophyte. Ce dernier ne tarda donc pas à rentrer. Malgré cette hâte de retourner près de Nië, le jeune homme avait parcouru la ville le temps d'une après-midi: le coucher du soleil pouvait en témoigner. Le pas léger, le Kirijin rentra ainsi en fin de journée à la maison, avec une meilleure connaissances des lieux. Les rumeurs à propos de la population locale s'avéraient exactes: Hakkyō l'avait vue de ses propres yeux. Il avait dégusté le raz-de-marée de regards méprisants et déstabilisants.
— En attendant l'heure du souper, pensa calmement le guerrier, je pense que je ferais mieux d'aller ranger mes affaires. Je n'ai pas encore fini d'emménager ici, après tout.
Joignant l'action à la pensée, il se rendit dans sa chambre. Il monta les marches et tenta d'esquiver les Geishas qui l'aguichaient. Une tâche plus difficile qu'il n'y paraissait, mais à laquelle l'aspirant ninja fit de son mieux. Le manieur d'os retrouva quelques instants plus tard sa chambre, à l'intérieur de laquelle il fit un brin d'ordre. Malgré la pauvreté de ses affaires, il désirait ranger ce tas de vêtements trainant sur son lit, ainsi que quelques bricoles entreposées sur des meubles de la chambre. Une fois son ménage fait, le Kaguya vit l'heure du repas arriver. Il désirait manger aux côtés de Nië. Alors, il se leva de son lit, sur lequel il s'était couché et vint rejoindre sa cousine. Elle semblait travailler avec assiduité, comme en témoignait son regard. Ses orbites étaient braquées sur son objectif. Mais elles n'allaient pas tarder à être déviées, au vu de l'interpellation du Kaguya au regard de jade:
— Me voici, Nië-chan ! *Il rejoignit alors sa cousine, s'installant sur le comptoir.* Alors, dis-moi, qu'est-ce qu'il y a au menu ce soir ?
Il esquissa un léger sourire. Ces retrouvailles avec la demoiselle avaient un impact clairement positif sur Hakkyō. Ce dernier allait presque oublier son après-midi plutôt fâcheuse, au cours d'une discussion avec la kunoïchi et surtout, autour d'une bonne bouteille !
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyVen 6 Juil - 20:07

Bien qu'elle ne l'avait vu arrivé, le son de la voix de son cousin avait tôt fait d'attirer l'attention de Nië vers lui, dans un réflexe nouveau, elle aurait presque pu lui répondre naturellement, heureusement au dernier moment, elle se ravisa en lui offrant un sourire. Pour répondre à sa demande, elle se contenta d'un regard complice ainsi de lui tendre la carte du menu, aussitôt après quoi, elle lui prépara son verre, comme promis, elle lui avait réservé sa bouteille. Plutôt veinards ce soir-là, Maizake c'était montré conciliante, aussi à demi-mots, elle avait fait comprendre à sa fille que sa soirée serait tranquille, derrière le comptoir, armée de son calepin, elle pourrait discuter si on peut dire avec Hakkyō. La première question de la petite curieuse fut de vouloir connaitre le résumé de la journée de celui qui semblait être son ainé. En y repensant, ils n'avaient pas encore discuté de leur âge respectifs, aussi elle gribouilla la question en passant avant de revenir au sujet premier, bien que Nië trop habitué à Kiri devait bien se doutait de l'accueil qu'il avait dû avoir.


Ce village était tout sauf chaleureux malheureusement, ce n'était pas que à cause de son temps déprimant, quoi que, peut-être était ce lui qui rendait les gens aussi moroses, piètre excuse, mais mieux que rien. Devinant la journée qui avait été difficile surement plus que la sienne, elle sorti un petit délice du comptoir qui devrait le ravir, l'idée lui était venu en pensant à leur rencontre. La boite à tabac posé devant lui, Nië lui lança un dernier clin d'oeil avant de s'éloigner de sa place un instant pour partir chercher les plats, heureusement, la cuisine ne lui était pas attribué aujourd'hui. Elle qui était habitué à l'ambiance étrange du lieu, ne faisait plus attention aux remarques et pestes qui hantaient les lieux, cependant, elle imaginait très bien qu'il en était autrement pour son cousin, aussi, lui venu une idée censée pour une fois.

Sans vraiment demander, elle se réserva un petit salon privé pour dîner en paix, au moins, elle aurait l'occasion de pouvoir délié sa langue, ainsi à l'abris des oreilles indiscrète. Le locataire de sa poche se fit à nouveau agité, comme pour rappeler sa présence, deux fois dans la même journée, étrange, c'était la première fois qu'il agissait ainsi. Un détour en réserve, elle lui donnait à lui aussi son mets, le serpent ne se fit pas prié pour le gober, avait-il faim? Le ventre bien plein, il rejoignait à nouveau la poche ventrale (là spécialement pour lui) de sa nouvelle maîtresse, la scène était amusante, en retournant dans la grande salle, Nië étudiait une question qu'hier encore aurait pu lui paraître stupide, quel nom elle allait bien pouvoir donné à son écailleux. C'est en arrivant devant son cousin souriante avec les plats, que son idée lui venait, allez savoir pourquoi, elle avait décidé qu'il serait "Kuroroko". Posant un instant le plateau sur le comptoir pour récupérer de quoi boire, elle informa Hakkyō de sa proposition de manger à l'écart de ces étranges personnages.

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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyDim 8 Juil - 21:43

Le crépuscule tourna la page de cette après-midi peu glorieuse pour le Kaguya. Dorénavant, il pouvait consacrer sa soirée à quelque chose de plus chaleureux, en discutant auprès de l'unique membre de sa famille. En outre, la conversation qu'il allait tenir avec la dénommée Nië Kaguya serait des plus particulières. Forcée de jouer le jeu du mutisme, la demoiselle devait tenir la conversation avec un modeste bloc-notes. Histoire de ne pas éveiller les soupçons, le guerrier à la chevelure opalescente se prêta au jeu de sa cousine, et lui lança un signe du visage, couplé à un léger clin d’œil amical, pour lui assurer qu'il ne ferait pas d'erreur. Les deux Kaguya, bien installés autour du comptoir, démarrèrent alors la conversation, par une première question de la pseudo-muette. Cette dernière désirait dans un premier temps savoir comment c'était passé la journée du guerrier. Une question qui n'étonnait pas le manieur d'os. Après s'être débarrassé du regard persistant d'une des geishas qui épiaient les deux jeunes gens, le fumeur de Kiri vint répondre à sa cousine, d'un ton plat et agréable.
— Comme dit tout à l'heure, je suis allé visiter les alentours du quartier. Je suis passé à côté de quelques monuments, et m'y suis arrêté quelques instants. Le spectacle est vraiment saisissant, avec cette Brume presque mystique. Mais ça ne m'a pas empêché de faire de mauvaises rencontres… à défaut d'en avoir faites de bonnes.
Nul doute que Nië savait clairement de quoi parler son cousin. Ceux qui se démarquent des autres par un physique peu banal, ou par des capacités héréditaires - comme du temps de la Brume Sanglante - étaient mal vus au village. Le cas de la Kaguya à la chevelure d'émeraude n'avait pas du faire exception. Elle aussi avait du souffrir pendant un moment du mépris que lui lançait du regard les autres, avant d'apprendre à les ignorer, à les comprendre, et à pourquoi pas, se lier avec eux. En ce qui concernait l'Enfant des Neiges, il était fort probable qu'il subisse le même processus, avec certainement plus de temps en ce qui concernait la partie amitié avec la populace. Durant de longues années, il avait vécu à l'écart des autres dans l'orphelinat. Puis, dans une durée encore plus longue, il avait côtoyé la folie, la maladie psychique, dans un sanatorium où la neige semblait mieux apaiser la clientèle que le personnel. Étrangement, le guerrier avait appris à mieux digérer les cris des aliénés plutôt que le regard plein de haine des autochtones de Kiri. Ce devait peut-être être une question d'habitude, ou quelque chose comme ça. Ou tout simplement que la folie, à laquelle il avait subi une mithridatisation psychique, ne l'affectait pas autant que ce mépris, multiplié par autant de têtes inconnues et taciturnes.

Histoire d'oublier cet après-midi plutôt fâcheuse, le guerrier au squelette de combat put compter sur le soutien de sa cousine. Cette dernière, jouant toujours à la perfection son rôle de demoiselle muette, vint lui faire don d'une boite de tabac, accompagnée d'un léger clin d’œil complice. Un sourire fut rendu en contrepartie par le combattant au regard céladon, qui se saisit de la boite, l'observa attentivement. Il fit coulisser ses doigts contre la surface métallique de l'objet. Ses phalanges se heurtèrent à un froid solide, aux éclats argentés, faisant oublier l'espace d'un instant la nature du métal peu noble constituant la boite. Hakkyō se roula par la suite une cigarette, abandonnant la poésie du contact avec cet étui au profit de bouffées de tabac plus subtiles. Volatiles, les nuages de fumée furent en cette soirée estivale abandonnés par la Brume de Kiri. Malicieuse, elle avait tendance à se cacher dans le drap de la Nuit, pour se lever par la suite aux aurores, couvrant l'espace de son habit laiteux. Le Kaguya tira quelques bouffées dans ce cigare, confectionné à partir de tabac de qualité, suscitant un remerciement des plus chaleureux auprès de sa cousine. Cette dernière convia son invité à se déplacer dans une salle plus à l'écart de la foule. Hakkyō fut bien soulagé de trouver un endroit où manger sans être de nouveau observer sans arrêts par quelques geishas passants dans le coin. Le guerrier à l'ossature belliqueuse suivit ainsi sa cousine.

Le repas fut servi et les deux jeunes Kaguya dégustèrent leur repas sous un échange de regards complices. C'était un mini-repas de famille. Avec une atmosphère étrange pour le néophyte de Kiri. Jamais il n'avait ressenti une telle ambiance chaleureuse en mangeant. Sa cousine était des plus cordiales. Un peu plus de sentimentalisme dans sa psyché lui aurait fait couler quelques larmes de bonheur. Mais en bon Kirijin qui prenait ses marques, il se retint d'une telle absurdité et se contenta de prolonger le moment présent. Maintenant que le tandem de Kaguya était à l'écart des regards indiscrets, Nië pouvait sortir de son mutisme fictif, histoire de rendre plus vivante la conversation.
— Merci encore pour tout ce que tu m'as apporté Nië-chan depuis ce matin, lança Hakkyō, avec la philosophie du village, difficile de trouver des personnes comme toi.
Il termina son verre, buvant tranquillement. La gorge plus humide, il se racla cette dernière, histoire de retrouver plus de tonalité dans son timbre de voix. Avant de changer de sujet, pour cesser de se rabattre dans les politesses et les remerciements courtois, le shinobi fixa vaguement l'animal qui serpentait entre les poches de la Kaguya. Le reptile, aussi discret que curieux, s'était délecté d'un bref morceau que lui avait offert sa maîtresse, avant de retourner dans une poche centrale. Lorsque le regard de l'Enfant des Neiges fut détourné vers celui de sa cousine, il déclara dès lors:
— Sinon cousine… as-tu des rêves pour plus tard ? Aspires-tu à quelque chose dans ta carrière de kunoïchi, via un Nindō, ou quelque chose de ce genre ? Après tout, tu es tout comme moi une des rares Kaguya dans ce monde, tu es de ce fait promise à un avenir prometteur.
Lui aussi était promis à un destin inédit. Tant dans son clan, que dans le monde ninja. Hakkyō allait devoir tracer son propre chemin, et allait à coup sûr laisser une marque dans l'histoire de l'univers shinobi. Son prénom serait un synonyme plus fort encore que sa signification, avec des notes de violence et de prestige. C'était du moins ce que son potentiel lui réservait. Le Kaguya avait toutes les cartes en main pour parvenir à faire de cette fantaisie une réalité.
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyMer 11 Juil - 20:35

Un nindo ? Bonne question, voilà une question qu’elle avait rapidement survolé jusque-là, attrapant la créature écailleuse dans ses mains tout en l’en sortant de sa poche, Nië la fixa pour qu’elle l’aide dans sa réflexion. Dans leurs yeux ambre similaires, elle découvrait son reflet avant de lâcher du regard son serpent pour retrouver la vision de son cousin lui faisant face, n’étaient-ils pas jeune pour penser à l’avenir, elle lui répondit d’un sourire en pensant que sa vie n’était faite d’aucun but, elle préférait vivre au jour le jour et découvrir avec surprise chaque nouveauté et imprévu qui lui tomberait dessus.

« Je n’ai pas de projet d’avenir, je m’en fiche un peu pour tout de dire, j’aime les surprises, mes lendemains sont fait d’imprévus et j’adore ça. Quant à mon nindo, disons, que je n’aime pas me satisfaire des règles que l’on m’impose, alors je choisi de ne suivre que les miennes… Pour le moment, je préfère ne pas penser à ses choses-là, mais toi dis-moi, j’ai l’impression que tu as commencé à tout tracé. »

C’est étrange, elle sentait comme un fossé entre eux, bien qu’elle était une personne plutôt sérieuse, Nië n’en était pas moins de loin plus immature que lui, du moins, c’est ce qu’il lui parut en l’écoutant. Fixant à nouveau un instant le serpent, elle se remémorait le moment de leur rencontre, celui qui lui avait confié, le nom étrange sur lequel il lui avait demandé de se renseigner, les « Satsujinhannin». Peut-être que lui qui venait de loin, elle se décida de parler de son secret avec Hakkyō, après tout, pourquoi le cachait-elle depuis si longtemps, elle avait même menti à son retour, même elle ne savait pas pourquoi elle avait agis ainsi. Tendant les mains sur la table pour laisser Kuroroko bien visible, Nië reprenait la suite de discussion, avec un léger ton d’interrogation, bien qu’elle n’avait pas trop d’espoir concernant la réponse.

« Au fait, il s’appelle Kuroroko, c’est un étrange shinobi qui me l’a confié il y a longtemps, me demandant qu’au moment venu, je me renseigne sur les Satsujinhannin, de la branche noire. Ce nom me dit absolument rien et toi ? J’ai eu beau chercher, c’est comme-ci ils n’existent pas… »

Elle lâcha un soupir, après tout, quelle importance cela pouvait bien avoir, était-ce de la curiosité ou cette sensation de toute puissance qu’elle avait ressenti qu’il l’attirait. Cela était probablement dû à sa pitoyable faculté de maîtrise de son kekkai, laissant le serpent reprendre sa place, être à découvert ne lui plaisait définitivement pas, la Kaguya patienta sur la réponse de son cousin en reprenant son œuvre , à savoir, dévorer la tablé..


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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyDim 15 Juil - 9:43

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Pour deux jeunes gens de même sang, séparés à l'enfance et durant une bonne partie de leur adolescence, la conversation était le seul moyen d'exposer les différences. Bien sûr, il y avait cette chevelure, argentée pour Hakkyō et jade pour Nië, qui facilitait clairement ce contraste, tout comme ce regard céladon pour l'Enfant des Neiges et ce regard d'ambre pour la Princesse d’Émeraude. Mais plus encore, il y avait cette façon de penser, cette philosophie de la psyché. Les deux jeunes gens étaient certes similaires en de nombreux points, néanmoins, leur éducation respective avait fait d'eux des personnes au comportement unique. En ce qui concernait la Kaguya, elle avait su exploiter son mutisme pour exploiter à son tour la bonté d'une mégère; le Kaguya lui avait été recueilli par hasard par un ninja de Kiri ayant essayé d'inculquer les dures valeurs de son village à son élève. De fait, de par cette croissance différé, on pouvait constater une façon de penser différente. Ainsi Nië ne cherchait pas à se projeter dans l'avenir: elle ne regardait pas loin devant elle, mais élargissait son champ de vision pour profiter du moment présent. Les imprévus pimentaient son existence, et elle ne désirait à première vue pour rien au monde changer cet état d'esprit.

En ce qui concernait le guerrier au regard de jade, guerrier qui vint sourire aux propos de sa cousine, sa perception des choses était tout autre. Pris sous l'aile d'un Kirijin, il avait appris à cerner son potentiel, pour se concentrer sur son futur. Sans pour autant connaître avec parcimonie les péripéties qui allaient l'attendre, il était certain de l'avenir qui l'attendait. Avec son Shikotsumyaku, son potentiel, sa volonté et son fardeau psychique, les portes du prestige allaient s'ouvrir à l'Enfant des Neiges. Un shinobi qui malgré tout savait savourer le présent, comme l'indiquait la manière avec laquelle il se délectait de son repas. Un bon vivant quand il le souhaitait, puisqu'au cours de sa formation, le Kaguya avait connu la diète, les régimes draconiens, et parfois la disette, dans cet asile austère aux allures de monastère perdu dans les hauteurs de Yuki no kuni. Ainsi sans paraître affamé et pauvre, pour le Kaguya ce repas était un festin, un pur régal comblant sa panse avec douceur. Avec un goût umami fondant sur son palais, l'Enfant des Neiges tâcha d'exposer brièvement son objectif dans la vie face à sa cousine.
— Haha, non, pas vraiment Nië-chan. Simplement, je sais que nous pouvons avoir l'occasion de vivre de grandes choses, j'en suis persuadé. En ce qui me concerne, tu as raison à moitié, car j'ai déjà un Nindō et une motivation dans ma vie. Ce Nindō, il se résume à l'adage suivant: Shishi Hakutō. Tôt ou tard, tu pourras comprendre le sens de cette phrase, ma cousine. Mais avant, profitons de ce bon repas ! Itadakimasu !
Et il se remit à manger de bon cœur, laissant l'impression à sa cousine d'un homme heureux. Il avait trouvé effectivement en l'espace d'une journée une personne chaleureuse, de sa famille, un toit, et un repas délicieux. Pour un orphelin venant d'un asile au cœur des contrées polaires de Yuki no kuni, ce bonheur était tout à fait justifié. Le manieur d'os plongea dès lors son orbite céladon dans le regard doré de sa cousine. Il l'affectionnait déjà beaucoup, alors qu'il ne l'avait rencontré que le matin même de cette journée particulière. Et pourtant, malgré ça, il avait l'impression qu'il la connaissait depuis des lustres, et avait vécu de bons moments à ses côtés. Histoire que cette impression ne s'efface pas avec tristesse, le Kaguya aspirait ainsi à prolonger ces bons moments dans l'avenir, un avenir que Nië appréciait lorsque l'imprévu faisait son bonheur, tout comme la déférence aux règles.

Entre deux bouchées, le jeune homme put apercevoir l'être reptilien, surgissant des manches de la donzelle de jade. L'animal, un jeune serpent, suscitait l'attention des deux Kaguya. Avec une pointe d'interrogation, la demoiselle questionna vite fait son cousin à propos de l'origine de l'écailleux. Kuroroko lui avait été ainsi confié par un mystérieux individu, lié à un groupe nommé Satsujinhannin, et plus précisément d'une certaine branche noire. Instinctivement, le Kaguya essaya malgré son absence de connaissances à l'égard de cette organisation d’interpréter les quelques données que lui confia sa cousine. Une fois sa bouche vidée d'aliments broyés sous son palais de guerrier, le neurasthénique déclara:
— Ça ne me dit rien non, désolé cousine… En tout cas, si tu dis qu'ils sont comme inexistants, c'est certainement car ils doivent bien le vouloir. Cette histoire de branche noire suscite certainement une répartition spécifique des membres au sein du groupe. Quoiqu'il en soit, si j'en ai l'occasion, et surtout le temps, j'essayerai de faire des recherches de mon côté.
L'atmosphère devint légèrement plus sérieuse. Le serpent se réfugia une fois encore dans le kimono de la belle, tandis que l'Enfant des Neiges dévia légèrement son regard vers l'extérieur de la table. Quelques instants à prolonger son regard dans le vide, et voici qu'une geisha vint faire intrusion dans la salle. Elle semblait avoir fini son service pour la soirée, et n'avait trouvé rien de mieux que de traquer Hakkyō. La dame, une gourgandine au kimono écarlate, dévorait du regard le Kaguya. Ignorant la présence de la petite Nië du bar, elle chercha à s'approcher de l'éphèbe, et à apposer sa dextre âpre sur l'épaule de sa proie. Du peu d'attention qu'elle accorda à la Kaguya, ce ne fut que quelques mots n'évoquant au final que l'objet de ses désirs du soir, à savoir l'Enfant des Neiges.
— Et bien la muette, tu nous caches carrément celui-là ? J'en ai marre de servir à longueur de journée des vieux goujats répugnants, laisse-le nous un peu ! Allez va, ne fais pas ton égoïste, partage pour une fois !
Tandis que le concerné se retint de rougir comme une pivoine, la geisha esquissa une légère risette pleine de malice. Étouffant son rire presque mesquin dans ses longues manches écarlates, elle s'approcha alors de plus belle du Kaguya, cherchant à faire épouser ses formes avantageuses au poitrail du malheureux. Un jeune homme qui n'avait rien demandé, et souhaitait la tranquillité d'un repas de famille à une vaine tentative de séduction.
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyLun 16 Juil - 4:45

Alors qu'il répondait à sa cousine l'air ravi, sa réponse laissait Nië perplexe, il lui avait exposé son nindo et pour être franche, elle n'y avait rien compris, le croyant sur parole, elle fit confiance à ce soit disant avenir qui lui en expliquerait le sens, puis poursuivait sa conversation avec lui sans plus sans soucié. Comme elle l’avait pensé le Kaguya n’en savait pas plus qu’elle sur ce curieux nom, qu’importe, de toute façon, on ne peut pas dire que Nië y attachait beaucoup d’importance, cela relevait de plus de sa curiosité. La jeune fille souriait en l’écoutant lui dire qu’il tenterait de s’informer là-dessus si l’occasion se présentait, c’est ce que l’on appelait se soutenir ? Nië ne savait pas vraiment, ce n’est pas comme-ci elle avait l’habitude de ce genre de chose, ici tout avait un prix et de préférence le plus cher possible. La soirée se passait passer excellemment bien, la première vraie soirée de Nië qui plus est, la Kaguya se délectait de cette sensation agréable qu’était celle de se sentir entouré, comme-ci l’appelle de leur sang similaire faisait qu’ils avaient l’impression de se connaitre depuis toujours. Une histoire de mémoire génétique qui sait, c’est ce qu’elle se disait en observant son cousin qui se régalait de la table qui lui était servi, il avait lui aussi bon appétit, un trait de famille, c’était rassurant, car quand on les comparait physiquement, ils n’avaient rien de similaire. Hakkyõ était grand, Nië avait oublié de grandir elle, quant aux couleurs qui les habitaient, là encore pas une seule commune, pas même le teint de leur peau.

Cependant, tout était trop beau pour durer, alors que la jeune fille allait user de sa voix à nouveau se croyant à l’abri ici, une des nymphes du lieu se glissa tel un nuisible dans le cocon de leur soirée. La fourbe était plus un prédateur en ce moment même, sans ménagement, la tigresse bondissait sur sa proie pour commencer sa démarche de séduction qui aux yeux de la jeune fille en face était des plus risibles. Calme pendant les premières secondes, elle fixa d’un regard assassin l’opportuniste qui la somma soudainement de partir, non seulement le fait qu’elle passe cette porte était irritant, mais pas plus que la suite et les derniers qu’elle eut l’audace de prononcer. Egoïste, c’est elle qui disait ça cette sale vipère et puis partager quoi ? Nië se releva silencieuse pour faire le tour de la table tandis que la sirène usait de ses attributs pour charmer son cousin qui aux vues de sa tête à ce moment-là, semblait être des plus embarrassés. Aussi se fut sans état d’âme, que quand elle arrivait derrière elle et à son niveau, que la jeune demoiselle lui tirait sans ménagement la poignée de cheveux que sa main avait pu prendre dans ce chignon cela, quitte à les arracher. La geisha alors dégagea du prince de la soirée, fut attiré à l’extérieur tout en protestant et lançant mille injures, sans qu’elle ne puisse avoir grand succès. La poussant au loin, elle se retourna un instant vers son cousin adoré pour lui lancer un sourire avant de rabattre les portes devant elle qui s’ouvraient tout de suite sous l’action de la furie pas décidée à en rester là. Pourtant, la Kaguya lui avait laissé une chance facile à prendre et d’un sourire mesquin elle a fixa avant de murmurer très bas à son attention ce qui figea la femme en face d’elle.

« Imagine que Maizake apprend que tu veux faire un tarif gratuit pour ton bon plaisir, tu sais d’avance où tu dormiras ce soir… »

Refermant à nouveau les portes, elle reprit sa place après avoir fait rentrer la dame encore sous le choc avec elle et lui avoir fait prendre place à ses côtés. Bien sûr le visage encore roussi de son cousin était des plus amusants, mais elle se retenu de tout commentaires pour passer à l’essentiel rapidement, histoire de clore l’affaire.

« Mani n’est pas méchante, elle est juste stupide, alcoolique et bien avec d’autres vices encore, notamment celui d’user avec excès de ses charmes. N’est-ce pas Mani ? Tu as encore fait un mauvais rêve après une soirée trop arrosée.. »


Gratifiant l’ébahit d’un petit coup à l’arrière du crâne, elle la laissa se remettre de ses émotions, tandis qu’elle reportait à nouveau son attention à son cousin. Ce dernier devait bien se poser des questions en ce moment, où était-il tombé, qu’est-ce donc ce genre de femmes ou encore, pourquoi sa cousine avait fait usage de sa voix alors que c’était un secret. La demoiselle concernée lui expliqua alors davantage de détail sur ce lieu, chose et astuces qui pourraient bien lui servir à l’avenir.

« Sache qu’ici tout à un prix, Mani a fait une erreur, si Maizake notre… mère. » Prononça-t-elle avec regret. « Si elle l’apprend, elle sera chassé, quand tu es ici, ton corps ne t’appartient plus, il est sa propriété pour le temps de ton contrat, aussi, tu ne peux te permettre d’en faire ce que tu veux, comme ce soir en l’occurrence avec toi. Donc, comme nous sommes sœur après tout, je vais garder ça pour moi et comme Mani gardera le secret du son de ma voix pour elle. Bien qu’elle ne sache pas très bien se conduire, je te pris de la pardonner, cela te dérange si elle nous accompagne pour le reste du dîner ? »

Elle lui esquissa un sourire espérant avoir été comprise puis s’intéressa à sa « sœur » à qui elle s’était adressée juste avant indirectement , lui murmurant calmement de ne plus importuné le Kaguya, lui faisait clairement comprendre qu’elle n’avait pas été sifflé. Bien sûr cela ne plaisait pas à la belle, mais comme elle ne voulait pas être expulsée à nouveau, elle se contenta de lui lancer une mimique avant de détourner son attention vers l’enfant des neiges qui avait tout son dévolu. Nië s’en amusa à nouveau, la regarda toute mielleuse le resservir comme si de rien n’était, c’est ce qu’on appelait retombé sur ses pattes avec brio. Voilà soudainement qu’elle arborait une facette de sainte bien loin de la diablesse d’il y a quelque minutes, la Kaguya ne s’y trompait pas, encore une tentative de séduction foireuse, mais au moins là, elle se tenait sage. Leur tête à tête parti aux oubliettes, Nië soupira en regardant celui qui lui faisait face, parfois, qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire pour avoir la paix…


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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyMer 18 Juil - 12:09

La Geisha avait eu le don de mettre mal à l'aise l'Enfant des Neiges. C'était comme si cette donzelle était venue perturber le Kaguya bien comme il faut. Ce dernier avait eu le droit à toute les situations possibles en cette unique journée. D'abord une rencontre chaleureuse, avec une membre de sa famille disparue. Puis une série d'entrevues avec des villageois jetant leur haine sur le Kaguya. Et désormais, cette geisha cherchant à mettre dans son lit le manieur d'os. De naturel neurasthénique, le guerrier perdit ici tout son sang-froid. Il suait légèrement, ses mains étaient moites. Ce n'était pas tant la simple présence de la demoiselle élégante qui le perturbait: c'était surtout sa position désavantageuse à l'égard du Kaguya qui le gênait. Sa poitrine côtoyait le torse du guerrier, tandis que son fessier manquait de prendre place sur au moins une des deux cuisses du shinobi. Et puis il y avait ces lèvres pulpeuses, valorisées par un maquillage très suggestif, qui n'attendaient plus qu'à se sceller aux lippes du fumeur. Un rouge sombre qui contrastait avec cette peau pâle, ornait les lèvres de la femme. Cette couleur envoutante attirait l’œil, c'était un miel qui charmait les abeilles et les forçait à s'en délecter. Il fallait avouer que malgré tout, au final, le Kaguya avait su trouver les charmes de la demoiselle. Il résistait tout juste à la tentation.

Bien heureusement pour lui, sa cousine était là pour remettre les pendules à l'heure. Dans un premier temps, elle tâcha de conserver le silence et le mutisme de façon provisoire. Une petite période de calme qui laissa place aux temps des explications. La demoiselle de jade s'approcha de la geisha, et lui tira les cheveux jusqu'au chignon pour la guide en dehors de la pièce. Les insultes de la donzelle ne l'empêchèrent pas de se retrouver séparée de son prince charmant, désormais libéré de l'envoutement de cette sirène. Hakkyō dans un premier temps resta légèrement absorbé par la beauté de la geisha. Il était tombé dans le piège que la catin lui avait tendu. Lentement, avec l'aide de ses formes généreuses, elle avait tissé une toile autour de sa proie. Malheureusement pour elle, elle n'avait pas eu le temps d'attraper à temps son repas du soir, dérangée par une présence extérieure. L'absence des deux demoiselles poussa l'Enfant des Neiges par la suite à attendre sa cousine pour manger. Il avait tout juste fini son verre, et se retint de tendre l'oreille pour essayer de capter la conversation. Le Kaguya n'était pas du genre à adopter une curiosité maladive: son éducation avait réprimé toute forme d'avidité, tant par l'autorité, que par l'entrainement. En tout cas, il était question pour la dénommée Mani d'une certaine correction. Nië ne plaisantait pas, et ses mots étaient clairs. Comme une impératrice, elle sommait son sujet d'obéir ou de subir les conséquences de sa désobéissance.

Sur le coup la jeune Nië avait perdu tout son aspect enfantin. Elle avait gagné des années, du moins en ce qui concernait son vocable. Il était facile de noter que pour l'occasion elle était sortie brutalement de son mutisme. De petite fille coi observant sagement la scène de séduction, elle était passée à un stade d'impératrice dont l'émeraude était aussi présente sur ses habits que sa colère se lisait sur son visage. Étrangement, Hakkyō manqua de rire. Le jeune homme trouvait la réaction de sa cousine plutôt amusante. Elle semblait être assez possessive à l'égard de l'Enfant des Neiges. Pourtant, cela ne faisait qu'une journée, et une seule et unique journée, que les deux Kaguya s'étaient rencontrés. Néanmoins, par la force des choses, le tandem de manieurs d'os avaient désormais la sensation de se connaître depuis des années. Ce n'était pas plus mal ainsi: le psychasthénique pouvait ainsi compter sur le soutien de sa cousine. Une demoiselle qu'il ne cessait d'apprécier de minute en minute. Une demoiselle qui, après s'être expliquée avec Mani, exposa à son cousin son programme. Elle désirait conserver à table la geisha. Une décision qui perturba légèrement le garçon au regard céladon. En un sens, il ne comprenait pas trop la décision de sa cousine, aux allures de sœur. Malgré tout, le quidam tâcha de faire preuve de lucidité pour tenter de voir clair dans le jeu de la donzelle à la robe de jade, pour s'assurer de ne pas se plonger dans la confusion au cours du repas.

Lorsque toute la marmaille fut convenablement bien installée, et que la dénommée Mani redevint calme comme sa "sœur" le repas put reprendre. Dans un premier temps le Kaguya tâcha de répondre comme il fallait à sa cousine, pour donner son opinion sur la situation. Niê voulait savoir si le prince d'auparavant accordait la présence de Mani en ces lieux. Un sourire gêné fit son apparition sur le faciès du quidam. Pour autant, le vocable du guerrier n'en restait pas moins inchangé.
— Aucun soucis Nië-chan, Mani-san peut bien entendu se joindre à notre table, ou du moins y rester. Il faut savoir apprendre à laisser une seconde chance aux gens, qu'importe leurs fautes.
La geisha prit alors place, puis prit ses aises à table. Le Kaguya l'observait timidement. Il était encore intimidé par les habits amples et élégants de la dame. Son kimono, voire même son obi, forçaient la contemplation. Hakkyō se sentait gêné de "mater" cette dame, à qui il avait refuser ses avances. Histoire d'oublier ce malentendu, le manieur d'os décida d'aller fumer un coup. Afin de ne pas déranger la fin du dîner, il se leva, sortit son paquet de cigarettes entamés, ainsi que son zippo. De ce simple geste il annonçait déjà la nature de ses futures actions. Il ne lui restait plus qu'à manifester oralement ses intentions.
— Je reviens, excusez-moi. Je vais aller fumer une cigarette dehors.
Il quitta alors la pièce, fit un léger signe de la main en guise de salutations, dans la mesure où la geisha venait à partir avant son retour. Évitant quelques autres dames dans le chemin le menant vers la sortie, il arriva finalement devant l'établissement. Dehors l'air était frais, idéal pour se rafraîchir les idées. Le Kaguya s'appuya dès lors contre la façade de l'immeuble et se grilla une première clope. L'odeur du tabac l'avait réveillé semblait-il. Une première latte lui fit remémorer encore une fois cette longue et étrange journée, nuancée en toute période. La seconde latte lui fit oublier tout les mauvais souvenirs de cette même journée.

Au même moment, la conversation reprit entre Mani et Nië. La geisha reprenait un peu plus d'assurance, et avait abandonné tout projet sensuel avec l'Enfant des Neiges. Elle s'était confiée à sa sœur à la chevelure céladon, avait exprimé ses réelles pensées. A présent, elle paraissait beaucoup plus sérieuse qu'auparavant, et souhaitait connaître le fond de la pensée de la petite Kaguya. Dans un moment de complicité, et la regarda affectueusement, et manqua de lui attraper une dextre avec sa patte blanche. Son regard était limpide, et reflétait la clarté naissante de son esprit.
— Nië, maintenant que nous sommes entre filles, parle-moi franchement. Que représente ce garçon pour toi ? Si je comprend bien, tu l'as rencontré ce matin, et déjà tu lui portes une grande attention. Qui est-il vraiment, ou du moins à tes yeux ?
Désormais Mani était plus intriguée qu'intéressée par ce jeune homme. Après tout, elle ne reconnaissait plus autant Nië. Cette dernière attachait beaucoup d'importance à priori à cet inconnu, par le simple fait de leur appartenance commune à un même clan, disparu depuis des décennies.
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MessageSujet: Re: Arrivée en famille [PV Nië]   Arrivée en famille [PV Nië] EmptyJeu 19 Juil - 11:50

La fuite, il fallait s'y attendre, l'harpie avait fait fuir l'invité des lieux, le laissant disparaître pour son addiction à la fumée de tabac, Nië se réjouissait déjà de ce que la femme à ses côtés allait prendre. L'homme disparu, elle laissait couler un moment où l'opportuniste de la soirée jouait une nouvelle carte, comme si attendait la demoiselle, la vipère usait de sa langue fourchue pour l'endormir avec ses jolies intentions habillaient de jolis mots. Baratin, voilà comment toutes ces conneries sonnaient aux oreilles de Nië, elle croyait vraiment l'endormir aussi facilement, elle qui avait servi toutes leurs sales besognes, le stratagème fit sourire la Kaguya à deux doigts de devenir mesquine ou bien crue dans ses propos. Elle fixa un air neutre sur le visage la femme qui lui posait des questions tout aussi inutiles que ne la concernant pas, elle avait peut-être prise au sérieux son titre de "soeur". Un rire noir sortait alors naturellement de la Kaguya qui n'avait jamais été disposé à être sympathique ou faire des efforts dessus, elle avait pour habitude d'agir toujours selon son sentiment du moment et celui dominait là n'était pas des plus tendres.

" Je vois, je dis soeur pour faire bonne figure pour rattraper la traîné que tu as été et tu le prends au sérieux? C'est un peu tard pour jouer la fraternité après avoir toujours été une vraie garce, justement comme par hasard quand ça devient arrangeant. Ne me prends pas pour idiote, franchement, tu dois vraiment être stupide pour penser m'endormir. Le seul qui pourrait m'appeler soeur est le jeune homme qui te passionne tant, car lui en un jour est la famille que vous n'avez été foutu d'être dans ma vie ici, quelle importance à pour toi une famille Mani? Si je me souviens bien, tu travailles ici pour elle non... Alors libre à toi d'écarter les cuisses, mais ne t'avises pas de pleurer de l'argent en retour ou soutirer quelque bénéfices que se soit, sans quoi je t'assure, que ta jolie face ne pourra plus jamais t'aider à attirer quoi que ce soit. Nous nous sommes comprises? "

Sur ce ton sec et franc, la conversation prit fin laissant un long blanc, car si la geisha tentait le diable, elle risquerait bien de le trouver, dans ce cas là il avait des airs innocents de jeune fille, puis après regard échangé, la Kaguya se levait de table, sans rien dire de plus, elle quittait la pièce. Retournant au bar, reprendre son service, la jeune fille restait méfiante connaissait que trop bien la nature du lieu, ses vices, ses manigances, ses talents dans l'art de la perversion et la tromperie. C'est curieux, mais elle fut persuadé que ce genre de scène n'était pas prête de se finir, la vipère maquillée n'en avait apparemment pas fini, puisqu'elle s'accouda au bar, elle la narguait ou bien?

" Tu es méchante Nië-chan et bien sévère avec moi, je suis une gentille fille tu sais..."

Moyennant de l'argent c'était certain, effectivement, Nië ne démentait pas, elle lui aurait bien lancer à la face, mais le lieu n'était plus propice, à la place, très mesquine, elle fit plutôt un signe à un client aux joues rouges qui s'approcha aussi vite attirer par ce faux sourire. Vite fait bien fait, elle rappelait son statut cruellement et sans scrupule à la fille de joie, le verre de l'homme rempli, Nië partageait un long regard dans le blanc des yeux avec sa "soeur" qui la fusillait du regard, l'attention de l'homme perdu de la Kaguya, elle tira la langue à l'intention de la pro, avant de s'éloigner à l'autre bout du bar servir d'autre verres. Certes, mademoiselle était cruelle, mais ce n'est pas quoi si ça la dérangeait, il restait encore à corriger le tir avec son cousin qui avait semblé être des plus mal à l'aise, rien que pour ça, c'était largement mérité à son goût. Ainsi, Nië est teigneuse...


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Arrivée en famille [PV Nië]

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