Ji-Gun Hozuki

By Liess

La nuit tombe sur Kiri, l’éclairage artificiel permet de maintenir les ruelles visibles sous une couleur d’un jaune des plus attractives. La beauté de la nuit n’est plus à démontrer en cette cité, alors que plusieurs pas légué se faisait sourd sur ces terres, personnes n’étaient présent ici si ce n’est ces marcheurs. On pouvait voir une dizaine de pied, cinq paires de jambe dont les ombres ondulants se portaient au loin. Signe de liberté, rien ne pouvait les arrêter alors que l’air ce faisait frais, mais pourtant si bon pour ces cinq personnages. La liberté n’était qu’à quelques pas pour eux, la joie pouvait se faire sentir chez l’un, l’excitation chez un autre, le troisième semblait beaucoup plus anxieux, alors que les deux autres restés eux dans l’ombre, leurs visages cachés dans le noir ne permettait pas de connaitre l’expression de leur visage. Etaient-ils liés, ces deux-là qui partageait l’ombre, en réalité plus que cela. Ces cinq vagabondant dans les rues étroites de Kirigakure partageait un destin commun, ils le savaient, chacun d’eux étaient au courant de ce que l’avenir leur réservé.
Arrivé devant une gigantesque muraille, chacun chercha le regard d’un autre, cela afin de se rassurer, montrer sa détermination ou juste envoyer un message à l’autre qu’il sera le seul à pouvoir comprendre. Ils leurs devaient à présent monter cette élévation de pierre, derrière ce trouvait ce qu’ils voulaient chacun d’entre eux, un monde nouveau, une nouvelle façon de voir. Comme-ci en traversant cette frontière, plus spirituelle que physique en réalité, alors leurs visions deviendraient plus clair, les couleurs seront plus intense, à présent réellement magnifique. Un sentiment brûlant leurs âmes à cette seule pensée, même pour le plus pessimiste du groupe. Tous la tête porté vers les cieux d’un noir bien bleuté ce soir, quelques nuages se faisait voir finement, donnant un aspect de bonté en ce ciel, qui bien ils allaient approcher de quelques dizaines de mètres, bien qu’insignifiant, c’était à leurs yeux la même chose que pouvoir côtoyer les cieux, nageant dans l’air.

Il ne se passa rien un instant, le silence était maître des lieux, puis on entendit quelques bruits difficile à décrypter. On pouvait entrevoir en hauteur un filet de lumière, des gardes faisaient la ronde à cette endroit, à ce moment précis, deux venaient de se croiser en sens inverse. Un des points stratégique du réseau de surveillance de la chère brume qui se voulait des plus prudentes. Pourtant dix yeux se rivaient vers ce détail sans étonnement, mais plutôt d’une manière rassuré. Ils savaient que cela arriverait avant même d’arrivée ici et d’attendre une telle chose. Pourquoi une telle chose ? Il n’y avait même pas besoin de se poser la question, cela était des plus clairs, car chaque faille était importante pour pouvoir se frayer un chemin, le chemin vers sa destinée … « Ils sont partis, on n’a pas le temps, il va falloir faire vite » « Je suis déjà partis Hisaka, on a plus besoin d’un chef, la liberté est à notre portée. Et toi Migami, pas besoin de t’en faire, je pulvériserai la moindre menace, rien ne nous arrêtera. ». Le plus flamboyant du groupe venait de s’aventurer contre les parois de la muraille, n’ayant hésité un instant à saisir sa chance, alors que l’autre des plus anxieux resté en retrait, lui aussi n’avait pas écouté le dit chef, il était perdu dans ses pensée – et si c’était trop simple – pensait-il encore et encore.

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Un réveil brutal, un homme aux cheveux rouges entendant son réveil sonné venait de frapper de son poing sur ce dernier, l’explosant littéralement. Ce dernier l’avait déjà assez embêté, tous les jours, lui commandant quand il devait se lever et indirectement quand il devait se coucher. Bien sûr c’était lui qui contrôlé un tel objet direz-vous, mais les choses étaient-elles vraiment si simple en ce monde. Pour lui ça le devrait, il n’y avait aucune raison que le contraire le lui sois imposé. Sa vie lui appartenait, il ferait en sorte de que cela soit compris par chacun. Il avait voulu devenir ninja pour cela, déjà petit ayant cette pensée, il voulait devenir assez fort pour dicter sa propre loi. Mais son caractère ne lui permit que de se démarquer que par son insolence face à l’autorité et à la violence envers ses camarades. Pas un instant il ne réussit à s’intégrer dans cet univers où le plus vieux car il a vaincu plus tôt pouvait faire ce qu’il voulait du plus jeune, il était ce genre de lionceau qui n’hésite pas à mordre le chef de bande, ce vieux lion, juste pour lui montrer qu’avec lui les choses seront différente. Pourtant un sentiment de fierté se fit sentir lorsqu’il put voir « Kyosuke » sur ce bout de papier, non pas sans importance, qui lui révélé avoir enfin pu obtenir son grade de genin. Non pas qu’il n’en avait pas la force jusque-là, mais il avait était plus qu’en retard pour la simple et bonne raison qu’il finissait toujours pas ne pas avoir la chance de montrer ses forces, si ce n’est en frappant examinateurs et autres participant avant cela. Mais finalement il l’avait, ce bandeau, il le chérissait un temps, mais cela finit vite par déchanté … Il se rendit vite compte, que plus il avancerait et plus ce qu’il détesté serait présent en face de lui. Enchainant les missions, l’amenant par la suite dans le monde extérieur, ce qu’il espérait depuis des lustres ne fut qu’un ensemble de désillusions, on lui avait gâché ce qu’il voulait depuis maintenant bien trop longtemps. Pour lui c’était des plus simple, ce n’était pas cela vivre, il ne pourrait jamais continuer ainsi, il lui faudrait qu’il change, quitte à ne plus être, il allait devoir agir.

Il s’était muni d’un Katana, se dirigeant vers le bunker du Mizukage, sa cible n’était que le ninja qu’on disait le plus fort du village. Lui n’était encore qu’un Chuunin, bien qu’il se voyait déjà Juunin, un grade qu’on lui avait déjà promis pour dans quelque temps, même si une telle chose n’arriva pas pour autant à le satisfaire. Il ne pouvait se contenter de cela, il voulait plus, bien plus, tout, ne pouvant être qu’à moitié satisfait. Il allait donc faire simple, mettre fin à la vie de celui étant le plus haut placé et ainsi il serait donc libre, plus d’entrave pour le gêner. Le regard plein de détermination, il s’apprêtait à ouvrir la porte quand il fut arrêté, un homme souriant à la chevelure les plus simples était là. Il ne sut pas pourquoi, mais dès cet instant, il comprit qu’il allait le suivre quoiqu’il arrive …

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Ce sourire se reflétait encore sur le chef, ce dernier riant de la remarque de celui aux cheveux rouges. Sa volonté était des plus impressionnantes, elle donnait même envie d’aller plus loin, toujours plus. Il ne semblait bloqué par aucune limite, rien ne pourrait l’arrêter et c’est surement ça qui permit au plus anxieux, Migami, de toujours réussirent à les suivre. Les cinq étaient arrivés au sommet de la muraille assez facilement, jetant un rapide coup d’œil afin de voir si aucun garde n’arriverait. Rien comme convenu. Il pouvait à présent continuer en toute sureté, c’était une bonne chose, on ne pouvait malheureusement jamais prévoir les problèmes, ces derniers arrivaient toujours au moment où tu les attendais le moins. Peut-être bien qu’on en avait toujours finalement, ne s’en surprenant seulement quand on en voulait en aucun cas. Mais aujourd’hui ou plutôt à partir d’aujourd’hui, il n’était plus question d’affronter ce genre de chose, en aucun cas, qu’il y en ait toujours ou jamais, aucun problème ne pourrait les arrêter à présent. Passant le court chemin, il ne leurs restait plus qu’à redescendre de l’autre côté. Chacun de leur pas se fit entendre au contact de ce sol vert, la végétation y était entretenu ainsi qu’humide d’un commun pour cette région. Un fois au sol, tous s’arrêtèrent, posant le regard sur chacun d’entre eux, montrant la joie se présentant en leurs êtres à chacun. Ils avaient réussi le principal, bientôt ils pourront enfin dire à haute voix, non crier à tous « On est libre !! ». Mais il fallait encore faire un long chemin avant que le soleil se lève et en même temps traverser plusieurs endroits à risque sans se faire repérer. Ils étaient comme des animaux en cage ayant trouvé un petit passage, y aller était tentant, voire même naturel, mais rien ne garantissait sur la suite. C’était un risque qu’ils étaient tous prêt à courir et comme l’autre le disait, il suffirait de pulvériser la moindre menace.

La forêt alentour était des plus fournis, difficile de s’y retrouver, surtout avec cette obscurité des plus présentes. Mais il le fallait bien, c’était l’endroit qu’ils avaient choisis, ou plutôt Hisaka, afin de pouvoir échapper plus facilement à la surveillance. Ils avaient bien pensé aux montagnes, mais l’effort serait à la fois plus intense, pour moins de chance d’échapper à la vision des possibles poursuivants. Ici au moins, ils pouvaient agir rapidement, tout en étant plus sûr de voir venir la moindre menace. Plus ils avançaient et plus ils se voyaient rassuré – après tout cela est vraiment possible -, mais pourtant il y en avait toujours un qui n’arrivait pas à s’y faire. Non pas qu’il avait une mauvaise intuition, non pas vraiment, si ce n’est qu’il en a toujours une. Cela venant d’un certain manque de confiance en lui qui se manifeste à plus grande ampleur jusqu’à dicter sa vision des autres. S’il était là c’est qu’il le voulait au plus profond de lui, mais pourtant même en sachant cela, ca ne lui allait pas d’agir de la sorte, cette situation n’était pas des plus réconfortante pour un tel personnage. Puis après un moment, regardant l’homme aux cheveux rouges plein d’énergie, il ne pouvait que se laisser emporter par tant de bonnes vibrations.
A cet instant, un sifflement se fit entendre, transperçant l’air …

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Migami est le genre d’enfant qu’on ne connait pas, mais pour lequel on éprouve toute la pitié du monde. Lui-même ne serait vous dire depuis quand sa vie est aussi malheureusement. C’était comme s’il s’était toujours fait battre par son père, cet être pour lequel seul l’alcool pouvait mériter le nom de liquide. Jamais il n’avait cette célèbre gueule de bois, non, lui était toujours saoul, cela évitait bien des malheurs. Il lui suffisait d’expier ses problèmes n’étant résolus par la boisson en portant des coups sur son enfant. Ce dernier étant un dernier cadeau de sa femme, celle-ci qu’il ne savait même plus ce qu’elle était devenue. En réalité il l’avait oublié, morte, de ses mains peut-être même, ou bien seulement partie. Il ne le savait pas et il n’avait pas besoin d’elle comme il se plaisait à le rappeler à tous, bien que sous un ton des plus violents et vulgaire. Il pouvait utiliser son fils, ce dernier n’ayant aucune volonté, il le frappait tous les jours, matin, midi et soir, et pourtant il dormait et se levé toujours ici. A chaque fois qu’il lui demandait une chose, il l’exécutait, l’enfant lui-même ne savait pas pourquoi il agissait de la sorte, il le faisait juste, même pas par peur de représailles car après tout cela finissait toujours pareil. Pourtant il n’aimait pas cela … Un jours il se décida à devenir ninja, espérant attirer au fond de lui le respect de son père, mais c’était à peine si ce dernier ne s’intéressant qu’à la mort de son foie savait même que ce dernier s’était enrôlé. Alors il s’était même dit que cela lui permettrait de se défendre, mais plus sa vie avancée, plus le monde s’agrandissant n’était une sentence pour sa personne. A présent son père n’était plus le seul à l’utiliser pour se défouler, son attitude renfermée avait attiré d’autre à l’utiliser à bon escient. Il ne pouvait pas grand-chose après tout, peut-être qu’il n’était bon qu’à cela finalement.

Puis un jour, alors qu’il marchait dans les rues malfamées de Kirigakure, il passa devant un bar. De ce dernier il put voir son père encore en train de boire. Il ne voulait pas rester ici, espérant que ce dernier ne l’ait pas vu. Pourtant ce fut le cas, ce dernier n’attendit pas un instant pour sortir et l’interpeller afin de lui prendre quelques Ryos. Il fit mine un instant de ne pas entendre, ce qui ne plut pas vraiment au père, qui réussissant à faire venir le maintenant adolescent, alla passer sa colère derrière le bar, là où se présentait poubelle et rats. Plus les coups passait, plus il se voyait disparaitre, ses pensées étaient simple – je ne suis finalement qu’une ordure, autant mourir ici -. Mais en un instant tout ce stoppa. Son père était au sol, son sang se répandant, mais son regard ne se portait qu’en l’homme au-dessus, lui qui abordait un sourire rassurant et des cheveux de feu.

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Fendant l’air, une fine aiguille vint se planter à la nuque du faible personnage. Ce dernier sautant de branche en branche finit par chuter au contact de la prochaine, son corps ne répondant plus et sa tête s’écrasant allant bientôt s’éteindre. C’est sous ce bruit lourd de son corps tombant que les autres purent remarquer qu’une chose clochait. Se retournant en plein vol, sous l’effet de la vitesse ne pouvant rien voir, si ce n’est une ombre rapide pensant entre les deux personnages emblématiques. Le chef essaya de voir ce qu’il en était de Migami à travers l’obscurité, ne pouvant qu’entrevoir une silhouette au sol quand il sentit sur sa joue un liquide ayant éclaboussé sur lui. Ne comprenant rien de ce qu’il se passait, il voyait son ami plein de détermination haletant, la gorge ouverte, essayant de respirer alors que ses yeux passaient aux blancs. C’était comme si le temps s’étaient arrêter pour celui toujours joyeux, son monde venait de se briser en un clin d’œil, comment une telle chose avait bien pu arriver et maintenant, alors qu’ils allaient enfin pouvoir obtenir ce qu’ils rêvaient d’avoir. Deux de ses amis venaient pour sûr de mourir et c’était de sa faute, que pouvait-il bien faire maintenant, survivre ? A quoi bon, il ne pourrait baser sa vie, celle dont il rêvait sur une telle chose … Mais que pensait-il, ce n’était pas finit. « Les frères … Répondez ! ». Faisant référence aux deux autres de la bande se faisant discret, après tout ils étaient encore là. S’il pouvait les sauver eux, alors cela serait parfait, quitte à y laisser sa propre peau.

Le corps de Kyosuke heurta une branche avant de tomber aux sols, alors que le chef lui s’était replié, cherchant du regard s’il pouvait retrouver les deux frères, tout en évitant de mourir bêtement. Alors qu’il était dos à un arbre, il pouvait voir deux ombres s’avançant, c’était eux, un sourire de soulagement s’afficha sur son visage. Mais …

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Deux frères, les yeux fermés, deux corps, silencieux, comme ils en avaient l’habitude. On les appelait parfois les muets jumeaux, pourtant rien de tous cela n’était vrai, n’était ni muet, ni jumeaux. Ils étaient très proche et ne voyaient pas le besoin de parler plus que cela. A présent ils ne pouvaient plus, toujours ensemble, ses deux corps ne sortiraient plus un mot et cela depuis un petit moment déjà. Cela allait faire deux jours que leurs voix leurs firent volé, bientôt leurs apparences furent volé afin de pouvoir satisfaire les envies malsaines d’un régime qui ne peut accepter certaine chose, peu importait les raisons d’un tel acte.

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Quatre corps dont le sang coulé encore quelques peu se voyaient complètement cloué à l’entrée du bâtiment administratif amenant au bunker du Mizukage. Alors voilà ce qu’il en était, des trophées de ce dernier. On lui avait appris il y a deux jours de cela qu’un groupe de cinq shinobi voulait déserter. Cela lui plaisait, c’était le moment pour lui d’agir et de montrer ce qui attendait les prochains voulant agir de la sorte, au moins cela lui permettait de s’amuser un instant. Après avoir tué deux frères, en compagnie d’un ninja aux aptitudes particulière, il prit l’apparence illusoire des ceux-là pour plus tard rejoindre le reste du groupe. C’est lorsque l’ensemble de ce dernier se rejoins d’avance de leurs réussites qu’il agit, tuant le plus perplexe qui aurait dû le rester plus longtemps, plus le plus téméraire qui avait osé penser pouvoir y faire quelque chose. Il ne restait plus que leur chef qui lui …

Il faisait sombre et humide ici, lui qui voulait voir le ciel d’ailleurs, comme un oiseau, totalement libre, maintenant il ne pourrait rien voir de si rassurant. Il serait ici, dans le noir, mourant de l’intérieur sous de sombres souvenirs. Il était mort de l’intérieur, lui si joyeux à l’habituel, c’était surement pour cela qu’on ne l’avait pas tué lui. Une vil torture, pour la seule et bonne raison qu’il n’avait pas le droit d’agir de la sorte. Qu’avait-il bien fait de si mauvais, lui-même n’arrivait à le savoir, il ne voulait juste plus de tout cela. Il ne voulait plus se savoir enfermé, savoir qu’où qu’il aille il finira par croiser un mur l’empêchant d’avancer. Il en avait marre d’agir pour des raisons qui le dépassé, finissant inévitablement par croiser le fer et le sang. Il ne voulait plus voir celui de ses compagnons se verser continuellement, sans qu’il n’ait le droit de les aider … Aujourd’hui encore, pour des raisons qui le dépasserait toujours. Mais c’était la règle et les conséquences étaient connues, mais pourtant on ne redoute jamais assez ce genre de chose, espérant au fond n’obtenir qu’un avertissement. La vie n’était pas si simple, pas si belle finalement. A présent il ne lui restait qu’à fermer les yeux, jusqu’à que la mort en ait finit de le manger de l’intérieur, jusqu’au moment où il pourrait enfin mourir, l’âme bouleversé.