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J'étais devenu tellement plus sûr de moi, l'enfant qui n'osait ni parler ni frapper les autres, venait ainsi de prononcer des paroles de mort . Je m'étais entrainé depuis un bon moment, ne voulant jamais laissé une occasion sans améliorer mes capacités ; amis, ennemis, ils n'arrivaient plus à me reconnaitre : j'étais devenu une machine prêt à tout pour progresser . Mon père ne m'adressait pas non plus la parole, il était concentré sur sa fonction en sein du clan . Pour mes frères, ils étaient devenus grands et forts, ils ne craignaient personnes et riaient nez de ceux qui sous – estimaient leur frère .


C'est à cette époque – ci que je commençai à faire des missions un peu partout à Konoha, au départ, j'escortai des marchands, j'aidai des vieilles dames à traverser les routes, plus tard je me battus contre de petits bandits sans vraiment d'importance, j'étais devenu un ninja aguerri, les anciens du village comptaient sur moi et me fiaient des missions un peu plus importantes . Je rencontrai de valeureux guerriers, je voyais des gens au caractère gentillet et sympathique . Alors que Konoha commençait à voir en moi un ninja à l'avenir radieux, des tensions étaient en train de naître entre ma famille et les autres :


Ça suffit, pourquoi sommes - nous toujours mis au second plan dans ce clan ? ; c'était encore une de ces disputes qui n'avaient aucun sens, les gens se battaient pour un petit peu plus de pouvoir . Je ne comprenais pas pourquoi ils se comportaient comme des singes, la vie n'était pas que pouvoir et richesse, il fallait voir autre chose derrière tout cela . Mon père me prenait toujours autant la tête avec ses histoire de puissance, il était persuadé que j'étais le génie du clan, celui qui mènerait les Aburame vers la lumière . Puis le jour fut venu, un homme tapa à ma porte, m'assurant que le conseil voulait me voir : selon - eux j'étais apte à devenir Chunin :

Aburame Kitoku, vous avez été recommandé pour devenir Chunin

Tout avait bien changé, ma vie, mon caractère, même mon entourage . Le changement c'était effectué toute ma vie, c'était peut - être le destin après tout ... mais qu'est-ce qu'on appelle destin ? Ça n'existe pas vraiment étant donné que rien n'est décidé à l'avance, enfin bref discussion ennuyante ... encore une fois .

L'entraînement, le perfectionnement du corps et de l'esprit . J'étais avide de pouvoir, j'avais besoin de ma dose d'action sans quoi j'étais complètement frustré et stressé . Mon regard parcourait la ville de Konoha, étant sur la pointe d'une tour, j'avais rangé les mains dans mes poches : c'était donc ça Konoha aux aurores ? C'était intéressant ! Le programme de cette journée allait donc être remplie d'action, je ne voulais pas m'ennuyer, je me devais donc de chasser tout ce qui bouge . Je m'installai donc sur le terrain d'entraînement, comme d'habitude nous pouvions voir un tas de ninja en train de s'affronter, de relever des défis ou simplement en train d'imiter les plus grands : Commençons donc l'échauffement matinal ; Soulevant simultanément une altère, je pris ensuite le soin de faire le tour du terrain, ça serait ballot de me blesser à l'extérieur des missions habituelles . C'était comme ça que se déroulait mes journées, le matin était dédié à des exercices, l'après - midi, j'allais voir si les vieux du village n'avait pas besoin de moi, en fin d'après - midi j'allais m'entraîner avec les Aburame . Je sais, ce n'était pas vraiment passionnant, mais c'était ma routine avant de prendre mes cliques et mes claques et de me casser pour les contrés voisines . Le matin se passa très bien, il n'y avait pas eut de méchant Kamikaze ni de catastrophe naturelle, tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des villages .

Hoy les petits monstres ...

J'étais donc venu un peu plus tôt dans ma demeure, aujourd'hui, j'étais en congé, je ne pouvais donc pas faire une mission dés plus 'passionnante', je rendus alors visite à mes petits frères, ces derniers jouaient aux ninjas avec des amis qui semblaient aussi amusés qu'eux, si jamais ils savaient comment la vie de ninja était ennuyeuse, ils iraient surement à reculons . Je les regardai faire, attendant patiemment qu'ils aient finis de jouer à ce jeu débile . Après quelques heures je les emmenai donc dans une foret au loin du clan Aburame, c'était à mon tour de les entrainer aux lancés de Shuriken . Le premier s'avança, sautant convenablement pour balancer une bonne poignée de Kunai et de Shuriken, celle - ci fut inefficace, en effet, la plupart des armes c'étaient retrouvés dans la nature, me frôlant presque on aurait pu  presque croire que ça serait le seul individu qui ait pu  me tuer en un seul coup : Tu te trompes, ce n'est pas la quantité qui compte, mais la précision ! Un Kunai bien lancé dans la nuque peut faire beaucoup plus de dégâts que des Shuriken mal lancé . Quand tu seras assez fort, là tu pourras en utiliser plusieurs à la fois compris ? ; le deuxième prit place, il avait eu l'avantage d'écouter mes conseils, il prit deux kunais qu'il balança à la perfection, cette fois je n'avais pas vraiment mon mot à dire Bien joué, même si tu as su bien interpréter mes idées .



Dans l'aprem' on 'm'invita' pour une réunion entre Chunin, l'année prochaine sera surement l'heure des promotions et je me devais d'y assister . C'était ennuyant, un vieux était en train de nous donner des ordres insensés, comme si nous étions pas assez grand pour nous débrouiller tout seul . Je le trouvais pompeux et insolent, le genre de mec qui traînait derrière les bureaux pour croiser les dirigeants et pour faire des petites réflexions révélatrices sur ses ambitions . Après cette petite rencontre, je rentrai finalement chez moi pour voir ma famille, à peine entrai dans la demeure que mon père me cherchait encore des noises : Voici donc le flemmard de la famille, tes petits frères ont pris de l'avance, à croire que ce sont eux les vrais génies de cette famille ; Tient donc, comme c'est étrange en effet ; Quoi donc ? ; il était vraiment gonflant, il ne pouvait pas s'empêcher de me faire des réflexions, certains diront qu'il prenait soin de moi en me boostant tous les jours, mais ce qu'il faisait, c'était l'effet contraire, à chaque remarque mon moral baissé .

Bahhh j'en peux plus … Yo le vieux

Le vieux, c'était mon grand – père, le seul homme ayant assez de bonté pour ne pas prendre la tête . Il était sympa, même si je n'arrêtais pas de lui manquer de respect, j'avais parfois envie de me mettre des claques . Vous savez, c'est souvent auprès des personnes que l'on aime le plus que l'on fait les pires misères . Il souriait, il en vint même à rigoler de voir une situation actuelle, d'une voix calme il me dit Un petit peu de respect petit délinquant ! Vous vous ressemblez tellement, ton père et toi … Flashback Il me raconta une chose surprenante, à l'époque ou mon père était encore jeune pour ne pas penser qu'à moi, on me conta qu'il était encore plus téméraire que moi, le jeune homme avait sans cesse besoin de se surpasser, se battant contre n'importe quel ninja qui le regardait dans les yeux, ça en devenait presque dur de le contrôler . Il grandit et devenu un peu plus calme, un jour, il rencontra une jeune femme : c'était ma mère . Depuis ce jour les deux devinrent inséparable : jusqu'à se marier et faire des enfants . Fin du flashback Mon dieu, pourvu que je n'ai jamais une vie aussi risible, pendant que je l'avais sous les mains, je voulus demander une chose à mon ancêtre : Hoy grand-père, ça t'es déjà arrivé de vouloir tout quitter, même le village, pour découvrir le monde et pour progresser à toutes les occasions ; il me regarda d'abord choqué par un tel discours, il n'était pas troublé par les propos, mais par la réflexion qui l'avait déjà visité : En effet, j'ai déjà pensé à une telle chose ; j'ai une chose à dire : si tu penses que c'est la meilleur des choses à faire, fait le !

Ne me dérangez pas jusqu'à demain matin

C'est ainsi que je commençai à creuser un trou en dessous du Dojo, j'étais en train de faire un tunnel qui rejoignait ma chambre à l'extérieur du village . Depuis que l'akatsuki avait attaqué le village, plus personne ne pouvait vraiment bouger de la cité : quelle plaie . Tout ce que j'avais en tête, c'était la liberté, voir les pays, les villages, les gens, je devais voir s'il y avait des personnes assez puissantes pour me mettre à terre . Ça me prit quelques heures avant de faire le quart du chemin, le matin commençait à pointer son nez et ce fut donc d'une vitesse assez stressante que je rentrai dans ma chambre, pour ne pas qu'on découvre mon plan, je remis les planches : voilà c'était comme si rien ne c'était passé . Le lendemain allait être un peu plus chiant, les gens m'avaient recommandé pour reconstruire les battisses, en plus de cela, je devais le faire en tant que bénévole : C'est une putain de blague, je ne peux vraiment pas faire ça maintenant ! ; en fait je n'avais vraiment pas le choix . Je fis ce qu'on me dit, ne posant aucune question, c'était soit ça, soit me faire trainer en justice pour manque de patriotisme, c'est beau d'être d'un village n'est-ce pas ?



Je finis ce boulot ingrat, je devais me remettre au travail, je retournai donc chez moi, m'enfermant dans ma chambre, je faisais creuser un tunnel par mes valeureux insectes et ils n'avaient pas intérêt à se rebeller s'ils ne voulaient pas se prendre un méchant insecticide dans la tête . On m'appela alors que j'étais en pleine occupation, mon père était furieux envers mes petits frères, de là ou j'étais je pouvais entendre un ; C'est une honte !! Vous n'avez que ça à faire ?! ; je débarquai alors en plein milieu de la discussion, me mettant entre mon père et mes petits frères, ces derniers se cachaient derrière moi pour ne pas subir la colère de mon paternel : Lâches ces gosses, tu ne peux pas t'empêcher d'emmerder le monde ? ; Tu n'as rien à faire ici, retourne t'entrainer ou sinon ... ; Sinon quoi ? Tu vas me buter ? ; Vus ton insolence, je devrais ... . La soirée c'était passé dans le calme, la discussion avait été violente à un point que mon père était parti  de la demeure familiale, plus je restai ici et plus j'avais la rage, il était peut - être temps que je prenne mes affaires et que je me casse de cette vie de merde .



Un troisième jour passa, j'avais pratiquement terminé mon nouveau moyen de transport, aujourd'hui c'était la journée de l'entraînement au combat, je déjeunais entre un père tyrannique, une mère inquiète et des frères apeurés . Alors que tous étaient partis à leurs occupations, ma mère me prit à part pour me faire passer un message Écoutes, ton père ne te veut pas de mal, ni à toi, ni à tes frères, calmes le jeu ... Pour moi ; Je verrais m'man ... j'verrais ... . Je continuai le déjeunai, me levant quelques minutes plus tard pour m'échauffer dans le jardin, une bande d'Aburame m'attendait, l'affrontement ne fut pas très rude, mais cela m'avait bien défoulé, je pouvais ainsi faire ce que j'avais à faire . Dans l'après - midi je fis mon rapport sur ce que j'avais fait le long de la journée, mon père boudait encore, il était temps de mettre la situation à terme : Tu comptes ne plus parler pendant des siècles ? ; Non, jusqu'à que mes fils soient dignes de confiance ... ; Hoy vieux débris tu commences à mes les briser ! ; Je vous en prie !! Calmez vous . Nous nous tenions tous les deux debout, nous regardant dans un face à face tendu, mon père eut la bonne idée de combattre en dehors du Dojo, il était l'heure de le mettre à terre .



Le duel commença, alors que les insectes volaient un petit peu partout, mon regard était froid et meurtrier, si mon père perdait la vie aujourd'hui, ça ne serait pas mon problème, en effet, il n'a pas arrêté sa folie quand il était question de gâcher ma propre vie . Ce fut rapide, alors que nos outils de ninjas s'affrontaient avec une rage incroyable, je pris l'initiative d'y aller au corps à corps, le plaquant soudainement sur le sol, il n'avait surement pas vu ma contre attaque . Il fut d'abord choqué de me voir en position dominante, ce fut d'une voix enrouée et émue que je dis Pauvre fou, alors que tu cassais les couilles à toute la famille, tu n'as même pas vu que nous avions progressé, c'est assez ironique pour quelqu'un qui était troublé par ça . Dégages ! Tu n'as rien à faire ici . L'ordre fut net, le vieil homme prit ses affaires et quitta immédiatement la demeure, m'enfermant dans la chambre, j'étais chamboulé : j'avais l'impression d'être un monstre sans coeur, mais je n'arrivais tout de même pas à me sentir coupable, d'un coter il le méritait, d'un autre c'était assez brutale, que ça soit pour moi, ma mère, mon père ou mes frères .

Que m'arrive-t-il ?!





-Fin-