Il était une fois... Mais qu'est ce que je raconte ? Bon reprenons. Ohayo ! Vous êtes encore là ? Ouais bon on change pas une équipe qui gagne après tout. Laissez-moi deviner vous voulez savoir ce qu'elle est ma mission du jour je présume ? Bah... Elle n'est pas très spéciale en faite. Je dois obtenir des renseignements sur une certaine rumeur qui dit que des marchants se font raquetter en ce moment. Cependant, les marchands sont méfiants et ne veulent pas dire qui sont leurs bourreaux. Ma mission est oui, oui, c'est bon on dirait un épisode de Mister How. Je ne vais pas vous souler avec ça sinon je vais perdre mes lecteurs et mes lectrices !

Je voyais cette mission comme un bon entrainement pour savoir ce que je voulais devenir réellement dans le village. Car je n'avais pas l'intention de fini chuunin toute ma vie. Non je voulais avoir une place importante dans le village pour montrer mon appartenance et ma fierté d'être une kirijin. L'amour ? L'amour... Pour une kunoichi c'est qu'un détail ce sentiment inutile, il ne sert vraiment à rien bien qu'il soit beau et donne la vie aux gens. Je suis paradoxale je sais... Mais pour moi ce n'est pas le moment. Et puis je vous l'ai déjà dit j'ai un rêve et je compte le réaliser quel qu'en soit le prix ! Je suis une femme de caractère et je tiendrai parole ! Telle sera ma voie.

J'abordais les quelques personnes que je voyais raser le trottoir pour essayer de recueillir quelques information avant d'arriver chez les marchands qui ont été victime de vol c'est dernier temps. Cependant, personne n'avait entendu parler de cette histoire. Seuls deux hommes m'ont donné quelques informations que j'avais déjà sur cette rumeur. Oui, je n'allais pas commencer une mission sans qu'on me donne les formalités sur celle-ci. Il y avait que très peu de gens dehors aujourd'hui, surement à cause de l'orage qui se préparait.
Je marchais dans les rues habillé en civil, j'étais dans les galeries marchandes, les marchands entraient ou faisaient sortir des caisses ou autres cartons qu'ils soient vides ou pleins. Nous avions pour tous les goûts, poissonnier, pâtissier, charcutier... Enfin bref rien de bien croustillant, je n'avais pas très faim et voir se spectacle de viandes pendillé me coupaient l'appétit. Les marchands que je cherchais se trouvaient au fond de cette allée. Pendant que j'esquivais les gens qui venaient de plus en plus nombreux, je me dirigeais un peu plus vite vers mon objectif, le mauvais temps n'était qu'un leurre. J'arrivais enfin en face de ses deux hommes qui en tenue de travail faisaient entrer des caisses lourdes dans leurs entrepôts. Je m'approchai d'eux.

Mizuki : Excusez-moi ! Vous ne seriez pas les patrons de ce magasin ?

Homme 1 : Bonjour ma p'tite dame ! Effectivement, je suis le responsable que puis-je faire pour vous ?

Mizuki : Je suis Taki Mizuki je suis ici car j'ai entendu dire qu'il y avait eu lieu de vol ici est-ce bien vrai ?

Les deux hommes se consultèrent, n'avaient pas l'air sur la même longueur d'onde et malgré que je tendais l'oreille je ne comprenais pas un mot de ce qu'ils racontaient entre eux. Je sentais que ça n'allait pas bien se passer s'ils ne voulaient pas coopérer avec moi. Ils se retournèrent puis me dirent :

Homme 1 : Je n'ai rien à dire, il n'y a pas eu de vol ici désolé, au revoir.

L'homme qui portait la caisse recouvert par son débardeur blanc et son pantalon vert rentra dans l'arrière boutique me laissant sur le carreau. Le deuxième homme plus gêné s'approcha de moi, lui était aussi dans le même accoutrement que le précédent bien qu'il soit plus maigre et moi fort que le patron des lieux. Il se gratta la tête avec sa main gauche puis s'approcha de moi gêné :

Homme 2 : Bonjour j'suis Zuchi, désolé mais le boss n'est pas très bavard, conseil vos mieux retourner chez vous c'est un problème familiale ne vous inquiétez pas.

Le Zuchi en question se retourna et rejoignit son supérieur qui l'appelait à répétition pour qu'il le rejoigne à son tour. Je me retrouvais maintenant comme un pauvre conne au milieu de la route pour seul compagnie un chat gris. Hmm... Ils ne me laissaient pas le choix, je devais les espionner un moment pour avoir confirmation et pouvoir rendre mon rapport au chef. Je laissais la nuit tombait pour pouvoir passer à l'action car en pleine journée je ne pouvais pas les espionner, j'allais me faire remarquer même s'il y avait peu de chance. Je vous passe mon après-midi dans les rues marchandes... J'avais acheté quelques bricoles pour ma mère, des plantes aromatiques et autres choses de ce genre qu'elle avait besoin pour raison X. La nuit avait enfin prit possession de Kiri, j'attendais ça depuis quatre déjà ! M'enfin l'heure était venue. Je mettais positionnée en haut du toit opposé au magasin de l'homme de tout à l'heure, je n'avais pas à questionner les autres marchands aux alentours car je l'avais déjà fait durant ma ronde de cette après-midi. D'après les infos que j'ai pu collecter, il aurait une fille seulement. Il ne posait pas problème aux autres marchands et son commerce fonctionnait bien. C'était peut-être une cause du vol, avoir une entreprise qui marche peut attiser la jalousie d'un autre. M'enfin bref le voilà qui sortait de son magasin avec Encore une caisse. Il faisait que ça à longueur de journée ? Si j'avais compris c'est sa femme qui s'occupait des commandes et de la vente. Au moins une famille soudée j'avais entendu dire que sa fille aidait les enfants dans une crèche. Une petite famille tranquille vu comme ça masi tout le monde évitait de trop en parler, la discutions sur la fille et le père se tassait vite et était comme tabou dans les environs. Bizarre. Il entrait enfin chez lui et dans un claquement de porte plus rien. Je sautai du toit pour jeter un coup d'oeil à l'intérieur sans me faire remarquer. Toutes les lumières étaient éteintes. Ils se couchent hyper tôt ! J'aime bien profiter de la nuit moi, malgré le temps un peu ... Un peu mauvais ! Je pense que ma mission allait s'arrêter là pour aujourd'hui vu qu'ils étaient tous parti se coucher. Je prenais la route du départ avec un peu de regret de ne pas l'avoir bouclé aujourd'hui cependant ... Un bruit sourd se fit entendre dans la maison. Je courus le haut de mon toit pour voir les évènements. Les maisons alentours étaient maintenant éclairées et les "ils recommencent..." se faisaient entendre aux quatre coins. Mais qu'est-ce qui recommençait ? Intéressant. La porte arrière de la bâtis s'ouvrit dans un battement puis une jeune fille en sortit en courant. Elle était vraiment très belle avec des cheveux longs lui arrivant dans le bas de son dos. Elle était habillée en pyjama, jaune pour l'occasion. Elle était par terre et aussitôt le père sortit de la maison avec les nerfs suivit de la mère qui criait comme dans un feuilleton télé "Non, ne fait pas ça !" On s'y aurait crut ! Je n'avais pas saisi le sens de la dispute mais ça avait l'air d'être lié au fameux "vol". Je sautai d'un étage en moins pour pouvoir entendre ce que le père disait :

Homme : Si tu veux t'en aller part ! Va t'en de chez moi avec cet abruti ! Ne reviens plus !

Fille : Pè....père ! Je l'aime vous pouvez comprendre mes sentiments à son égare ?

Homme : Eléna comme peut tu te résoudre à te marier avec un tel homme ?

Elena : Je l'aime papa... Et je te déteste !

Dans un cri de sanglot et de pleure, la fille mit ses deux mains sur son visage et toujours par terre se releva. Aussitôt un jeune homme vint la rejoindre en courant. Il l'a pris dans ses bras et essaya de la consoler mais rien ne marchait, elle sanglotait toujours. Elle le regarda dans les yeux puis avec un mince sourire s'arrêta de pleurer. Les têtes des voisins étaient comme des taupes qui sortaient de leurs troues. La curiosité je vous dis... Mais bon ça m'était l'ambiance dans le quartier ! Il en faut un peu de temps en temps sinon c'est ennuyant mais tous les jours ça devenaient soûlant. Donc si j'avais compris, la fille, Eléna allait se marier avec ce jeune homme de son age malgré le désaccord de son père. Bien, c'est bien une histoire de famille on ne m'avait pas menti. Mais je ne pouvais mettre mon grain de sel là-dedans. Mais d'où venait cette histoire de vol ? Je ne comprenais toujours pas mais je n'allais pas tarder à le savoir.

Homme : Toi ! Va t'en de là ! Hors de ma vue ! Tu t'es infiltré chez moi pour pouvoir voir ma fille !

Jeune garçon : Vous n'êtes qu'un monstre ! Ne pouvez- vous pas laisser cette pauvre Elena ? Hein ma chérie nous partons viens...

Les deux amoureux se retournèrent et partirent mais dans un brève moment, le père s'était jeté sur le couple de jeune avec un bouteille de verre qu'il avait cassé avant de foncer sur eux. Là ça devenait chaud, je devais intervenir avant que ça ne dégénère. Je sautai mon toit en faisant quelques mudras. J'arrivai derrière le père qui tenait la bouteille en main prêt à frapper le couple puis il s'arrêta, mon jutsu avait marché !

Mizuki : Magen koko ni arazu no jutsu...

Spoiler:

La bouteille dans sa main avait pris la forme d'un serpent qui venait l'étrangler, il était sous le choc et essayait de se libérer du serpent qui n'était pas très gros ni très grand d'ailleurs. Mon illusion fonctionnait ce qui laissa le temps au couple de s'échapper. Je les mis à l'abris puis libéra l'homme de mon illusion. Je le regardai et lui foutu une gifle car son comportement était exécrable en tant que père et homme.

Mizuki : Vous me dégoutez, vous ne voyez pas que vous faites du mal à votre fille ? Vous voyez comment elle est heureuse avec son copain ? Ne voulez-vous pas le meilleur pour elle ?

Homme : Je... Je... Mon unique enfant pourquoi ? Pourquoi ?!

L'homme tomba en sanglot lâchant l'arme sur le sol, la mère vint rejoindre son mari pour le relever. Je comprenais son sentiment mais tôt ou tard les enfants devaient voler de leurs propres ailes et je le lui avais dit pour qu'il comprenne. Il s'approcha de sa fille en sanglot je n'avais pas de crainte qu'il fasse quoi que ce soit car je veillai chacun de ses mouvements de ma position et dès qu'il faisait un geste de trop je l’endormais avec un de mes senbons. Il s'approcha de la fille, le jeune homme se recula un moment. Il la prit dans ses bras et lui disait des je t'aime à non plus finir, l'amour d'un père pour sa fille c'est beau... Mais d'où venait cette histoire de vol ? Je ne comprenais plus rien. Je laissai la tension se calmer puis quand chacun était prêt à rentrer chez eux en "paix", je questionnai de nouveau le marchand qui m'expliqua tout :

Homme : Il y a deux jours le copain de ma fille s'infiltra chez nous pour faire sa demande en mariage. Je le surpris dans sa chambre puis il s'enfuit en cassant l'une de mes vitrines. En pleine nuit, les gens ont cru que c'était un vol mais ce n'était pas ça... J'avais faire croire aux autres que c'était un vol mais bon...

Mizuki : Je vois pour ne pas vous faire passer pour un mauvais père et humilier votre famille bien... L'incident est clos.

Sur quelques excuses et des adieux bien méritaient je pris la route du retour pour faire mon rapport sur la mission et réussir à expliquer l'histoire du vol qui n'était qu'un roman d'amour... M'enfin tout est réglé je ne souhaite que le bonheur pour ces deux tourtereaux ! Je pouvais maintenant aller prendre une douche chaude et y penser moi à mon avenir ! Non pas amoureux ! Je ne suis pas prête, j'ai encore la vie devant moi !