Détermination, force physique, je devais éveiller en moi le petit quelque chose qui ferait de moi l'étoile montante de Konoha. J'étais en train de perfectionner mon art, mes insectes étaient à leur maximum et ce n'était pas à mon avantage . Il fut une légende comme quoi, dans l'ancien temps, des Aburame avaient pus maîtriser un Jutsu étrange, selon les livres du clan, cette technique était mystérieuse à un bon nombre de shinobi . Alors que ma peau me brulait, que mes mains tremblaient, il fut peut – être temps d'arrêter l'entraînement . Je ne voulais pas, je ne pouvais pas, je devais progresser avant de faire ce que j'avais à faire : mes petits frères me regardaient faire avec une grande admiration, j'étais pour eux un exemple qu'il fallait suivre à tout prix . Durant les quelques jours qui nous avaient séparés, je n'avais plus entendu parlé de mon père, selon certains ninjas il avait certainement déserté le village après cette cuisante défaite que je lui avais infligé . Le clan Aburame ne nous faisait pas vraiment confiance, à vrais dire je n'avais rien à faire dans un endroit aussi faible d''esprit et de connaissance . Je tombai inconscient sur le sol, laissant comme dernière image à mon subconscient mes frères en train de courir vers moi pour me venir en aide :




C'est bon j'suis pas mort, pas la peine de pleurer comme ça... ; ma famille était autour de moi, se demandant ce que je voulais bien faire dans cet état, ma mère était là ... pauvre mère, elle avait été brisée depuis que l'accident eu lieu . Après quelques heures de repas, elle vint me voir, inquiète du tyran qui était précédemment dans cette maison ; Je t'en prie, va chercher ton père !! ; elle avait surement vue que j'avais creusé un tunnel en dehors des remparts, on ne pouvait rien cacher à une mère après tout . Je n'étais pas sûr de vouloir faire ça, après tout c'était bel et bien interdit de sortir du village ; en plus de ça je n'avais pas vraiment envie d'aller chercher un type comme mon père, c'était un monstre qui ne méritait aucune pitié de ma part . Après quelques heures de jérémiades, je me décidai d'aller finalement le trouver, il faisait partie de la famille, je n'avais pas le droit de l'ignorer comme je le faisais actuellement, de plus, ce n'était pas à moi de décider l'avenir de la famille . Je pris mes affaires, regroupant tous les outils dont j'avais besoin, c'était la première fois que j'essayai le tunnel que mes insectes avaient pris soin de faire . La route allait être longue et je ne savais pas ou j'allais apparaître : c'était ma première expédition en dehors de ma patrie .




C'est donc ça les lieux en dehors du village ... ça à l'air pas mal en effet ; je sautai d'arbre en arbre, priant de toutes mes forces pour ne pas rentrer en contact avec un Jonin du village . Mon regard était vissé vers l'horizon, voulant savoir ou était parti  mon paternel, je me stoppai dans une auberge, essayant de regrouper la moindre information qui me serait utile, finalement, toutes ces missions remplies d'enquêtes me servaient à des fins personnelles . J'attendis que le chef de l'établissement se présente à moi, juste une histoire de quelques minutes, ce dernier vint à moi, me regardant ou plutôt m'analysant jusqu'aux oreilles, le vieil homme me dit : Que fait un garçon comme vous en dehors des murailles, je croyais que le village était en état d'alerte ... ; mince, le vioc n'était pas assez con pour se faire avoir, je fis semblant de ne pas entendre cette petite remarque, s'il me dénonçait je serais surement obligé de le neutraliser et de continuer ma route : je sais, c'est horrible de penser comme ça, mais je ne devais pas me laisser arrêter par les forces de l'ordre avant de repérer la destination de mon père .

Vous n'auriez pas vu un homme me ressemblant ? Il a quitté le village et on m'a engagé pour le chasser ...

Je mentais certes, mais c'était pratiquement ça si je le laissai voyager sans rendre de compte à Konoha no Kuni . Le vieil homme ne savait pas quoi répondre, déjà qu'il ne devait pas vraiment avoir de mémoire, je lui demandai une commande bien complexe : Je vois, il m'avait dit de ne pas révéler cette information, mais vu que c'est une affaire de familles, je me dois quand même d'être neutre . Ton père est aller dans un repère de déserteur non loin d'ici, ce qui m'inquiète c'est que ce sont des criminels assez dangereux ... Rentrez vite au village .. ; Tss le vieux avait lu dans mon jeu, quel emmerdeur, j'espérais juste que d'autres ninjas n'allaient pas débarquer ici pour lui retirer des informations, ça serait méchamment emmerdant . Je me ruai donc vers la destination que m'avait conseillé mon cher vieil acolyte, il devait toujours se trouver là-bas, sinon ma course serait fortement inutile . Une fois arrivée à quelques mètres des lieux dangereux, je vus une bande de loubards en train de trainer à leurs pieds des prisonniers qui ne semblaient pas vraiment en pleine forme . Je n'allais pas jouer aux justiciers, après tout maintenant c'était chacun pour soit, je n'avais pas la force de détruire tous les camps de déserteur à moi seul mais je le ferrais surement une fois que j'aurais progressé en tant que membre du clan .




Vous m'aviez assurés qu'après vous avoir aidé vous me laisseriez rentrer auprès de ma famille. ; Cette voix ... ; je le reconnaissais : ce ton si imbuvable, cet air supérieur qui lui allait tant ... L'homme qui venait de parler était surement mon père . Je le voyais à présent supplier un pitoyable déserteur de le libéré alors qu'auparavant il était si fier de sa grande posture . L'homme à la balafre lui rit au nez, se moquant royalement de son avis, il lui fit presque couler une larme, je ne pouvais pas supporter cette vision qui m'horripilait tant : HAHAHAHA, parce que tu crois que j'étais sérieux tout à l'heure ? Minus, tu n'as pas encore compris que maintenant toute ton histoire est terminée, tu m'appartiens, tu es à moi, tu es mon objet ! ; cette phrase me percuta de plein fouet, c'était exactement le même discours que tenait ma famille au sujet des insectes . C'était un peu ironique qu'une telle chose arrive à mon père, ça lui remettrait peut - être les idées en places sur la conscience des êtres vivants . Me balançant discrètement et me rapprochant alors de ma nouvelle proie, je le voyais rigoler à la barbe de mon père, c'était tellement pitoyable et insultant que je n'avais qu'une envie : trancher la gorge de ce porc .




Je sautai au dos du déserteur, lui assenant d'abord un coup de Kunai, ce dernier se retourna rapidement pour me plaquer au sol, le choque avait balayé une grande partie de la poussière du sol, de là ou j'étais je voyais déjà un tas de squelette; ici, des crânes côtoyaient les prisonniers . Des rats venaient grignoter les malades en attendant que ces derniers meurent, la nuit, les loups guettaient le moindre habitant de cet enfers qui voulait se faire la malle, comment je le sais ? Pardi, j'y ai vécu une nuit et ce petit séjour me suffit . J'étais à coter de mon père, ce dernier, même à l'article de la honte n'osait toujours pas adresser un mot à son fils, alors que ça faisait bien quelques heures que nous étions emprisonnés dans ce merdier il eut enfin la bonté de me parler en premier : Pourquoi es-tu venu m'aider ? Je croyais que je n'avais rien à faire dans ta vie ? ; Demande ça à maman, j'en ai rien à faire de toi, ça ne tiendrait qu'à moi je te laisserais actuellement dans la merde dans laquelle tu t'es mise ... ; Tu me feras une leçon de moral après qu'on se soit échappé tu veux bien ?! . Il ne suffit que de quelques secondes avant que mes insectes rongent la cage, cette dernière était déjà bien abimée, il ne suffisait de rien pour voir les barreaux se fendre en deux :

Désolés balafre – kun mais tu vas devoir te passer de serviable, 'pa, retourne au village, j'ai laissé un tunnel à l'est du village, au 6e buisson

Le combat débuta entre les déserteurs et ma personne, je n'avais aucun mal à les repousser, ils n'étaient pas si fort que ça finalement . Le seul qui me donnait vraiment du mal était l'homme qui les dirigeait, il était rapide, fort et ne s'avouait jamais vaincu, même quand je le mettais à terre . Il fallut quelques minutes pour enfin en finir avec sa bande, seul le chef du groupe se trouvait encore debout, rigolant comme si de rien n'était, je détestais son attitude , non, je détestais tout ce qui était lié à lui ! Formant comme à mon habitude une incantation bien particulière mes insectes se ruèrent vers lui, ne lui laissant aucune chance de s'en tirer, c'était bel et bien finit de lui . Me dirigeant à la sortie de ce camps, j'avais pris soin de libérer tout être ne s'étant toujours pas enfui du lieu de combat, mon pas se dirigeait maintenant vers mon village, je ne voulais pas rater le retour du tyran à la maison . Il ne me fallut que quelques heures pour retourner chez moi, recouvrant ainsi le sol qui servait d'entrer au tunnel, il était temps de voir si le vieux était toujours aussi peu bavard ou s'il avait comprit la leçon :



Alors ? , j'étais face à lui, je ne voulais pas le lâcher des yeux, cette fois - ci j'attendais bien une réponse de sa part, je voulais qu'il s'excuse pour son comportement d'imbécile . La nuit porta conseil, le vieux était maintenant un petit peu plus sociable, il ne restait pas là à se plaindre de la faiblesse de ses fils, malheureusement ce ne fut pas le seul problème . En effet, le clan Aburame ne faisait plus confiance à ma famille, personnellement je m'en fichais éperdument, tout ce que je savais c'était que l'heure fut bientôt venue pour moi de m'envoler .