Citation :

Contexte: On signale un trouble important dans le sud de Suna sans en connaitre la cause, partez en urgence là-bas en renfort.

Objectif principal: Découvrir et régler ce qui se passe aux portes.
Objectif secondaire: Rapidement

xp > 15 + 5 xp

Cela faisait un bon moment que je n'avais pas remis les pieds sur le sol de Suna. Non pas que je ne m'y trouvais pas, mais simplement à cause que lors de ma précédente mission, j'avais été très gravement blessé. Si gravement que j'étais passé à deux doigts de la mort elle-même. Ce n'était pas si peu dire qu'encore aujourd'hui, je pouvais ressentir les méandres des blessures que l'on m'avait infligées ce soir-là. Les spécialises en guérison avaient dû mettre toute leurs connaissance et leur effort sur le corps meurtries que je leur avais apporté, mais heureusement pour moi, je n'étais pas tombé sur des incapables et eux avaient été en mesure de me remettre sur pied le plus rapidement qu'ils le pouvaient. Mais malgré tous leurs talents, ça avait quand même pris plusieurs mois avant que je ne puisse être de retour sur mes pieds. J'avais passé bien trop de temps dans cette minable petite chambre de l'hôpital de Suna et aujourd'hui je pouvais enfin me réjouir de retourner à ma vie palpitante.

Moi qui avait toujours tout fait pour ne jamais perdre mon temps, ces deux mois m'avaient complètement démoralisé et tout ce que je souhaitais étais d'atteindre ce moment libérateur qui allait me libérer de mes entraves que représentaient pour moi ces dizaines de tuyaux qui ne servaient qu'à m'alimenter et me garder en vie. Mais aujourd'hui, j'avais reçu mon congé de l'hôpital et très tôt, j'avais rassemblé mes choses pour partir le plus rapidement possible de cet endroit de torture et de supplices. Marchant tout tranquillement dans les rues du village caché du sable, je me surprenais à reprendre conscience de ce que j'avais perdu de vue depuis bien trop longtemps déjà.

Mais plus j'avançais dans la ville et plus les souvenirs que j'avais étais différents de ce que mes yeux voyaient. À première vue, j'aurais vu croire qu'une bombe était tombée sur le village et qu'une partie de la ville avait été détruite. Il y avait des bâtiments abimés un peu partout et à voir l'agitation des gens dans la rue, qui s'affairaient à tous réparer et à reconstruire ce qui avait été démoli, je pouvais me douter que j'étais passé à côté d'un évènement des plus grave. Intrigué sur ce qui avait bien pu se passer je pris la direction du bureau du Kazekage, mais en chemin, je fis interrompis par une autre shinobi qui était venue me porter une lettre de la plus haute importance.

Me la remettant sur-le-champ, je pris conscience de l'information qu'elle contenait et une fois fait, je ressentis aussitôt l'appel de Suna. Un appel rempli d'empressement et de désir de régler les choses le plus rapidement possible. D'après ma première lecture, on voulait que je me rende au sud de la ville pour enquêter sur un problème que les hautes instances de Suna n'avaient même pas été en mesure de découvrir eux-mêmes. Je venais à peine de sortir de l'hôpital que déjà on me demandait de jouer les sauveteurs. Ils parlaient d'un trouve grave qui avait besoin d'être étouffé dans l'œuf le plus rapidement possible. Obtempérant aux ordres de mes supérieurs, je me rendis au lieu du crime où devait m'attendre déjà une dizaine de personnes surement. Je n'avais été mis au courant de rien et d'arriver comme ça, sans préparation n'était pas de mon style, mais dans la situation je me devais de ne pas faire le difficile et allais à leur rencontre, je débutais l'enquête dans le seul but d'élucider le mystère.

-Bonjour, on m'envoie pour régler votre problème. De quoi s'agit-il?

Se retournant vers moi après avoir été dérangé par ma voix, un shinobi de haut rang s'approcha de moi et me regardant de la tête au pied, il reconnut aussitôt ma digne ligné et comme n'importe qui il utilisa un ton remplis de respect.

-Je suis heureux de voir que vous allez mieux Akira-sama. J'ai eu ouï-dire de ce qui c'est passé lors de votre dernière mission......

N'ayant nullement le goût de retourner dans ces vieux souvenirs, je l'interrompis soudainement et sans même lui permettre de me rappeler ces souvenirs douloureux, je le ramenai à l'ordre.

-Je ne suis pas venu pour qu'on me raconte ma vie. Alors, dites-moi ce que je fais ici?

N'ajoutant rien et ne revenant pas sur le sujet comme je venais précédemment de lui demander, le garde entra dans le vif du sujet et ne s'attardant pas sur des chemins inutiles, il me raconta tout.

-Depuis quelque temps, plusieurs de mes hommes qui gardent cette porte sont victimes d'un triste destin. Dans les deux derniers jours, on a retrouvé trois de nos confrères d'armes morts, baignant dans leur propre sang. Nous avons essayé de tout faire pour retrouver celui qui avait fait ça, mais nos recherches n'ont rien donné. Le meurtrier court toujours et si nous ne le retrouvons pas le plus rapidement possible, d'autres de nos frères et sœurs tomberont sous sa lame.

Voyant bien là un problème conséquent, je venais de me rendre compte que pour mon retour on ne m'avait pas donné une mission pour les enfants. J'étais bien content de voir que j'allais pouvoir me dégourdir un peu et tout de suite après avoir entendu ce que l'homme avait à dire, je lui demandais de m'apporter aux endroits où avaient été trouvés les corps défunts de nos frères. Sans plus tarder, il m'emmena au premier endroit où ils avaient trouvé la première victime.

À la simple vue, ce n'était qu'une petite pièce où les gardes qui faisaient leur ronde la nuit pouvaient se ressembler pour prendre leur pause. Il n'y avait rien d'extraordinaire si ce n'était qu'une petite table en bois ainsi que quelques chaises. À première vue, il n'y avait rien de bien concluant ici si on voulait commencé une enquête sur le meurtrier, mais après un bon moment à scruté à la loupe la pièce dans son entièreté, je découvris un morceau de tissus qui s'étaient incrustés dans une des fentes du plancher en bois. De ce seul indice, je n'étais pas plus avancé, mais une idée me venue soudainement en mémoire et dans un geste simple et vif, j'appelais à moi ma fidèle amie, Sabakura. Apparaissant dans un nuage de poussière, je la mis aussitôt au courant de ce que nous cherchions et après lui avoir donné le morceau de tissus, elle partit de son bord, comme je lui avais demandé, afin de faire ses propres recherches. C'était bien connu, les animaux avec cette capacité de suivre une piste odorante. Leur flair était beaucoup plus puissant que le nôtre et si elle pouvait trouver davantage d'indices, ça allait nous aider dans notre enquête.

La laissant partir de son bord, je demandais au garde de me montrer les autres endroits de meurtres et après en avoir fait le tour, je remerciais l'homme pour me retrouver seul dans un but de rassembler tous les indices que j'avais pu trouvé. Aussitôt infimes sont-ils, j'avais réussi à découvrir un second morceau de tissus qui était identique à celui que j'avais trouvé sur le premier lieu de crime. Avec ce second indice, je pouvais me douter que la personne à qui appartenaient ces morceaux de vêtements avait bien fréquenté les deux premiers lieux où on avait retrouvé les cadavres. Je ne pouvais pas savoir si cette même personne avait aussi fréquenté le troisième endroit puisque je n'avais rien découvert quand j'avais été voir. Il n'avait laissé aucun indice, bien malgré moi. Mais au moins, les recherches de Sabakura n'avaient pas été veines et dès son retour, elle m'avait fait part des découvertes très intéressantes qu'elle avait faites.

D'après ces propres dires, l'odeur qui se retrouvait sur les morceaux de tissus se retrouvait aussi sur les scènes de crime. Cela me confirmait ce que je savais déjà au fait que ces morceaux de tissus appartenaient vraiment à celui ou celle qu'on recherchait. Étant très loin d'avoir mis la main sur le criminel, je demandais à mon invocation de suivre la piste odorante afin de le trouver, mais même après plusieurs heures de recherche, on ne trouvait rien et plus la journée avançait et moins le soleil se faisait coopératif. Il laissa même place à la nuit, réduisant ainsi à néant toutes nos chances de trouver d'autre indice. Ne me décourageant aucunement, je décidais de prendre le tour de garde du shinobi qui avait reçu cette fastidieuse tâche et me mettant moi-même en danger, je me permis de servir d'appât dans le seul et unique bût d'attirer la proie dans le piège. Faisant ce que j'avais à faire, je longeais les murs de la grande cité de Suna quand tout à coup, Sabakura me fit signe que l'odeur qu'elle avait sentie sur les morceaux de tissus devenait de plus en plus forte. Content de voir que le piège fonctionnait très bien, je lui demandais de suivre la piste, afin de m'apporter à ma prochaine victime.

Le prédateur allait bientôt devenir la proie et très bientôt, cette histoire n'allait faire partie que de nos plus tristes souvenirs. Suivant Sabakura, nous nous rendîmes à la partie le plus à l'écart du mur, endroit où l'accès avait été fermé pour cause de réparation. Mais de ce que je pouvais voir, ça n'avait pas empêché à ce sale rat d'utiliser cet endroit abandonné pour concocter ses plans macabres. Pénétrant dans la zone interdite, je m'y engouffrais et katana à la main, je me préparais à faire l'heureuse rencontre, mais quand j'arrivais finalement à celui que nous recherchions tous, une mine d'insatisfaction et de surprise s'empara de mon visage. Un jeune garçon. Voilà tout ce qu'il y avait ici. Aussi inoffensif qu'un chiot, il n'y avait pas grand-chose à craindre, mais aussitôt cette pensée traversée dans mon esprit, le jeune monstre se fit un plaisir de me prouver qu'il ne fallait jamais ce fier à l’apparence et sans même avertir sa venus, il bondissait sur moi comme si sa propre vie était en danger.

C'était maintenant devenu le cas puisque de par son geste, j'avais reconsidéré sa dangerosité. Bloquant sans peine son assaut, je le repoussais dans sa tanière et tombant sur le dos il fit lever un nuage de poussière qui nous rendit aveugles pendant un bref instant. Mais cela suffit au jeune garçon pour réitérer sa précédente attaque et cette fois, il atteignit sa cible, mais heureusement étant lui-même aveuglé il ne m'écorcha que très légèrement. Voyant en ce jeune garçon un simple fauve sans manière et ne désirant que tuer, je me devais de régler ça sur le champ. Sa sentence avait été décidée depuis bien longtemps et ordonnant à Sabakura de l'immobiliser je mis un terme à sa vie aussitôt rapidement qu'il avait osé le faire pour mes frères précédents tués. L'histoire était maintenant terminée et tout ce qui restait à faire était d'aller faire mon rapport au Kazekage en personne. J'avais complété ma mission et sortant de ce lieu sinistre, je disparus dans la nuit, laissant derrière moi la corps inerte du psychopathe du mur.