[Mission D] Remonter le morale à la petite fille.

Mugon’ fixait le ciel grisâtre. Une violente averse sévissait au dessus du village depuis maintenant plus d’une heure et demie. Elle regardait les gouttes dégouliner le long de la fenêtre de sa chambre, ne sachant que faire d’autres. Une main sur le visage, le coup posé sur la table, elle s’ennuyait affreusement, attendant l’heure où elle irait chercher son fidèle allié pour réaliser leur toute première mission en coopération. La Kunoichi était toute excitée à l’idée de partager une nouvelle aventure avec Shoru. D’ailleurs, elle ne l’avait pas vu depuis longtemps, trop prise par les missions. Aujourd’hui, elle allait passer une fabuleuse journée en sa compagnie. Du moins elle aurait pu si cette violente pluie ne frappait pas Konoha. Elle n’avait plus qu’à espérer devoir réaliser sa requête au sec, à l’abri de l’humidité.

Le soleil était à peine visible, mais quelques rayons parvenaient tout de même à percer la voûte nuageuse. Mugon’ saisit sa tenue des jours pluvieux et quitta son domicile pour retrouver Shoru. Il n’habitait pas très loin, et cela lui facilitait la tâche. Il avait été convenu qu’elle le retrouve chez lui après le petit-déjeuner.

Dehors régnait un silence de mort. Aucuns commerçants en vue. Cette pluie avait réellement réduit le village à l’état de cité fantôme. Seule les boutiques situées à l’intérieur de bâtiments étaient ouvertes, et encore, les clients de se précipitaient pas comme à l’accoutumée. Mugon’ traversait en vitesse les ruelles afin de parvenir le plus rapidement possible chez son coéquipier.

Enfin, lorsqu’elle aperçut une maison au toit bleu, elle stoppa sa course et s’approcha pour s’y mettre à l’abri. Elle reprit sa respiration et toqua avec empressement sur la porte. Un jeune homme du même âge, à la chevelure rousse et au physique envoûtant ouvrit. Mugon’ ne put retenir un sourire de satisfaction. Les deux êtres avaient tissé un lien tellement fort qu’ils pouvaient désormais parler par télépathie. Ce qui, en soi, n’était pas une mauvaise chose, puisque la jeune femme ne pouvait s’exprimer par la parole. Elle enlaça tendrement son ami. Pour ne pas être dérangée par la pluie pendant que Shoru finissait de se préparer, Mugon’ pénétra dans l’entrée. Il y faisait largement plus chaud. C’était très agréable. Malheureusement pour elle, la réjouissance fut de courte durée. La Kunoichi prit la main de son camarade et prit la tête du binôme. Elle l’emmena chez le Hokage afin de récupérer leur mission. Elle n’espérait qu’une chose : recevoir une mission qui leur permettrait de se dévoiler mutuellement leur potentiel.

Enfin parvenus à la tour du Kage, Mugon’ gravit les marches menant au bureau du maître quatre-à-quatre. Elle toqua avec vigueur sur la porte, puis entra dans la salle. Elle se positionna devant le meuble de bois puis attendit Shoru. Dès qu’il fut prêt à écouter, le Kage leur indiqua leur mission. Contrairement aux souhaits de la jeune femme, elle ne pourrait pas montrer ses capacités à son coéquipier. Mais cette requête lui tenait particulièrement à cœur. Les deux ninjas devaient aider une jeune fille à s’intégrer dans sa classe. Depuis un tragique accident, elle ne parle plus et se voit rejeter par tous. Un peu comme Mugon’. Elle ne put empêcher la nostalgie de prendre le contrôle de son esprit. Quelques larmes perlèrent et de ses yeux, coulèrent sur ses joues, puis vinrent mourir sur sa bouche. Elle passa ses mains sur son visage, tentant de camoufler sa tristesse. Cependant, à l’encontre de l’enfance de la Kunoichi, elle n’avait pas perdu sa mère. Elle n’était pas morte devant ses propres yeux. Elle ne pouvait donc pas se mettre à la place de cette petite fille si mal dans sa peau. Elle se jura à ce moment même de l’aider, coûte que coûte.

Le Kage leur intima l’ordre de quitter la salle. Mugon’ sortit, aux talons de Shoru. Elle ne pouvait s’empêcher de s’identifier à cette fillette. Elle pensa à elle tout le long du trajet. Dorénavant, sa conviction était plus forte que tout !

Lorsque les deux ninjas arrivèrent à l’Académie, c’était l’heure de la récréation. Le moment où les élèves pouvaient décompresser et rigoler entre amis. Ce moment-là allait leur permettre de repérer leur cliente. D’ailleurs, ils n’eurent pas besoin de longtemps pour la reconnaître. Une enfant était assise contre un muret, seule. Recroquevillée sur elle-même, la tête entre les jambes et les bras autour. Elle semblait pleurer.

« Regarde Shoru, lui indiqua Mugon’. La petite fille, là-bas, semble bien triste. C’est probablement elle. La pauvre … Je ne peux supporter de la voir dans cet état, allons l’aider ! »

Elle n’attendit même pas la réponse de son camarade et accourut auprès de la fillette. Lorsque la Kunoichi s’agenouilla près d’elle, l’enfant releva la tête. Des larmes coulaient sur ses pommettes roses. Instinctivement, elle sortit un mouchoir et lui essuya les joues. L’enfant esquissa un faux-sourire. Elle se sentait mal, et ce n’était certainement pas un comportement maternel envers elle qui l’aidera à surmonter cette épreuve. Mugon’ ôta une sublime fleur aux pétales blancs et bleus, puis lui donna. Soudain, un Senseï sortit de l’Académie, une cloche à la main. Il demanda à la totalité des élèves de le rejoindre. La jeune fille se releva et, d’une allure nonchalante, gagna le rang. Comme précisé par le Kage, elle était mise de côté. Personne ne souhaitait être son ami. Et c’était une chose dépourvue d’intelligence ! Lorsqu’une personne vit une chose aussi traumatisante que cela, elle a besoin de soutien, d’amitié et d’amour ! Comment ces enfants pouvait-il faire ça ? C’était tout bonnement inadmissible. Alors que les élèves se prenaient mutuellement la main, un garçonnet d’environs huit années se posta devant elle. Il n’avait pas sur le visage l’expression d’une personne souhaitant aider, mais plutôt d’une personne souhaitant nuire. Mugon’ ne réagit pas à temps, et il lui dit tout haut, sans retenu :

« Tu es toute seule, tu n’as pas d’amis ! Cela ne m’étonne pas ! Tu es moche en plus ! »

Il lui tira la langue, puis partit en courant, le sourire aux lèvres, suivi de près par ses amis, rigolant à cœur joie. Ces mots, aussi futiles furent-ils, eurent l’air de la blesser profondément. Mugon’ fronça les sourcils. Elle ne parvint pas à rejoindra la fillette qui dut suivre le groupe et pénétrer dans les salles de cours.

« Shoru, tu as vu ça ? Il la traite comme une moins que rien. Je ne comprends pas … Comment peuvent-ils être aussi mesquins entre eux ? Elle ne demande rien, juste de la compassion … »

La Kunoichi ne s’attarda pas plus et rejoignit le Senseï qui n’était pas encore entré dans la salle. Elle prit l’initiative de l’interroger quant à la petite fille. Elle dégaine son petit carnet et le questionna.

« Oh oui, la petite fille … murmura-t-il. Elle se nomme Hana Etsuraku. C’est ironique, car son nom signifie ‘‘Joyeuse fleur’’. Depuis la mort de sa mère, elle ne parle quasiment plus, et j’ai bien l’impression qu’elle se fait bousculer par ses camarades ». Mugon’ grimaça en entendant ce mot. « Heureusement que le Kage m’a envoyé de l’aide. Je ne supporte pas de voir l’une de mes élèves mal dans sa peau. Une très bonne élève, qui plus est. Le problème étant que je ne peux malheureusement pas m’occuper individuellement de chaque enfant. Cela me prendrait un temps fou ! Peut-être pourriez-vous déjeuner en sa compagnie afin de nouer des liens avec elle ? Elle ne parle pas énormément aux inconnus, d’ordinaire. Essayez donc de capturer son attention ; Elle devrait s’ouvrir à vous. Je dois vous laisser, je dois faire mon cours. Encore merci. »

Enfin une personne qui s’intéressait à la fillette. La Gennin avait fini par penser que personne ne se préoccuper d’elle. Désormais, ils n’avaient plus qu’à attendre une heure, après quoi ils pourraient la rejoindre à la cantine de l’Académie.

« Je ne sais pas comme elle fait pour endurer tout ça à son âge … J’espère réellement pouvoir l’aider. Elle est si mignonne. Et par pitié, Shoru, je te demanderai de bien vouloir lui parler un petit peu pour la mettre en confiance ! »

Sur ces mots débuta la terrible attente.

Shoru étais la assis en face de son grand frère Hiro, ils déjeunaient gaiement pendant que le ciel s’assombrissait sous la pluie battante. Shoru étais impatient de retrouvé son amie Mugon’, il était tellement content qu’il souriait la plus part du tant mais sans laisser passer une seule parole. Alors son frère Hiro pour éviter un repas dans une ambiance sinistre lui raconta ces missions exaltantes de la semaine. Shoru lui l’écoutais mais ne pouvais s’empêché de pensée a la petite Kietsu, il attendais déjà depuis longtemps de faire une nouvelle mission avec sa partenaire !Mais le temps ne faisait que s’annoncer décourageant…Shoru se leva de table après avoir fini d’écouter son frère qui racontais tous ses exploits. Il lui adressa un large sourire et alla se préparer avant l’arrivée de son amie de toujours. Puis l’on toqua, Shoru un peu bordelique ne retrouvait pas ses shurikens et ses kounai si la mission devait être de se battre contre d’autres ninjas ! Le jeune homme était tout excité à l’idée que cette mission nécessiterait de montrer ses talents de ninja !

Shoru se présenta enfin devant la porte aux regrets de ne pas avoir trouvé ses outils de combats…Il ouvrit la porte et vit cette jeune femme a la silhouette pure et au visage rayonnant avec ses yeux bleu comme de l’eau. Sa coéquipière lui fit un sourire de satisfaction et il l’a pris dans ses bras tendrement, Le jeune Atsui l’a fit entré et retourna chercher ses shurikens, il regarda son frère qui fit un mouvement de la tête vers l’étagère qui se trouvait dans la cuisine. Shoru laissa échapper un soupir d’exaspération qui fit rire le petit monde. Enfin les voilà partie pour la tour de l’Hokage ! Mugon’ avais attrapé la main du jeune homme et l’entraina avec elle a folle allure !

En courant Shoru remarqua le village étais désert personne pas un marchand de nouille ouvert... Il remarqua quand même les gardes postés aux portes du village, ils arrivèrent enfin en haut de la tour du Kage ! Sa partenaire avis pris de l’avance et étais arrivé en première dans la salle du chef du village, Shoru s’excusa et écouta, le but de la mission étais d’aider une jeune fille à s’intégrer dans sa classe. Depuis un tragique accident, elle ne parle plus et se voit rejeter par tous. Le jeune apprenti en matière de Raiton s’attendait plus à une mission de poursuite ou de combat ! Mais il sentit que cette mission affectais beaucoup Mugon’ qui elle aussi avait eu une enfance difficile…Il l’a vit verser quelques larmes et sans hésité lui caressa doucement le dos pour la réconforter.

Par la suite l’Hokage leur demanda de sortir de la salle, Shoru passa devant suivit de Mugon’ qui avais l’air très pensive…Arrivé à l’académie la cloche sonna et les enfants sortir comme un tsunami dans la cour, ils rigolaient et s’amusaient déjà. Shoru remarqua tout de suite la fillette assise recroquevillé sur elle-même comme enfermer dans un monde remplit d’ombre… Mugon’ l’avait remarqué aussi :

« Regarde Shoru, lui indiqua Mugon’. La petite fille, là-bas, semble bien triste. C’est probablement elle. La pauvre … Je ne peux supporter de la voir dans cet état, allons l’aider ! »

Avant que le jeune Atsui ne puisse dire quelque chose elle s’élança vers elle. Shoru comprenait très bien sa réaction et il lui échappa même un sourire de satisfaction, il l’a vit essuyer quelques larmes de la jeune fille ce qui le toucha beaucoup il faut dire. Alors il voulut aller les rejoindre mais la cloche retentis une seconde fois et les enfants se regroupèrent en rang devant leurs maitres. Lorsqu’un garçon de son âge qui sentais le mal a plein ne vint se présenté devant notre petite protégée et lui dit sèchement :

« Tu es toute seule, tu n’as pas d’amis ! Cela ne m’étonne pas ! Tu es moche en plus ! »

Il lui tira la langue et s’en alla le sourire aux lèvres rejoindre ses autres copains les cancres. Shoru eu tout de suite le sang qui bouillonna l’électricité fuselait en lui, il avait envie de les trucider mais ce n’était que de simple enfant même si la scène qui venait de se produire l'énervait beaucoup autant que la fois où Mugon ‘, quand il se connaissait à peine, se fit bousculer par de grosses brutes. La par contre il n’eut pas de pitié pour ses infâmes scélérats ! Il essaya de se calmer et Mugon’ énerver aussi lui
rajouta :

« Shoru, tu as vu ça ? Il la traite comme une moins que rien. Je ne comprends pas … Comment peuvent-ils être aussi mesquins entre eux ? Elle ne demande rien, juste de la compassion … »

Le jeune garçon respira un grand coup et calma ses nerfs quelques peut tendu, ils décidèrent donc de rentrer dans la salle de classe pour discuter avec son maitre… :

« Oh oui, la petite fille … murmura-t-il. Elle se nomme Hana Etsuraku. C’est ironique, car son nom signifie ‘‘Joyeuse fleur’’. Depuis la mort de sa mère, elle ne parle quasiment plus, et j’ai bien l’impression qu’elle se fait bousculer par ses camarades ». Mugon’ grimaça en entendant ce mot. «Heureusement que le Kage m’a envoyé de l’aide. Je ne supporte pas de voir l’une de mes élèves mal dans sa peau. Une très bonne élève, qui plus est. Le problème étant que je ne peux malheureusement pas m’occuper individuellement de chaque enfant. Cela me prendrait un temps fou ! Peut-être pourriez-vous déjeuner en sa compagnie afin de nouer des liens avec elle ? Elle ne parle pas énormément aux inconnus, d’ordinaire. Essayez donc de capturer son attention ; Elle devrait s’ouvrir à vous. Je dois vous laisser, je dois faire mon cours. Encore merci. »

Shoru étais heureux qu’au moins son maitre se soucis de la pauvre Genin ! Cela le remonta terriblement ! Ils sortirent dans la cour et attendirent la fin des cours qui avaient lieu dans une bonne heure. Puis de sa voix douce et tranquille Mugon’ lui transmis par l’esprit :

« Je ne sais pas comme elle fait pour endurer tout ça à son âge … J’espère réellement pouvoir l’aider. Elle est si mignonne. Et par pitié, Shoru, je te demanderai de bien vouloir lui parler un petit peu pour la mettre en confiance ! »

La cloche retentis pour la troisième fois et cette fois ci pas question de la laisser partir ! Ils l’installèrent entre eux deux, l’enfant se recroquevilla aussi tôt, le jeune Atsui tellement touché par l’histoire de la petite fille décida de lui parler :

« Tu sais Hana, Mugon’ et moi on a été renier par les habitants du village pendant un moment quand on avait ton âge, lui dit Shoru de sa voix rassurante et posé, mais il a fallu qu’on se relevé un jour et je suis sûr que tu y arrivera !Un jour tu trouveras des amis pas des tonnes, mais quelque uns comme moi j'ai Mugon’ ou tu pourras tout lui confier être heureux d’être son amie, a ces mots Shoru adressa un tendre sourire a Mugon’ .Vous vous protéger mutuellement au péril de vos vies parce que vous tiendrez énormément a votre amitié…Me comprends tu Hana ? demanda Shoru en posant sa main sur son dos vouté puis il regarda Mugon’ en cherchant à savoir si elle avait compris, mais il semblerait qu’elle arrêta de pleuré sans relever la tête pour autant…

[Mission D] Remonter le morale à la petite fille. 12090311463624327

L’attente fut longue, et Mugon’ crut ne jamais revoir cette petite fille.
Adossée au mur, Shoru près d’elle, elle se mordillait nerveusement les lèvres. Elle réfléchissait à l’approche pour laquelle elle allait opter. Il ne fallait pas la brusquer ; Selon les dires du Senseï, les deux ninjas devraient gagner sa confiance. Et ce serait seulement après qu’ils pourraient entamer une conversation avec elle. Pour l’instant, les seules choses qu’ils parvenaient à obtenir d’elle étaient des gémissements ou des sourires. Mais la Kunoichi ne désespérait pas et gardait espoir.

Elle sentit des vibrations dans le sol, puis releva la tête en direction de la porte. Puis soudain la cloche retentit, et des troupeaux d’élèves quittèrent un à un chacune des classes. A sa sortie, Hana n’allait visiblement pas mieux, la mine grise. Elle se faisait constamment bousculer dans les rangs. La jeune femme n’avait qu’une envie : accourir auprès d’elle et la protéger, quitte à blesser involontairement les autres. Mais cela n’était pas un comportement digne d’un ninja. Elle se ravisa et préféra suivre le groupe, en silence.

La cantine se trouvait à quelques pas des salles de classe. Il fallait passer par la cour de récréation. Devant se trouvaient quatre traits blancs. Ceux-ci devaient sans doute marquer le point où devait attendre les élèves. Mugon’ avait vu juste puis que trois troupes d’enfants s’y postèrent, Hana s’y trouvant. La jeune ninja attrapa Shoru par le manche et le tira avec elle derrière la fillette. Elle ne remarqua pas leur présence. Tant mieux, ils pourraient opérer sans être remarqués.

Mugon’ observa chacun des enfants aux alentours. Ils discutaient, riaient et jouaient gaiement ensemble. Elle repéra le garçon turbulent ayant vilement insulté Hana. Elle le fixa d’un regard noir, et jura que s’il tentait encore de l’approcher, elle le réprimanderait. Soudain le rang avança ; Les deux ninjas suivirent la cadence. La Kunoichi suivit discrètement la fillette, puis elle s’installa à sa droite, laissant le côté gauche à son coéquipier. Comme expliqué, aucun enfant ne vint à leur rencontre. Hana semblait mal à l’aise de se trouver ainsi. Elle ne devait pas saisir la situation. Mugon’ la comprenait parfaitement ; Deux inconnus la prennent en filature, et s’installent près d’elle. Pauvre enfant …

Bientôt, les plateaux arrivèrent. Au menu : salade de choux, riz cantonais et boulettes de bœuf, yaourt et fruit. Cela n’enchantait pas les deux ninjas qui, cinq années plus tôt, s’étaient réjouis de quitter la nourriture de la cantine. Mugon’ remarqua que Hana hésitait à se servir. Aussitôt, elle poussa la barquette en sa direction, un large sourire aux lèvres. La ninja l’encouragea à se servir, en signe de gentillesse. Elle essayait de lui faire comprendre qu’ils étaient ses amis, et non l’inverse. La petite fille resta tout de même fermée. Shoru prit alors l’initiative de lui parler.

« Tu sais Hana, Mugon’ et moi on a été reniés par les habitants du village pendant un moment quand on avait ton âge. Mais il a fallu qu’on se relève un jour et je suis sûr que tu y arriveras ! Un jour tu trouveras des amis pas des tonnes, mais quelques uns, comme moi j'ai Mugon,’ et tu pourras tous lui confier, être heureux d’être son ami. »

A ces mots, Shoru sourit avec tendresse en direction de sa partenaire. Celle-ci lui rendit, heureuse de se rendre compte qu’elle comptait énormément pour lui. Il reprit :

« Vous vous protéger mutuellement au péril de vos vies parce que vous tiendrez énormément a votre amitié … Me comprends-tu Hana ? »

Il posa sa main sur son dos, tentant de la réconforter. Il avait du choisir les bons mots, puisque la fillette sembla prendre confiance. Mugon’ remarqua son rythme cardiaque ralentir. Elle était désormais moins stressée, mais toujours méfiante.

La Kunoichi ignorait que Shoru savait parler aux enfants. Elle ne l’avait vu que très rarement discuter avec d’autres qu’elle. Mais à l’encontre de la jeune femme, lui, pouvait prononcer des mots. Il ne se rendait pas compte de la chance qu’il avait …

La Gennin, voyant que Hana était déterminée à ne pas bouger, décida de la servir. L’enfant murmura un petit « merci », quasi imperceptible. Elle avait prononcé un mot ! Ce n’était pas peine perdue ! Il y avait là une faille à exploiter. Peut-être qu’en lui parlant de son passé, des problèmes que les deux ninjas avaient pu avoir, elle s’ouvrirait à eux.

« Shoru, songea-t-elle. J’ai l’impression qu’elle se sent mieux. Continuons à lui parler de nos divers problèmes d’enfance. Peut-être comprendra-t-elle. Après tout, le Senseï nous a expliqué qu’elle était intelligente. Laisse-moi essayer de la faire rire … »

Mugon’ prit, à son tour, une portion de nourriture. Elle s’empara de sa fourchette, et goûta la viande. Aussitôt, elle eut un haut de coeur. Elle ne faisait pas exprès de grimacer … Le plat n’était pas vraiment succulent. La jeune femme s’aperçut que Hana riait. C’était un bon début. Elle se força cependant à manger davantage. Son estomac criait famine, n’ayant pas pris le temps de manger convenablement.

Les deux shinobis n’avaient visiblement plus d’idées. De quoi pourraient-ils parler avec elle ? Mugon’ s’empara de son carnet, et y nota quelques phrases à l’attention de la fillette.

« Hana, comme Shoru t’as expliqué précédemment, nous avons eu comme toi, une enfance compliquée. Mais contrairement à ton cas, nous, cela a duré toutes nos années à l’Académie. Nous savons au fond, que tu pourrais avoir plein d’amis. Il ne faut pas te renfermer comme tu fais. Tu sais, dans ces moments-là, il vaut mieux se tourner vers les autres. N’avais-tu pas d’amis ? Je suis convaincue que si ! »

La jeune femme ne savait pas comment tourner ses phrases, afin de ne pas brusquer la petite fille. En cas de faux-pas, tout serait perdu et Hana refuserait de leur parler. Elle remarqua d’ailleurs une petite larme glisser le long de sa joue.

« Je … J’avais une amie avant. El-elle s’appelait Doresu, mais elle ne veut plus me parler … »

Mugon’ crut qu’elle allait repartir dans un sanglot insurmontable, mais elle s’essuya le visage et continua à manger.

Pourquoi cette fameuse ‘’ Doresu ‘’ refusait désormais de lui adresser la parole ? Étrange. La Kunoichi nota dans un coin de sa tête à trouver cette fille et à lui demander des explications. Bien, Hana semblait en confiance, il ne faudrait plus qu’à l’aider à s’intégrer.

Enfin arriva le dessert. Plusieurs dames corpulentes entrèrent dans la salle, munies de chariots de fer. Elles ôtèrent chaque couvert de chaque table, ainsi que les barquettes, puis déposèrent les yaourts ainsi que les fruits. Shoru, Mugon’ et Hana finirent le repas, en s’échangeant quelques rares paroles. Lorsqu’ils quittèrent la cantine, la pluie avait cessé. Un grand soleil s’affichait désormais dans un ciel bleu. Il y avait même un arc-en-ciel, aux couleurs vives. La jeune femme le montra du doigt, et aussitôt, Hana releva la tête.

« Ma maman et moi regardions souvent les arcs-en-ciel, ensemble. C’était amusant … »

Elle ne pleura pas, mais se remémora plutôt avec joie quelques souvenirs avec sa mère. Mugon’ la félicita à l’aide de son carnet.

« Shoru, je te laisse l’aider. Tu trouveras sans doute mieux les mots que moi. Elle semble s’être ouverte. »

Dès que Hana se sentirait mieux, les deux coéquipiers pourraient s’atteler à trouver des amis à leur petite protégée.

Sujet: Les profondes paroles de Shoru Lun 3 Sep - 16:19

les profondes paroles de Shoru

Shoru remercia Mugon’ d’un geste de la tête suivit d’un petit sourire, il faisait beau dehors à présent. Le jeune apprenti en matière de Raiton chercha un banc libre ou s’asseoir et entraina Hana et La petite Kietsu par la main, une fois assis Shoru s’accroupissa devant la petite Genin et lui dit de la voix la plus douce qu’il puisse :

« Tu gardes quand même pas mal de bons souvenir de ta maman je trouve ça très bien ! L’encouragea le jeune homme aux yeux ayant un regard profond, moi-même j’ai eu une mère que je n’ai jamais connu et une autre qui m’as mis au monde ! Quand j’ai appris sa mort il y a eu un grand vide dans mon cœur mais tout ce que je fais maintenant c’est pour leur bonheur !... »

Il vit la petite fille verser quelques larmes disant qu’elle partageait sa souffrance. Mais lui ne voulait pas que ce soit elle qui partage son douleur mais que ce soit lui qui l’aide a surmonté cette épreuve de la vie que certains non pas choisit…Il l’a pris dans ses bras et la câlina tendrement, la petite se laissa faire ce qui le toucha puis il tendit un regard plein d’espoir à sa partenaire puis il reprit :

« Entends- tu mon cœur battre Hana ? Il bat fort pas vrai ? »

La jeune Genin hocha lentement la tête. Il lui redressa doucement le corps sur le banc et poursuivit avec tout autant d’amour qu’il put :

« Ce cœur bat pour ceux que j’aime, même ceux qui sont morts ! Ils vivent en moi comme toi vit ta mère en ton sein. Shoru déposa délicatement son doigt sur le cœur de la jeune fille, plus tu donneras d’amour et d’amitié a tout tes proches plus ton cœur souffriras moins ! On croit en toi Mugon’ et moi tu réussiras on en est sûr ! »

Shoru posa sa main sur l’épaule de la petite pour qu’elle le regard et il lui offra un des plus beau sourire qu’il est fait à cette enfant injustement isolé des autres compagnons du village. Il avait déjà fait un sourire de cette envergure à son adorable partenaire qu’est Mugon’ et il était persuadé qu’elle s’en souvenait. C’était le jour ou Shoru avais fait sa première mission avec son amie et qu’il en était revenu vainqueur ! Ils c’étaient encore plus rapprocher au cours de la mission !

Puis la Genin de Konoha regarda les deux inséparables amie qu’est Mugon’ et Shoru et elle leur fit un grand sourire, le jeune Atsui fut surpris ! Elle leur glissa un « merci beaucoup » timide mais déjà plus fort que la cantine, cela réchauffa le cœur du jeune homme qui eut un haut le cœur en repensant à la cantine… Puis il transmit à Mugon’ :

« Je pense que j’en ai assez fait je vais te laisser prendre les rênes de la mission pour la suite !lui fit elle gaiement en lui faisant un nouveau sourire de satisfaction et de soulagement »

Nous t'avons aidée, bonne chance pour la suite, Hana

Mugon’ regardait fixement Hana. Haute comme trois pommes, elle peinait à regarder les deux Shinobis dans le blanc des yeux. Et pourtant, elle avait déjà vécu tant de choses noires ; Des évènements tellement sombres … Un enfant de son âge n’aurait jamais du assister à l’assassinat d’un proche, de sa mère, qui plus est. Et pourtant, elle réussissait à surmonter tout cela, sans réclamer d’aide quelconque. La petite fille était un bel exemple de bravoure. Elle ne devait plus souffrir. Son esprit avait déjà tant souffert …

A chaque pensée, la Kunoichi ne pouvait s’empêcher de lâcher une larme ou deux. Son histoire était tellement émouvante. Et malgré tous ce qu’elle a pu endurer, malgré le comportement que les autres adoptent en sa présence, elle se bat continuellement pour ne pas sombrer, son mal-être se traduisant seulement par une absence de parole. Elle aurait très bien pu tomber dans la folie, attaquer ses camarades, ou même les blesser gravement. Non, elle avait simplement opté pour un mode de vie à l’écart des autres, évitant au maximum les contacts humains. Une question trottait dans la tête de Mugon’ depuis sa rencontre avec Hana. Comment était-elle avant cette affreuse mésaventure ? Était-elle ouverte aux autres ? Bavardait-elle constamment ? Était-elle une jeune fille regorgeant de vitalité ? La jeune femme détourna son regard, et le posa sur Shoru. Celui-ci était comme Hana, totalement muet. Il était donc plus apte à comprendre ce qu’elle vivait en ce moment. D’ailleurs, il avait rejoint un banc et s’y était installé. Il encourageait la fillette à le rejoindre. Elle avança en sa direction avec un peu de réticence. Lorsqu’elle fut en face de lui, il emprunta sa voix la plus posée et mit ses mains sur ses épaules.

« Tu gardes quand même pas mal de bons souvenir de ta maman je trouve ça très bien ! Moi-même j’ai eu une mère que je n’ai jamais connue et une autre qui m’a mis au monde ! Quand j’ai appris sa mort il y a eu un grand vide dans mon cœur mais tout ce que je fais maintenant c’est pour leur bonheur ! … »

Quelques larmes s’échappèrent des yeux de la petite, et coulèrent le long de ses joues. Elle pouvait rester stoïque, mais n’y parvenait pas à chaque instant. Cela lui faisait mal de songer à sa mère, tout en sachant qu’elle ne la reverrait plus jamais. Elle qui pensait encore la semaine dernière qu’elle pourrait fêter ses cinquante années en sa compagnie. Shoru, compréhensif, s’empressa de l’enlacer avec tendresse. Contre toutes attentes, elle se laissa dorloter, cet acte lui rappelant probablement les doux moments qu’elle avait passé avec sa maman. Cela toucha énormément le jeune shinobis, qui couva Mugon’ d’un regard empli de joie. Il reprit son récit :

« Entends- tu mon cœur battre Hana ? Il bat fort pas vrai ? »

Elle acquiesça, ne saisissant cependant pas où voulait en venir Shoru. Celui-ci remonta la fillette sur banc, afin qu’elle soit à la même hauteur que lui, puis continua :

« Ce cœur bat pour ceux que j’aime, même ceux qui sont morts ! Ils vivent en moi comme toi vie ta mère en ton sein »

Il lui désigna l’emplacement de son organe vital à l’aide de son doigt. Mugon’ crut que la petite en serait déroutée. Mais tout au contraire, elle semblait heureuse d’avoir cette discussion.
« Plus tu donneras d’amour et d’amitié à tous tes proches, plus ton cœur souffrira moins ! On croit en toi, Mugon’ et moi. Tu réussiras, on en est sûr ! »

Sur ces mots, il déposa sa main sur l’épaule de Hana, dans le but qu’elle se sente plus concerner, puis il sourit. Ce sourire reflétait tout l’espoir qu’il plaçait en elle. D’ailleurs, il rappelait à la jeune Kunoichi celui qu’il avait déjà fait plusieurs mois auparavant. C’était très rare. Cela amusa la jeune femme. Ce fut au tour de la petite fille de dévoiler ses dents. Cela réchauffa grandement le cœur de Mugon’. Elle les remercia tout bas. Peut-être allaient-ils enfin pouvoir lui trouver des compagnons ? Shoru regarda sa coéquipière, c’était le signe qu’il s’apprêtait à lui adresser un message télépathique.

« Je pense que j’en ai assez fait je vais te laisser prendre les rênes de la mission pour la suite. »

La ninja saisit Hana par la main. Celle-ci se laissa faire. Elle semblait totalement à l’aise, désormais.

« Est-ce que vous allez m’aider à trouver des copains ? … »

Mugon’ hocha la tête avec enthousiasme. Il était temps que les autres se rendent compte de leurs erreurs et qu’ils s’excusent. Sans attendre la réaction de sa cliente, elle l’emmena vers un groupe d’enfants discutant énergiquement. Dès qu’ils aperçurent Hana, ils déguerpirent rapidement. Ce fut la goutte qui fit déborder le vase. La Kunoichi concentra son chakra dans ses pieds, lui conférant une vitesse folle. Elle barra alors la route aux fillettes. La colère devait sans doute se lire sur son visage, car elles déglutirent en chœur. Lorsque Mugon’ dégaina son carnet dans le but d’inscrire quelques paragraphes, elles ricanèrent toutes au même instant.

Lorsqu’elles eurent fini de lire, les petites pestes se concertèrent. L’une d’entre elles se démarqua du groupe. Elle devait très certainement être la meneuse. En tout cas, elle avait le bon profil.

« Nous, on veut bien être la copine de Hana. Mais elle est trop bizarre … Elle ne parle pas et elle a
de bonnes notes. Franchement, ça nous fait peur à nous ! »

Mugon’ arqua un sourcil. Et juste pour cela ? C’était totalement stupide ! Son visage vira au rouge. C’était un motif totalement ridicule.

La shinobis rejoignit Hana afin de l’informer des propos de ses camarades. Elle lui apprit qu’elle était mise de côté à cause de son comportement. Il fallait qu’elle parle plus, qu’elle cesse d’être réticente à ce point là.

« D’accord, je serai un peu plus bavarde dorénavant ! »

Mugon’ l’enlaça brusquement. Elle allait enfin pouvoir reprendre son mode de vie habituel. Tout à coup, la cloche retentit, signalant la reprise des cours. Hana quitta ses deux protecteurs de la journée et rejoignit les autres élèves. Le Senseï était posté à l’entrée, et faisait passer les enfants deux-par-deux. Avant de pénétrer dans le couloir, la fillette se retourna et adressa un dernier regard aux ninjas. Elle leva la main en signe d’adieu puis elle disparut parmi la foule d’académiciens.

La Kunoichi distingua un petit sourire sur les lèvres du maître. Il semblait heureux pour Hana.

Les deux partenaires se fixèrent un instant, puis quittèrent l’Académie. Aujourd’hui, ils étaient parvenus à remonter le moral d'une petite fille et à l’aider à s’intégrer. Ce n’était pas une chose si anodine que ça. En tout cas, une chose était certaine : cette fillette resterait dans la mémoire de Mugon’ pour un long moment ….

Shoru laissa Hana à Mugon’ puis il l’a vit s’avancer vers un groupe de jeune Genin tout comme leur petite protégée. Une fois que le jeune étais sûr que Mugon’ étais assez loin il tourna les talons et mit en route son idée d’où il pouvait permettre à la petite Hana de ne plus avoir de problèmes…

Le jeune Atsui localisa vite le petit groupe de cancres ou si trouvais le petit malin de tout à l’heure, alors Shoru s’approcha d’un pas lourd et effaça toutes ses émotions de joie de son visage ferme. Il s’approcha et il eut un grand silence au sein du groupe de délinquants, ils furent tous surpris de la visite soudaine du shinobi. Il les regarda d’un œil furieux puis demanda au chef de la « meute » de se montrer, a sa grande surprise le chef sortie aussitôt du groupe et leva la tête fièrement. Alors le ton de Shoru se fit tout de suite savoir menaçant :

« -C’est bien toi le gamin qui a traité injustement Hana ? demanda-t-il du ton qu’il puisse faire le plus posée possible malgré l’intonation assez forte.

-Oui ! répondit en rigolant le petit scélérat dressé droit comme un i devant lui, ses copains rigolèrent de même.

-Eh bien je te conseil de rectifié vivement ton attitude envers cette enfant jeune Genin ! dit- il fermement.

-Non j’ai po envie répondit l’insolent cancre de l’académie en faisant semblant de se fiché de ce que lui disait Shoru »

Il ne faut surtout pas oublier que Shoru peut être très cruelle quand on le cherche. La justement ils en avaient fait trop! Le jeune apprenti de Raiton fit apparaitre un énorme voile d’électricité autour de sa main comme un « chidori », pris fermement l’épaule du petit chef et l’élança celle-ci comme pour donner un coup de poing colérique !
Il s’arrêta juste devant son nez se pencha par- dessus la tête complétement terrorifié du jeune insolent et le regarda droit dans les yeux de son regard le plus noir possible et lui cracha :

« - Tache d’y réfléchir gamin ! »

Sur ceux il tourna le dos au groupe pétrifié l’un resserré sur les autres comme un s’il y eut un grand coup de froid qui serai passé. Shoru partit avec un sourire malicieux au coin de la bouche car il pense bien que ces petits voyous avaient bien retenu la leçon. Alors il s’en alla rejoindre sa fidèle partenaire et lui adressa un sourire de complicité comme s’il ne s’était rien passé en espérant fortement qu’elle n’est rien vu !.... Ils regardèrent ensuite la petite Hana rejoindre le rang de sa classe et elle leur fit un signe d’adieu qui toucha profondément Shoru car il c’était attaché à cette fille qui ressemblait tellement aux deux bons amis !

Puis le jeune homme observa le maitre qui leur fit un magnifique sourire de remerciement et il remarqua qu’il était aussi soulagé qu’eux de voir la petite Genin retrouvé enfin une vie paisible et joyeuse ! Shoru entraina Mugon’ par la main et ils sortirent tous deux content de l’académie. Et il ajouta par télépathie :

« -Je pense qu’on a tous deux appris à surmontée notre dur passée grâce à cette petite enfant ! »

Et c’est ici que s’acheva la mission la plus émouvante que Shoru es pour l’instant jamais vécu ! Il pense de même pour Mugon’ ! Wink

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