Quelle belle journée, le soleil brille, les oiseaux gazouillent... En fait, non, ce n'était pas le cas. C'était en tout points une journée merdique, le soleil piquait les yeux avec sa foutue lumière qui s'incrustait partout dans la chambre et les oiseaux faisaient office de réveil avec leur putain de vacarme incessant, comme si le réveil ne suffisait pas. Bref, tout comme chaque journée pour Issei, le réveil se fit par le pied gauche au sens véritable et figuré du terme. Une matinée tout ce qu'il y a de plus fatigant, les yeux à moitié fermés et toujours en plein sommeil, le jeune blond trébucha sur les vêtements qu'il portait la veille pour tomber face la première contre l'armoire, armoire qu'il explosa par réflexe avec un Daishinso, carbonisant tous ses vêtements de rechange. Bon présage, n'est-il pas ? La seconde partie du réveil se fit aux toilettes où il glissa sur le sol mouillé pour se percuter l'arrière du crâne sur le bord du lavabo, jusque là, tout va bien. J'abrège la scène pour vous éviter la partie où il va se lever sa figure car cela allait être inintéressant. Juste pour préciser qu'au vu du fait qu'il ne restait plus de gel, Issei ne put finir de se coiffer et se retrouva avec une demi coupe hérissée. Dernière étape de cette matinée infernale, la bouffe et bien évidemment, il n'en restait pas, il ne restait plus de céréales ? Aucun problème, il se fit des ramen... Mélangés au gout du dentifrice puisqu'il oublia totalement le fait qu'il n'avait pas fini de se brosser les dents. Cerise sur le gâteau ? Evidemment qu'il y en avait, de cerise. Un Chuunin du village apparut comme par magie en se posant sur le rebord de la fenêtre pour lui lancer un parchemin, une mission entre autre. Par manque de réflexe dû au mauvais réveil il ne put attraper le rouleau qui lui glissa des mains pour plonger dans le bol de ramen... Rien de bien méchant jusque là. Il dut aller s'habiller avec les mêmes fringues d'hier car comme rien ne lui restait dans l'armoire... Finalement il quitta son domicile parchemin en bouche pour se placer sur le bord du toit d'un bâtiment dans la zone résidentielle de Kumo et il put appercevoir de là haut qu'il y avait une grande agitation. Il ouvrit le parchemin parfumé par les Ramen et bien sur, quelque chose clochait : plus de La moitié de l'écrit était devenue illisible en plongeant dans l'eau chaude. Il pouvait cependant comprendre quelques mots "calmer [...] Habitants [...] danger" entre autre. Il ne savait strictement pas de quoi ça parlait mais apparemment un incident avait eu lieu récemment. Fait chier. Devoir calmer une bande de gosses prétentieux, de vieux séniles et des adultes en manque d'aventures... Bref, l'éclair de Kumo était à l'endroit idéal pour se prononcer au bord d'un bâtiment assez élevé, un grand nombre d'habitants étaient rassemblés à ses pieds à courir dans tous les sens... Il s'assouplit les doigts et prit suit à cela la parole en gardant les mains jointes.

« Bon... Veuillez m'é... » Il se fit arrêter dans sa lancée par un homme qui causait très fort. Issei tenta de garder son sang froid et reprit de plus belle. « m'écou... » Des gosses se mirent soudainement à pleurer l'empêchant de continuer encore une fois. Cette fois s'en était trop, il haussa d'un ton et se mit à parler sérieusement. « La ferme bande de gosses pleurnichards. » Une vieille dame sortit un "qu'est-ce qu'il a lui" avant de s'éloigner avec les garnements pour se mêler à la foule. Issei gardait suite à sa phrase irritante les yeux rivés sur elle et reprit la parole. « Toi la vieille si tu l'ouvres encore, tu risques d'avoir des fuites urinaires plus souvent. Bon, maintenant, je reprends. Vous allez déjà vous calmer, on dirait une porcherie. Je ne sais pas ce qui se passe dans ce foutu village mais ce que je sais c'est que pour assurer votre protection des shinobis sont là et sont prêts à perdre la vie pour sauver la vôtre à vous autres bande d’ingrats qui continuez à crier et à courir dans tous les sens alors qu'ailleurs des effectifs Kumojin risquent leurs vies pour pas qu'une vieille et des gosses se pissent dessus le soir en voyant un criminel chez eux. Je ne vous demande pas de pas pleurer, c'est votre choix d'être des pleurnichards, ce que je vous demande c'est de ne pas l'afficher dans les rues et de le faire chez vous, gentiment cachés pendant que les ninjas se chargent des assaillants du village. Montrez-vous coopératifs et aucun ne crèvera. Maintenant reprenez votre vie quotidienne comme si de rien n'était et surtout ne franchissez pas les limites du village pour l'instant, c'est pas un conseil, c'est un ordre du Raikage provisoire. »