C'était l'heure, l'heure d'être indépendant, je ne pouvais pas supporter qu'on me dicte ce que je dois faire. J'étais dans ma chambre, face à mon père qui essayé tant bien que mal à me retenir, il m'observa, me disant d'une voix froide : Kitoku, réfléchie, tu seras traité comme un criminel, même si tu ne fais rien de grave, tu es conscient de cela au moins ? ; je fis mine de réfléchir, dans ma tête, tout était déjà tracé depuis un certain moment . Ça ne vous est jamais arrivé de faire semblant de penser à quelques choses alors que vous étiez déjà décidé ? C'était assez hypocrite, mais ça masquait déjà nos émotions face à la situation . Je pris mes affaires, faisant mes adieux à la famille, je me retournai alors avant d'aller dans ma chambre Quand on remarquera ma disparition, niez votre adhésion, maintenant, je suis pour vous une honte, un traitre ... je vous ai forcé à m'ouvrir les portes du Dojo pour m'enfuir, ça ne me dérange pas que vous en rajoutiez ...



C'était avec une grande tristesse que je quittai mon cocon familiale, je voulais voir mes frères grandir, voir mon père s'améliorer socialement, voir ma mère heureuse . Je gâchai peut - être leur vie, mais je ne voulais pas être comme mon paternel, ligoté aux mains de la société, je préférais mourir que d'être enfermé dans un Dojo toute ma vie . Mon talent, mes insectes, je devais les exporter au monde extérieur, mon nom sera surement interdit, mes actions seront taboues, mais au final : j'aurais accompli mon objectif . Je marchai le long du tunnel que j'avais créée, comme cela, personne ne pouvait vraiment me pister ou me voir . Alors que j'avais fait ma petite route sous la terre, je balançais quelques Kunais avec des parchemins explosifs, ceux - ci explosèrent faisant effondrer la moindre preuve qui pourrait accuser ma famille de trahison . Mon égoïsme n'ayant aucune limite je continuais ma route, le ventre chamboulé, la tête prit entre peine et curiosité, je venais sans doute de gâcher ma vie, je venais peut - être de m'ouvrir des portes, je venais surement de changer mon destin ;

Une bouteille de Saké ... Hmm merci 'pa

Je venais de sourire, c'était bien la première fois que j'étais heureux d'un acte de mon père, je sautai d'arbre en arbre, l'oeil sur la route, je dispersais sur celle -ci, des petits groupes d'insectes, comme je l'avais prédis, mon plan se passait à la perfection, personne ne me suivait . Je repensai à mes parents, je repensais aussi à mes frères qui devaient avoir de la peine à me voir ainsi, je savais qu'ils comprendraient, je savais que quoi que je fasse, ils seraient fiers de moi . Mon père, même s'il ne voulait jamais l'avouer, savait que je marquerais surement l'histoire, que je le fasse mal ou bien, je le ferais . Ma mère était confiante, elle n'était pas du genre à désespérer . Pour mes frères, ils allaient surement progresser, devenant des hommes forts et courageux, ils seront surement de bons shinobis .



Konoha ? Je n'en avais rien à faire, à part ma famille, je ne connaissais pas beaucoup de shinobi assez impressionnant pour me faire reculer jusqu'au Dojo . Il était temps de penser à moi, je m'arrêtai à une petite auberge à des kilomètres de Konoha, ici il n'y avait aucune chance qu'il y ait des ninjas de Konoha, je rangeai tout de même mon bandeau, m'installant à l'arrière de la salle, il n'y avait pas grand monde à part un... deux voir trois personnes assez louche : Juste un verre d'eau chef !

'Le prochain qui me regarde comme vous le faites, je le tue' Voilà ce que voulez dire mon expression en ce moment même . La vie était courte et c'est pour cela qu'il fallait faire attention à ce genre d'endroit, heureusement j'en avais vu beaucoup plus, ce n'était pas une bande de psychopathe qui me mettrait la main dessus . Je mis ma main dans ma poche ninja, observant le moindre geste suspect je remarquai vite que quelqu'un m'espionnait depuis un petit moment, c'était blasant de voir qu'on pouvait vous embêter pour un rien . Alors que l'ambiance était de plus en plus tendu et que les ivrognes de cette taverne me fixait comme si j'étais un morceau de viande, une énorme bande d'insecte sortie de mon corps, je restai immobile, les yeux fixaient sur mes potentielles proie, en tout cas je ne plaisantais vraiment pas avec le fait qu'on me sous-estime ou qu'on m'intimide .

C'est pas vrai...

Alors que j'étais tranquillement en train de finir mon verre d'eau, un homme s'approcha finalement de moi, il avait l'air louche mais était assez proche de moi pour que je sente qu'il ne me voulait pas vraiment du bien, ce fut d'un ton assez énervant qu'il me dit : «Tu es un shinobi de Konoha n'est - ce pas... As-tu peur de la mort? » Question futile, en étant shinobi, qui pouvait avoir réellement peur de la mort ? J'ai tué le long de ma carrière un nombre incalculable de personnes malveillante, malveillante de quoi ? Non je rectifierais en : j'ai tué de nombreuses personnes étant mal vue par rapport au village . Bref, une personne qui prend les vies aussi facilement ne peut pas avoir peur de la mort, ma vie est faite de meurtre et qui pourrait m'assurer qu'un psychopathe ou un esprit vengeur n'était pas en train de planifier ma mort en ce moment - ci ? Moi qui avait maintenant déserté, je ne pouvais plus reculer, des ninjas assez puissant allaient maintenant se mettre à ma poursuite pour me prendre la vie .



C'est alors qu'une sensation bizarre m'envahit, j'étais pris au piège, j'avais l'impression que quelqu'un tenait mon coeur entre ses mains . Cette sensation m'était étrange, mais elle m'énervait grandement, vous l'aurez compris je n'aime pas l'hypocrisie ou les mises en oeuvres beaucoup trop m'as-tu-vu . Essayant de le regarder dans les yeux avec sa grande capuche, ce genre d'intervention n'était pas dans mes habitudes, mes insectes volaient toujours autour de nous, je n'avais pas spécialement envie de me battre aujourd'hui et j'étais curieux de savoir ce qu'il me voulait vraiment . Je me doutais qu'il aurait pu me tuer en un seul coup sans vraiment que je me rende compte de la chose, mais il avait fait tout un fromage pour venir jusqu'à moi .

Que ça soit ce soir, demain ou même dans 50 ans, l'être humain a pour destiné la mort, je ne m'en préoccupe pas, j'ai tué assez de gens pour savoir que cette peur n'est pas futile que ça, en effet, la peur de la mort nous fait avancer, nous fait reculer, sans celle – ci nous devenons similaire à des bêtes sauvages . Bref, finissons les explications chiantes ...

Je plaçai donc mon Kunai en dessous de ma gorge, j'avais entendu parler d'une technique qui liait le coeur de deux shinobis, si l'un mourrait, l'autre aussi . J'avais toujours cru que ce n'était qu'une légende pour effrayer certains faibles d'esprits, mais apparemment c'était véritablement comme ça que fonctionnait ce Jutsu . Je le regardai avec des yeux ennuyaient, je n'avais pas envie de sourire ou de rire de façons diaboliques, toute cette mise en scène me peinait énormément, bref qu'on en finisse vite : Est-ce alors réciproque ? Es-tu donc aussi téméraire que ça à lier nos vies en l'histoire d'une soirée ? A moins que tout ceci ne soit un mensonge, que tu ne sois pas vraiment ici, tout en étant dans cette pièce ... ; essayant de lire dans son jeu j'avais bien compris que l'homme en face de moi était espiègle, en tout cas ce n'était pas n'importe qui qui utiliserait ce genre de technique .

C'était donc lui, ce vieux serpent n'avait pas changé, toujours en train de jouer avec la vie et la mort, il me faisait parfois craindre le pire pour son avenir . Étant gosse, c'était l'une des personnes qui ne m'énervaient pas vraiment : il fallait dire que ce n'était pas un excité qui sautait sur tous les meubles . La rumeur était donc vraie, l'homme qui se tenait actuellement devant moi avait déserté le village de Konoha no Kuni . Il me fit premièrement une remarque sur mon intervention dans la technique de connexions des coeurs, il m'avait précisé que même si je mettais fin à mes jours d'une façon aussi barbare que le tranchage de gorge, je n'avais pas la certitude de lui enlever réciproquement la vie, d'une voix tout aussi froide et moqueuse je dis: J'imagine ... Hm, ça tombe bien de toute façon je ne comptais pas mettre fin à mes jours de cette façon !



Nous sortions donc dehors, il faisait bon, je n'avais ni froid, ni vraiment chaud, je passai donc mes mains dans les cheveux, regardant l'horizon, nous commencions donc à marcher dans la longue forêt de Konoha, c'était bien la première fois que je faisais une promenade dans ce genre d'endroit ... dire que je me baladais avec ce serpent, ça m'aurait certainement était étrange dans le passé . Il me posa une bonne question : «Takashi a mis ma tête à prix ? Et qu'est-ce que tu viens foutre ici ? Pourquoi t'es pas au village ? J'ai entendu dire que les temps étaient durs et que les shinobis avaient pour ordre de rester à l'intérieur des murs. » ; je le regardai d'un air tout à fait sérieux, ce n'était pas une interrogation si débile que ça quand on était actuellement recherché par un village, dans une sincérité pure, je pus dire une chose telle que :



Tu connais bien les habitudes de Konoha, le genre de village qui n'ose pas prôner la haine et la chasse . Cette attitude perdra ce village, les dirigeants sont vraiment trop bons ... ; Dans mon enfance, j'étais souvent au Dojo, regardant les civils passaient j'étais la plupart du temps offusqué de voir autant de différence entre les personnes . À l'époque j'étais loin de l'image ténébreuse et froide de maintenant, je n'aimais pas vraiment me battre, je n'aimais pas vraiment critiquer ou détester les gens, j'étais un gosse quoi . Mon père me grondait à chaque fois que j'avais une idée différente aux codes actuelles de la bourgeoisie, ce fut peut - être à cette époque que je connus Hebi, nous n'étions pas très proche, juste des camarades qui se connaissaient et qui se croisaient souvent dans le village : typique des ninjas de même générations .



Je repris alors mes esprits, reprenant ainsi la conversation, j'argumentai un petit peu plus : Si je ne suis pas au village … C'est que j'ai décidé de quitter KonohaNoGakure de mon plein gré, tu devrais t'en douter, je n'ai jamais vraiment aimé être guidé, que ça soit par mon clan ou par un vieux village n'ayant comme expérience du combat : un bureau et une agrafeuse . Konoha … comme tout village, c'est un endroit ou est répercuté le moindre incident ou la moindre décision : il n'y a qu'à voir avec cette mystérieuse organisation qui a attaqué nos ex-confrères . Puis il y a trop de restriction, j'aime être libre, c'est pour moi la chose la plus magnifique de la vie de ninja, je n'ai que faire de récurer les chiottes ou d'arrêter de pauvres bandits ...



Je marquai une petite pause entre mes deux phrases, puis me raclant la gorge je finis par : Puis ... Je ne pourrais jamais exploiter toute ma potentielle puissance en m'occupant de tâches aussi minables ...

"Kitoku, il existe par delà les contrées une organisation se nommant la Satsujinhannin. Agissants dans l'ombre, ses agents s'occupent d'écarter la perversité des hommes par des assassinats ciblés et dirigés envers les cancer de ce monde. Cependant cette organisation à un lourd passé, des traditions qui ne lui permette pas de réellement marquer son existence. Si j'ai été banni de Konoha c'est parce que j'ai enfreint les lois de cette organisation, et j'ai aujourd'hui, tel une branche qui s'écarte du tronc, crée ma propre organisation, divisant par la même occasion la Satsujinhannin : La branche noire."

C'était donc pour ça que le serpent était maintenant traité comme un renégat, je l'observai, le laissant dans le silence, je n'osai pas vraiment critiquer, je n'étais pas le meilleur pour donner des leçons à vrais dire . Je savais bien qu'il existait des organisations aux objectifs sombres, les villages étaient eux-mêmes des organisations, la différence est qu'elles étaient officielles . Nous étions au bord d'une falaise, nous admirions la vue, dans notre enfance, on nous traitait comme des asociaux, maintenant nous étions traités comme des parias, des monstres, des traitres : personnellement ce genre de détails me passaient au - dessus de la tête, je ne vivais pas pour les autres .

"Je ne vais pas y aller par 4 chemins Kitoku, si tu viens avec moi tu te glisseras au sommet de cet univers, et je te promets de te donner un pouvoir auquel tu n'aurais jamais pensé.."

C'était donc son plan … c'était pas mal je dois bien l'avouer, je lui servais d'agent, de soldat, de puissance de frappe et en échange il me donnait toute une puissance que je rêvais tant d'obtenir . Je fus d'accord, il fallait être bête pour ne pas s'aider en tant que déserteur . Étant maintenant d'accord avec l'avancée de l'aventure, je retirai mon bandeau frontal de mon bras, prenant simultanément un Kunai je commençai à tracer un train sur cet objet qui symbolisait tant dans le monde ninja, d'une voix froide mais ambitieuse je répliquai : C'est donc à partir de ce jour que je ne serais plus membre du village de Konoha . Bien, j'accepte ta proposition ! ; puis d'un geste sec et rapide je laissai tomber le bandeau .



Je regardai le paysage, réfléchissant au pas que je venais de faire en tant que shinobi, déserter était un crime très grave, il fallait avouer que les villages n'aimaient pas vraiment que leurs ninjas les plus compétant se fassent la malle . Je serais certainement traité comme un dangereux récidiviste et ça ne m'étonnerait pas qu'un Oi-nin vient à ma porte pour essayer de me tuer ; en parlant de porte ou je pouvais donc vivre durant mon aventure en tant que Nukenin ? Maintenant que nous avons effectué les formalités ou allons - nous ? Que faisons – nous ? ; Une légende débutait, peut – être que nous, déserteurs aux grandes ambitions allions marquer l'histoire, ou peut – être que nous allions mourir comme des chiens .