Petite piole, dans une petite auberge, voilà si longtemps qu’elle vivait là, Diao pensait bien parfois déménager pour un appartement, mais au fond d’elle, la petite fille qui avait été abandonné ici espéré encore que celle qui se disait sa sœur rentre un jour. Diao-chan cherchait une photo en vain pour me rappeler son visage, elle lui manquait tant et n’en avais aucune, petit à petit, elle finissait par oublier son visage, seuls les yeux rouges perçants et ce sourire qui était le sien traversait le temps. Sous cette touche de nostalgie, la jeune fille fermait cette porte pour la énième fois, partant à l’encontre d’un bout de papier qui serait suivit par un boulot, qui lui-même lui donnerait de l’argent pour vivre, voilà quel était le cycle de son existence. Un peu comme beaucoup ici, pensait-elle, en avançant vers sa mission d’aujourd’hui, une affaire de femmes, lui avait annoncé cash par le responsable de l’attribution.

Apparemment, elle allait se retrouver au milieu d’un crêpé de chignon, deux femmes, deux concurrentes, se livraient une guerre sans merci dans Kumo. Diao-chan allait être l’employée de l’une d’en elles, elle se nomma Noami et dirigeait la meilleure agence de décoration du village, suivit de très près par Linoa sa concurrente, qui s’avérait être aussi sa sœur. Si l’une avait décoré le bureau Kage, l’autre avait fait ses appartements privés, ensuite de suite, au centre Diao qui avait une livraison de la plus haute importance à faire pour les deux femmes. En effet, dans ses bras, ce colis qu’elle devait livrer étant la relique absolue qui désignait enfin la vainqueur, après un pari stupide, les deux sœurs s’étaient mise d’accord, celle qui emportait ce dernier contrat serait la seule à continuer d’exercer, l’autre devrait abandonner son activité. Comme la sœur adversaire semblait avoir des tactiques moins loyales que la première il valait mieux confier ça à un shinobi.

C’était curieux de se dire que c’était tout un destin qui se tenait là, seulement, quelque chose travaillait Diao, si elles étaient sœurs, pourquoi s’entre-tuer, la question indiscrète lui échappa et pour seule réponse on lui demandait de s’occuper de ses affaires. Très bien message reçu, sortant de là, elle percuta un enfant, heureusement, elle rattrapa le paquet et le gamin lui rendit le papier qui en glissa. Diao se rendit donc en suivant, dans la belle maison où elle devait livrer le paquet, une femme âgée lui ouvrit, la priant de rentrer, elle la conduisit auprès de la maîtresse des lieux, curieusement, elle avait un air de famille avec son employeuse. Suspicieuse en se rappelant les dires de sa patronne, son sourcil se leva en la regardant, pourtant, elle était venu ici directement après avoir regardé l’adresse sur le papier. Un instant, elle se souvenait de l’enfant et tout ça faisait beaucoup, alors qu’on la priait de donner ce qui occupait ses mains, Diao l’agrippa plus fermement.

« Oyé, pourquoi êtes-vous en guerre avec votre sœur ? Ne trouvez-vous pas ça ridicule d’aller jusqu’à tenter de lui voler son travail, si vous doutez tant de votre talent, pourquoi la concurrencé ? »

La femme en face d’elle restait figer, soudain son visage se métamorphosa et elle gratifia Diao d’une belle gifle, on lisait la colère sur son visage, la jeune fille ne releva pas, elle se contenta de redresser sa tête en la fixant silencieuse. Un long échange plus tard, les larmes de l’entourloupeuse montaient, le visage de Diao se fit alors plus tendre, elle essuya la larme qui s’échappa, ne quittant pas ses yeux, elle usait d’une voix mielleuse.

« Plutôt que de la jalouser, pourquoi ne pas l’encourager, essayez de travailler ensemble, vous êtes pleine d’imagination et savez-vous défendre et votre sœur dépense une fortune pour avoir du soutient. Regardez, ai-je vraiment ma place ? Trouvez-vous normal que votre sœur se défende de vous ? »[ /i]

Le silence était maître dans la salle, celle en face d’elle baissait la tête lui tendant un papier, le vrai qui avait été dérobé, souriante, Diao le prit puis saluant tout le monde, la kunoichi parti faire son travail. Le vrai lieu de destination était tout aussi ravissant que le faux, sa livraison faite, ne lui restait plus qu’à partir informer sa cliente, avant de la quitter, elle plongea un moment son regard dans le sien.

[b][i] « Je me suis faite avoir, votre sœur m’a piégé, j’allais lui donner le paquet, mais finalement elle m’a donné l’adresse de votre client qui est des plus satisfaits, il vous félicite. »[ /b]

Elle avait dit, ce qu’elle avait à dire, la remerciant pour le travail offert, Diao la quittait là, un journée bien rempli, la suite concernant les deux sœurs ne la regardait pas, elles se quittaient donc là, espérant tout de même que les histoires s’arrangent entre elles.