Naruto no Sousaku
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 Il était une fois... Une vie !

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MessageSujet: Il était une fois... Une vie !   Il était une fois... Une vie ! EmptyVen 29 Juin - 9:53

Requiem For A Dream by Clint Mansell on Grooveshark

Est-ce un oiseau ?

Non ! C'est Superman !



La tension était à son comble.
Un vent violent soufflait sur Konoha, éclipsant de sa fraicheur la chaleur proposée par les larges rais du soleil. D'autant plus là où il se trouvait présentement : sur l'un des toits de la cité d'écorce. Malgré l'aspect jovial du temps, de terribles choses se déroulaient à cet instant. Là, en vis à vis avec une jeune femme du village, le jeune Nara paraissait extrêmement tendu, le front barré d’innombrables rides, la sueur perlant le long de son visage. Sa veste flottant sous les rafales de vent, il se tenait crispé à l'embrasure de la porte, son entière attention braquée sur le corps menu d'une femme d'âge mûr, chancelant dangereusement sur les rebords de la toiture de ce si grand immeuble, voulant lui éviter une chute indubitablement fatale... Seigneur, comment était-il donc tombé dans cette galère ?

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Tout avait si bien commencé, pourtant.
Une nouvelle belle journée s'installait sur Konoha. Tôt le matin, après s'être rafraichi et bourré le bidon, le jeune homme décida de quitter son cocon chaleureux, afin de se rendre au marché. En cette magnifique journée, il était en jour de permission. Un congé, enfin ! Le frigo vide, il se devait d'en profiter afin de faire les provisions. Alors accompagné de simples et rares péons, au fur et à mesure que les minutes et heures s'écoulaient, une foule s’abattit sur le marché. Noir de monde, un brouhaha pas possible se fit entendre, la circulation se faisant moins aisée. Mais cela ne le dérangeait, déambulant de son rythme lent, papotant et papillonnant d'étalage en étalage. Le soucis du détail profondément ancré en lui, il prenait des heures à choisir ses fruits et légumes. Comparant les prix, la fraicheur et la quantité des éléments... Choisissant souvent la qualité au grand dam de la quantité. Durant son périple, lors d'un moment d'inattention, il bouscula de l'épaule malencontreusement une femme, dépassant la trentaine. Blonde, ses yeux bleus reflétant une grande tristesse et détresse. Se confondant d'excuse, il n'eut pas le temps de la regarder comme il faut que, déjà, elle disparaissait, engloutie, elle et son long imperméable gris, dans la foule compacte. Une étrange sensation l'avait parcouru en la croisant, mais, bientôt, ses pensées quittèrent cette femme, voguant vers les marchands hurlants.

Le temps se dégrada alors.
La douce chaleur qui réunissait autant de monde dans la place du village fut balayée telle un fétu de paille par un vent puissant. Les échoppes tremblaient sous sa puissance, des toiles s'envolant, des produisant éjectés sous le souffle des dieux. La zone devenant dangereuse, Sô' suivit l'avis de la populace, disparaissant bien vite des lieux, ses sachets ballotés en tous sens. Alors que les rues se désertaient à la vitesse grand V, un attroupement de badauds, affrontant les rafales, les yeux fixés en l'air, semblait en état d'agitation panique. Suivant leur regard, il vit alors sur le toit de l'immeuble une silhouette floue. La silhouette d'une femme, chancelant dangereusement. Regardant autour de lui, il ne vit aucun insigne de Konoha. Ses collègues n'étaient pas sur place. Le temps qu'ils arrivent, peut-être la jeune femme ne serait plus. Soufflant, aussi fort qu'Eole lui-même, il lâcha ses sacs, se précipitant à l'intérieur de l'établissement, le bruit de ses pieds dévalant l'escalier se répercutant sur les murs. Alors, marche après marche, la porte du dernier étage se découvrait, grandissait, se rapprochait. Alors, la porte s'ouvrit avec fracas... Dévoilant la scène que vous connaissez déjà si bien...

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Le temps semblait s'être suspendu.
A pas lent, très lent, et précautionneux, le jeune Cerf tenta de s'approcher de la cible, communiquant de sa voix la plus rassurante, la plus sécurisante. D'abord, la ménagère ne sembla pas réceptive, mais arrivé à une certaine distance, elle se mit à lui crier de s'arrêter, de ne plus l'approcher, le menaçant de sauter s'il n’obtempérait pas. Coincer, n'ayant aucun contact visuel avec une équipe de secours, le stress commençait à le bouffer. Il ne voyait aucune solution pour la tirer de là. Utiliser son jutsu serait trop voyant, dans cette clarté. Son seul moyen de préserver cette vie était de gagner du temps. Parler avec ce pauvre hère, jusqu'à l'arrivée de renfort... S'humectant les lèvres, sa voix s'extirpa alors de sa gorge en feu :

Il était une fois... Une vie ! 1339391696-3661981076_46e53b2c9e S'il vous plait, madame, ne faites pas ça ! J'ignore votre problème, mais tout se passera bien. Nous trouverons une solution. Vous le savez, Konoha n'abandonne jamais ses bourgeons. Tout sera mis en œuvre pour vous apaiser. Alors je vous en conjure : ne faites pas ce dernier geste. Même si la vie peut vous blesser, vous devez surmonter cela. Pensez à vos proches !

Il n'eut pas même terminé sa tirade que la femme se tourna vers lui, le visage blanc, les yeux injectés de sang, comme si elle n'avait pas dormi depuis plusieurs jours. Son état mental et physique devaient être à leur limite, le temps était compté. Pourtant, comme par enchantement, son plan sembla marché. D'une voix caverneuse, vide de sentiment, mis à part la peur, la dame lui répondit en ces termes :

Tais-toi, ignorant ! Que sais-tu de nos problèmes à venir ? Rien, rien, rien, rieeeeeeeeeeen ! Moi, je le sais. Moi - Je - Le -Sais ! Nous allons être annihilé. Tous autant que nous êtes. Et pas que Konoha. Non, non, non. Tous les villages sont voués à disparaitre. Je sais qui nous attaqué. Je sais qui a brisé nos défenses si facilement : l'Akatsuki. Mon grand-père m'en a parlé de ce groupe. Ceux qui ont provoqué la Grande Guerre. Ils ont semé une fois le Chaos, et ils viennent terminer le travail. Ils ne feront plus la même erreur qu'autrefois. Non, non, non. Nous sommes voués à disparaitre. Autant partir maintenant, sans douleur !Il était une fois... Une vie ! 1334839215-anonymouslogo1

Le Nara reçut la déclaration en pleine poire, le choquant quelques instants. Mais devant le mouvement de la femme, qui se retournait vers le vide, un réflexe insoupçonné le fit se ressaisir. Dans sa tête, le calme revint. Comme vidé de toutes pensées inutiles. Son encéphale se remit en marche comme il en avait l'habitude. Non, l'adrénaline le boostait. Il se surpassait. Il transcendait. Alors qu'il vit les jambes de la femme fléchir en amorçant son saut, une voix puissante et rugissante qu'il ne reconnu pas se dégagea de ses poumons. Une voix de stentor, assurée et sûr de soi. Couplé à une verve qu'il ne s'était jamais connu :

Il était une fois... Une vie ! 1339391696-3661981076_46e53b2c9e Madame, gardez votre calme ! Reprenez vos esprits, ne vous dispersez pas ! Regardez la situation dans son objectivité la plus totale. Nous ne pouvons plus reculer. Ces derniers jours ont été dur, extrêmement durs. Nous sommes tous lessivés de cette attaque. Mais cela ne nous permet pas de nous comporter comme en cet instant. Lorsque l'Homme doute, il périt ! Secrètement, notre village est en train de prendre la décision de se liguer avec les autres grandes puissance afin de vaincre un ennemi qui tous, et je dis bien tous, nous met en danger. Le sombre meneur de cette organisationi ne se relâchera pas, lui. Il ira jusqu'au bout, et il est de notre devoir de faire de même. Oui, nous subirons des pertes. Oui, des hommes et des femmes, des proches et des inconnus, des jeunes et des vieux seront à chaque moment sacrifié pour notre cause... Mais ils feront cela de plein leur gré, pour protéger leurs idéaux, leur famille, leur village. Nous devons être fier d'eux et nous nourrir de leur conviction. Restons unis et parés à toutes éventualités. Des moments difficiles surviendront encore. Mais c'est ensemble que nous les surpasserons. Notre union fait notre force. Nous vaincrons ces fous qui pensent pouvoir nous asservir. Ayez foi en vous, mais également aux autres. En temps de guerre, nous sommes tous de la même famille, du même clan. Notre victoire ne s'établira que lorsque les mentalités et rivalités seront mises à bas. Si vous avez compris, rejoignez-moi, prêtez votre force à tous nos frères qui déjà s'unissent dans l'ombre face à ce fléau. Rejoignez-moi, ma sœur !

Ses mots sonnèrent justes. Semblant touchés droit au cœur la femme harassée. Durant un instant, elle sembla statufiée. alors, lentement, elle se tourna vers lui. Son regard vide de néant semblait avoir été transformer. Des couleurs apparaissaient sur ses joues, et ses yeux semblaient gagner en intensité de secondes en secondes. Levant une main vers lui, son pied quitta le rebord afin de redescendre vers le pavé clair de la terrasse... Alors souffla le vent. Une bourrasque terrifiante qui, amplifiée par l'énorme imper entraina la Konohajin vers le vide. La peur se lut sur son visage, avant de sombrer dans la fatalité. Le temps s'écoula alors lentement, le corps de la femme s'envolant vers le vide, ralentissant de plus en plus... jusqu'à se stopper net, dans les airs. D'un réflexe prodigieux, durant sa tirade, le garçon à la coiffure d'ananas avait tissé sa toile, détournant son attention par ses paroles, afin de l'agripper de son ombre. En cet instant, ses mains tenaient fermement les rebords de l'embrasure de la porte. Jouant de tous ses muscles afin de retenir le poids de la femme, et de conserver sa concentration propre à son jutsu. Alors, dans les zéphyrs se perdit un hurlement. Tendant chacun de ses muscles, le Nara se projeta en avant, espérant réussir par cette impulsion à lancer la femme vers lui. Il ne pouvait pas tenir plus, il était à bout. Alors qu'il sentit sur son crâne le chatouilli de cheveux étrangers, il comprit. Il avait réussi. Un coup de chance énorme. Un paris audacieux. Mais ça avait payé. Malheureusement, sous ce stress intense, et cette débauche d'énergie, il ne put faire le moindre esquisse de contentement. Juste fermer les yeux. Et s'écrouler, épuisé.

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