Journée douce et agréable comme toujours à Kumo, la vie était bien tranquille ici et ce n’était pas une mauvaise chose bien au contraire, la preuve d’un village, d’une zone en paix. Comment sait-on d’une zone est bien dirigé, c’est simple, il suffit de regarder avant tout ses habitants, puis les gens qui y forment l’activité, les travailleurs donc, et parmi eux se tenait les shinobis. Un ninja n’ayant que de bases tâches confiées, pouvait se demander deux choses, soit il était incompétent pour avoir des cas important à s’occuper, soit l’endroit était assez sûr pour ne pas avoir besoin qu’il se salisse les mains. Diao elle, restait persuader qu’il s’agissait de la deuxième idée, la seule alerte ici qu’elle n’avait jamais connu était l’attaque de la Shikatsuki, là on peut dire que les dégâts avaient été considérable. Qu’importe, c’était le passé et désormais le village était reconstruit et en paix, si calme, qu’aujourd’hui, elle avait le loisir d’une mission la laissant s’exercer à sa passion, les fleurs.

Son premier pas dans la boutique lui offrait les senteurs délicates des parfums de pétales colorées, ses sens en éveille, elle se laissait porter au comptoir pour annoncer sa présence, sa tenue, sa coiffure, son apparence en général, semblait être particulièrement fait pour cette endroit. Le client, enfin son client, son patron plutôt, se réjouissait du choix du bureau Kage pour sa demande, une petite et courte discussion ensemble et il découvrait qu’en plus, mademoiselle maîtrisait bien le sujet des fleurs. Tout était dit, il n’avait plus qu’à laisser commencer son œuvre, avant l’arrivée de premier clients, elle aidait dans l’entretient des serres, pour récolter les bases des plus beaux bouquets qu’elle créait ensuite. Le matin déjà très fluctuant, la conduisait à une pause déjeunée des plus mérités, dans le stand d’en face, elle prit place pour se nourrir d’un bol de ramen. A sa droite un jeune homme à l’air tout triste avait déjà l’air d’avoir sérieusement entamé de si bonne heure le saké. Comme la boutique n’ouvrait plus avant trois heures de l’après-midi, la demoiselle, l’aborda, après avoir récupéré le verre qu’il avait renversé sur elle.

« Excusez-moi, je suis…. » Il fendit en larme… »

« Oyé !! Enfin ce n’est pas si grave voyons… »

La situation des plus gênantes embarrassa Diao-chan, au point qu’elle eut bien envie de s’excuser elle-même, pourtant, elle ne voyait pas ce qu’elle avait de méchant, après tout il était naturel de râler après être inondée de saké au milieu de la journée… Pourtant, c’est elle qui se retrouva à le consoler, lui assurant de la futilité de la chose qui ne méritait donc pas d’intérêt, le renversement de situation était plutôt drôle en y pensant. Cependant, tant qu’à avoir perdu son temps et mis le nez dans cette affaire désormais, le demoiselle demandait ce qui pouvait bien valoir de commencer l’attaque de son cerveau au sak » de si bonne heure. Bien que cela était indiscret et ne lui regardait pas l’homme lui exposa pourtant sa vie, enfin, ses petits malheurs, la femme de sa vie l’avait quitté, elle ne reviendrait plus, elle avait dit en avoir marre d’attendre, mais attendre quoi ?

Diao avait un sourire en coin en le regardant, il avait si innocent, n’ayant vraiment pas compris le reproche de sa belle, une personne tel que lui ne pouvait pas être bien méchante, se penchant vers lui, elle lui murmura quelque mots qui lui firent écarquillé des yeux ronds. D’un bond, il quitta son tabouret et le bar pour se mettre à courir dans la ruelle, le tout, sous le regard amusé de la belle, qui se vit gratifier de la note de ce dernier par le barman.

« Nani ? Pourquoi c’est moi qui paieraient ??? »

« Vous parliez ensemble non ? Il est parti, payez moi ! »

Maudis barman, Diao lui remboursait la dette malgré tout, de toute façon, elle ajouterait ça à sa note ! De retour à la boutique de fleurs, elle prépara sa commande, toute l’après-midi lui fallut bien pour faire ses aller-retour et mettre tout en place. Le soleil commençait à se coucher, quand la belle recevait son enveloppe pour son œuvre, partant ramener la somme à son employeur, elle pensait à la surprise qu’aurait cette femme en rentrant chez elle. Le malheureux et elle-même, avait parsemé dans habitat de milliers de fleurs, de toutes les couleurs, elles formaient des mots d’amours, dont le plus beau de tous, probablement celui qu’elle voulait était en rouge. On lui avait promis qu’elle sera invitée au mariage après le oui de madame, que son client d’aujourd’hui était persuadé d’avoir…

Le pouvoir des fleurs quoi ~