La nature humaine… uu

Ou le manuel du crétin, acte 1, Dapenshi vous montre la voie… uu

*En blanc Nië pense juste x)*

Depuis le lavabo où elle faisait la vaisselle de la soirée, qui en passant se révéler fructueuse pour les filles d’ici aux vues du nombre de clients dans les salons, Nië était aux premières loges pour une scène digne des plus grands théâtres, difficile de dire s’il fallait en rire ou pleurer…

Un homme pathétique, le senseï de la jeune Kaguya, était accoudé sur une table, comptant monts et merveilles, *«pour pas changer… uu »* , à la maîtresse des lieux, la fameuse Maizake. Nië constatait avec dépit ce pauvre fou se faire déplumer à chaque heures qui passaient de ses ryos, il trouvait surement qu'il avait trop d’argent et il lui fallait en jeter, ça non, sinon les payes de Nië ne feraient pas réquisitionner.

*«Tu peux faire le joli cœur oui… << »*

Si, sa disciple l’écoutait, il mettait ça sur le compte de « l’amour pour sa belle », si Nië pouvait parler, elle lui dirait de plutôt s’offrir un chien s’il était en manque d’affection, moins cher et plus reconnaissant. Ca faisait des années en plus que ce cirque durait, sa rencontre avec lui était d’ailleurs le résultat d’une de ses nombreuses magouilles pour séduire sa mère adoptive. Soit, il était un crétin, soit, il était complétement fou, soit, Maizake était meilleure courtisane que Nië ne l’aurait jamais pensé. * « la dernière… uu »*

C’est vrai que cette femme était belle, sa voix était douce, elle avait une élégance qui n’appartenait qu’à elle et dégager un parfum exquis à chacun de ses mouvements, attentionnée et douée pour écouter les dires de ses messieurs. Pour la partie que Nië connaissait, plus loin, elle n’avait jamais cherché à comprendre et il valait mieux. En tout cas, une chose était sure, cette femme-là était de loin la plus courtiser de la maison, même dans la rue, elle ne passait pas inaperçu, comment le pourrait-elle en même temps avec son accoutrement de Geisha. La femme parfaite avait un prix, ainsi va la vie, celui de l’amoureux transi qui n’avait toujours pas compris ce détail coutait les salaires de la genin…

Parfois Nië était tiraillé, entre l’idée d’aller le secouer qu’il réalise qu’elle se foutait de lui et celle du plaisir de ses yeux qui le voyait espérant les étoiles pleins les yeux. Nan… * « pauvre type… uu »* C’est vraiment tout ce que ce crétin méritait, une fois de plus laisser en plan sa bourse vidé, il partait rejoindre le bar et sa disciple pour quémander un peu d’alcool, sadiquement, Nië devrait lui refuser, mais elle préférait lui coller une belle cuite plutôt que se faire souler. En même temps, chose un peu ridicule, vu qu’une fois raide sur le comptoir, Dapenshi couinait et en plus, pas de chance ce soir-là, la patronne passait, devinez qui va payer la note…

* « Dapenshi, des fois, je te hais… uu »*

Bon, prenant note que sa nuit de boulot ne finissait pas grâce à lui, bah non, un stage pour un désherbage nocturne en punition, * « logique quoi … Maizake est sévère... >> »*, elle pouvait quand même se consoler sur un point, voyant son senseï ivre mort la rejoindre pour aider. Bon ok, il arrachait les fleurs qu’elle allait devoir replanter, mais au moins il ne la laissait pas tomber, on ne choisit pas sa famille, puis au final c’est plutôt cool en fait…

Sur cette note, un rare sourire affectueux (pas sadique pour une fois) s’affichait sur visage, dommage, Dapenshi n’allait pas s’en souvenir une fois de plus, lui qui pleurait toujours pour avoir un peu d’affection de sa disciple, il s’était effondré comme une masse. Finissant sa besogne, Nië le couvrait avant de rentrer, le pire se fût le lendemain, quand cet ahuri venait la chercher joyeux, sa bien-aimée lui avait prouvé son affection selon lui. Nië est sadique parfois, enfin même-ci là l’intention n’y était pas, elle avait couvert d’une couverture de la patronne, sachant que le doux parfum de la belle lui plairait. Elle se tata de lui dire, enfin lui « noté » que c’était elle en fait, mais c’était plutôt plus drôle de le voir si content, alors qu’hier il lui parlait du non-sens de sa vie, qui a le luxe de personnage aussi loufoque dans sa vie ?

Comme dit Maizake, tout à un prix, les petits inconvénients pour de pareils spectacles n’étaient finalement pas cher payer pour Nië, elle contempla son senseï sur son nuage, son visage sans expression cachait un rire intérieur, franchement, quel crétin, de tout ce temps, il n’avait pas changé d’un brin, il ne changera définitivement jamais. Dire que c’est « ça » qu’on appelait senseï, d’ailleurs une remarque de ce dernier concluait un de ces moments courants de la vie de Nië.

« Ah ma petite Nië, je tuerais pour t’entendre m’appeler Senseï, rentrer dans ta tête pour l’entendre, je m’imagine ta petite voix dans ta tête dire « senseï », c’est émouvant… » Avait-il dit en changeant sa voix sur certain passage pour imiter l’hypothétique voix de Nië…

*« Aucun risque… je t’ai toujours appelé looser moi… ou crétin… uu »*

Elle ne se priva pas de le gratifier d’une de ses petites notes…

« T’es dure Nië… Tu ne peux pas être gentille un peu avec moi, puis arrêtes avec tes notes! Si t’es pas capable de parler c’est que la nature est bien faite la preuve...» Fît il dépiter en la lisant, avec une note un peu salaud qui fit pourtant sourire sa disciple, ouais pour le coup, il avait de la chance…


Note de Nië sur du papier bleu griffonné pendant la marche:

C R E T I N > être absurde dénoué de logique, pas même conscient d’être ridicule en ce moment dans la rue, se faisant, plutôt, se croyant appeler « Senseï ».

S E N S E I > être qui sert d’exemple à un disciple, inspire le respect et l’admiration, lui montre les valeurs TOUTES les valeurs. Personne de BON sens, capable de faire valoir le bien de ses ELEVES avant le SIEN. En résumé : personne de talent, comme par exemple le balayeur de la maison qui lui sait faire son boulot comme il faut… =p