Être ninja, ce n’était pas ça. Pour en devenir un vrai en en finissant avec ces petites missions futiles, il me fallait évoluer. Bien sûr, ces missions semblaient drôles quelques fois, mais la vie d’un ninja n’était pas censée l’être ; c’était moi qui devais la rendre amusante, par mes propres moyens. Ce ne serait qu’en progressant que je pourrais rendre ma vie de ninja intéressante, sans quoi ce ne serait qu’enchaînement de missions, non pas drôles, mais grotesques.
Aujourd’hui, sur une note plus amusante, l’on me confia une mission avec des femmes, mais le moins drôle, c’était que ces femmes n’étaient plus de ce monde étaient assez âgées. Même si moi-même je n’étais plus un jeune adulte, ça faisait longtemps qu’elles avaient abandonnées leur jeunesse elles, et c’était donc à l’adulte ayant la fougue de la jeunesse que j’étais, que l’on me confia la mission de m’occuper d’elle, n’omettant bien évidemment pas de me signaler que ces femmes aimaient encore le sexe malgré les risques que ça pouvait leur causer comme mourir d’une crise cardiaque les IST ou encore… non, elles ne pouvaient pas avoir d’enfant involontairement, ni volontairement d’ailleurs vu que leur âge de procréation et je n’étais donc plus leur esclave sexuel.
Car effectivement, c’est la façon dont ces femmes me voyaient. Cependant, j’étais malheureusement pour elle, un fougueux cheval qui ne pouvait être dompté que par les jeunes femmes dans la fleur de l’âge et dont la beauté illuminait nos contrés guerrières. Donc je leur fis rapidement comprendre qu’un ninja n’était pas un prostitué, mais bel et bien un guerrier. Mais j’eus la bonté de satisfaire tout de même leurs désirs, étant donné que c’était mon travail après tout. Je les amenais donc à un club d’hôtes où elles pourraient s’adonner à leurs désirs sexuels avec un peu de chance. Après tout, ce n’était pas à moi de contenir leur sexualité, étant donné que je savais moi-même à quel le sexe, c’était bon.
Enfin, ce n’était pas comme s’il leur restait une once de charme derrière leurs rides et les hôtes qui les accueillirent me maudirent bien évidemment, et encore davantage quand les femmes furent lassées du flirt gentillet des hôtes et commencèrent à les attaquer en les déshabillant, puis en… je ne voulais pas connaître la suite et sortit donc du club. Apparemment, leurs désirs se réalisèrent et ce fut l’hécatombe : les hôtes furent traumatisés par ce qu’il s’était passé pendant que je ne regardais pas, et se suicidèrent les uns après les autres ; les vieilles femmes avaient, quant à elles, atteint le paradis, au sens propre du terme comme au sens figuré. Bref, cette mission fut horrible et j’étais pressé de pouvoir m’essayer à des missions moins dégoûtantes…