Bizarrerie sur bizarrerie, l'être humain n'agissait jamais comme un être rationnel. Toujours, en tout temps, ses choix plus importants soient-ils étaient toujours non conventionnel. Au point où même les choix d'ultimatum venaient à ne jamais être les bons, alors à quoi bon s'attendre à bien agir, quand dans le subconscient collectif les restrictions sont-elles qu'il n'y ait même pas possible d'à peine penser bien agir. C'était ainsi et cela ne changera jamais, certainement le sort ou plutôt la punition qu'il fut donné à ceux ayant causé le plus gros tort, celui d'être une erreur lorsque la perfection était attendue. Qu'on estime une telle chose injuste, qu'on essaie en vain d'agir convenablement, rien ne changera pour autant. La fatalité existe réellement, sinon le principe de mortalité, lui-même, ne serait en rien universel. Mais pouvait-on vivre dans la fatalité ? Voilà la question que tout un chacun devrait se poser et faire le pour et le contre du principe de vie. Il ne s'agissait pas d'essayer d'annuler la fatalité, mais de savoir si elle était viable, si même ainsi il était tout de même possible d'aller plus loin. Quand on perd une jambe, doit-on considérer que finalement on ne pourra plus marcher, je ne pense pas. On se lève et s'adapte, devient quelqu'un, quitte à en être un autre, bien que ce n'est pas pour autant que l'on doit pour autant pouvoir espérer retrouver cette partie de soi qui n'est plus. Au pire la remplacer, ce qui n'en fera pas être elle, car quoiqu'on espère, ce qui n'est plus, ne sera plus également à l'avenir. D'autres choisiront de vivre dans cette illusion, ou bien encore dans une autre, former leur personnalité dans un monde qui n'existe pas. Peut-on leur en vouloir de ne pas voir la réalité, si dur puisse-t-elle être, mais ce n'est pas pour autant qu'un tel acte doit être valorisé. En vrai il vaut mieux le dénigrer, tomber dans l'obscurité si on est pas pour autant assez fort pour gravir ce monde, le mieux étant de le faire, s'élever aux dessus de ces terres majestueuses, celle n'ayant jamais était atteint, là où personne ne peut te voir, mais là où tu vois tout un chacun. Jugeant de leur vie, prêt à les condamner à mort, ce prendre pour Dieu ou son messager, son épée agissant en ces terres. Après tout pourquoi pas, bien que le danger serait de se penser réellement tout puissant, car si toi tu atteints ce lieu, un autre le fera, te détrônant ou même atteignant plus de hauteur, prêt à en finir avec toi dès la première erreur. Voilà ce qu'on appeler le " jeu ", celui ayant pour règle de prendre en compte les risques et de les respecter. Tu voles, il faut être prêt à perdre ses mains …

Une réalité qui n'avait pas vraiment lieu d'être à présent. Une réalité bien que contestable, ayant un horizon si important que celui étant encré au sol ne pouvait en entrevoir le moindre filet de lumière. Ce dernier étant là sur terre, face à son bout de papier à l'écriture formel, ce dernier lui disant quoi faire. Cet ordre n'ayant de validité que le fait qu'il soit finalement, il ne s'agissait pas là de voir si cela devait être fait et par qui, il devait seulement l'être ... Parce que ! C'était ainsi, une puissance autoritaire donnant ordres, qui doivent être respectés, ces derniers venant à la base d'une personne lambda, enfin sauf que celle-ci possédé un élément aujourd'hui absolu : L'argent. Qu'il soit un fin élément rond cuivré ou bien un bout de papier coloré, c'était son simple nom qui faisait tout. S'étant élevé au rang d'entité supérieure, sa possession permettait de tout faire, qu'on ait les capacités d'agir ou même aucune. Le vrai dirigeant du monde ... Enfin si on sous-estime à ce point l'Homme, cet être pouvant outrepasser les lois les plus établies, car une fois la force entre ses mains, celui l'ayant pouvait annuler toutes choses, tant que son pouvoir lui était supérieur. Mais pourtant l'argent restait et restera certainement toujours le meilleur moyen et celui le plus efficace pour exercer un contrôle sur ce monde, au point où souvent, bien trop malheureusement, il se voyait même être celui contrôlant et non le contrôlé. C'était justement grâce à celui-ci que le ninja, cette personne sous les ordres n'ayant pas le droit à la parole, devait agir. Et cela même si on pouvait penser qu'il s'agissait de chose n'étant à sa valeur. Aussi loufoque soit l'ordre, aujourd'hui un ninja allait devoir détruire une battisse … mais cela en devant suivre les directives de celle voulant la mort du bâtiment. Ces raisons ? Peu importait, chacun avait sa vie et ses histoires. Il se voyait donc regarder cet habita qui bientôt allait ne plus être, attendant alors que la femme fasse sa venue. Il voyait à présent la raison qui pouvait pousser à ne plus vouloir vivre ici, c'était à peine si on pouvait vraiment appeler cela une maison, au sens d'un lieu où vivre et nous protégeant. Les murs semblaient usés, prêt à tomber d'eux même si on leurs laissés le temps. Il n'était donc pas étonnant que la propriétaire voulait voir de ces yeux ce lieu perdre son soupçon de vie.

La voyant arrivée de loin, il sauta du mur faisant face à ce qu'il allait bientôt détruire. La femme arriva, elle ne se présenta pas à lui, cette dernière semblait avoir la trentaine, elle n'était pas accompagnée et devait donc certainement être encore seule. Cela n'allait surement pas durer longtemps, elle avait l'air de s'être déjà adapté à sa nouvelle vie. Vêtement de luxe, peau de bête portée par la nuque et tombant le long de son corps en suivant les courbes quelques peu généreuses de cette dernière. Elle avait même un sorte de majordome la suivant, assez étonnant, mais elle avait certainement rêvé d'une telle vie depuis longtemps. Sauf si bien sûr tout cela n'était que mensonge et qu'elle profitait de son argent pour détruire un lieu ne lui appartenant pas, par vengeance ou jalousie. Sauf qu'en tant que simple exécuteur, le ninja ne devait pas s'occuper de cela, bien qu'il aurait bien essayé de connaître la vérité, une chose que sans nul doute il savait qu'il allait avoir assez vite. Mais il n'allait pas le faire, la seule chose qu'il allait faire aller être de détruire ce lieu. Après deux petites minutes, il alla enfin recevoir le premier ordre et cela par l'intermédiaire de l'homme en costume serré. La première chose qu'il allait faire et cela sans avoir à entrer, serait de casser toutes les vitres. Elle semblait vraiment vouloir jouir de cette destruction, il alla s'exécuter. Amenant sa main à sa sacoche, il alla prendre tous ses Shurikens, les faisant pivoter à l'aide de son pouce pour les séparer. Les faisant passer d'une main à l'autre avant de les lancer une par une, faisant éclater les vitres, qui pour certaine déjà n'était pas entière. Un acte assez simple, il ne fallait pas être un expert en ce maniement pour viser comme il se doit une si grande cible, même s'il ne s'agissait pas d'un trajet linéaire. Ce n'était qu'un début et depuis un petit moment il se demandait comment il allait opérer pour détruire cet endroit, miette par miette. Il n'était pas ce genre de ninja dont les jutsu étaient d'une puissance destructrice, bien qu'il lui serait possible intelligemment de détruire tout le lieu d'un coup. Là il devait le faire petit à petit, d'une manière isolée, devant donc certainement mouiller la chemise pour cela. Une chose qu'il ne voulait pas vraiment, paille en bouche il regardait un peu les alentours qu'il avait déjà eut l'occasion d'admirer il y a peu de temps. En attendant que la femme se décide, il s'échappa un petit moment. Il lui fallait une source d'eau et il savait où la trouver. Non loin de là se trouvait un réservoir d'eau comme on pouvait en trouver un peu partout dans le village. Un peu en hauteur, cela lui permettra de l'utiliser directement, même à cette distance. Envoyant cette fois-ci deux kunai contre le container de fer, il fit en sorte d'atterrir fortement dessus afin de marquer le trou fait par les armes. L'eau essayait déjà de s'échappe entre les deux lames épaisses, lui au dessus alla former quelques signes. Signes, qui une fois fini, alla lui permettre de manipuler cette eau, la faisant se diriger vers cette veille bâtisse, sans pour autant la frapper avec. L'eau en abondance lui permettrait par la suite d'agir convenablement, mais avant cela, prenant impulsion fortement, d'un coup étendant son corps, il partit comme une fusée en suivant le même chemin que le liquide avant lui. Atterrissant dès lors sur la grande étendu aqueuse, piégé entre quatre murs, ayant avant cela un but encore inconnu. Il alla donc profiter de sa position pour former deux clones aqueux de sa personne, cela avant de rejoindre celle qui allait lui ordonner sa prochaine destruction. Lorsqu'il arriva, il pu voir la dame entrer dans le bâtiment.

Elle voulait donc détruire l'intérieur avant de faire tomber le reste, pourquoi pas. Une fois à l'intérieur, le lieu paraissant encore plus petit de l'intérieur, il allait devoir détruire les trois murs séparant les pièces, sachant qu'un quatrième était une des pièces porteuses. Il posa justement sa main sur ce dernier, avant d'aller vers les autres. Ses clones allèrent se placer chacun contre un mur, s'accolant complètement à lui, tandis que l'original lui alla poser ses deux mains contre le dernier des murs. Les bunshins allèrent reprendre leurs formes originels, celle d'eau, le corps principal lui alla juste se liquéfier, en le faisant pénétrer la roche. Reformant ensuite le haut du corps et surtout ses mains, il composa à nouveau des mundras, ce qui eut pour effet de faire acheminer l'eau provenant des clones à l'intérieur des murs leur étant destinés. Il venait donc finalement de faire complètement pénétrer l'eau à l'intérieur des murs intérieurs de la bâtisse, ces murs qui déjà en mauvais état allait s'affaiblir petit à petit, pour bientôt succomber et tomber en morceau. Ce qu'il dit à ceux admirant la scène, qui entraîna une réaction légitime de peurs. S'éloignant, mais voulant tout de même voir une telle chose, ils finirent donc par s'arrêter à l'entrée principale. Il n'eut fallu que quelques minutes pour que les premiers effets se fassent sentir. La roche semblait se distendre, devenir plus élastiques, vibrants de plus en plus fortement, faisant apparaitre les premières cassures. Ils tombèrent pratiquement au même moment, avec le blond à l'intérieur, sans que pour autant cela inquiète celle ayant ordonné une telle chose. Peut-être avait-elle confiance ou bien elle n'accordait simplement pas d'importance à une possible mort. Mais bien que cela eut un effet assez fascinant, destructeur à souhait, le ninja en ressortit indemne, lorsque la poussière se dissipa on put le voir se tenir au-dessus de tous les débris. Il était assez satisfait de cela, d'autant plus qu'il n'avait pas pour autant entrainé la destruction total des lieux. Voyant cela, surement prit d'un élan d'adrénaline, la femme parlant pour la première fois, pointant de son doigt la façade nord du bâtiment, en ordonnant de la faire tomber tout de suite sans plus attendre. Il ne porta pas d'attention au fait qu'elle semblait être devenu telle une enfant écrasant sa première fourmilière, il alla seulement se diriger à l'extérieur vers l'amas de liquide entreposé soigneusement. A peine les pieds posés dessus, alors qu'il tournait sur lui-même pour faire face à cette façade, prochaine victime, il se retrouvait une nouvelle fois les mains jointes. Ecartant ses jambes pour se stabiliser, mundra d'une main, il cracha un jet d'eau impressionnant de sa bouche. Compacté et puissant, il alla forcer contre l'édifice pour le faire s'éparpiller à l'intérieur. Ce fut cette fois-ci bien plus violent, moins maîtrisé, mais pourtant tout aussi parfait. Il pouvait voir de loin la femme s'éloigner ... Etait-elle déçu ou bien voulait-elle en finir à présent ? ... La bonne réponse était la seconde. Elle en avait profité pour se calmer, redevenant aussi froide qu'au début, mais ce fut tout de même elle qui une deuxième fois prit la parole. Il était donc temps, temps de mettre fin à ce petit jeu, d'y mettre fin en même temps que cet endroit. Il forma un simple signe du tigre, qui se fit accompagner du bruit d'une explosion. Celui du dernier mur interne, celui porteur, auquel il avait apposé une note explosive. Une fois détruit, il s'en suivie tout le bâtiment. Libérant un épais brouillard de fumée, qui bizarrement ne semblait pas gêner la femme. Elle ne lui dit pas un mot, tournant du talon pour retourner d'où elle venait, seul l'homme l'accompagnant alla dire au ninja qu'il avait agi convenablement et qu'il en serait récompensé. Convenablement ? Humff comme quoi les mots n'avaient que peu d'importance, chacun en faisant ce qu'il en veut.