On ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans une vie, le destin n'est pas une valeur sure. Il se joue des hommes, certains croyant que le destin est déjà écrit, d'autre préférant vivre au jour le jour ne croyant pas au destin. Mais entre ces deux avis partagés quel était celui qui avait raison? Aucun. Il n'y pas de destin, les Hommes selon leurs choix, leurs décisions créent leur propre destin. Marchant depuis déjà quelques heures notre protagoniste avait la tête haute et fière, ses lunettes de soleil fièrement sur son nez, ainsi que ses balafres sur son visage. Ces derniers temps il se faisait plus sombre, comme si le fait d'avoir tué la jeune femme l'avait changé, désormais il n'avait plus aucun états d'âmes, il était vide et exécutait chaque contrats qu'on lui donnait. Le dernier qui venait de lui être remis était d'ailleurs le pire qu'il n'avait jamais eut. Il allait devoir rasé un village entier, celui d'Iwa, tuer les quelques membres de ce village qui essayait de refaire repartir le village. D'autant plus que les villageois voulaient désormais faire route seul, en effet ceux-ci étaient aidés par un autre village, mais désormais ils jugeaient qu'ils étaient capable de se débrouiller par eux mêmes, grosse erreur. Effectivement, l'autre village n'avait pas apprécié que sa colonie veuille prendre son indépendance désormais, ainsi Anjiru était chargé de tuer toute forme de vie humaine dans ce village. Loin d'en avoir envie, il y était surtout forcer, par manque d'argent et il fallait avouer que le gain de ce contrat était appétissant. Cependant Anji' n'aimait pas ce contrat, il n'aimait pas devoir tuer des êtres qui voulaient se débrouiller d'eux mêmes, c'était bien trop triste. Mais la vie était faite ainsi, elle n'était pas clémente avec tout le monde, surtout pas avec les personnes essayant de s'en sortir.


Ainsi notre homme avait marché pendant de longues heures, pendant de longues minutes il avait réfléchi à son acte, les conséquences que cela allait avoir, l'impact naturel qui allait se passer. Les autres villages allaient alors se sentir en confiance, le sale boulot était fait par un déserteur, ils n'avaient donc rien à craindre. Oui, on insultait beaucoup les ninjas errants, mais quand il s'agissait de s'occuper des tâches les plus ingrates on faisait appel à eux. Cela montrait bien que les villages ne préféraient pas se salir les mains, par manque de courage, par risque diplomatique, par risque de guerre. Et que risquait un déserteur ? Sa vie. Triste réalité et c'est ce qui trottait dans la tête de notre protagoniste, il avait l'impression d'être une simple marionnette au service des villages, car les donneurs de contrats étaient de mèches avec les villages shinobis, c'était sur et certain. Anjiru en avait marre de toutes ces affaires louches, mais il lui fallait encore récolter un nombre de fonds important pour son futur projet, il allait devoir continuer les contrats pendant encore un bout de temps, c'était ainsi un cercle vicieux, ne cessant jamais, c'était l'invitation du diable, impossible de revenir en arrière. Soupirant légèrement, lunette de soleil sur le visage, capuché, manteau sur le dos et armés jusqu'aux os, il était prêt à la confrontation. Bientôt il serait devant les portes du village et c'est à ce moment là qu'il devrait rentrer comme un félin, faire tomber les gardiens en un premier temps, ce n'était pas une tâche difficile, il était spécialisé dans l'assassinat , notamment grâce à ses senbons lui permettant de tuer en silence, tout en restant dans l'ombre. Cet homme était un monstre.

-Après des semaines et des mois d'hésitation, il suffit d'une seconde de détermination, d'une fraction de seconde de courage, pour qu'à l'intention macabre succède enfin l'acte libérateur.

Anjiru venait de prononcer ces mots avant de se retrouver devant les portes du village, prenant soin de se mettre dans un coin de manière à ne pas être vus, il regardait le nombre de gardes présents, ils étaient cinq. Cela allait être difficile de les tuer silencieusement sans se faire remarquer, néanmoins le Momochi s'en sentait capable et après tout il était l'un des meilleurs dans le domaine des assassinats. Continuant d'observer il préparait le nombre de senbons nécessaire à un tel carnage, il lui en fallait deux par personnes, cela en faisait dix, parfait un pour chaque doigts, il fallait dire que son lancé était plus que parfait. Anjiru ne manquait jamais sa cible et il allait nous le démontrer.

Il se retrouvait donc dans une situation délicate, prenant chaque senbons à la main, Anjiru était prêt à faire de sérieux dégâts. D'un geste bref et précis il venait de lancer tous ses senbons, dans un sifflement peu aigus, à peine audible, chaque armes rentraient dans le cou des gardes. Tous tombèrent en même temps tels de vulgaires mouches, notre homme était assez satisfait de lui. Ils venaient de tuer cinq hommes, cependant il n'en n'était pas heureux, non pour lui il y avait d'autre moyens de régler des conflits. Mais les hommes sont bien trop avares de pouvoirs, trop aveugles pour voir les souffrances de l'Homme, trop sourd pour entendre les cris et les pleures. Ainsi c'était à notre héros alors de s'en charger, il se retrouvait avec un poids immense sur ses épaules, un bien trop lourd fardeau pour lui. Mais que pouvait-il y faire? Il avait choisit à contre cœur cette vie, remplis d'angoisse, la peur de se faire tuer à chaque instants, la boule au ventre perpétuelle, il ne souhaitait à personne de connaitre une telle vie. Anjiru aurait même préféré tomber dans l'oublie, mais l'appel du gain était bien trop fort, on ne pouvait pas survivre avec peu d'argents, il fallait tout de même des fonds importants, surtout pour pouvoir financer son laboratoire. C'était le rêve de notre homme, son plus grand projet et il en était encore loin, surtout qu'il avait une expérience à faire sur sa propre personne, mais il lui fallait réunir un nombre importants d'ingrédient avant de pouvoir la tenter, d'autant plus que ces derniers étaient très rares. Les trouver allait être difficile, ainsi que bien les mélanger pour parvenir à bout de l'expérience.

Sortant alors de sa cachette, Anjiru avait décidé que maintenant il pouvait passer au carnage, d'un geste bref de ses mains il réalisa des mudras, il était désormais prêt à passer aux choses sérieuses. De sa bouche sortit une grosse boule de feu qui vint exploser contre les portes du village, il annonçait sa venue, réalisant un clone juste après son action, il décida de lui partir dans le village pendant que le clone resterait aux portes du village pour retenir un peu plus longtemps les shinobis. Partant ainsi dans le village, il envoyait des boules de feu de toute part, détruisant les bâtiments, envoyant des senbons précis et puissant à tous les shinobis se trouvant sur sa route, c'était un carnage. De temps en temps il était obligé de se protéger des attaques ennemis, ou même de se prendre certains techniques. Du sang commençait à couler de son visage mais ce n'était rien pour lui, il avait connus bien pire, ce n'était pas l’hérité des démons pour rien. Continuant son avancer, il envoyait alors au creux de ses mains, une tornade Raiton, d'une taille agréable, elle était en train de retourner tout le village d'Iwa, on pouvait entendre des cris, des explosions de toute part, c'est une guerre, en si peu de temps il venait de détruire des vies, des familles, un village. Tous les shinobis étaient en alertes, une partie se trouvant aux portes retenus par le clone de notre homme et une autre partie essayant d'arrêter le vrai Anjiru, mais personne n'y arrivait, du moins le chef du village ne s'était pas encore montrer cela promettait. Avançant ainsi dans le village, il se trouvait dans les rues marchant sereinement, d'un pas calme, quelques shinobis apparaissaient de temps en temps, mais il les éliminait rapidement grâce à ses techniques personne ne pouvait l'arrêter, jusqu'à ce que le chef se montra enfin.. Ainsi quelques mots furent prononcés de la part de notre protagoniste:

-C'est ici le combat du jour et de la nuit.

Oui désormais ici allait avoir lieu un combat terrible, l'homme dégageait une puissance phénoménale, et c'est à ce moment qu'Anjiru décida de passer aux choses sérieuses. Libérant toute la puissance qu'il possédait en lui, il venait de dégager une aura de chakra énorme, on pouvait très bien comprendre qu'il s'était retenus depuis tout à l'heure, désormais il était prêt à se battre, au péril de sa vie, même si il ne craignait pas trop pour celle-ci. Pour lui la mort était délivrance et il serait dès plus heureux le jour où elle viendrait l'emporter, après tout, avec une vie comme la sienne Anjiru se demandait bien ce qui l'attendait après la mort.

Poste en cours de rédaction.

-Blabla en cours