Naruto no Sousaku
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Partagez
 

 Mission rang D | Inspecter la prison locale

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
MessageSujet: Mission rang D | Inspecter la prison locale   Mission rang D | Inspecter la prison locale EmptyJeu 14 Juin - 19:36





Le diable sait beaucoup, parce qu'il est vieux ...





Mission rang D | Inspecter la prison locale 885280Sang

Les hommes – Ils laissent couler du sang, ils laissent couler des larmes ; ils laissent passer le temps sans se soucier des drames, puis ils ne s’en préoccupent guère. Ils laissent passer l’amour, ils sont un peu perdus, ils sont un peu tordus, ils font semblant d’y croire comme-ci ils pouvaient savoir, alors qu’en réalité, ils ne vivent que dans une utopique illusion, issue de leurs propres fantasmes. Inconscients, insouciants de la réalité, ils s’inventent une vie et celle-là ils y croient, des belles histoires d’amours, des beaux rêves d’un soir, qui les aident à vivre, à s’endormir moins tard, la conscience tranquille et plein d’espoirs. Le matin ils se réveillent, sur quel rôle ils préfèrent, aujourd’hui ce sont des victimes, demain des assassins, après-demain de pauvres chiens, culpabilisant, alors que c’est banal. Ils font semblant d’entendre, alors qu’ils n’écoutent point, ils mentent sur leurs vie, sur celle des autres, ils chérissent ça aussi. Ils se considèrent comme des êtres policés, à l’apogée de la civilisation alors que la triste vérité, c’est qu’ils ne sont que de beaux animaux, des bêtes qui essayent avec tant de difficulté, de se civiliser. Les hommes – Ils, excèdent les bornes de la normalité, tantôt ils mutent du rire aux larmes, tantôt du fou, au calme. Tout ça à cause de cette tordue de morale ; cette tordue d’éthique, qui depuis un bon moment, nous a légué un monde démuni d’une quelconque raison.

Leurs âmes brulantes, que le diable guète, lui qui voudrait, griffer, croquer dedans, et qui arriverait à rougir, devant tant de décrépitude, qui arriverait à déguerpir, devant tant de pêchés, en voyant contre leurs consciences désertiques, ruisseler, la sueur du délit – Si j’étais le diable, ô que j’en raffolerais de ces âmes perdues, j’en aurais les mains tremblantes, la tête ailleurs, n’attendant qu’à les déguster, qu’à les savourer, car après tout, qui arriverait à fuir, devant tant de beauté, qui arriverait à détaler, devant une telle récolte. Si l’enfer subsistait réellement, si son suzerain qu’est le diable, guettait bel-et-bien cette corruption, la fin de ces âmes perdues n’est malencontreusement qu’évidente, avérée, mais surtout, tragique. Soumis aux désirs du roi de l’enfer, ils seront, pour l’obéissance, ils existeront et par la torture, ils seront gratifiés. Dès lors, ils ne subsisteront que pour une simple et unique activité, une besogne des plus ardentes, devenir les figurines de ce seigneur, la solution à son divertissement le plus convoité et par le biais de la sueur de leurs méfaits, il jouira comme il ne l’a jamais fait auparavant. Vous n’êtes que des victimes condamnées à mort – Vous ressemblez aux moutons qui bêlent, qui jouent, qui bondissent, en attendant que la mort, vous égorge. Similaires à ceux-ci, j’imagine ses élocutions, un avant-goût de ce qui les attendait, un précipice brûlant, luciférien, impatient de châtier leurs décadences. Dès lors, pensive, je rencontrai la plus évidente des interrogations, qu’avons-nous fait pour en arriver là, mais surtout, que devons-nous faire pour remédier à un tel dilemme ? Pareillement à la question, plus qu’évidente était la réponse, oyez et laissez-moi donc exorciser, cette noirceur qui comble votre incompréhension. Fortunés par ce don des cieux, les humains disposaient depuis la nuit des temps, d’un atout sans égale, un pur chef-d’œuvre. Un ouvrage qui bien que complexe demeurait des plus brillants, des plus magnifiques voire des plus divins, le cerveau humain. Un seul et unique organe capable à la fois d’analyser, traiter et effectuer des milliers de tâches en un bref moment. Un instrument des plus phénoménales, ceci est un fait incontestable mais, si utilisé à bon escient, si exploité au-delà de son potentiel, il est tel qu’un coursier de miracles, pouvant réaliser, même les plus ardues des tâches.

Néanmoins, c’est lorsqu’il se retrouvait esclave d’une paire de mains infortunées, qu’il subissait la plus effroyable des déchéances, chutant dès lors de son rang divin vers un pathétique instrument, pimenté par une utilisation des plus ironiques. Scrutez donc le pourquoi, l’origine de tout ce carnage, la raison pour laquelle les humains sont voués à une telle destiné, à une telle fin, aussi attristante soit-elle. Tout bonnement messieurs, mesdames, car ils ne surent guère faire bon usage de leurs cerveaux, chose des plus normales, puisque depuis qu’ils se proclamèrent comme des êtres civilisés, ils utilisent abandonnement leurs muscles tandis qu’ils délogèrent leurs neurones d’une quelconque activité, les vouant de-ce-fait, à la plus ignoble des inactivités. Cela m’attriste, m’accable, me démuni ne serait-ce que d’une toute petite envie, d’appartenir à cette race, de me proclamer l’un des leurs, car à mes yeux, ce serait m’offenser au plus haut point, me vilipender et me réduire à cet ésotérique animal, que ces gens bâtissent avec tant de perfection. Affermi devant une telle charade, deux choix s’offraient à moi, l’initial était de céder aux tentations des abysses de l’enfer, de s'omettre à la volonté de Lucifer et de se prosterner devant lui tandis que le second m’insinuait à se relever, à combattre et à faire face à cette malicieuse de vie. Cet assortiment n’était point des plus rudes, bien-au-contraire c’était telle qu’une bénédiction, un moment de révélation à travers lequel on s’hissait vers une hiérarchie supérieure, vers un rang qui équivalait à celui des divins fondateurs. Dès lors, on se retrouvait légitime de changer le monde, d’y apporter les mutations revendiquées et de le mettre sur la voie de l’évolution. Mais encore, fallait-il avoir la hardiesse nécessaire pour s’approprier une telle ascendance, car dans le cas contraire, cette quête n’était que pure illusion et sans un pouvoir des plus augustes, c’était une peine perdu.

Hors de son esprit bien mouvementé, Raytokū vivait une toute autre histoire. Une tâche lui a été confiée, naturellement celle-ci était assez intéressante pour qu’il y adhère, bien que l’obligation le menottait. Disons qu’il préférait estimer que le choix lui appartenait, bien que ça ne le soit pas mais, notons tout de même un laconique détail, tant que la mission n’implique point de ramasser des déchets dans la rue, ou de nettoyer une vitrine, il y consentait pleinement, avec la plus grande des réjouissances. Bien évidemment, la mission à laquelle il adhéra cette fois, ne comportait guère l’une de ses abominables tâches, bien-au-contraire, elle s’avéra l’une des plus captivantes jusqu’ici, un billet gratuit vers la prison locale du village de la brume, grâce. La journée s’énonçait suffisamment plus intéressante qu’il l’aurait cru, à l’avenir, il songera à deux reprises avant de juger un livre par sa couverture, et dans notre cas, juger une journée par ses conditions climatiques. Sur ce, direction le guêpier, là où résident les présumés hors la loi, ceux qui sont déclarés comme ennemis de l’état, réputés pour leurs manies à briser les règles et leurs dons à en concevoir d’autres, chose baroque puisque ce sont les seuls à les suivre. Quoique, en interprétant la situation de cet angle-là, on ne peut guère résister à la tentation d’un léger commentaire ironique, si la prison était bel-et-bien la demeure des hors la loi, alors par la bonne coordination des choses, toute la race humaine devrait s’enfermer dans une prison, quelle raillerie. Je me présentai donc devant les portes de ce dit, établissement de l’ordre, majestueux à première vue, il reflétait dignement les strictes lois du village et rappelait à quel point il était capital, de respecter ceux-ci. Disons seulement, qu’il diffusait une sorte d’avertissement, comme-ci les murs de cette enceinte avertissait quiconque se tenant devant elle, du sort qui l’attendait, au cas où il franchirait la limite du droit. Cependant, cette image ne tarda guère à combler mon esprit, car voyez-vous, en rabaissant mon regard, mes globes oculaires croisèrent la plus atroce des images. Un obèse cochon, malpropre, malsain et sûrement puant. Bien que je le regretterai sans aucun doute jusqu’à la fin de ma vie, je contemplai tout de même la vue qui se dressait devant moi, aussi choquante soit-elle ; sa chair débordante s’étalant un peu partout depuis son corps suant, bien que je doute que ce soit légitime de l’appeler ainsi ; cette gourmandise dont il était muni, mélangée à la force de sa mâchoire et à sa barbare de salive savourant cette minuscule galette, comme-ci elle était la toute dernière. Supplice, supplice, la façon à travers laquelle il siégeait abondamment sur son fauteuil, un siège pour lequel je ne pus sentir que de la compassion et sincèrement, j’étais plus que bouleversé, attristé par la peine qu’il ressentait mais surtout, par l’odeur qu’il inhalait, quel tourment. Mais le pire restait à venir, il se croyait le seigneur incontesté ; lui qui était comme un melon, qui avait un gros nez et qui ne sait plus son nom monsieur, tellement qu’il boit, tellement qu'il a bu, qu’il ne fait rien d'ses dix doigts. Lui qui n'en peut plus, lui qui est complètement cuit et qui se prend pour le roi, qu’il se saoul' toutes les nuits, avec du mauvais vin et qu'on retrouve au matin sur son trône qui roupille, raide comme une saillie, blanc comme un cierge de pâque ; puis qui balbutie et qui a l’œil qui divague. Il faut vous dire monsieur, que chez ces gens-là, on ne pense pas monsieur, on ne pense pas.

On compte et puis, il y a l’autre, son collègue, des carottes dans les cheveux, qui n’a jamais vu un peigne, qui est méchant comme une teigne, même qu’il donnerait sa chemise, à de pauvre gens heureux et que ce n’est pas fini, qui fait ses petites affaires, avec son petit chapeau, avec son petit manteau, avec son petit couteau, qui aimerait bien avoir l’air, mais qui n’a pas l’air du tout, il ne faut pas les riches, qu’on a pas le sou. Il faut vous dire monsieur, que chez ces gens-là, on ne vit pas monsieur, on ne vit pas. Vous serez à l’apogée de l’hypocrisie et de la futilité humaine. Sans trop nous attarder sur ces crapules, aussi laides soient-elles, je m’avançai vers eux et sans prendre la pénitence de croiser leurs regards, je me présentai à eux, stipulant mon ordre de mission.

Mission rang D | Inspecter la prison locale 656415paroles

« Bien..venu à vous, je vous en prie suivez-moi donc .. » une réponse des plus ordinaires, une chance qu’ils puissent prendre des initiatives rationnelles, dieu merci et bien évidemment, mes pensées ne sont que pure ironie, je en crois toujours pas en dieu. Je pénétrai donc à l’enceinte de la prison, marchant le long de ce hall, une orée dépassée par d’autres que moi et qui a marqué la fin de leurs vies civiles, les condamnant à la plus pitoyables des existences. A l’intérieur, les prisonniers, hommes et femmes, étaient regroupés dans la cantine, savourant ce que l’on peut à peine appeler de la nourriture. Ma nourriture, punaise, le temps outrepassait si vélocement, que j’oubliai de m’alimenter mais comme compensation, j’eus droit à plus de divertissement. Je détournai mon regard et contemplai plus de supplice, il y avait cette femme, qui ne disait rien ou bien n’importe quoi et du soir au matin, sous sa belle gueule d’apôtre et dans son cadre en bois, il y a la moustache d’un barbon, qui est mort d’une glissade et qui regarde son troupeau, bouffer la soupe froide et ça fait des grands – Flshh ! Et ça fait des grands – Flshh ! Et puis il y a la toute vieille, qui n’en finit pas de vibrer et qu’on attend qu’elle crève, vu que c’est elle qui a l’oseille et qu’on n’écoute même pas, ce que ces pauvres mains racontent. Il faut vous dire monsieur, que chez ces gens-là, on ne cause pas monsieur, on ne cause pas. On compte et puis ..

Mission rang D | Inspecter la prison locale 682309blondinet1copie

Fusant tel qu’une torpille, surgit ce blondinet de nulle part ! Détournant mon attention vers lui, il me sollicita pour que je le suive de mes pupilles et c’est ainsi qu’il pointa des doigts, cette femme .. Frida comme il l’appelait. Celle-ci se tenant calmement dans son coin, vit que l’on parlait d’elle mais tout d’abord, permettez-moi de vous éclairez sur quelques détails. Non, elle n’était pas belle comme un soleil, non, elle ne l’aimait pas comme il l’aimait et oui, elle était hideuse avec sa coiffure de schizophrène, ses yeux mentalement dérangés et son rouge à lèvres gothique. Ah que punaise, le monde est bien plus abîmé que je ne le pensais .. Comment peut-on tomber amoureux d’une telle abomination, serait-ce un signe de l’apocalypse, la fin du monde serait-elle proche ? Enfin .. Comme je le disais, Frida se rendit compte que l’on parlait d’elle, surtout lorsque ce dérangé de blondinet la pointa du doigt, criant son nom comme-ci il avait gagné à la loterie. Etais-je intéressé ? Non. Suis-je familier à l’amour ou à une quelconque forme de celui-ci ? Non. Que pouvais-je faire ? Rien du tout. Du moins, jusqu’à un certain moment, lorsque l’imprédictible se joignit au panorama des évènements. Aussi étrange que ça puisse le paraître, Frida était comme vexée, chiffonnée par les faits et gestes du blondinet, comme-ci celui-ci l’avait offensé. Bien entendu, je ne comprenais que néant dans toute cette belligérance, je n’étais point familier à ce genre de situations, vu que c’était la toute première fois que je prenais part aux sottises humaines. S’avançant peu par la suite, vers nous, la prisonnière que Raytokū croyait jusqu’ici, inoffensive, ne l’était point et sembla en possession d’une arme brusquement dégainée, et ce, malgré le fait qu’elle soit emprisonnée, voilà donc une bonne remarque à citer dans le rapport de mission. Revenons à nos moutons, palpitant celle-ci un peu partout au-dessus de sa tête, les autres prisonniers s’affolèrent à la vue de l’arme et dès lors, tous se retirèrent, le blondinet y compris, certains se plaquèrent contre les murs, d’autres se cachèrent dans quelques recoins de la pièce, tandis que la majorité des poules-mouillées, rejoignirent vélocement leurs cellules, leurs âmes devançant leurs enveloppes charnelles. Je ne pouvais que comprendre la raison pour laquelle, cette fameuse Frida était tellement convoitée, tellement vénérée, c’était une sorte de croquemitaine, celle qui régnait sur cette petite communauté, aussi futile soit-elle.

Mission rang D | Inspecter la prison locale 115031Badwoman

Elle rigole ? Dîtes-moi que oui, je vous en conjure. Je n’ai guère l’envie de frapper une femme, cela est contradictoire à mes éthiques et je ne brise mes principes, uniquement lorsque la nécessité le revendique. Malencontreusement, l’exigence revendiqua ce qui lui appartenait de droit ; Rendre à César ce qui appartient à César – Et bien que je ne m’y plaisais guère, il fallut tout de même que je neutralise cette moisissure qui se dressait devant ma grandeur. Tout d’abord, j’attendis qu’elle finisse son discours aussi futile qu’insignifiant soit-il, c’est un plaisir personnel, car bien que corrompus ou irrespectueux, j’ouïe mes adversaires jusqu’à la fin car dans leurs infériorités, ma supériorité s’élargie et ma grandeur croit proportionnellement. Je l’attendis donc, mon regard scrutant sa laideur, mon esprit répugné à son égard jusqu’à ce qu’au moment opportun, elle décida finalement d’attaquer ma mélancolique de personne, son arme en avant, elle fouetta en ma direction, l’air qui nous séparait et subséquemment à cette action, son offensive prit une coloration rosâtre, émettant un bruit des plus stridents – Slash !

Intéressant. Son attaque n’était pas nulle, mais le plus captivant, c’est qu’elle n’était que pure diversion, une attaque visant à en dissimuler une autre, celle qu’elle cuisait depuis le très début de cet affrontement. Le corps fléchi de quelques centimètres vers le bas, les deux mains fermement encastrées sur son arme, la laide guettait de sa position, le moment opportun d’agir. En effet, sa première offensive n’ayant pour but que d’attirer l’attention de Raytokū, sembla selon elle, suffisante pour berner celui qui lui faisait face. Aussitôt, et par le biais d’un bond des plus surpuissants, l’affreuse s’élança à un moment des plus inopinés, en direction du Protagoniste qui jusqu’ici, ne bougea guère, ne serait-ce que d’un seul millimètre. Sa seule et unique réponse à la première offensive, ne fut que silence car voyez-vous, comme il eut l’habitude de le faire, face à un tel level d’attaque, il n’eut qu’à déployer, au moment propice, son habileté répulsive, pour faire face à ce chatouillement qu’était l’attaque adverse. Par la suite, scrutant les moindres faits et gestes de son adversaire, bientôt à sa portée, il n’eut aucun mal à remarquer que lorsque la seconde attaque était sur le point de s’asséner, l’une des mains de l’hideuse quitta la manche de son arme et alla étrangement se réfugier dans son dos, afin d’en agripper certainement, une seconde – Toutefois, cette action était outrageusement lente. Un mouvement aussi évident que celui-ci, laissait largement le temps d’envisager une éventuelle nouvelle offensive et même d’entrevoir une contre-attaque. La moche engrenait donc, deux attaques simultanées, la première visant à trancher le visage de Suzaku tandis que la deuxième ciblait son pied. Seulement, et par une bonne superposition des choses, sa concentration sera à un moment bien précis, penchée vers l’une des deux offensives, car voyez-vous, le cerveau humain ne peut guère effectuer deux grandes tâches, simultanément, à moins bien sûr, d’en avoir deux. Introspectif de la situation, Raytokū opta pour le moment où le corps de l’abomination était concentrée, focalisée mais plus que tout, penchée en direction de son pied afin de la devancer de vitesse, projetant en un premier lieu, son arme le long d’un jet propulseur qui émana de sa droite tandis que parallèlement, il la administra de sa gauche, un coup des plus surpuissants au niveau de son torse, la faisant de la sorte expulsée de sa position, vers celle qu’elle avait au départ.

Mais était-ce seulement la fin, bien évidement que non. C’était à son tour de passer à la réelle offensive. Prenant dès lors un vigoureux appui de son pied droit, il usa de son savoir-faire pour décupler sa vitesse et ainsi, il rejoignit son adversaire encore projetée dans les cieux, méditant entre ceux-ci et la terre. Superposé verticalement à elle, le shinobi fouetta instantanément sa vilaine de cible d’une collision de son pied contre son estomac, la plaquant illico, sur le sol, engouffrée dans un cratère bien conforme à sa morphologie corporelle, elle était hors d’état de nuire.

Mission rang D | Inspecter la prison locale 802254Looks

Mais il est tard maintenant monsieur, il faut que je rentre chez moi. Je n’ai pas bu de café, je n’ai pas eu le plaisir de déguster un bon repas, car au lieu de ce plaisir qu’est le mien, j’ai du répondre présent à un village qui commence à m’accabler au plus haut point. A l’avenir, je ne jugerai plus une journée par ses conditions climatiques, je les jugerai par le goût de mon café matinal ..! Ah mais, quelle ingénieuse idée, mes vertus, n’ont-t-elles donc point de limites ? Sur ce, trêve de pensées inutiles, focalisons-nous sur ce qui importe, car pour l’immédiat, nous faisons face à une crise des plus imminents. Dans les plus enfouies des profondeurs de son âme, quelque chose clochait, Raytokū était comme, démuni, dévêtu de ce qui lui était essentiel et ceci ne lui plaisait aucunement. Qu’était-ce, ce sentiment, il l’ignorait, mais ne pouvant point se résilier à un tel résultat, il eut recourt, comme à son habitude, à une centaine de pas, à travers lesquelles, il réfléchissait. Se promenant un peu partout à l’enceinte de cet établissement, il couronna sa déambulation devant une pièce qu’il n’inspecta guère encore. « Bureau du directeur », était l’inscription sur la porte – Humm, intéressant. Je soulevai donc la main, la posai délicatement sur la poignée, puis je tournai finalement celle-ci le long d’une baroque stridence. Subséquemment, je pénétrai dans cette occulte pièce qui marquait ma curiosité. Hmm, voyez-vous ça, il y avait une autre personne que moi à l’intérieur de la pièce, le connaissais-je ? Non. Je me contentai de-ce-fait, de le scruter pendant un léger laps de temps, puis ; je détournai mon regard de lui et je me dirigeai vers ce qui me captiva réellement, un fauteuil où je siégeai sereinement. Les orphelins closes, la conscience impassible, je me détrempai dans un silence des plus absolus, comme-ci de rien n’était.

Mélancoliquement flegmatique à la présence de cette seconde personne, les traits de son visage diffusaient son totale égocentrisme mais le plus surprenant de tout, c’est qu’il prit l’autonomie voire, l’audace, de se retourner vers cette deuxième personne, qui jusqu’ici, était stupéfaite de ce qu’elle avait sous les yeux, et lui adressa quelque paroles, émises sur un ton des plus impériaux, comme-ci elles émanaient de la bouche d’un réel suzerain.


Mission rang D | Inspecter la prison locale 352112Caf

(C) Kurisu ™.

Revenir en haut Aller en bas
 

Mission rang D | Inspecter la prison locale

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Carte chance : "Allez tout droit en prison." [Mission rand D]
» [Mission - Rang D] Première mission discrète dans un bar ! Luttez contre la timidité
» Mission spéciale [Mission Rang B]
» Mission Rang D " Ici ce n'est pas la CGT "
» Mission Rang D - Help the Zoo

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Naruto no Sousaku :: Zone rp de Kiri :: Portes du Village-