« Duriburuuuuu ! » … « Combien de fois on a du te dire que ton accent japonais est horrible.. »

Suite à une réforme et mise à jour de la sécurité du village, le haut conseil eu bon de décider de revoir l'entrée du village afin de l'élargir pour permettre à un plus grand nombre de troupe d'y circuler sans pour autant partir dans la marche au canard, au sein d'un embouteillage humain. Ainsi, Aomine se retrouvait sur place afin d'y monter la garde en début de soirée et accompagner les maçons et sculpteurs avant leurs départs, car oui, son gardiennage s'effectuer de nuit et non pas pendant leurs travaux, n'ayant personne pour surveiller le chantier pendant leur repos. Faisant passer le temps en dribblant, notre héros s'amusait à esquiver les chutes de pierres ainsi que celles déjà présentes au sol, lui procurant un parcours du combattant des plus alléchants. Les ouvriers n'étaient même pas surpris par ce genre de comportement, après tout, il était désormais connu comme le ninja ne sachant pas rester en place : le sport, le sport et le sport. Il n'y avait que ça qui comptait pour celui-ci, il avait tendance à pousser tellement loin la chose que certains en conclurent un éventuel narcissisme de son physique. Bien loin d'avoir un égo aussi large pour en arriver à ce stade, une rumeur restait ce qu'elle était, une rumeur ; n'étant simplement motiver que pour devenir plus fort, plus véloce. Après tout, le shinobi s'était fait vaincre pour la première fois de sa vie, à sa plus grande passion, le basket, par un animal à ressort.. Un kangourou du nom d'Akaku.

Ah, cet animal, si seulement il n'y avait pas tellement de choses étranges et si fortes dans ce monde ninja, peut-être qu'Aomine aurait l'esprit un peu plus serein et moins bordélique, ne sachant plus où donner de la tête avec tout les défis qui l'entouraient dans cette univers, ça en devenait presque inquiétant. De plus le Jûunin avait mentionné un grade à son sujet.. « un animal de rang B, soit le grade chûunin pour un humain.. », les mammifères, en plus d'avoir la faculté de parler et combattre, étaient également classés par des rangs ? Mais dans quel endroit étions nous.. Il n'attendait qu'une chose pour le moment, progresser et devenir plus fort afin de laisser son potentiel s'exposer et pouvoir faire face de nouveau à cette créature étrange nommé Akaku, pour ainsi la vaincre et lui montrer de quel bois il se chauffe !

Mais passons, pour le moment présent, l'homme aux cheveux bleuâtres se contentaient de faire un signe de main en l'air, de droite à gauche, afin de saluer communément les ouvriers qui quittaient le chantier pour partir dans leurs lits douillets ou dans les bras de leurs femmes et familles, tandis que notre héros était là, seul, au beau milieu de la soirée qui commencer petit à petit à tomber vers l'obscurité factrice ; rien de bien rassurant mais bon, un sportif ne devait jamais avoir peur, peu importe ce qu'il lui arriverait, il combattrait et garderait sein et sauf les lieux de son vivant. Motivé comme jamais, il continua ses échauffements par le biais de son ballon, s'amusant même à dribbler en courant sur les murs, ô ninjas, ô chakra, chose tellement inhumaine et insensée pouvaient-ils faire. Si sa famille pouvait voir cela, ils en seraient sûrement tombé dénues, ne parlons même pas son équipe de basket ball, bien que cela devait sûrement être interdit pour éviter tout déséquilibre ou que le sport ne dérive de trop de sa base originale. Imaginez un peu une équipe de shinobi qui débarque avec des techniques face à une adversité nettement inférieur et propre à l'humanité qu'on qualifierait de « normale », sans pouvoir ou autre ; cela serait vite un véritable chaos et prise de tête à comprendre les actions mais également la façon dont elles se dérouleraient. Voyez donc l'un d'eux emplir le ballon de flamme pour empêcher quiconque de le toucher, ou de jutsu sur leurs propres corps pour devenir de véritables machines véloces à dunk. Sans parler du chakra en lui même qui leur permettrait de courir le long des paniers ou encore ajuster leurs tirs de sorte à réussir toute sortes de 3 points. Tâchons de nous sortir cela de la tête, il était vraiment mieux pour le sport que les ninjas ne puissent y prendre part ou au moins empêcher ceux-ci d'user de leurs arts martiaux.

Une fois le sommet de sa parois atteint, Aomine relâcha son chakra de sorte à chuté vers le sol, un terrible saut dans sa hauteur, qui pourtant, n'affecter guère les militaires de ce monde fantastique. Atterrissant dans un nuage de poussière au contact du sable. Un peu étouffé par celui-ci, il ne pu s'empêcher d'émettre quelque toussotement afin de reprendre un peu d'air frais et expulsé tout les grains qu'il eut avalés par mégarde. La nuit allait être longue visiblement, notre ami avait déjà usé d'une grande part d'énergie depuis ces dernières heures et commençait à fatigué quelque peu. C'est là alors qu'il eu ce tilt, se remémorant les fameuses paroles d'Akaku « Tu sembles essoufflé, nous nous arrêterons là » … En y repensant plus profondément, l'animal n'avait guère de soupir à extirper après cette course au travers le village, alors que le ninja était complètement exténué ; une fois de plus, la situation se représentait, ne pouvant accepté cela, il poursuivi son entrainement jusqu'à ne plus pouvoir en bouger un doigt, allant jusqu'à prendre la moindre force qui lui restait pour s'en servir et faire perdurer sa motivation pour quelques minutes supplémentaire d'acharnement. Il entama aussi bien dans le domaine du basket ball aux côtés de sa chère balle, mais également seul, forgeant son propre corps, le rendant plus fort et résistant par quelques exercices de musculation : abdominaux, traction ou encore les basiques pompes, très connues et pourtant, très réputées pour leurs efficacités.

N'en pouvant plus, toute sa force l'ayant quitté jusqu'à la dernière goutte, il s'effondra au sol dans cette grande fatigue. La nuit n'était pas encore passée, seul quelques heures s'étaient écoulées et la matinée ne porterait son visage à ce pays que bien plus tard encore. Allongé contre le sol, Aomine pu se rendre compte que ce moment de la journée était très calme et silencieux, laissant pour seul bruit, la mélodie des insectes qui circulaient aux alentours et ne sortaient qu'en cette période. Il aurait bien voulu allait leur parler, histoire de savoir si même ces frêles créatures avaient le don de la parole ; rien que de s'imaginer la scène, il se sentit complètement dérisoire et se refusa de se prêter à ce genre de pratique ridicule.. Quant on disait que cela lui faisait tourner la tête, ce n'était pas des paroles en l'air visiblement. Suna était un pays très chaud et sec, pouvoir connaître une météorologie comme celle présente, était agréable pour le corps et l'esprit, une atmosphère plus humide et rafraichissante ; c'était la première fois qu'il pu y gouter depuis son arrivée dans le village, n'ayant point eu l'idée de s'aventurer dehors à ces heures ci plutôt que de dormir. Le sommeil était également capitale pour un joueur, un esprit sein, dans un corps sein ! Puis il se rendit vite compte que l'humeur et sa motivation, lui avait fait égarer la raison de sa présence : surveiller les alentours. Complètement à côté de sa mission, il essaya tant bien que mal de se relever, prennant appui à la roche alentours pour se remettre sur pied, dans l'obligation de s'adosser à la parois rocheuse pour rester ainsi et ne pas s'écrouler dans ses engourdissement. Ses jambes flageolaient et ses bras tremblaient d'eux même, une situation bien inconfortable mais qu'il ne regretta point, il faut savoir souffrir pour devenir beau comme le disait le dicton. Néanmoins le garde dans ce sens serait dire à la rumeur narcissique qu'il est bien comme cela, non non, disons plutôt « Tout bon sportif doit savoir souffrir pour devenir plus fort ». Oui ! Cela correspondait déjà beaucoup mieux à notre camarade, bien plus dans son état d'esprit que cette divagation le disait. Enfin, si on commençait à écouter toutes les sottises que certains pouvaient dire, on en verrait point le bout.

Ainsi, on pouvait le voir là, à moitié mort, contre le mur de roche qui servait de barricade et camouflage au village, un parfait exemple qu'il donnait là et également une parfaite image. Ironique bien entendu. Heureusement pour lui, rien de bien méchant arriva, cela aurait été d'une parfaite coïncidence et d'un preux hasard que des mercenaires ou inconnu arrive le jour où il est de garde, épuisé et en pleine nuit. De telle chose, Aomine y croyait point, n'étant pas d'un bord très croyant et crédule, il avait son propre jugement et façon de voir les choses, chose qu'on était pas près de lui faire changer d'avis de sitôt. Et bien à tomber, que se passa t-il ? Non non, pas des personnes en approche, mais ce dernier entrain d'essayer de communiquer avec un des insectes présent. Peut-être que la fatigue lui avait empli le cerveau de folie, mais il semblerait que le shinobi entendraient des voix de sa part. Osmose avec la nature ou bien le délire total ? D'un point de vue extérieur on en jugerai plutôt la deuxième option tandis que celui était plutôt parti dans un « joker », un option où la faune et la flore pouvait communiquer avec lui. Ne s'étonnons pas de le voir dialoguer ensuite avec le sable ou la pierre, au point où il en était, le pauvre, le monde fantastique dans lequel il s'était incrusté lui avait complètement bousculé les cellules grises.

Ce dernier semblait imiter un bruit de grésillement avec ses lèvres, essayant même pas de communiquer par la parole mais directement par des bruits. Lorsque la créature en provoquaient, il croyait fortement à une réponse de sa part, laissant paraître sur son visage, une once d'étonnement ; ce qui devait en être de même pour ceux qui auraient vu la scène, c'était d'un pittoresque. Tentant de se rapprocher pour mieux ouïr des sons, il fit fuir la chose qui s'envola à ne plus la discerner dans son itinéraire, le laissant triste d'avoir échouer à sa mission captivante du langage animalier. Espérons une chose, c'est qu'il reprenne vite ses esprits et qu'il s'agissait bel et bien de fatigue, car là son état commençait à en devenir critique..

Les heures passèrent, bien doucement, on le revoyait repasser à l'entrainement, reprenant de plus belles ses exercices de musculation ainsi que ses jeux de jambes, tentant de perfectionner ses déplacements ainsi que son art du tailjutsu. Il devait être le meilleur, cela n'était point un rêve mais un objectif concret. Sa folie semblait être passée au fur et à mesure qu'il reprenne des forces, ne présageant rien de bon lorsque ce dernier en serait une nouvelle fois épuisé, à quoi parlerait-il cette fois-ci ? Était-ce simplement la fameuse coïncidence ? A en juger nouvellement, il semblerait que ce soit effectivement un trait atypique de sa personnalité, cette fois-ci on dirait bien qu'il voyait une sorte de mirage, répétant le nom d'Akaku et le suivant en rebondissant de la même manière qu'un kangourou. Chose prouvée, il faudrait vraiment que quelqu'un l'avertisse de cet étrange état de transe dans lequel il rentre dans l'extrême épuisement, histoire qu'il puisse se modérer et s'arrêter avant de sombrer dans une psychose qui déborderait sur son quotidien.. Ah, si seulement la professeur qui venait à chaque coïncidence pouvait en faire de même ici pour le raviver ne serait-ce un peu, mais celle-ci devait très certainement reposer dans un doux et soyeux rêve, peut-être du jeune ninja ? Mais n'espérons pas trop d'évènements, ils ne s'étaient croisés que deux fois, puis pour des remerciements, leurs discours n'avaient pas été des plus longs ou passionnant. Si seulement Aomine pouvait oublier un peu son état sportif pour adresser un peu d'attention à un entourage et quelques petits fleurtes, plutôt que son corps et sa seineté – même si cela n'est pas pour autant à négliger, mais au moins quelques délicates attentions afin d'agrandir sa sociabilité.. même si il n'avait pas de réel soucis avec celle-ci, enfin, on se comprend n'est-ce pas chers messieurs, chers madames ? Un petit peu plus de.. voilà quoi - histoire d'avoir ainsi d'autre protagoniste à ajouter à nos contes, car pour le moment nous n'avions qu'un animal.. un kangourou pour être exact, avec qui entamer une éventuelle relation – pas celle que vous pensez – et qui déboucherait peut-être vers une amitié ou un pacte, qui sait ce que réserve l'avenir ? Enfin, tout ce que nous lui souhaitons, était de s'épanouir avec de vrais personnes et non pas la faune et la flore ou encore des mirages, d'autres shinobi pourrait également être une expérience assez enrichissante aussi bien à raconter, qu'à vivre.

Le jour commençait à se lever, laissant le chant de diverses animaux retentir afin de réveiller quelques personnes qui se servaient de ceci comme d'un éventuel réveil. Tandis que l'homme aux cheveux bleuâtres était accroupis, admirant le magnifique soleil, les yeux complètement cernés. Les ouvriers arrivèrent un à un, lui faisant une tape sur le dos comme pour le remercier de son gardiennage, n'ayant pour effet que de le faire tomber au sol dans la même position. Aomine était immobile, la fatigue dû à son acharnement avait tout l'air de l'avoir rendu paralysé, incapable de faire un quelconque mouvement.. Histoire de ne pas changer, les hommes présents l'ignorèrent, sûrement encore une farce de sa part ou une profonde méditation pour son soit disant entrainements, laissant alors le shinobi dans cette transe immobile de fatigue, qui en voyant le chantier reprendre de son activité, ne pu s'empêcher de fermer les paupières pour s'endormir instantanément dans la tumulte et le chaos sonore qui résultaient des travaux présents. Allait-il y avoir une personne pour se rendre compte qu'un ninja était tombé endormi au beau milieu du sentier ? A croire que des personnes crédules de penser qu'il méditait, avait tout aussi dans un esprit éloigné de la réalité que lorsqu' Aomine était dans sa période « parler avec les animaux ». Ce fut les jûunin du village qui dû venir l'escorter du lieu, dans l'attente d'avoir des nouvelles du rapport de sa mission, laissant perplexe les ouvriers en se disant qu'il était réellement tombé endormi.. A croire que ce genin avait encore de nombreuses choses à offrir dans ses surprises..

Se réveillant à petit feu, il était déjà la fin d'après-midi, s'étirant au mieux qu'il le pouvait pour se dégager de cette lassitude et engourdissement qui obstruaient son corps. Ouvrant délicatement ses paupières, les décollant les unes des autres, il pu voir qu'il était assis sur une chaise, face à un bureau où siégeait les deux jûunins habituels qui offraient les missions à l'académie. Se doutant que quelques choses n'allaient pas et voyant le soleil retombé, il ne pu s'empêcher d'émettre un cri de désespoir à avoir rater sa journée et son entrainement journalier, puis repris son attention vers les deux hommes, qui semblaient soupirer à le voir agir ainsi, s'endormir après une mission était une chose soit, mais le rapport était primordiale avant de pouvoir en juger l'éventualité.. Enfin, l'erreur est humaine, on ne change pas la nature de l'homme du jour au lendemain.